AG du comité de défense de l’Hopital intercommunal Castelsarrasin-Moissac: A l’offensive!


Vendredi 11 février 2022 à 18h salle de Gandalou à Castelsarrasin

Une cinquantaine de présents dont M. Durrens Serge et Lannes Serge représentant M.Bésiers excusé, Mme Hemmami élue moissagaise d’opposition et plus de 20 excusés ayant donné pouvoir.

Le président Gilles Neupont ouvre la séance en rappelant le principal problème qui a mobilisé la population à savoir la fermeture des urgences la nuit. De ce côté-là, rien de neuf, après une date de réouverture prévue le 1er février2022 l’échéance a été repoussée au mois d’avril, en fait la réouverture des urgences n’est plus d’actualité d’autant que le recrutement des médecins n’avance pas et pire, 3 médecins urgentistes hospitaliers démissionnent ! La mobilisation de la population a été importante et, si le nouveau CA en décide, le comité de défense organisera de nouvelles actions au mois de mars.

En tant que membres de la Fédération Nationale des comités de défense, nous recevons des informations qui montrent que cette situation se retrouve dans de nombreux hôpitaux en France.

La préfète ne souhaite pas nous recevoir, elle préfère poser pour des selfies sur des ronds-points ! Les députées sont intervenues à l’Assemblée Nationale sans obtenir d’engagement précis.

Nous refusons de supporter les conséquences de la politique de santé conduite depuis longtemps.

L’association est apolitique mais cela ne signifie pas qu’on n’a pas de sens politique et nous appelons les citoyens à voter pour sanctionner ceux qui nous ont amené à cette situation.

Devant le refus du directeur de l’hôpital et de l’ARS de mettre à disposition les documents de gestion, nous avons sollicité la CADA par le biais du tribunal administratif. Nous avons obtenu gain de cause, nous attendons que le directeur de l’hôpital s’exécute.

La réunion s’est poursuivie avec appel à candidature et vote pour le renouvellement d’un tiers des membres du CA adopté à l’unanimité

Remerciements pour Claude et Michel Beugin toujours membres de l’association et qui ont quitté la région.

Bilan financier ; 1700€ disponibles, dépenses en 2021 : 700€ et projet de dépenses pour l’acquisition de matériel sono, adhésion à la coordination nationale des comités de dépense,   Adopté

Réunion du prochain CA vendredi 18 février à 18h pour élire le prochain bureau qui travaillera en équipe.

S’engage ensuite un échange avec la salle

Une personne est très satisfaite des comptes rendus et informations qu’elle reçoit et en particulier de la coordination nationale mais elle a été contactée par certaines personnes qui ne viennent pas aux manifestations locales à cause du drapeau de la CGT.

Que chacun affiche ses engagements n’est pas un problème ! Le président a répondu en rappelant l’indépendance de l’association mais il arrive un moment où chacun doit faire ses choix. Le comité de défense comporte 3 composantes les élus, les personnels et leurs représentants et la population. Plusieurs intervenants rappellent la légitimité des syndicats qui défendent les personnels mais aussi, dans les faits, les conditions de l’accès aux soins pour les usagers. En conclusion le président rappelle que l’objectif est la défense de l’accès au soin pour tous, ce qui devrait être mobilisateur en dehors de toute autre considération, si d’aucuns ont des critiques à formuler, qu’ils rejoignent le Comité de défense pour débattre !!!

Quelqu’un rapporte qu’une clinique privée du 31 serait sanctionnée et de ce fait son personnel pourrait venir à Moissac, mais ce n’est qu’un bruit. A été aussi évoquée la localisation du futur hôpital de Montauban, la population et à fortiori les élus ne peuvent pas être tenus à l’écart de ce débat.  Beaucoup d’argent sur la table pour quel bénéfice ???

La séance est levée à 19h30

Gilbert TARDIN

Présidentielle. « Les jours heureux ? Évidemment que ça me parle ! »

Aux côtés des communistes, de nombreux sympathisants rejoignent les comités de campagne de Fabien Roussel, le candidat du PCF à l’Élysée crédité pour la première fois ce vendredi de 5 % par un sondage. À Marseille, Hélène, une jeune vendeuse et ancienne syndicaliste étudiante, et Pascal, un travailleur social et militant associatif, ont décidé de franchir le pas.

Hélène@ Nicolas Cleuet

Hélène@ Nicolas Cleuet

Peut-on encore s’intéresser à une élection présidentielle en 2022 sans être un militant de longue date ? Si les Français, selon les politologues, sont encore assez peu dans le bain de la campagne, Hélène et Pascal, eux, ont franchi le pas. Ils en sont même devenus acteurs à part entière en rejoignant le comité des Jours heureux des 9 e et 10 e arrondissements de Marseille.

Comme tous les communistes avec lesquels ils s’activent pour faire connaître leur candidat, ils se sentent encourager par les « Oh les cocos ne lâchez rien ! » entendus à la sortie d’une station de métro, trois jours avant le meeting de Fabien Roussel dans la cité phocéenne. Eux, ont choisi de ne pas adhérer mais ils mènent campagne tambour battant comme « compagnons de route ».

Elle, a 27 ans. Ancienne syndicaliste étudiante, et malgré un master 2 en physique chimie, elle travaille comme responsable d’étage dans une boutique. Lui, est mandataire judiciaire à la protection des majeurs. « C’est juste le nouveau terme pour tuteur », précise-t-il, bonnet rouge vissé sur la tête, avec un accent qui ressemble à s’y méprendre au chant des cigales. Elle a trouvé la suite de son engagement étudiant auprès des communistes. « Au-delà de leurs idées politiques, ils sont toujours aux côtés des populations. Par exemple, quand des sections organisent du soutien scolaire, ça me parle », assure Hélène. Lui ne se définit pas comme communiste. « Je laisse ça à ma femme !, s’amuse Pascal, elle a une façon de penser, de réfléchir. Devant la télévision, elle ne peut s’empêcher de tout décrypter. » Continuer la lecture de Présidentielle. « Les jours heureux ? Évidemment que ça me parle ! »

VIDÉO. Fonctionnaires, salariés du privé, retraités, tous exigent de meilleurs salaires

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté ce jeudi 27 janvier pour revendiquer une hausse des salaires, à l’occasion d’une journée de mobilisation interprofessionnelle. L’Humanité était aux côtés des manifestants, au sein du cortège parisien.

Vidéo par Franck Cartelet 

Les Français en ont ras-le-bol d’être sous-payés. Employés du secteur privé, fonctionnaires, retraités, étudiants et lycéens…Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté en France ce jeudi 27 janvier, à l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires et de plusieurs organisations de jeunesse, pour cette journée d’action interprofessionnelle pour les salaires.

Au cœur des revendications figurent, notamment, l’augmentation du Smic et du point d’indice de tous les salaires, allocations et pensions de retraite, alors que l’inflation pèse de plus en plus lourd sur les dépenses quotidiennes (près de 2,8% supplémentaires entre décembre 2020 et décembre 2021). L’Humanité était aux côtés des manifestants, au sein du cortège parisien, qui a vu défiler près de 20.000 participants selon la CGT. Continuer la lecture de VIDÉO. Fonctionnaires, salariés du privé, retraités, tous exigent de meilleurs salaires

Alerte ! Ce que cache le projet droitier d’abaissement du salaire brut ! Patrick Le Hyaric

Attention dangers. Si l’électorat de gauche, si nos concitoyennes et nos concitoyens attachés à la sécurité sociale, restaient l’arme au pied à l’occasion des élections présidentielle et législatives, s’ouvrirait, bien malgré eux, une vaste entreprise de démolition de notre système de protection sociale.

Patrick Le Hyaric © Albert Facelly

Patrick Le Hyaric © Albert Facelly

 

Les candidats de droite, de M. Macron à l’extrême droite, ne le revendiquent pas ouvertement, mais leurs propositions, entre lesquelles les différences il y a l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette, y aboutissent toutes. Pour préserver les intérêts du grand capital, les uns et les autres ne veulent ni augmenter les salaires, ni bloquer les prix, ni diminuer les impôts indirects désormais baptisés « impôts de consommation » et encore moins augmenter les impôts sur le capital dit « impôts de production » Ces mots nouveaux de la doxa libérale.

Tous en cœur avec Mme Pécresse, ils ont trouvé un subterfuge. Il a une apparence trompeuse de bon sens, un goût artificiel de justice, un mauvais parfum de reconnaissance du travail. Il s’agit, en réalité, d’un subtil poison qui détruirait la sécurité sociale, c’est-à-dire la capacité de notre communauté nationale à protéger tous ses membres de la maladie, à améliorer les capacités de l’hôpital et les conditions des personnels de santé. Continuer la lecture de Alerte ! Ce que cache le projet droitier d’abaissement du salaire brut ! Patrick Le Hyaric

Les Français en ont ras-le-bol d’être sous-payés (étude de l’IFOP)

Enquête Selon notre sondage Ifop, 80 % des personnes interrogées adhèrent aux revendications des syndicats en cette journée d’action interprofessionnelle pour les salaires. La question est plus que jamais au cœur des préoccupations.

C’est un vrai plébiscite. Alors qu’une large intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL) appelle à se mobiliser ce jeudi dans le pays en faveur des rémunérations, 8 Français sur 10 considèrent que la demande d’une « augmentation immédiate et générale des salaires » est justifiée, selon notre enquête Ifop.

Précisons que cette hausse est préférée à toutes les demi-mesures de type « prime et intéressement », ainsi qu’aux baisses de cotisations, ardemment défendues par le pouvoir en place et par la droite. « L’indicateur de légitimité atteint un niveau extrêmement élevé », observe Frédéric Dabi, directeur général Opinion de l’Ifop.

Dans le détail, 36 % des sondés estiment la revendication d’une augmentation des salaires « tout à fait justifiée », soit six fois plus que ceux qui la jugent « pas du tout justifiée ». Continuer la lecture de Les Français en ont ras-le-bol d’être sous-payés (étude de l’IFOP)

Les aspirations des classes populaires restent à gauche

Annie et Brigitte regardent à gauche : en avril, elles ne voteront ni Le Pen, ni Zemmour, ni Macron ». © Mathieu Dréan

Si le vote populaire pour l’extrême droite progresse depuis les années 1980, les attentes qui s’expriment, notamment envers les sujets économiques et sociaux, sont toujours très marquées à gauche.

Les classes populaires se seraient droitisées ? Si la progression du Rassemblement national dans l’électorat de ces catégories est réelle, elle est à relativiser du fait d’une très forte abstention et n’est pas représentative de leurs véritables préoccupations. Selon une enquête réalisée au printemps 2021 par l’Ifop pour « l’Humanité Dimanche », plus que la lutte contre l’immigration, ce sont des mesures sociales qui sont attendues.

Énergie. Pour les automobilistes, le coût du racket à la pompe

Les tarifs de l’essence et du diesel atteignent des records. Une nouvelle hausse qui creuse encore les inégalités sociales et impose l’option d’un blocage des prix.

Poussés par des tensions sur les marchés mondiaux, les prix à la pompe enregistrent des records historiques. Pour la première fois, le litre de diesel a dépassé 1,60 euro. Dans la foulée des hausses considérables des prix de l’électricité et du gaz, cette flambée menace une nouvelle fois le porte-monnaie des ménages les plus modestes. Alors que le gouvernement rechigne à agir sur les taxes, les candidats de gauche se prononcent en faveur d’un blocage des prix.

1. Les plus modestes paient le prix fort Continuer la lecture de Énergie. Pour les automobilistes, le coût du racket à la pompe

Présidentielle. Fabien Roussel rebondit sur la polémique

Le candidat communiste en visite, mardi matin, à l’École professionnelle de la boucherie, dans le 12e arrondissement de Paris. © Pierrick Villette

Le candidat PCF s’est rendu dans une école de boucherie pour défendre la possibilité de « manger sain et à sa faim pour tous ».

Comment tirer partie d’une polémique en pleine campagne présidentielle ? C’est l’équation que s’appliquent à résoudre Fabien Roussel et son équipe depuis plus d’une semaine. Et c’est ce qui a conduit le candidat communiste, mardi matin, à l’École professionnelle de la boucherie, dans le 12e arrondissement de Paris (1).

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Présidentielle 2022. Fabien Roussel appelle à bâtir une « gauche nouvelle et populaire »

«  Reprendre le pouvoir sur la finance » en vue de «   réformes heureuses  »   : place du Colonel-Fabien, le leader communiste est revenu sur le cSur de sa campagne. Julien Jaulin

Avant l’envoi d’une « lettre aux Français » à 5 millions d’exemplaires et un grand meeting à Marseille, début février, le candidat du PCF à la présidentielle devait inviter, lors de ses vœux lundi soir, à ne rien lâcher « face au mur de l’argent ».

À moins de trois mois du premier tour, le marathon présidentiel commence, doucement mais sûrement, à prendre l’allure d’un sprint. Si, à gauche, tous les candidats ne sont pas encore définitivement sur la ligne de départ, le communiste Fabien Roussel devait, lui, annoncer, lundi soir, une « nouvelle phase » de sa campagne pour amorcer ce tournant. Devant un parterre d’invités réunis – en nombre limité, Covid oblige – place du Colonel-Fabien, le prétendant du PCF à l’Élysée devait lancer un « appel » aux Français, au « monde du travail et de la création », et à la jeunesse, pour « construire la France des jours heureux » et « refonder la gauche ». « Quels qu’aient été vos votes dans le passé, quelles qu’aient été vos préférences à gauche, même si vous n’avez jamais voté communiste, vous avez la possibilité d’ouvrir à la France le chemin d’un autre destin ! » devait-il lancer, invitant chacun à « envahir cette élection, mettre dehors les libéraux, les corrompus et la République des privilèges pour construire une République sociale, démocratique et laïque au service du peuple et de la nation ». Continuer la lecture de Présidentielle 2022. Fabien Roussel appelle à bâtir une « gauche nouvelle et populaire »

Éducation. Après la grève historique, la colère ne retombe pas

© M. TirlerAFP

La mobilisation du 13 janvier a contraint le gouvernement à négocier et à lâcher sur quelques revendications. Mais pour la plupart, le compte n’y est pas. Un nouvel appel intersyndical à la grève est lancé pour le jeudi 20 janvier.

Les vieilles leçons de stratégie militaire ne se démentent pas : faire retraite n’est jamais qu’un moyen de contre-attaquer. Ses lignes enfoncées par la déferlante du peuple de l’éducation mobilisé dans une unité jamais vue, le gouvernement a dû reculer et abandonner quelques positions le 13 janvier. Ce faisant, il a aussi réorganisé ses troupes et réussi à diviser l’adversaire. La preuve par l’intersyndicale qui, le lendemain, n’a pas réussi à s’accorder sur une stratégie commune. Continuer la lecture de Éducation. Après la grève historique, la colère ne retombe pas