Mardi matin, le candidat communiste à la présidentielle, Fabien Roussel, a visité l’École professionnelle de la Boucherie (EPB) à Paris, afin de soutenir la filière et exiger une viande de qualité accessible au plus grand nombre.
« C’est du bon sens que de défendre une alimentation saine et accessible à tous », explique Fabien Roussel, afin d’éteindre définitivement la polémique suscitée par ses propos sur la gastronomie française. En effet, le député PCF du Nord avait déclaré sur France 3, le 9 janvier dernier : « Un bon vin, une bonne viande, un bon fromage: c’est la gastronomie française. Le meilleur moyen de la défendre, c’est de permettre aux français d’y avoir accès ».
De bons salaires et une bonne retraite
En visite à l’École professionnelle de la Boucherie à Paris, afin de soutenir la filière et les artisans bouchers, Fabien Roussel s’est une nouvelle fois expliquée : « Une viande issue d’un élevage de plein air sur un système herbagé, et bien ça coûte plus cher que de l’élevage en batterie…et c’est pour ça qu’il faut avoir de bons salaires et une bonne retraite. Sinon les plus riches s’achèteront de la bonne entrecôte à 25 euros le kilo, et les plus pauvres seront dans les grandes surfaces à acheter de la viande venant d’Argentine, et élevée avec des normes qui ne sont pas celles que l’on demande à nos éleveurs ».
La gastronomie française est un art de vivre
« Pour nous, défendre l’alimentation, c’est défendre quelque chose de sacré en France. La gastronomie française est un art de vivre, populaire, et nous souhaitons défendre cette gastronomie qui est internationale. » a souligné le secrétaire général du PCF.
Avec cette visite, Fabien Roussel a également souhaité apporter un éclairage au métier de boucher et soutenir l’avenir de l’élevage français ainsi que les filières locales et les circuits courts : « C’est bien de valoriser cette profession, de montrer qu’il y a plein d’emplois qui découlent de l’alimentation et j’invite les jeunes à s’engager dans ce type de filière, on en a besoin. »