Lors de la passation du pouvoir, les ministres Genetet et Portier ont exprimé leur volonté de stabilité, de continuité de la politique mise en œuvre par leurs prédécesseurs, mais dans sa version Attal. Les ministres veulent de la sérénité, ont-ils fermement affirmé. Les conditions sont-elles réunies pour retrouver de la sérénité dans l’École. Parler de stabilité et de garder le cap dans une École traversée par de multiples crises n’est-il pas contradictoire ? La stabilité souhaitée par les ministres sera-t-elle celle d’une profonde colère qui s’ancre chez les personnels et agents du ministère ? Le Café pédagogique est allé à la rencontre des syndicats pour prendre la température, et leur accueil des nouveaux ministres. Force est de constater une unanime méfiance et colère envers une ministre considérée hors-sol et un ministre délégué défenseur de l’école privée, alors que l’école publique vit une crise inédite. Continuer la lecture de Nouveaux ministres : unanime méfiance des syndicats (Éducation Nationale)
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Place Samuel Paty : un acte laïque (Castelsarrasin)
Sous l’impulsion de l’association Unité laïque dans laquelle la sœur de Samuel Paty assassiné pour avoir défendu le droit à l’émancipation humaine et à la liberté de conscience est présente et de la municipalité de Castelsarrasin, une place éponyme a été inaugurée ce vendredi matin devant le Lycée Jean de Prades en présence de nombreuses personnalités et citoyens-nes.
Un évènement solennel avec porte-drapeaux, officiels et la communauté éducative présente avec des élèves, des enseignants…. Le maire et M. Matisson (Pour l’Union Laique), ainsi que M. Levy sénateur sont intervenus à tour de rôle élevant avec honneur les valeurs de la république, rappelant le rôle essentiel de l’école et des professeurs qui paient le prix fort de l’obscurantisme ambiant. Continuer la lecture de Place Samuel Paty : un acte laïque (Castelsarrasin)
Anne Genetet : une macroniste pour la rue de Grenelle
Stéphane Bonnery : « Le collège public a été particulièrement saboté »
SNU : le rapport accablant de la Cour des Comptes
Entre Ruffin et Mélenchon : un divorce et un débat de fond pour toute la gauche
NDLR de MAC: Les communistes de la section de Castel/Moissac/Beaumont/Valence ont décidé de s’adresser autant aux quartiers populaires dans les villes que dans les villages. Pas de discriminations et d’oppositions dans le monde du travail. Cela fera leur force et cimentera les victoires de demain. Pas question de laisser la place au RN et à la désespérance.
Au-delà des invectives et des petites phrases échangées entre eux, cette joute ouvre un débat de fond pour l’ensemble de la gauche. Doit-elle concentrer ses forces sur un électorat bien précis et acquis ou élargir sa cible vers des terres plus hostiles ?
Terminé le temps des salamalecs. Entre Jean-Luc Mélenchon, fondateur de la France insoumise, et François Ruffin, député Picardie debout ! (et ex-FI) de la Somme, l’heure est plutôt aux clés de bras, à l’affrontement stratégique. « Il faut mobiliser la jeunesse et les quartiers populaires ! a lancé le premier lors de la manifestation du 7 septembre. Tout le reste, laissez tomber, on perd notre temps. Là, se trouve la masse des gens qui ont intérêt à une politique de gauche. »
Une position qui n’est pas née à cette occasion. En novembre 2023, lors d’un colloque de l’Institut La Boétie, le fondateur de la FI déclarait : « Le gros de la troupe, qui va nous faire gagner, ce sont les quartiers populaires où on vote pour nous à 80 % au premier tour, mais où 30 % seulement vont voter. Si nous montons à un niveau égal à celui de la participation du reste de la société, nous avons gagné. » Continuer la lecture de Entre Ruffin et Mélenchon : un divorce et un débat de fond pour toute la gauche
Fabien Roussel en meeting à la Fête de l’Humanité: « Mettons au pouvoir l’union de la gauche et les Jours heureux » (video)
Face au chef de l’État, Emmanuel Macron, qui ne respecte que « la souveraineté des riches », « nous ferons tout pour que votre vote soit respecté », a promis le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, au public venu participer à son meeting sur la scène Angela Davis de la Fête de l’Humanité, samedi 14 septembre.
« Le premier des voleurs, c’est quand même Emmanuel Macron, champion olympique du piratage des urnes de la République », a attaqué quasiment d’entrée de jeu, lors de son meeting à la Fête de l’Humanité, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, après avoir rendu hommage à tous ceux qui ont fait les Jeux de Paris cet été.
Les athlètes, bien sûr, mais aussi les agents du service public. « Nous sommes fiers de vous ! Soyez fiers de vous aussi ! Vous êtes indispensables au bonheur de la France. Nous vous voulons dans toute la France, dans chaque village comme dans chaque ville ! C’est ça la France qu’on aime. »
Quant au président de la République : « Imaginez, demande le dirigeant communiste à la foule rassemblée devant la scène Angela Davis, vous rentrez dans l’isoloir, vous votez pour le Nouveau Front populaire, l’union de la gauche, elle arrive en tête et… vous avez Michel Barnier premier ministre, dont le parti est arrivé 4e ! Mieux, vous voter pour un candidat du camp présidentiel, contre le RN, pour le front républicain et vous avez un gouvernement qui fait alliance avec le RN ».
« Nous ferons tout pour que votre vote soit respecté »
Face à un chef de l’État qui ne respecte que « la souveraineté des riches », « nous ferons tout pour que votre vote soit respecté », promet-il. Le nouveau locataire de Matignon en prend aussi pour son grade : « Et alors, en plus, il a choisi un nouveau Premier ministre, nouveau de chez nouveau ! Ou comment faire croire que l’on fait du neuf avec du vieux ! Je ne parle pas de l’âge en disant ça, je parle de la vielle politique incarnée par cette droite ! Parce que Michel Barnier quand même, il a le mérite de la continuité depuis Pompidou ».
Mardi 17 septembre, l’un et l’autre se retrouveront dans le cadre des « consultations » organisées par Matignon. Et l’ancien député du Nord a spoilé le message qu’il compte envoyer : « Nous ne voulons pas de la réforme des retraites à 64 ans imposée par Macron et ses amis ! Abrogez cette réforme imposée aux forceps et tellement injuste ! Et en plus, nous, on veut la retraite à 60 ans. Et pas seulement : Nous voulons de la justice sociale, de la justice fiscale, de la justice écologique ».
Fabien Roussel s’apprête aussi à une contre-argumentation serrée sur l’austérité qu’entend imposer son hôte d’un jour : « À Monsieur Barnier, ministre de Sarkozy, je rappellerai que sous ce gouvernement, en 2007 : les 500 plus grandes fortunes de France avaient un patrimoine de 270 milliards d’euros, ce qui représentait, 14 % du PIB. 5 ans après, ils avaient déjà gagné 50 milliards de plus ! Aujourd’hui, 15 ans après, leur fortune s’élève à 1 200 milliards ! C’est 41 % du PIB ! »
Et de clamer sous les applaudissements : « Mettons fin à la dictature de la finance ! Et pour cela, mettons au pouvoir l’union de la gauche et les Jours heureux. (…) La seule bataille à mener, c’est celle de mettre ces sommes colossales au service de l’intérêt général, du climat, des services publics, de l’industrie ! C’est possible ! C’est une question de volonté politique ».
La « France du travail », chère à son cœur
C’est, ensuite, à la défense de la « France du travail », chère à son cœur, que Fabien Roussel a appelé avec l’ambition de « permettre à chacun d’être fier de son travail, de pouvoir en vivre, de s’y épanouir, de pouvoir se projeter, évoluer, partager sa passion avec ses enfants ». « Dans notre projet pour la France, le travail est central. Nous lui redonnons tout son sens et nous voulons laisser personne de côté », lance-t-il estimant aussi que « l’industrie c’est la vie » et que « nous ne pouvons pas la laisser dans les mains des marchés financiers ».
Il ne s’agit d’ailleurs pas de faire dans la demi-mesure : « Interdire le chômage c’est vouloir en finir avec la précarité, en finir avec les travailleurs pauvres, avec les revenus de substitutions. Nous voulons, pour chacun, un emploi ou une formation et un bon salaire pour pouvoir vivre ».
Mais, le dirigeant communiste ne laisse pas non plus de côtés les sujets sur lesquels la droite tente à toute force d’imposer ses vues. « Ce n’est plus possible d’avoir peur de rentrer chez soi à pied, d’avoir peur de laisser ses enfants rentrer du collège seul, d’avoir peur d’être cambriolé », a-t-il déroulé rendant hommage à « Lilian Dejean, cet agent municipal de Grenoble tué alors qu’il portait secours à des victimes lors d’un accident de la route ». Et d’assurer : « Nous voulons une France qui protège tous ses habitants et ne laisse aucun espace à la loi du plus fort, à la violence des mafias et des trafics ».
« Des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis aux hameaux du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais »
Au total, « c’est un véritable programme de reconstruction nationale que nous défendons ». Et pour parvenir à le mettre en œuvre, l’unité est, à ses yeux, la clé : « Ils font tout pour nous diviser ! Et bien nous, on fera tout, pour rassembler ! (…) c’est l’union du peuple qui nous fera gagner, c’est l’unité de la jeunesse et des travailleurs qui nous fera avancer, c’est l’union de notre classe, celle du monde du travail, qui nous fera triompher ! », a-t-il scandé avant d’inviter à la mobilisation. À commencer par le 1er octobre dans les manifestations auxquelles des syndicats (CGT, FSU et Solidaires) ont appelé.
Et alors que Jean-Luc Mélenchon a estimé, lors de la manifestation du 7 septembre contre le « hold-up de Macron », qu’il fallait mobiliser jeunesse et quartiers populaires. « Tout le reste, on perd notre temps », avait ajouté le triple candidat à la présidentielle, lors d’une discussion avec des militants, Fabien Roussel défend une autre voie : « Des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis aux hameaux du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Des plaines de la Beauce aux vallées du Gard. L’unité dans l’action. »
« Il faut arrêter le massacre, arrêter le génocide » à Gaza