HEGEL: la pensée vulgaire est abstraite, la philosophie doit restituer le concret…

En écoutant les chaines en continue nous parler non seulement de l’Ukraine, mais du danger qu’un autre vote que celui pour Macron nous réserverait, il m’est apparu à quel point ce mode d’exposition est primaire, mais également abstrait , ne renvoyant à aucune réalité de l’expérience sensible de chacun. Faire de la Russie ou de la Chine, l’origine de tous nos maux, est déjà une entreprise “hors sol” mais transformer Mélenchon, ce social démocrate, épris d’effets oratoires digne d’un “radical de la troisième république” en péril ultime pour notre progéniture et nos biens est si excessif que nos “élites” et le président lui-même, ont atteint le niveau de la marchande de poisson vindicative selon Hegel; mais lisez plutôt et souvenez-vous que Marx qui n’a jamais renié HEGEL l’a remis sur ses pieds en matière d’origine des faits, et qu’il plaide pour la compréhension d’êtres humains concrets, de sociétés concrètes, c’est à dire synthèse en devenir de nombreuses déterminations. Il accuse Proudhon, comme le capital, de pensées abstraites en matière de “propriétés “à tous les sens du terme. (note de danielle Bleitrach pour histoire et societe).

(j’ai perdu le lien avec le site qui publie ce petit bijou, qu’il se fasse connaître pour le rétablir.) Continuer la lecture de HEGEL: la pensée vulgaire est abstraite, la philosophie doit restituer le concret…

Législatives. Le PCF en lice pour 32 seconds tours

Avec plus de candidats qualifiés qu’en 2017, les communistes pourraient voir leur groupe se renforcer à l’Assemblée nationale.

Dans le Puy-de-Dôme, c’est le président sortant du groupe GDR, André Chassaigne, qui, face à un candidat du RN, est favori après ses 49,13 % du premier tour. © Richard Damoret/Rea

Dans le Puy-de-Dôme, c’est le président sortant du groupe GDR, André Chassaigne, qui, face à un candidat du RN, est favori après ses 49,13 % du premier tour. © Richard Damoret/Rea

Sur les 50 candidats présentés aux législatives par le PCF, dans le cadre de la Nupes, pas moins de 32 disputeront le second tour le 19 juin. Un chiffre en nette progression par rapport à 2017, où 12 de ses prétendants s’étaient qualifiés. Parmi ces communistes en lice dimanche prochain figurent ceux des 11 circonscriptions sortantes du PCF, soit 9 députés qui sollicitent un nouveau mandat, et 2 passages de relais. Le premier en Seine-Saint-Denis : Soumya Bourouaha remplace Marie-George Buffet, devenue sa suppléante, et est arrivée avec 36,13 % devant le dissident Azzédine Taïbi (21,43 %). Le second dans l’Allier : Jean-Paul Dufrègne, élu en 2017, a laissé sa place de titulaire à Yannick Monnet, qui, fort de 30,57 % des voix, affrontera Michel Barbarin (LaREM, 19,44 %). Dans le département voisin, c’est le président sortant du groupe GDR, André Chassaigne, qui, face à un candidat du RN, est favori après ses 49,13 %. Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, réalise également un bon score dans sa circonscription du Nord, avec 34,13 %, face au RN (32,64 %). Soit un bond de près de 11 points par rapport au premier tour de 2017 (23,61 %). Continuer la lecture de Législatives. Le PCF en lice pour 32 seconds tours

Cachez cette extrême-droite que je ne saurais voir… in Histoire et Société

Par Danielle Bleitrach

Décidément la macronie a une étrange propension à ignorer l’extrême-droite quand ça l’arrange. En Ukraine, on le savait il n’y a pas de nazis que des braves gens un peu folklorique avec leurs croix gammées tatouées mais on leur pardonne tout puisqu’ils défendent l’OTAN et sa mission anticommuniste. Même si ces braves gens multiplient tel un boomerang les attentats et s’arment, ils bénéficient de bureau de recrutement à Paris et leur légion étrangère est encadrée par des militaires de carrière.

En France, après avoir sommé chaque candidat de gauche de se prononcer sur le vote contre MARINE LE PEN quand se jouait le sort de Macron président, voici que les mêmes refusent de se prononcer comme si tout à coup la gauche et le RASSEMBLEMENT NATIONAL étaient devenus les mêmes. Le discours est devenu le refus des extrêmes, là encore on poursuit la propagande européenne, atlantiste, celle qui identifie communisme et nazisme, refait l’histoire pour mieux préserver les fascistes. Continuer la lecture de Cachez cette extrême-droite que je ne saurais voir… in Histoire et Société

Rodolphe Portolès : « Des politiques régionales utiles à nos jeunes comme à leurs familles »

Elu l’an dernier sur la liste de Carole Delga aux élections régionales, le communiste Rodolphe Portolès est venu pour la troisième fois ce jeudi à la rencontre des militants et citoyens de Castelsarrasin rendre compte de son travail au conseil régional.

Président de la commission éducation au conseil régional, c’est évidemment sur ce sujet qu’il a lancé la discussion. « Je suis très fier de faire parti d’une majorité de gauche, qui dans sa diversité, est en capacité de mettre en œuvre des politiques utiles à nos jeunes comme à leurs familles. Je pense particulièrement à la carte jeune pour les lycéens, à l’ordinateur pour tous les élèves de seconde, aux transports scolaires gratuits, autant de dispositifs régionaux qui font de l’Occitanie la rentrée scolaire la moins chère de France », a détaillé Rodolphe Portolès, rappelant également que désormais les lycéens, via la carte jeune, peuvent être formés gratuitement aux premiers secours. Continuer la lecture de Rodolphe Portolès : « Des politiques régionales utiles à nos jeunes comme à leurs familles »

Inflation. Loyers, l’autre bombe à retardement pour les familles

Les prix des locations pourraient augmenter de 5 % cette année. Une hausse à laquelle le gouvernement refuse de répondre par le gel des loyers, alors que les charges de logement représentent déjà plus de 35 % pour les ménages les plus pauvres.

Manifestation de l’association Droit au logement. Photo Miguel MEDINA/AFP

Manifestation de l’association Droit au logement. Photo Miguel MEDINA/AFP

C’est une hausse dramatique pour le pouvoir d’achat des ménages les plus pauvres. Avec le retour de l’inflation, l’indice de référence des loyers (IRL), qui sert de base à leur révision annuelle, s’échauffe. Calculé sur l’évolution des prix à la consommation (hors tabac et loyers), il a bondi de 2,48 % au premier trimestre 2022, une première depuis 2008.

Dopé par la hausse des prix de l’énergie, il devrait continuer d’augmenter en 2022 de plus de 5 %. Ajouté à la hausse du prix du gaz et de l’électricité, cela va faire grimper les charges de logement, qui représentent déjà 32 % des dépenses contraintes des locataires, et même plus de 35 % pour les ménages les plus pauvres. Continuer la lecture de Inflation. Loyers, l’autre bombe à retardement pour les familles

Victime de prix bas, la filière laitière va de mal en pis

Les éleveurs tirent la sonnette d’alarme : sans augmentation du prix du litre, la hausse des coûts des matières premières aura raison de nombre d’exploitations.

Photo JEAN-FRANCOIS MONIER. AFP

 

Joyeuse journée mondiale du lait ! La dernière édition, le 1er juin dernier, a été particulièrement lugubre. En France, selon la Fédération nationale des producteurs de lait, il manque en moyenne 50 euros par 1 000 litres livrés aux industriels pour permettre aux producteurs de gagner leur vie. Concernant le lait en bouteille plastique, les prix de ces flacons ont augmenté de plus de 70 % ces derniers mois et ceux des cartons d’emballage de 40 %.

Selon un communiqué publié le 27 par la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), affiliée à la FNSEA, « l’amont de la filière est aujourd’hui à un tournant décisif ». Car « la décapitalisation est en marche, même dans les régions très laitières ». Dit autrement, faute d’en tirer un revenu décent, de plus en plus de producteurs laitiers décident de s’orienter vers d’autres productions, surtout en céréales et graines à huile. Car les prix du blé, du maïs, du colza et du tournesol sont en hausse sensible depuis des mois. Continuer la lecture de Victime de prix bas, la filière laitière va de mal en pis

Salaire, prix, profit, une bataille sans précédent

Si le gouvernement croit calmer le mécontentement des salariés par des primes sensées compenser les pertes de pouvoir d’achat, une nouvelle fois il se trompe. Les 26Mds d’€ qu’il compte mobiliser dans la « loi pouvoir d’achat » n’y feront rien. Le retour de l’inflation accompagné de la revendication d’augmentation des salaires marque une nouvelle phase de la crise qui affecte notre économie et son mode de gestion libérale.

Alors que la hausse des prix en tendance annuelle était voisine de zéro, la voilà qui oscille à présent entre +4% et +8 %. Les causes immédiates sont les prix du gaz et du pétrole, les cours des produits agricoles de base, les conséquences des affrontements guerriers qui se multiplient, de l’Ukraine à l’Afrique. En rester à une explication purement conjoncturelle, occulte la signification de ce retour de l’inflation qui signe comme jamais la faillite du capitalisme financiarisé.

Le point de départ se situe en 1982. Le gouvernement Mauroy-Delors met fin à l’indexation des salaires sur les prix, mesure qui a coïncidé avec le début d’une longue croissance du prix des actifs 1. Les ménages modestes, douloureusement affectés par une austérité sans précédent étaient censés retrouver dans la baisse des prix des produits de consommation ce qu’ils avaient perdu en salaires. Un marché de dupes ! La politique de stabilisation de la monnaie dont se prévalait le capitalisme financiarisé cachait de fait un gonflement spéculatif sans précédent du prix des actifs financiers et de l’immobilier. Les « bulles financières » se sont succédé, bulle internet, bulle immobilière…L’appétit de profit augmentant en proportion du gonflement de la Bourse, les financiers ont imposé un partage de la valeur ajoutée défavorable aux salariés afin de s’assurer la valorisation de cette immense accumulation.

Ceci ne suffisant plus, la hausse des prix fait son retour avec fracas, façon parmi d’autres de gonfler des profits déjà obtenus. Et voilà toutes les conditions réunies pour le développement d’un mouvement qui s’entretient de lui-même, une véritable « boucle prix- profit » Les autorités monétaires entendent s’attaquer à cet emballement inflationniste en augmentant les taux d’intérêt. Mais cette augmentation ralentit l’activité économique, et ne fait que peser négativement sur la situation des salariés, leur condition d’emploi, grignotant leur épargne de précaution placée sur des livrets à taux fixe comme le Livret A.

Dans l’immédiat la bataille pour le partage de la richesse produite, non seulement se poursuit mais se durcit. Et il n’a pas fallu bien longtemps pour que l’on nous explique que l’augmentation des salaires – sûrement souhaitable – n’était plus possible sinon à engendrer une « dangereuse spirale inflationniste ». Sous-entendu, les majorations de salaires entraineraient une nouvelle augmentation des prix.

La hausse des prix ne s’interrompt pas, et si l’exigence de ré indexation des salaires sur l’évolution des prix est plus que justifiée, la qualité de l’indice de prix de référence en l’état de la production statistique actuelle ne permet guère d’appréhender l’évolution réelle du cout de la vie.

Si le blocage des prix, par décision politique se justifie sur certains produits soumis à une pression spéculative comme les produits agricoles de base que nous cultivons, un blocage administratif des prix ne peut suffire à enrayer la spirale inflationniste. La mise en œuvre d’une réforme fiscale imposant les profits spéculatifs permettrait de s’attaquer à la formation des marges par les entreprises dominantes. Un droit de regard approfondi doit être donné aux syndicats et aux salariés sur la fixation des marges tant dans la production que dans la distribution. Un arsenal de mesures qui nous éviterait de tomber dans une grave récession.

1 Le CAC40 principal indice de la bourse de Paris, voit sa valeur multipliée par six en 30 ans alors que la croissance du salaire (réel par unité de consommation) est divisée par six.

La bataille contre les 1.607 heures imposées aux agents des collectivités locales légitimée par la décision du Conseil d’Etat (Fabien Roussel)

En acceptant de transmettre au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionnalité portée notamment par Dénis Oztorun, Maire PCF de Bonneuil (94), avec d’autres maires du Val-de-Marne, le Conseil d’État reconnaît la légitimité de la bataille menée par des élus locaux contre l’application de la mesure inique des « 1.607 heures » imposée aux agents publics, dans le cadre de la Loi dite de modernisation de la Fonction Publique.

Avec les élus locaux et les parlementaires communistes, j’ai porté cette bataille, notamment dans le cadre de l’élection présidentielle. Car cette mesure, adoptée par la majorité présidentielle durant le précédent quinquennat, est une attaque contre la Fonction publique, les droits des salariés et le principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales. Continuer la lecture de La bataille contre les 1.607 heures imposées aux agents des collectivités locales légitimée par la décision du Conseil d’Etat (Fabien Roussel)

CHIC: Le comité de défense ne désarme pas!

C’est tout à l’honneur du comité de défense du CHIC, de son président et des membres du bureau de continuer sans relâche à exiger le retour de de l’ouverture de nos urgences la nuit, mais aussi de rappeler haut et fort notre exigence d’être soigné au plus près de nos lieux de vie et de travail.

 

Crédit photo: Julien Gettliffe

Devant une cinquantaine de personne et avant de partir en déambulation dans le centre de Moissac pour rejoindre les URGENCES, Gilles Neupont prenait la parole pour rappeler ces exigences.

Nous notions la présence d’une délégation d’élus-es de la majorité municipale de Castelsarrasin, mais aussi de sympathisants socialistes locaux, de syndicalistes et de membres du PCF. Les elus-es RN brillaient par leur absence, une fois encore. Heureusement, Mme Manchado candidate pour la NUPES, et son suppléant, M. Petitou, fidèles à leurs convictions étaient en tête du cortège qui se formait, derrière la banderole du comité de défense. Merci à eux de porter une autre espérance pour notre santé (Voir Comité de Défense du CHIC: Le grand oral!).

Ils étaient les seuls parmi les 9 qui briguent nos suffrages les 12 et 19 juin prochain. La mobilisation est certes difficile mais elle a le mérite de se poursuivre malgré les aléas et une conjoncture défavorable en cette période électorale.

Au delà de l’échéance électorale, et dans le cadre des mobilisations partout en France pour nos Hôpitaux et notre santé, nul doute que nous battrons à nouveau le pavé.

Urgences en péril : la carte des 120 hôpitaux concernés, les témoignages de soignants + Appel à manifester à Moissac

NDLR de MAC: Rassemblement mardi 31 devant le CHIC à Moissac à 18h00  (Communiqué de presse manif du 31 05 2022 )

À Bordeaux, Rennes ou encore Oloron-Sainte-Marie, rares sont les hôpitaux épargnés par la crise de ces services vitaux. Partout, bricolages et bouts de ficelle soutiennent l’édifice. Pour combien de temps ? La parole à celles et ceux qui sont encore et toujours en première ligne pour pallier le manque de moyens.

Tous les établissements publics sont désormais touchés. Face à cette situation, la CGT et neuf syndicats et collectifs appellent à une journée d’action nationale le 7 juin prochain. Rémi Dugne/La Montagne/MaxPPP

Tous les établissements publics sont désormais touchés. Face à cette situation, la CGT et neuf syndicats et collectifs appellent à une journée d’action nationale le 7 juin prochain. Rémi Dugne/La Montagne/MaxPPP PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP

Au moins 120 services d’urgence contraints de limiter leur activité en France. L’ampleur est inédite. Des hôpitaux de proximité aux CHU, tous les établissements publics sont désormais touchés. Face à cette situation, la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, promet de nouvelles mesures avant cette saison estivale qui s’annonce chaotique.

La carte des services d'urgence en difficulté en France. Infographie Humanité

La carte des services d’urgence en difficulté en France. Infographie Humanité

Pour Mireille Stivala, secrétaire générale de la CGT santé et action sociale, il est plus que temps d’agir. « On se demande comment on va continuer à tenir avec les collègues qui démissionnent. Tant qu’il n’y aura pas d’augmentation significative des salaires et des recrutements massifs, ça continuera de se dégrader. » La CGT et neuf syndicats et collectifs appellent à une journée d’action nationale le 7 juin prochain. Continuer la lecture de Urgences en péril : la carte des 120 hôpitaux concernés, les témoignages de soignants + Appel à manifester à Moissac