Laïcité, sécurité, conditions de travail : Les chefs d’établissements en première ligne

Trois jours après l’annonce du départ du proviseur d’un lycée parisien menacé de mort après une altercation avec une élève pour qu’elle enlève son voile, le principal syndicat, le SNPDEN-Unsa a salué l’action de l’État estimant ne plus être « à l’époque du « pas de vague »». Le SNUPDEN-FSU pointe, pour sa part, le manque de moyens alloués aux collèges et lycées qui ne permet pas « de travailler en amont » correctement.

 

Trois jours après l’annonce de sa mise en retrait par le proviseur du Lycée Maurice Ravel, à Paris, menacé de mort après une altercation avec une lycéenne à qui il avait demandé d’enlever son voile, quelques dizaines de personnes se sont rassemblées, ce vendredi 29 mars au matin, dans le 20e arrondissement de Paris, peu avant une conférence de presse du SNPDEN-Unsa, syndicat majoritaire des chefs d’établissements. Une quinzaine d’élus socialistes et écologistes étaient présents pour réaffirmer leur « attachement à l’École et aux lois de la République », a fait savoir le PS sur les réseaux sociaux. Continuer la lecture de Laïcité, sécurité, conditions de travail : Les chefs d’établissements en première ligne

Commémoration en Hommage aux résistants de la 8ème compagnie devant la stèle « Demeurs » + Livre sur les FTP

Allocution de M. Laurent Robène,

Monsieur le secrétaire général,

Madame Marie Castro, vice-présidente du Conseil Régional, représentant Madame Carole Delga, Présidente du Conseil Régional

Mesdames et Messieurs les Conseillers Régionaux,

Monsieur le Président du Conseil Départemental, Mesdames et Messieurs les Conseillers Départementaux,

Messieurs les Maires, Mesdames et Messieurs les élus-es,

Messieurs les Présidents d’Association, M. Maximilien Reynès-Dupleix représentant le PCF,

Mesdames et Messieurs,

Chers amis,

Sont excusés-es Monsieur Pierre Bressoles, sous-préfet, Madame Aline Simon, directrice de l’ONaCVG, Messieurs Philippe Bon, président de la Société des membres de la Légion d’Honneur, Erick Lebrun, Président de l’Association des membres de l’Ordre National du Mérite, Henry Desseaux, Président de l’Union Départementale de la Médaille Militaire, et notre ami Robert Delbès, que la convalescence retient encore chez lui, mais croyez bien qu’il est avec nous par la pensée.

L’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance et le Souvenir Français tiennent à remercier Jean Benois, maire de Montagudet de nous recevoir sur le territoire de sa commune et Monsieur Jacques Barthélémy, propriétaire de l’hôtel Le Belvédère pour nous accueillir dans le parc de son établissement.

Nous avions inauguré ensemble la remise en état de ce monument l’année dernière au mois de juin. A partir de cette année, la cérémonie d’hommage se déroulera, comme par le passé, au mois de mars. Continuer la lecture de Commémoration en Hommage aux résistants de la 8ème compagnie devant la stèle « Demeurs » + Livre sur les FTP

Immigration : le RN poursuit sa stratégie des fake news

NDLR de MAC: En bon affidé, M. Lopez reprend les mêmes fake-news que ses mentors lepénistes dans sa dernière ITW parut dans un journal local!

Mardi, le parti d’extrême droite s’est réuni pour des « états généraux de l’immigration » en vase clos. L’occasion pour Jordan Bardella de déblatérer son programme, et diffuser de nombreuses fausses informations.

Le Rassemblement national est d’accord avec lui-même. Dans une mise en scène souvent grotesque, le parti dirigé par Jordan Bardella a organisé, mardi, ses « États généraux de l’immigration ». Sous l’égide de leur député Franck Allisio, ex-UMP qui a racheté le nom RPR, l’objectif était de se placer dans les pas de Jacques Chirac qui en 1990 avait organisé deux jours de débats, entre membres de l’opposition de la droite et du centre, sur ce même thème.

Or, de débats, il n’y en a bien sûr pas eu ce mardi à la Maison de la chimie à Paris. L’exercice – articulé en deux tables rondes, sur les « constats » et les « solutions » – consistait à déblatérer en vase clos sur les obsessions favorites de l’extrême droite autour d’une prétendue « submersion migratoire », très éloigné du propos du RPR et de ses invités en 1990, dont le RN tente se revendique désormais. Continuer la lecture de Immigration : le RN poursuit sa stratégie des fake news

Écoles normales du XXIe siècle : Un projet dont ne veulent ni les universités ni les syndicats

Les agents EDF refusent l’utilisation des centrales pour la guerre + communiqué

Courrier adressé ce jour à Mr Salha Directeur d’EDF R&D, et Mr Rémont PDG d’EDF

Par le syndicat CGT EDF R&D
EDF ne doit pas devenir une entreprise d’armement!
Mr Salha, Mr Rémont,
Le syndicat CGT de la R&D d’EDF a pris connaissance hier lundi 18 mars du communiqué de presse d’EDF suite à la visite du ministre de l’Armée à la centrale de Civaux.
Cette visite avait pour objet d’acter l’utilisation de nos réacteurs nucléaires pour fabriquer du tritium à visée militaire, pour les armes nucléaires.
Nous réaffirmons notre attachement syndical historique à la paix : nous sommes contre la guerre, fruit de politiques capitalistes effrénées, dont les peuples et les salariés sont les premières victimes.
Que ce soit en Ukraine ou à Gaza nous nous prononçons à nouveau pour le Cessez-le-feu et pour l’arrêt de la livraison d’armes. Nous soutenons les syndicats de dockers qui, de par le monde, refusent de charger les bateaux transportant de l’armement. Plus largement nous sommes pour l’adhésion de la France au traité d’interdiction des armes nucléaires.
Dans le contexte actuel de crise économique, sociale et environnementale, aggravée par les récentes annonces bellicistes de Mr Macron évoquant jusqu’à l’envoi de troupes en Ukraine, et à la veille des élections européennes, cette annonce à Civaux est très préoccupante.
Nous sommes des agents du service public, de la production d’électricité, et nous ne sommes pas là pour aider à fabriquer des bombes…
Nous, syndicat CGT d’EDF R&D, n’accepterons pas d’être amalgamés avec des va-t-en-guerre. Nous refusons qu’EDF contribue directement à la fabrication d’armes et signe cette convention militaire entre l’Etat, le CEA et EDF.
Par ailleurs, nous faisons le lien entre la brutalité de cette décision prise dans le plus grand secret, et la précipitation avec laquelle le gouvernement organise la fusion de l’IRSN et de l’ASN, engendrant la perte de compétences et de transparence sur la sûreté nucléaire, y compris sur les enjeux liés à l’armement nucléaire.
Non, EDF n’est pas une entreprise d’Etat et rien dans sa raison d’être ne justifie qu’elle devienne une entreprise d’armement.
Voté à l’unanimité du syndicat CGT EDF d’EDF R&D réuni ce jour en commission exécutive à Chatou
Lire aussi le communiqué de la FNME-CGT:

En marche vers une guerre générale ?

 

Les propos du Président Macron répétés à l’envi depuis deux semaines envisageant une participation directe de notre pays et des pays occidentaux au conflit en Ukraine par l’envoi de troupes sur le terrain n’ont produit qu’une montée des tensions internationales. Ils ont ridiculisé nos dirigeants dans toute l’Europe occidentale.

Il existe d’autres points chauds sur la planète qui comportent des risques d’escalade nucléaire : pensons à Taïwan où la Chine se dit résolue à empêcher par la force l’indépendance, ce qui pourrait déclencher une guerre avec les États-Unis. De même, les différends sur la souveraineté en Mer de Chine méridionale pourraient déboucher sur un véritable conflit entre la Chine et les États-Unis si les USA intervenaient en soutien aux États voisins. Enfin Macron encore développant un nouvel axe indopacifique s’appuyant sur la militarisation de la Nouvelle Calédonie. Les autres points chauds sont la péninsule coréenne, la zone de l’Arctique où pays de l’OTAN et Russie sont en concurrence, l’Asie du Sud où Inde et Pakistan sont deux puissances hostiles disposant de l’arme nucléaire, et le Moyen-Orient avec Israël, puissance nucléaire décidée à empêcher l’Iran d’accéder à l’arme nucléaire. Dans un monde de moins en moins sûr, il n’y a plus de conflits locaux sans conséquences planétaires. C’est cette réflexion qui a amené 93 pays à signer et déjà 70 à ratifier le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) pour conjurer ce péril nucléaire. Continuer la lecture de En marche vers une guerre générale ?

« Il est temps de relever la tête » : à Lille, Léon Deffontaines harangue la « France du travail » + Vidéo

En meeting dans le Nord, terre ouvrière et de luttes, la tête de liste communiste aux européennes, Léon Deffontaines, a tenu à se montrer comme seul représentant de la « France du travail » qu’il appelle à « reprendre la main ».

 

À 50 ans, Ismaël enchaîne les premières fois. Il y a près d’un an, à Arras, il découvrait les cortèges des manifestations. À l’époque contre la réforme des retraites. Ce vendredi, à Lille, c’est au tour des meetings. En l’occurrence, celui de Léon Deffontaines, tête de liste communiste pour les élections européennes du 9 juin prochain. « Ça m’intéressait de venir l’écouter en vrai, confie le chef opérateur en maintenance industrielle originaire de Meurchin. J’en peux plus de voir autour de moi la galère des jeunes en intérim, en CDD, à temps partiel, et des plus âgés comme moi qui s’épuisent au travail pour trop peu. Il faut parler travail ! ». Continuer la lecture de « Il est temps de relever la tête » : à Lille, Léon Deffontaines harangue la « France du travail » + Vidéo

Christophe Bourseiller, chroniqueur sur France Inter : « L’absence de perspective révolutionnaire caractérise la plupart des révoltes »

Après une première vie dans le cinéma, Christophe Bourseiller est revenu à ses amours de jeunesse : collectionnant les tracts et les bulletins des mouvements extrémistes depuis longtemps, il en a fait sa spécialité. Mais il « hante » toujours le paysage audiovisuel : en janvier, il a intégré l’équipe des chroniqueurs du « Masque et la plume », sur France Inter.

On se souvient de sa bonne bouille de lycéen « motivé » dans « Un éléphant, ça trompe énormément ». Mais Christophe Bourseiller, c’est aussi 25 films, 43 livres, des émissions de radio, des chroniques, un doctorat en histoire… Et ce n’est pas fini ! Un homme occupé qui nous a fixé rendez-vous dans un café de Saint-Germain-des-Prés, son quartier depuis une vingtaine d’années, et parle (avec les mains) de ses passions, de ses obsessions, qui se recoupent et se complètent.

Quand on est quadragénaire ou quinquagénaire, on a l’impression d’avoir toujours été accompagné par Christophe Bourseiller. Comment l’expliquez-vous ?

Je hante le paysage : apparitions, disparitions, réapparitions…

Depuis « la Guerre des boutons », on vous a vu dans les films d’Yves Robert, de Jean-Luc Godard…

Merci, parce que personne ne me parle jamais de Godard ! Tous ceux que vous citez sont des amis de la famille.

On vous a vu aussi chez Pierre Jolivet, dans « À l’heure où les fauves vont boire »… Vous auriez pu faire une grande carrière ? Continuer la lecture de Christophe Bourseiller, chroniqueur sur France Inter : « L’absence de perspective révolutionnaire caractérise la plupart des révoltes »

Sophie Binet : « Nous avons besoin d’une rupture aussi forte que celle posée par le CNR »

Pour les 80 ans du programme du Conseil national de la Résistance, Sophie Binet signe une préface de la réédition des Jours heureux. La secrétaire générale de la CGT alerte sur le glissement d’un patronat qui refuse de répondre aux défis sociaux et environnementaux pour ne pas remettre en cause l’inégale répartition des richesses.

 

Quatre-vingts ans d’espoirs, toujours intacts. Le 15 mars 1944, était adopté le programme du Conseil national de la Résistance (CNR), les Jours heureux. Au péril de leur vie, les représentants de l’ensemble de la Résistance voulaient instaurer une véritable démocratie économique et sociale, impliquant « l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ».

Depuis, sous le poids du patronat et des néolibéraux, le legs du CNR est de plus en plus attaqué. Dans une préface de la réédition des Jours Heureux, « Il est minuit moins le quart » (Grasset, 9 euros), la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, présente une relecture personnelle des Jours heureux, dont les postulats sont toujours d’actualité.

En quoi les Jours heureux sont-ils une source d’inspiration ? Continuer la lecture de Sophie Binet : « Nous avons besoin d’une rupture aussi forte que celle posée par le CNR »

“L’argent public pour l’école publique “: associations et syndicats s’organisent