Etat-capital, la nouvelle alliance

La fondation Gabriel-Péri et la revue Économie et Politique ont organisé le 8 novembre un séminaire sur « la nouvelle alliance de l’État et du capital ». Ci-dessous, un résumé de l’intervention d’Évelyne Ternant.

Trois périodes sont identifiables dans les relations entre l’État et le capital ; elles correspondent aux grandes évolutions structurelles du capitalisme depuis la Seconde Guerre mondiale.

La période dite de la « sainte alliance », jusqu’à la fin des années 60, est celle que Paul Boccara a qualifiée de « capitalisme monopoliste d’État social ». Elle se caractérise par une dévalorisation du capital de grande ampleur, notamment par le biais d’entreprises publiques qui fonctionnent à taux de profit faible, nul ou négatif, comme EDF-GDF et la SNCF. Le capital privé réalise de ce fait des taux de rentabilité très élevés. C’est l’ère du keynésianisme triomphant qui pensait avoir trouvé la clé d’un capitalisme sans crises. Continuer la lecture de Etat-capital, la nouvelle alliance

La FCPE 82 organise son forum départemental sur l’orientation

La fédération Tarn et Garonne des comités de parents d’élèves en partenariat avec la Région Occitanie, la préfecture et la Ligue de l’enseignement, organise sa 1ère édition du forum « Ma course d’orientation », le samedi 19 novembre 2022, de 9h à 21h30, à la salle des fêtes de Gandalou à Castelsarrasin. A destination des élèves de 3ème et des lycéens cette journée est mise en place pour permettre aux familles d’accéder à un contact direct avec les employeurs et les établissements de formations postbac du département. Continuer la lecture de La FCPE 82 organise son forum départemental sur l’orientation

Refuge pour êtres en déconstruction

Bande dessinée Poétesse des formes, Marion Fayolle croque des personnages, abrités provisoirement par sa Maison nue. Ses mots touchent. Ses images parlent.

La Maison nue, de Marion Fayolle, éd. Magnani, 236 pages, 35 euros

«Quand j’entends les mots, je vois des dessins. » Les images de Marion Fayolle nous parlent. Sa ligne est claire, ses métaphores limpides, sa poésie émouvante. Au cœur de sa Maison nue , trois personnages en déconstruction sont abrités, un temps, sous une habitation vouée à la démolition. Un premier colocataire retourne chaque jour vers celle qui le quitte chaque nuit. Un autre refuse de regarder à l’extérieur et se mure, « malade que le monde soit malade ». La troisième habitante est une cavalière farouche, qui aime les mauvais chevaux, et s’ennuie vite. Elle-même ne se laisse pas découvrir. Chaque nouvel amant échoue à la mettre à nu, tant elle est recouverte de mille couches protectrices. Continuer la lecture de Refuge pour êtres en déconstruction

Situation du Lycée Bourdelle de Montauban (SNES FSU)

 

Le lycée Antoine-Bourdelle à Montauban (Tarn-et-Garonne).Le lycée Bourdelle de Montauban est depuis trois jours sous les feux de l’actualité.

Le SNES-FSU Toulouse avait interpellé les autorités académiques, en amont des congés d’automne. Il leur a demandé, sans attendre la médiatisation de cette situation, que le Rectorat de Toulouse, en tant qu’employeur, soutienne, accompagne et protège les personnels face aux difficultés rencontrées. Le SNES-FSU Toulouse suivait en effet, en lien avec les collègues sur place et depuis plusieurs semaines, la situation du lycée et ses évolutions. Il a déjà œuvré au plus près des collègues, en étant à leurs côtés et en respectant toujours leur volonté exprimée majoritairement dans des échanges internes autour d’une situation complexe et dont la gestion appelle des réponses adaptées.

Le SNES-FSU Toulouse se tient aujourd’hui encore aux côtés des collègues du Lycée Bourdelle dans cette épreuve rendue plus vive par la médiatisation, et il continuera de les soutenir, notamment en condamnant toute récupération politique ou toute forme d’instrumentalisation dont les objectifs idéologiques seraient bien éloignés des enjeux scolaires et éducatifs.

Le SNES-FSU Toulouse demande que le Recteur, ses services et les services de l’Etat continuent de prendre toutes les mesures nécessaires et concrètes pour protéger et aider les collègues, ainsi que l’ensemble de la communauté éducative. Il s‘agit d’apaiser la situation sur place et de retrouver de la sérénité, conditions nécessaires au bon accomplissement de la mission d’éducation. Il demande au Recteur de continuer d’œuvrer en sens.

Le SNES-FSU Toulouse tient enfin à souligner que le temps éducatif n’est pas le temps médiatique. Alors que l’académie et ses établissements sont placés au coeur de l’actualité pour la seconde fois en moins de 10 semaines, le SNES-FSU Toulouse réaffirme la nécessité de renforcer les moyens éducatifs, et demande au gouvernement de renouer avec un investissement dans le Second degré qui permette aux équipes éducatives de mener à bien efficacement – partout et dans la durée – la difficile et essentielle mission qui leur est confiée.

Toulouse, le 13/11/22

Quelle réforme pour les lycées professionnels ? + Lettre du réseau école

Augmentation du temps passé en stage, baisse du nombre d’heures de cours, le projet de réforme est fortement contesté.

Il faut permettre aux jeunes d’accéder à une formation de qualité afin de faire face aux défis environnementaux et sociaux.

Léon Deffontaines, secrétaire général du Mouvement des jeunes communistes de France

La nation doit se donner pour ambition d’avoir la jeunesse la mieux formée, car celle-ci regorge de force d’innovation, de créativité et d’ingéniosité. Nous devons permettre à l’ensemble de ces forces transformatrices d’être utiles pour la société et l’intérêt général. La formation professionnelle a un rôle essentiel pour répondre aux défis colossaux qui nous font face. La réforme portée par le gouvernement vise une seule chose : permettre aux entreprises d’embaucher des lycéens pour trois fois rien pour leur faire effectuer des tâches subalternes, ce qui ne s’inscrit en rien dans leur apprentissage d’un métier. En réduisant la part de la formation, la réforme va sacrifier l’avenir de ces jeunes et par là même celui de la nation tout entière.

Nous défendons un tout autre projet pour la voie professionnelle. Aujourd’hui, il est nécessaire de planifier les besoins de la société pour répondre aux défis environnementaux, sociaux, économiques et sanitaires que nous avons devant nous. La filière professionnelle est au cœur de notre projet pour l’éducation. Prenons un exemple : depuis dix ans, les gouvernements successifs ont estimé qu’il n’y avait plus besoin de former autant de soudeurs en France. Partout sur le territoire, des filières ont fermé. Résultat : nous manquons cruellement de soudeurs formés pour relancer notre parc nucléaire.

Icon QuoteIl faut mettre la formation et non les besoins du patronat au cœur des programmes.

Le retard au lancement de la centrale de Flamanville en est l’illustration la plus parfaite. Il y a encore vingt ans, nous formions les meilleurs soudeurs au monde, cette ambition doit redevenir la nôtre.Je suis tout à fait favorable à une réforme du lycée professionnel, mais celle-ci doit mettre la formation et non les besoins du patronat au cœur des programmes. De plus, la voie professionnelle doit prendre en charge l’entièreté de l’éducation des jeunes. Si c’est à l’État de planifier les besoins, alors nous ne pouvons plus externaliser une partie de la formation des mineurs au patronat. La formation professionnelle doit, certes, permettre aux jeunes de passer du temps en entreprise, mais elle doit aussi leur donner un socle commun de formations. Ainsi, le lycée – qu’il soit professionnel ou général – doit offrir aux jeunes un programme commun dans les matières générales comme l’histoire, le français, les mathématiques, la philosophie, mais aussi en EPS et en éducation artistique. Si le lycée doit former les travailleurs de demain, il doit surtout former les citoyens de demain. Confier l’éducation de mineurs aux patrons est une insulte faite à la promesse républicaine d’une éducation pour toutes et tous.

Donnons-nous pour objectif de ramener l’ensemble des jeunes dans le sillon de l’éducation nationale. Fixons-nous comme objectif d’amener 100 % d’une génération au baccalauréat, qu’il soit professionnel, technologique ou général. Le bac professionnel ne doit plus être une voie de garage, mais bien un réel levier émancipateur pour les jeunes, et permettre ainsi à la société tout entière de répondre aux enjeux de notre temps.

La réforme des lycées professionnels menace la réussite des élèves. La place de la jeunesse n’est pas au travail mais à l’école.

Sigrid Gérardin, cosecrétaire générale du Snuep-FSU

Cette réforme est dangereuse pour l’avenir des élèves, des personnels et pourrait signer le transfert des lycées professionnels vers le ministère du Travail. Son objectif peut se résumer très simplement : catapulter 650 000 jeunes dès 16 ans au travail au détriment de leur formation et de leur certification. Le gouvernement organise le séparatisme entre les jeunesses lycéennes. À terme, c’est un tiers de lycéennes et de lycéens qui risquent d’être exclus du ministère de l’Éducation nationale. Celles et ceux des classes populaires pour qui, justement, le lycée professionnel joue un rôle majeur dans la sécurisation de leurs parcours scolaire et professionnel à venir.

Un des socles de ce projet est d’augmenter de 50 % les périodes de stage en entreprise. Mathématiquement, nos élèves perdraient des centaines d’heures de cours, ce qui compromettrait inéluctablement leur réussite. Le risque de disparition de certaines disciplines est bien réel, notamment l’écodroit, la prévention-santé-environnement et les arts appliqués que nous avons sauvés de justesse en 2018, lors de la réforme Blanquer. Mais, plus de stages, c’est aussi une perte assurée en compétences métiers pour les jeunes. Nos élèves apprennent l’ensemble des savoirs professionnels indispensables pour une entrée durable dans l’emploi. En stage, ils travaillent et, très souvent, sur des tâches subalternes réduites à la simple reproduction de gestes techniques ; comme c’était le cas dans un passé très lointain quand seul le modèle patronal existait : l’apprentissage.

Icon QuoteLe gouvernement organise le séparatisme entre les jeunesses lycéennes.

Le ministère propose aussi la fermeture des filières tertiaires pour les remplacer en grande partie par des filières du nettoyage, de l’aide à domicile… Ils instrumentalisent l’orientation et les parcours scolaires des jeunes sortant de collège les plus fragiles économiquement pour restreindre leur avenir aux secteurs d’activité en tension aujourd’hui désertés par les actifs du fait des conditions salariales et de travail déplorables. Ce qui constitue un véritable scandale scolaire et social !

Cette réforme est à l’opposé de ce que portent le Snuep-FSU et la FSU, ce qui explique d’ailleurs l’implication de tous les syndicats de notre fédération dans cette lutte. Loin de cette vision étriquée, libérale et utilitariste des lycées professionnels, nous défendons un modèle émancipateur et ambitieux de la formation professionnelle initiale, ancré sur des diplômes nationaux, garant de la qualification de l’emploi et de la reconnaissance des métiers. La place d’un jeune, quelles que soient ses origines sociales, est à l’école, pas au travail. Nos lycées professionnels forment à des métiers et nous refusons que ces derniers se transforment en centres de formatage à l’emploi. À l’inverse, ils ont besoin d’être renforcés, notamment par une augmentation des parcours et des temps disciplinaires, en confortant le cadre national des formations et des diplômes, en recrutant des enseignant·e·s et des équipes pluridisciplinaires complètes et, bien sûr, en revalorisant les métiers et les salaires de tous les personnels. Renforcer les lycées professionnels est une urgence sociale.


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Lettre du réseau école – novembre 2022


 

Les fascistes sont de sortie, stoppons-les.

Affiche apposée sur les murs cette semaine

Horrifiés, comme la majorité de nos concitoyens, par le crime abject de la petite Lola, nous sommes aux côtés de sa famille et de ses proches. Face à ce terrible assassinat, le recueillement et la dignité auraient dû l’emporter. La réflexion également sur les causes d’une telle sauvagerie et les moyens d’y remédier.

Cela n’a pas été le choix de la droite et de l’extrême droite. Bien aidées par les chaînes d’information en continu du groupe Bolloré, elles ont décidé de faire leur miel de l’horreur.

Il s’est même trouvé un Cyril Hanouna, aussi populiste que sordide, dansant dans ses studios pour fêter les records d’audience réalisés par ses émissions grâce à cet assassinat, après avoir appelé devant des centaines de milliers de téléspectateurs à une justice expéditive, sans avocat ni contradiction. Abject ! Pour ces gens sans scrupule, pour l’extrême droite et la droite radicalisée, les appels de la famille contre toute récupération politique et médiatique ne comptent pas. À la digne émotion, ces forces opposent l’indigne récupération. Continuer la lecture de Les fascistes sont de sortie, stoppons-les.

Statues, Vierges, Calvaires et autres totem et Gris-gris… Par la Libre Pensée

NDLR de MAC: Quand c’est à Moissac que M. Lopez se commet dans toutes les processions et bénédictions de rue (4 depuis le 1er juillet sans compter le fêtes de Pâques et de Pentecôte), nous trouvons peu d’esprits éclairés et de pensée libre pour protester. Le RN et ses élus, suivis par un cortège de viles bondieuseries sert de fer de lance de la « reconquête » chrétienne pour ne pas dire catholique. Le danger est fort d’une remise en cause de la Laïcité, pilier de notre République et de notre démocratie. Attentifs nous devons l’être car le Goupillon ne se dépare jamais du Sabre!

 

Temps de lecture estimé: 14 minutes

L’affaire de la statue du dénommé « Saint-Michel » aux Sables d’Olonne en Vendée a déclenché une véritable crise de délires paranoïaques de la part de l’extrême-droite.

…  Quand la folie s’empare d’un monde inquiet

Vu sur Familles-Chrétiennes (03/10/2022) : « Le violent acharnement avec lequel l’autoproclamée «Libre-pensée» cherche, aux Sables d’Olonne, à bannir de l’espace public une modeste statue représentant l’archange Saint Michel située sur le parvis d’une église paroissiale éponyme, vient faire écho à l’extrême violence avec laquelle, il y a 120 ans, les moines rédemptoristes qui occupaient cette même église en ont été chassés par la troupe, à la suite de la proscription des Congrégations mise en œuvre par la IIIème République.

Et il est vrai qu’une visite du site internet de la « Libre-pensée » fait l’effet d’une plongée dans cette violence sectaire inouïe qui a animé la politique anticléricale du « bloc des gauches » à l’aube du XXe siècle et dont l’esprit demeure là intact. La devise « A bas la Calotte » y trône en place d’honneur avec à ses côtés les photos des «banquets gras du Vendredi malsain » où l’on se réunit pour « blasphémer en chœur ». On se croirait revenu au temps du petit père Combes et de René Viviani. On y respire une détestation inexpiable du christianisme et de l’Église, alors que le voile islamique et le burkini y bénéficient de toutes les indulgences. Continuer la lecture de Statues, Vierges, Calvaires et autres totem et Gris-gris… Par la Libre Pensée

Centre Aquatique Conflu’O confié à Prestalis + avis des communistes

Promis, juré cela ne se passera pas comme avec Ingreo et Vert Marine !

A la question narquoise posée par les Nouvelles 82, les présidents Briois « De Terres des Confluences » et Gagliardi « de Prestalis » sont unanimes en apposant leurs signatures au bas de la convention pour l’utilisation du 5ème équipement « Natatoire » du Tarn et Garonne. Un équipement aux vertus économes et écologiques réaffirmées : chauffage au bois (80%), complément au gaz, centrales de récupération de calories air et eau (Bassin, douches…), des eaux pluviales (30 m3) et la liste des qualités est encore longue.

Un centre aquatique qui est sorti de terre et qui sera livré au cours du 1er trimestre 2023 avec des retards dus à des faillites de fournisseurs et des défaillances d’entreprises : la crise n’est jamais vraiment loin ! Attendu depuis plus de 20 ans, c’est l’aboutissement d’un projet structurant lancé sous l’ère de M. Garguy (présent à la signature) ralenti par d’obscures querelles Dagen/Nunzi d’un autre temps.

Prestalis semble vouloir se démarquer par une orientation plus sociale que Vert-Marine par exemple mais à écouter son président, il y a encore du travail de terrain à mener pour cette entreprise qui a nommé M. Gilot comme directeur de la structure en gérance.

A la question de l’utilisation par les scolaires (1er et 2nd degré) posée par les Nouvelles 82 qui pointait ainsi un oubli dans la présentation, Prestalis se voulait rassurant, parlant d’avancées probantes avec les écoles élémentaires tout en réaffirmant son engagement à l’apprentissage de la natation pour n’oublier personne. Mieux, Prestalis place le « savoir nager » au centre de ses intérêts pour former des apprentis dans les métiers de la natation en lien avec les institutions et les formations existantes (Brevets d’état, de secourisme…).

L’engouement est certain car 20 à 25 candidatures ont été reçues pour pourvoir les 15 à 22 postes possibles (14 ETP prévus). Un bel équipement en cours de finalisation, un prestataire qui se veut éducatif et social, une interco qui finalise un projet à 12 millions d’euros environ (dont 7,7 en subventions). Bref tous les ingrédients sont réunis pour satisfaire les besoins de ce territoire. Gageons que les citoyens-nes seront attentifs à l’utilisation et au devenir de cet outil au service de toutes et tous.

 


NDLR de MAC:

Les communistes du territoire saluent d’une part la concrétisation d’un projet vieux de plus de vingt ans mais reste réservé sur la DSP confiée à Prestalis.

En effet, même si sur le papier les éléments sont réunis pour des prestations de qualité, les récents évènements d’INGREO et de Vert Marine inquiètent.

Nous le savons, le service public avec sa vision non marchande est la solution sociale de gestion et d’animation idéale qui apporte le plus aux populations d’un territoire. Déjà, les chiffres annoncés pour les entrées à Conflu’o ne sont pas négligeables et interrogent sur l’accessibilité au plus grand nombre de nos concitoyens, à un équipement indispensable à la fois sportif et de loisirs.

Le choix d’une DSP est peut être une solution pour une ouverture dans de bonnes conditions dans le cadre du savoir faire de la société Prestalis mais in fine cela ne peut être pérenne. Malgré les retards pris dans la construction de Terres des Confluences, il faudra bien que l’Interco prenne ses responsabilités comme pour la Gestion de l’eau avec la SMEC, en reprenant en main des secteurs comme la restauration collective (Confiée à Sogères) et Conflu’o maintenant.

En ce sens, les communistes travaillent et même si ils ne sont pas en responsabilité, ils veillent sur les questions de Santé (avec le CSP « du Canal à l’Arrone »). Les questions de l’eau, du centre aquatique comme de la restauration sont autant de sujets sur lesquels ils sont attentifs pour éviter les dérives comme pour l’Abattoir Municipal de Castelsarrasin que l’Interco a laissé aux mains du privé. Sur ce dernier dossier, c’est regrettable car les grands perdants seront les circuits courts et le BIO et les petits éleveurs entre autres.

L’interco reste sur un modèle libéral et nous en voyons les conséquences.

Pas de blanc-seing à ce stade de la réflexion mais la ferme intention d’imposer la priorité aux services publics, garants de l’équité entre les communes et leurs habitants.

 

 

Lycée Jean de Prades. Première réunion du conseil d’administration

Le lycée Jean de Prades a tenu le premier conseil d’administration de cette nouvelle année académique. Une séance de rentrée avec de nombreuses délibérations administratives à laquelle a participé la nouvelle équipe de représentants des parents d’élèves.

Par de-là les conventions et modifications budgétaires qui rythment les conseils en cette période, on retiendra l’effort de l’établissement pour fournir aux élèves un accompagnement extra-scolaire et pédagogique le plus complet possible. Les IMP – Indemnités pour Missions Particulières – sont allouées à l’établissement pour indemniser les enseignants et personnels qui s’engagent à prendre des responsabilités pédagogiques au profit des élèves. « Cela nous permet d’avoir des intervenants avec une plus-value réelle pour les élèves, comme par exemple sur l’éducation au développement durable, à l’accès à la culture, à la coordination des activités d’éducation physique et sportive. Nous mettons particulièrement l’accent sur la gestion du réseau pédagogique ainsi que sur la cellule de prévention du décrochage scolaire », a expliqué la proviseure Valérie Charpin lors du conseil d’administration. Continuer la lecture de Lycée Jean de Prades. Première réunion du conseil d’administration

Voie professionnelle : Après la grève.. in Caf. Péda. + Com. CRC Occitanie

Mobilisation réussie pour la grève des lycées professionnelle du 18 octobre. Si le ministère et les syndicats ne sont pas d’accord sur le taux de grévistes, celui-ci est important et probablement majoritaire. Mais le plus dur reste à faire. Vendredi 21 octobre les syndicats sont invités à la première réunion de concertation sur la réforme. Déjà apparaissent des fissures dans l’unanimité syndicale qui a permis la réalisation de cette grève historique…

Inédit : une grève public – privé

« Je suis là contre la casse du lycée professionnel ». Marie est professeure de lettres histoire dans un lycée professionnel de Noisy-le -Grand. Avec sa collègue, professeure d’EPS, elle est venue manifester contre la réforme de la voie professionnelle.  Et particulièrement « contre le doublement des périodes de stage qui va appauvrir la richesse des enseignements et faire que le lycée professionnel meurt ». Continuer la lecture de Voie professionnelle : Après la grève.. in Caf. Péda. + Com. CRC Occitanie