Sanofi : le carnage social orchestré par les actionnaires pèse lourdement sur la souveraineté sanitaire de la France (Fabien Roussel)

Les logiques de rentabilité des grands groupes font marcher le monde sur la tête…
Alors que nous traversons une pandémie mondiale, le groupe pharmaceutique Sanofi prend la décision de supprimer entre 400 et 600 emplois dans le secteur de la recherche et développement.

5 000 postes ont déjà été supprimés en France par le groupe en l’espace de 10 ans, sur un total d’environ 25 000 salariés. Et 3 000 postes ont été supprimés sur les 6 000 postes dans la recherche et développement.

Le retard de Sanofi sur le vaccin montre au contraire que le groupe devrait intensifier ses activités de recherche. La multiplication des variants à la Covid-19 doit inciter à une veille pharmaceutique permanente pour avoir une réponse adéquate aux besoins de santé.

Pour la 26e année consécutive, le groupe Sanofi a distribué des dividendes, battant par la même son record atteignant presque la somme astronomique de 4 milliards.

Autant d’argent qui n’a pas été investi dans la recherche, la formation, les salaires. Ni dans la production, alors que les pénuries de médicaments explosent depuis 2016 (2 400 ruptures d’approvisionnement en 2020, soit 4 fois plus qu’en 2016).

C’est une prédation à grande échelle qui s’effectue, au détriment de l’emploi et de l’efficacité même de l’entreprise.

Il est déraisonnable aujourd’hui plus qu’hier encore, de laisser les mains libres aux actionnaires.

Il y urgence à développer des logiques industrielles émancipées de la loi du profit, en donnant de nouveaux droits de gestion aux salariés, afin de développer l’emploi, la recherche et la formation, afin de développer un nouveau cycle vertueux dans un objectif de réponse aux besoins de santé.

Le PCF appelle par ailleurs à la création d’un pôle public du médicament, pour garantir la souveraineté sanitaire de la France.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,

Lettre ouverte à M. le journaliste de la DDM

Mon cher Max,

J’admire la constance avec laquelle tu t’obstines à particulariser l’information et j’admire tout autant le style ampoulé qui est le tien pour administrer des vérités parfois bien loi des réalités.

Avec l’arrivée à la tête de la municipalité de Moissac d’un maire RN/FN, disciple de Marion Maréchal Le Pen, nous sommes nombreux a avoir cru que tes qualités d’historien se mettrait au service du démantèlement des contre-vérités émises par ce 1er édile. Las, nous assistons au fil des articles à une banalisation bienveillante des « pseudos » actions de M. le maire de Moissac qui en communication n’a vraiment pas besoin que le » journal de la Démocratie » lui serve la soupe.

Tu conviendras qu’il y a des choix éditoriaux qui étonnent et nous avions jusqu’alors le Petit Journal qui remplissait fort bien la fonction et portait ces idées nauséabondes avec brio. Serais-ce que les ventes de la DDM sont drastiquement en baisse qu’il faille aller chercher un lectorat sur la frange de la droite extrême? Je n’ose le croire ou alors cela sert-il une stratégie plus large visant à permettre la reconquête d’un département?

Autant tu vois, mon cher Max, j’aime tes chroniques judiciaires pour la pertinence de ton propos et la justesse de tes analyses, autant je perçois une plume au service d’intérêts forts éloignés du débat républicain et de la nécessaire compréhension citoyenne des enjeux locaux de notre temps.

Autant, je sais que tu lis minutieusement les articles de MAC, autant je m’inquiète que tu ne tiennes pas compte des contenus ainsi publiés. C’est vrai que tu as choisi ton champion sur ordre j’imagine et que cela semble brouiller ta perception de la diversité des expressions. Ainsi, cela ne t’a pas échappé que MAC et celles et ceux qui y participent se sont retrouvés en première ligne face « aux amis » de M. Lopez depuis plusieurs mois et que d’insultes en coup de téléphone de nuit, c’est bien nous qui sommes la cible des identitaires, claniques et autres groupuscules de la fachosphère.

Alors tu comprendras que je m’insurge à la lecture de ton dernier opus sur les affiches qui ont été apposées sur les panneaux de Moissac et de Castelsarrasin car au delà du travail de recherche sur le personnage mis en exposition, tu t’es bien gardé de te prononcer sur le fait que localement sévit un groupe de séditieux révisionnistes comme nous l’avons nous même dénoncé à plusieurs reprises.

Je m’insurge car déjà à plusieurs reprises nous avons dénoncé ce type d’affichages aux caractères délictueux faisant l’apologie du révisionnisme (https://moissacaucoeur.fr/2020/10/11/les-communistes-contre-les-fachos/) avec à la clé un dépôt de plainte auprès des services du procureur (fait que tu n’ignores certainement pas). Le maire de Castelsarrasin avait alors fait enlever les affiches pas celui de Moissac.

Je m’insurge car pour protéger l’expression de MAC, j’ai travaillé a en protéger les auteurs comme j’ai rendu compte aux services de l’état des attaques subies, tout cela parce que j’ai mis à jour le soutien immodéré de ces personnes mal intentionnées à M. Lopez même si ce dernier le nie.

Je m’insurge enfin, que tu puisses donner une fois de plus la parole à M. Lopez avec complaisance, et que tu puisses nier le travail de fond et le combat que nous menons pour mettre au jour les réalités de cette équipe municipale dirigée par un quarteron de « frontistes pur jus » tous empreints d’une idéologie bien éloignée de l’affichage des promesses de la campagne électorale.

Voilà mon cher Max, il me fallait ici, puisque notre parole n’est pas entendue dans les pages que tu diriges, rappeler quelques vérités. Bien sur c’est la notre et je ne te demande pas de la partager mais peut-être est-il temps de choisir son camp avant que la liberté d’expression que tu chéris tant quand tu stigmatises les communistes, ne soit plus qu’un souvenir dans nos cantons.

Je ne doute pas une seconde que mon propos te fera écho et qu’à l’occasion tu daigneras descendre de ta tour d’ivoire pour rendre enfin compte de cette autre réalité qui rassemble aujourd’hui des dizaines de personnes sous des expressions diverses.

Une réalité qui redonne de l’espoir parce que #moissacmeritemieux.

Au plaisir d’échanger avec toi et gageons que tu seras présent le 30 janvier prochain.

amicalement

Maximilien Reynès-Dupleix pour le site MAC (Moissac Au Coeur)

 

Lire aussi:

https://moissacaucoeur.fr/2021/01/07/m-lopez-lindecence-et-labject-des-membres-de-votre-equipe/

 

 


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Nouveau protocole à l’école : L’art de ne rien changer In Caf. Péda.

« On a souhaité maintenir ouverts les établissements scolaires face aux inégalités et aux risques de décrochage. Pour tenir cette ligne on doit renforcer nos dispositifs ». Le premier ministre a annoncé le 14 janvier un « renforcement » du protocole sanitaire. JM Blanquer , un protocole sanitaire « plus strict ». En fait rien ne change sauf l’annonce d’une campagne de tests et l’interdiction des activités sportives scolaires et extrascolaires en intérieur. Alors que le variant anglais se diffuse, qu’il y a déjà deux clusters du variant sud africain et qu’on assiste à une véritable catastrophe humaine outre Manche, l’Education nationale ne change rien. Elle ne sera pas plus concernée par le couvre feu à 18 heures.

Le couvre feu ne concerne pas l’Ecole

Ce qui se passe chez nos voisins et particulièrement en Grande Bretagne, montre qu’il faut absolument bloquer la diffusion du variant anglais qui est presque deux fois plus contagieux et qui touche les enfants comme les adultes. Sur ce point, les jours qui viennent sont cruciaux. Et on pouvait s’attendre à des décisions d’ampleur. Malheureusement il n’en est rien en ce qui concerne l’Ecole où JM Blanquer réussit à maintenir , presque sans changement, la situation actuelle.

Le premier ministre a annoncé la mise en place d’un couvre feu à 18 heures à partir du 16 janvier. Cela ne concerne pas l’Ecole. Comme nous l’a confirmé l’entourage du ministre, les réunions et les cours qui sont prévus après 18 heures pourront avoir lieu. A partir du moment où les déplacements vers et depuis un établissement scolaire sont autorisés, ces cours et réunions peuvent avoir lieu. Il fait que les élèves, parents et professeurs remplissent les dérogations prévues. Continuer la lecture de Nouveau protocole à l’école : L’art de ne rien changer In Caf. Péda.

Vive Moissac libre ! Chronique 2 de Marcel Duvel

Si l’hôtel de ville de Moissac avait été doté d’un balcon, le tout nouveau et tout jeune maire de la ville aurait pu s’y jucher pour lancer ce slogan plein d’espoir, « Vive Moissac libre ! ». Lui qui n’a pas peur de clamer son admiration à la fois pour Charles de Gaulle (le 18 juin) et pour Marion Maréchal (sur twitter), a sans doute fait sienne cette proclamation qui claque au vent comme un drapeau et annonce l’action future de l’édile juvénile.

Car, ne nous y trompons pas, le maire de Moissac ose allier l’action à la proclamation.

Le 10 décembre dernier, s’affranchissant des règles obsolètes imposées par une République en perdition, seul contre tous, l’élu moissagais a décidé que la réunion du conseil municipal se ferait à huis clos. Quel courage que d’oser dire à ses concitoyens qu’ils ne sont pas ici les bienvenus comme ils le sont au conseil régional, au conseil départemental, au conseil communautaire, à l’Assemblée nationale, au Sénat… Si la technique n’avait pas failli, un direct de Facebook aurait cependant permis aux plus obstinés de suivre la réunion sur leurs écrans. Continuer la lecture de Vive Moissac libre ! Chronique 2 de Marcel Duvel

Énergie. Les syndicats à l’unisson contre le projet Hercule

Le projet gouvernemental Hercule vise à éclater EDF en plusieurs entités. © Philippe Roy/Aurimages

Le projet gouvernemental Hercule vise à éclater EDF en plusieurs entités. © Philippe Roy/Aurimages

Philippe Martinez (CGT), Laurent Berger (CFDT), Yves Veyrier (FO) et François Hommeril (CFE-CGC) ont cosigné une lettre à Emmanuel Macron. Ils y dénoncent ce projet acté sans concertation et qui prévoit le démantèlement de l’énergéticien public EDF.

Le courrier, daté du 7 janvier et adressé à Emmanuel Macron, est signé de la main des quatre représentants confédéraux des organisations représentatives d’EDF. Un texte long, argumenté et incisif, dans lequel Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, Yves Veyrier, secrétaire général de FO, et François Hommeril, président de la CFE-CGC, réaffirment leur attachement au service public de l’énergie et dénoncent les conséquences du projet Hercule. « Nous vous demandons de renoncer à ce projet », écrivent les signataires, qui exigent l’ouverture d’ « un véritable débat pour bâtir ensemble l’avenir de l’électricien national EDF ».

Des fondamentaux financiers et une concurrence mercantile

Unanimement combattu en interne, ce plan – acté sans concertation ni débat – prévoit « une réorganisation du groupe EDF qui conduit de facto à son démantèlement, à sa désoptimisation et à la fin de la vision intégrée de l’électricité ». Un « montage » qui « repose en outre sur la création d’une structure capitalistique dite Vert, objet d’une introduction en Bourse prélude à une privatisation que rien n’interdira à l’avenir », dénonce le courrier. À contre-courant des orientations gouvernementales, les syndicalistes rappellent que l’électricien public a « un rôle central (à) jouer au service des orientations énergétiques du pays, de la neutralité carbone, de la politique industrielle ».

La mission d’EDF, poursuivent les signataires, « c’est aussi et surtout d’être mobilisé quotidiennement au service de l’approvisionnement électrique des Français, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, avec une égalité de traitement mais aussi une maîtrise, une efficacité et un professionnalisme incontestables ».

Alors que la crise sanitaire a aggravé les inégalités sociales, « la période exige un retour aux fondamentaux de la République (…) et la nécessité de la continuité des services publics », poursuivent-ils. Réaffirmant leur entier soutien à la mobilisation des salariés « contre la désintégration de leur entreprise », les leaders syndicaux dénoncent « un projet conçu avant la crise sanitaire sur des fondamentaux strictement financiers et une concurrence mercantile ». Une fuite en avant contre laquelle l’intersyndicale préconise le « retour à un cadre économique guidé par la gestion des biens communs ».

Covid à l’école : Jean-Michel Blanquer toujours pas vacciné contre le mensonge

Continuant de diffuser des chiffres de contamination en milieu scolaire tellement faux qu’ils sont contredits par ceux de Santé publique France, ignorant que les nouveaux variants du virus pourraient toucher plus fortement les jeunes, le ministre de l’Éducation nationale camoufle ses échecs, repousse les échéances de vaccination et refuse tout aménagement pédagogique. Jusqu’à quand ?

À quand les premières vaccinations pour les enseignants de France ? Fin janvier, fut la première réponse du ministère. La semaine dernière, c’était mars, puis finalement avril. Et maintenant, « cela aura forcément lieu dans le courant du premier semestre », a déclaré Jean-Michel Blanquer, dimanche 10 janvier, sur RTL. Ce qui peut donc nous emmener jusqu’en juin, juste avant… les vacances scolaires. Mais, que l’on se rassure, a aussitôt précisé le ministre de l’Éducation nationale, puisque « le grand critère de vaccination reste celui de l’âge (…), quand on arrivera à celui de la population active, les professeurs seront parmi les premiers concernés ».

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Les primes principal outil des inégalités salariales dans l’Education Nationale in Caf. Peda.

Alors que toute la politique de revalorisation du ministère repose sur des primes, l’analyse de la dernière édition du Bilan social du ministère montre que ce sont surtout elles qui creusent les inégalités entre les genres et entre les corps. Les écarts de rémunération à l’intérieur de l’éducation nationale sont importants. Ils se maintiennent de façon très nette entre les sexes.

Inégalités entre premier et second degré

Le salaire net moyen des salariés de l’Éducation nationale se monte à 2270 € contre 2530 € pour les salariés du privé. Si l’écart avec le privé est à relever, ce chiffre moyen n’a pas grande signification tant les écarts de salaire sont importants entre les différents corps du ministère et aussi entre les genres.

On peut relever l’écart entre premier et second degré. Le salaire net moyen dans le premier degré est de 2310€ contre 2800€ dans le second degré. Le second degré se caractérise par des corps mieux rémunérés (agrégés) et des possibilités de primes importantes.

Car ce sont bien les primes qui sont au cœur des inégalités salariales de l’Éducation nationale. Ainsi les professeurs des écoles ont un salaire net moyen de 2316€ avec un écart de 250€ entre hommes (2517€) et femmes (2276€). En principe les PE devraient gagner autant que les certifiés du second degré. Mais ceux-ci gagnent en moyenne 2624€ avec aussi un écart entre les genres (2774 et 2592€). Continuer la lecture de Les primes principal outil des inégalités salariales dans l’Education Nationale in Caf. Peda.

Protection de l’enfance : quels dangers derrière la réforme de la justice des mineurs ?

Myriam Baghouli, avocate au barreau de Seine-Saint-Denis.

Myriam Baghouli, avocate au barreau de Seine-Saint-Denis.
 

Le Code de justice pénale des mineurs, adopté à l’Assemblée nationale le 11 décembre dernier, fait l’objet d’un débat public au Sénat le 26 janvier 2021. La juge Sophie Legrand, le magistrat Jean-Pierre Rosenczveig, l’avocate Myriam Baghouli et Josselin Valdenaire, secrétaire général CGT de la Protection judiciaire de la jeunesse, reviennent sur la dangerosité de ce texte.

Ce code signe la mort de l’ordonnance de 1945

Sophie Legrand

Par Sophie Legrand  Secrétaire générale du Syndicat de la magistrature, juge des enfants à Tours

Le 11 décembre 2020, après à peine deux jours de débats dans une Assemblée nationale quasi vide, le Code de justice pénale des mineurs a été adopté. Ce code, très légèrement amendé par rapport à la version initiale du gouvernement, signe la mort de l’ ordonnance du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante.

Ce texte fondateur de la justice pénale des enfants a été adopté après guerre, alors que les pertes humaines étaient telles qu’il fallait préserver notre jeunesse et l’aider à construire une société meilleure. L’idée phare de cette ordonnance était d’assurer la protection de ces enfants, les passages à l’acte délictueux étant perçus comme révélateurs de la situation de détresse et de danger dans laquelle ils se trouvaient. Continuer la lecture de Protection de l’enfance : quels dangers derrière la réforme de la justice des mineurs ?

M. Lopez : Une communication (très) sélective (Jeu concours)

   N°1

On peut ripoliner toutes les façades que l’on veut, le naturel revient au pas de l’oie. Il en est ainsi avec l’antisémitisme de M. Lopez et de ses amis comme de la communication frénétique qu’il déploie sans cesse, au frais du contribuable.

En 2020, nous lui avons laissé 6 mois pour faire joujou avec son nouveau poste. En 2021, il va en être autrement, et c’est une promesse.

Commençons par ce qui fait le sel et le beurre du sieur Maire : ces déchets et ordures qui jonchent les rues de Moissac et qui sont le fait à l’en croire d’une minorité qui n’est même pas de chez nous. Que de moyens déployés pour punir les contrevenants avec force moulinets de bras, rodomontades du genre : « vous allez voir ce que vous allez voir… ». Continuer la lecture de M. Lopez : Une communication (très) sélective (Jeu concours)

2021 : toi, moi, nous… (Vidéo)

 

Las de ne plus vivre autrement qu’enfermés dans les certitudes des autres, il est grand temps que 2020 s’éloigne et vit ses dernières heures dans une agonie sans fin. Des remous du monde montent le bruit des bottes ici, les cris de haine là jusque dans nos campagnes où s’esbaudissent les fâcheux en bande organisée pour un pillage en règle de notre démocratie.

Là où le citoyen se fait consentement tacite, d’autres relèvent la tête, avec la timidité de ceux qui savent et qui ne veulent pas laisser ce monde à nos enfants. En sinistre écho, l’argent-roi bannit nos libertés, laissant exsanguent les peuples à leurs chaines, leur labeur et leurs espoirs. Partout, les injustices rythment les jours et d’un virus apparut avec ses frères, l’humain redécouvre l’incertitude et le jeu mortifère des gouvernants à la solde des labos et de la finance. Une année à marquer à l’encre rouge, dans laquelle il est bien vain d’y puiser l’espoir d’un monde meilleur tant l’affront fait à l’humanité est multiple et génère une vague pessimiste sans égale comme à l’aube d’une de ces guerres dont nous avons bien trop souvent eu la primeur.

Ici, pourtant, en l’absence de lumières, ils sont présents, portant les combats de la dignité pour des salaires décents dans une obscure banlieue, redonnant du sens à la valeur travail, ailleurs entonnant les chants féministes pour le choix du corps dans un pays trop souvent rétrograde, élisant une jeune femme maire dans un pays au patriarcat essentiel, renversant la table pour affirmer des droits sur ce continent pendant qu’à l’autre bout du monde les armes cessent en fin de cracher la mort… 2020 semble s’éterniser et déjà 2021 apparait dans l’aurore septentrionale.

Ici comme là-bas, 2021 aura le gout des absents

Alors avec nos volontés partagées, nous rallumerons les étoiles pour que des consciences naissent à de nouveaux horizons car nous ne sommes pas ce qu’ils essaient de nous faire croire, nous sommes nés de la pensée universelle, avec un sens aigu du commun et face aux obscurantismes, nous portons collectivement les idées et les choix pour demain. Des joutes électorales avec des résultats incertains aux combats qui font sens au quotidien, nous œuvrons ensemble avec nos différences.

Nous sommes de ce peuple porteur de rêve-lutions, nous sommes l’utopie joyeuse qui enfantera les pires cauchemars pour les repus aux richesses incalculables, les dirigeants, les dictateurs de ce monde tant virtuel que réel.

Nous sommes de celles et ceux qui arpentent les chemins des possibles cherchant sans cesse l’adhésion du plus grand nombre pour construire et opposer, la raison à l’iniquité, la solidarité à la haine de l’autre, le respect à l’insulte, la liberté aux noirs desseins policés.

Nous sommes humains, à la pensée bouillonnante et féconde, n’en déplaisent aux sinistres directeurs de consciences qui ne servent qu’eux-mêmes, qui ne servent que les puissants.

Nous sommes … ce que nous entreprendrons en 2021, pour reprendre en main nos destinées, nos rêves et notre vie, ensemble… 2021, toi, moi, nous….

 

Maximilien Reynès-Dupleix

… Et une bonne année 2021 à toutes et tous!