Au Qatar, plus de 34 000 plaintes pour « salaire non versé »

Mondial de football Une enquête de l’Organisation internationale du travail établit que les salaires non payés sont les principales causes de recours des travailleurs migrants exploités sur les chantiers des stades et autres grandes infrastructures de la pétromonarchie. Quand ils ont pu se pourvoir devant un tribunal…

Les victimes de l’esclavagisme mis en œuvre pour construire les stades et autres infrastructures de la Coupe du monde de football au Qatar se révoltent. Selon un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT), elles sont 34 425 à avoir porté plainte pour non-versement de leur salaire entre octobre 2021 et octobre 2022. Continuer la lecture de Au Qatar, plus de 34 000 plaintes pour « salaire non versé »

Centre Aquatique Conflu’O confié à Prestalis + avis des communistes

Promis, juré cela ne se passera pas comme avec Ingreo et Vert Marine !

A la question narquoise posée par les Nouvelles 82, les présidents Briois « De Terres des Confluences » et Gagliardi « de Prestalis » sont unanimes en apposant leurs signatures au bas de la convention pour l’utilisation du 5ème équipement « Natatoire » du Tarn et Garonne. Un équipement aux vertus économes et écologiques réaffirmées : chauffage au bois (80%), complément au gaz, centrales de récupération de calories air et eau (Bassin, douches…), des eaux pluviales (30 m3) et la liste des qualités est encore longue.

Un centre aquatique qui est sorti de terre et qui sera livré au cours du 1er trimestre 2023 avec des retards dus à des faillites de fournisseurs et des défaillances d’entreprises : la crise n’est jamais vraiment loin ! Attendu depuis plus de 20 ans, c’est l’aboutissement d’un projet structurant lancé sous l’ère de M. Garguy (présent à la signature) ralenti par d’obscures querelles Dagen/Nunzi d’un autre temps.

Prestalis semble vouloir se démarquer par une orientation plus sociale que Vert-Marine par exemple mais à écouter son président, il y a encore du travail de terrain à mener pour cette entreprise qui a nommé M. Gilot comme directeur de la structure en gérance.

A la question de l’utilisation par les scolaires (1er et 2nd degré) posée par les Nouvelles 82 qui pointait ainsi un oubli dans la présentation, Prestalis se voulait rassurant, parlant d’avancées probantes avec les écoles élémentaires tout en réaffirmant son engagement à l’apprentissage de la natation pour n’oublier personne. Mieux, Prestalis place le « savoir nager » au centre de ses intérêts pour former des apprentis dans les métiers de la natation en lien avec les institutions et les formations existantes (Brevets d’état, de secourisme…).

L’engouement est certain car 20 à 25 candidatures ont été reçues pour pourvoir les 15 à 22 postes possibles (14 ETP prévus). Un bel équipement en cours de finalisation, un prestataire qui se veut éducatif et social, une interco qui finalise un projet à 12 millions d’euros environ (dont 7,7 en subventions). Bref tous les ingrédients sont réunis pour satisfaire les besoins de ce territoire. Gageons que les citoyens-nes seront attentifs à l’utilisation et au devenir de cet outil au service de toutes et tous.

 


NDLR de MAC:

Les communistes du territoire saluent d’une part la concrétisation d’un projet vieux de plus de vingt ans mais reste réservé sur la DSP confiée à Prestalis.

En effet, même si sur le papier les éléments sont réunis pour des prestations de qualité, les récents évènements d’INGREO et de Vert Marine inquiètent.

Nous le savons, le service public avec sa vision non marchande est la solution sociale de gestion et d’animation idéale qui apporte le plus aux populations d’un territoire. Déjà, les chiffres annoncés pour les entrées à Conflu’o ne sont pas négligeables et interrogent sur l’accessibilité au plus grand nombre de nos concitoyens, à un équipement indispensable à la fois sportif et de loisirs.

Le choix d’une DSP est peut être une solution pour une ouverture dans de bonnes conditions dans le cadre du savoir faire de la société Prestalis mais in fine cela ne peut être pérenne. Malgré les retards pris dans la construction de Terres des Confluences, il faudra bien que l’Interco prenne ses responsabilités comme pour la Gestion de l’eau avec la SMEC, en reprenant en main des secteurs comme la restauration collective (Confiée à Sogères) et Conflu’o maintenant.

En ce sens, les communistes travaillent et même si ils ne sont pas en responsabilité, ils veillent sur les questions de Santé (avec le CSP « du Canal à l’Arrone »). Les questions de l’eau, du centre aquatique comme de la restauration sont autant de sujets sur lesquels ils sont attentifs pour éviter les dérives comme pour l’Abattoir Municipal de Castelsarrasin que l’Interco a laissé aux mains du privé. Sur ce dernier dossier, c’est regrettable car les grands perdants seront les circuits courts et le BIO et les petits éleveurs entre autres.

L’interco reste sur un modèle libéral et nous en voyons les conséquences.

Pas de blanc-seing à ce stade de la réflexion mais la ferme intention d’imposer la priorité aux services publics, garants de l’équité entre les communes et leurs habitants.

 

 

2021 : toi, moi, nous… (Vidéo)

 

Las de ne plus vivre autrement qu’enfermés dans les certitudes des autres, il est grand temps que 2020 s’éloigne et vit ses dernières heures dans une agonie sans fin. Des remous du monde montent le bruit des bottes ici, les cris de haine là jusque dans nos campagnes où s’esbaudissent les fâcheux en bande organisée pour un pillage en règle de notre démocratie.

Là où le citoyen se fait consentement tacite, d’autres relèvent la tête, avec la timidité de ceux qui savent et qui ne veulent pas laisser ce monde à nos enfants. En sinistre écho, l’argent-roi bannit nos libertés, laissant exsanguent les peuples à leurs chaines, leur labeur et leurs espoirs. Partout, les injustices rythment les jours et d’un virus apparut avec ses frères, l’humain redécouvre l’incertitude et le jeu mortifère des gouvernants à la solde des labos et de la finance. Une année à marquer à l’encre rouge, dans laquelle il est bien vain d’y puiser l’espoir d’un monde meilleur tant l’affront fait à l’humanité est multiple et génère une vague pessimiste sans égale comme à l’aube d’une de ces guerres dont nous avons bien trop souvent eu la primeur.

Ici, pourtant, en l’absence de lumières, ils sont présents, portant les combats de la dignité pour des salaires décents dans une obscure banlieue, redonnant du sens à la valeur travail, ailleurs entonnant les chants féministes pour le choix du corps dans un pays trop souvent rétrograde, élisant une jeune femme maire dans un pays au patriarcat essentiel, renversant la table pour affirmer des droits sur ce continent pendant qu’à l’autre bout du monde les armes cessent en fin de cracher la mort… 2020 semble s’éterniser et déjà 2021 apparait dans l’aurore septentrionale.

Ici comme là-bas, 2021 aura le gout des absents

Alors avec nos volontés partagées, nous rallumerons les étoiles pour que des consciences naissent à de nouveaux horizons car nous ne sommes pas ce qu’ils essaient de nous faire croire, nous sommes nés de la pensée universelle, avec un sens aigu du commun et face aux obscurantismes, nous portons collectivement les idées et les choix pour demain. Des joutes électorales avec des résultats incertains aux combats qui font sens au quotidien, nous œuvrons ensemble avec nos différences.

Nous sommes de ce peuple porteur de rêve-lutions, nous sommes l’utopie joyeuse qui enfantera les pires cauchemars pour les repus aux richesses incalculables, les dirigeants, les dictateurs de ce monde tant virtuel que réel.

Nous sommes de celles et ceux qui arpentent les chemins des possibles cherchant sans cesse l’adhésion du plus grand nombre pour construire et opposer, la raison à l’iniquité, la solidarité à la haine de l’autre, le respect à l’insulte, la liberté aux noirs desseins policés.

Nous sommes humains, à la pensée bouillonnante et féconde, n’en déplaisent aux sinistres directeurs de consciences qui ne servent qu’eux-mêmes, qui ne servent que les puissants.

Nous sommes … ce que nous entreprendrons en 2021, pour reprendre en main nos destinées, nos rêves et notre vie, ensemble… 2021, toi, moi, nous….

 

Maximilien Reynès-Dupleix

… Et une bonne année 2021 à toutes et tous!