PCF: c’est le bon moment pour le rejoindre

Parce que les militants du PCF sont de tous les combats aux cotés des ouvriers, employés et salariés.es de la fonction publique pour empêcher la casse des retraites, de la sécurité sociale, la casse des services publics (sauver notre CHIC, La Poste, le Ferroviaire, EDF…).

Parce que les militants.tes communistes refusent que les conquis sociaux disparaissent au profit du capital en se battant avec leurs élus.es dans les entreprises et les services.

Parce qu’en désignant Fabien Roussel, candidat à la présidentielle de 2022, les communistes veulent lier les luttes et les élections, pour que pas une voix à gauche ne se perdent, pour que pas une voix du peuple ne s’égare dans des votes protestataires RN sans issues, et Ils appellent sans tarder à rejoindre le PCF .

Avec vous, nous voulons relever le Défi de Jours Heureux, faisons campagne ensemble!

Déjà à Castelsarrasin et dans les cantons environnants, les communistes s’activent et s’attachent à rencontrer leurs concitoyens, à afficher, à accompagner les travailleurs dans les entreprises. Pas de vacances pour le Capital, pas de vacances pour les luttes…..

 

Dans l’ordre: Courbieu, Bénis, Gandalou et Labastide:

 


Je rejoins le PCF et/ou je souhaite participer aux luttes et à la campagne

Sécurité. « La justice ne se résume pas à mettre des gens en prison »

Manifestation du 11 mars 2020, à Paris. Benoit Tessier/Reuters

Manifestation du 11 mars 2020, à Paris. Benoit Tessier/Reuters

Confrontés à un manque de considération, magistrats, avocats et personnels administratifs répondent aux attaques politiques et dénoncent leurs conditions de travail.

Dans un recoin de la salle des pas perdus du tribunal judiciaire de Paris, une poignée de juges et avocats en robe s’attardent autour d’une petite table. Le long du mur, quelques drapeaux syndicaux posés sans être déployés et des feuilles A4 scotchées. En noir et blanc, on y distingue des dessins de masques de super-héros et une inscription : « Nous ne sommes pas des justiciers, nous sommes un pilier de la démocratie. » Ce 29 juin, les discrets rassemblements de ce type, partout en France, incarnaient la journée de mobilisation des personnels de justice, à l’initiative des syndicats de magistrats, avocats, greffiers et personnels administratifs, ainsi que de la Conférence des bâtonniers et du conseil national des barreaux. Une journée « Justice portes ouvertes » pour échanger avec les visiteurs sur le fonctionnement de l’institution et donner à voir ses dysfonctionnements, attribués à un manque chronique de moyens. Tour à tour accusée d’être trop ou pas assez sévère, la justice entend rétorquer aux attaques des politiques de tous bords, comme celles de Nicolas Sarkozy et ses partisans, empêtrés dans l’affaire des comptes de campagne. Elle veut aussi réagir aux polémiques successives entretenues par le gouvernement lui-même autour de décisions de justice.

Aux abords du rassemblement, pas de caméras de chaînes de télévision, d’habitude promptes à restituer la parole des syndicats de police. Un mois plus tôt, la manifestation des organisations policières donnait lieu à une couverture médiatique hors du commun pendant vingt-quatre heures. Les porte-parole des syndicats policiers avaient alors désigné la justice comme « le problème de la police ». Continuer la lecture de Sécurité. « La justice ne se résume pas à mettre des gens en prison »

M. Lopez/DDM: l’insoutenable légèreté des collusions (+vidéo)

Nous venons de traverser une séquence électorale d’une intense richesse ou le mélange des genres et la transgression de bien des barrières a fini par jeter dans l’abstentionnisme bon nombre de nos concitoyens. Entre les professions de foi des municipales, ou celles des départementales qui refusaient d’indiquer les appartenances politiques et les appels de ci de là à soutenir des candidatures par un Rassemblement National avançant masqué, tout a été fait pour détourner les électeurs des urnes.

Mieux, le puissant journal local, en l’occurrence la Dépêche du Midi a occulté tous débats possibles avec une ligne éditoriale axée sur le sensationnalisme au lieu de promouvoir la bataille des idées. La rubrique « anonyme » des « indiscrétions » de l’édition du dimanche permettait même à quelques plumitifs en manque d’inspiration de décocher des flèches venimeuses à souhait (j’en fait souvent les frais!) pratiquant ainsi un journalisme de caniveau digne d’un populisme nous renvoyant des décennies en arrière avec des titres de presse d’alors peu reluisants. Continuer la lecture de M. Lopez/DDM: l’insoutenable légèreté des collusions (+vidéo)

Pourquoi Baylet n’est pas président ?

in la Brochure

NDLR  & JPD Cet article va avoir sans nul doute des conséquences dans la ligne éditoriale de La Dépêche.

L’article de Mediapart paru ce jour 1er juillet.

VIOLENCES SEXUELLES

Violences sexuelles : Baylet renonce à la présidence du Tarn-et-Garonne

01 juillet 2021 | Par Lénaïg Bredoux

Officiellement, l’ancien ministre et figure des Radicaux de gauche souhaite se consacrer à sa mairie et à son canton. En réalité, son allié socialiste l’avait lâché en raison de l’enquête préliminaire qui le vise pour « viol sur mineur de 15 ans ».

La fable ne convaincra personne. Officiellement, Jean-Michel Baylet a renoncé à se présenter à la présidence du département du Tarn-et-Garonne, jeudi 1er juillet, pour se consacrer à son mandat de maire et à son canton. En réalité, il a été lâché par son allié socialiste, en raison de l’enquête préliminaire pour « viol sur mineur de 15 ans » ouverte l’an dernier par le parquet de Paris.

Tout s’est joué dans la journée de mardi 29 juin. Laurence Rossignol, ancienne ministre des droits des femmes et sénatrice, indique en réunion du groupe socialiste au Sénat qu’il est inenvisageable que son parti soutienne Jean-Michel Baylet, dirigeant historique du Parti radical de gauche (PRG) et ancien ministre de François Hollande. « Au nom des mises en cause connues de Jean-Michel Baylet dans des affaires de violences sexuelles », explique Rossignol.

Elle pense aux révélations de 2016 à propos d’une plainte pour « violences », déposée en 2002 par l’ancienne collaboratrice parlementaire de Jean-Michel Baylet – elle s’est conclue par une transaction –, et à la plainte déposée l’an dernier par Nathalie Collin pour « viols et agressions sexuelles sur mineur de 15 ans » – des faits qui auraient eu lieu au début des années 1980. Une enquête préliminaire est toujours en cours, à l’initiative du parquet de Paris (lire notre enquête). L’ancien ministre « conteste solennellement et avec la plus grande fermeté les faits odieux que l’on [lui] prête ».

Mardi 29 juin, Laurence Rossignol alerte également le premier secrétaire du PS Olivier Faure. Il est aussi appelé par une autre sénatrice socialiste, Marie-Pierre de La Gontrie. Le sujet est mis à l’ordre du jour du bureau national (BN) dans la soirée. « J’ai expliqué que même si nous respectons évidemment la présomption d’innocence, le doute devait profiter à la victime, affirme Olivier Faure. Le BN a été unanime et il n’y a pas eu une voix pour défendre une présidence tenue par Jean-Michel Baylet. »

Jusque-là, pourtant, le PS était resté particulièrement silencieux sur les révélations visant Jean-Michel Baylet. Localement, aucune voix ne s’est élevée pour prendre ses distances avec celui qui a présidé le conseil départemental pendant 30 ans – il avait alors succédé à sa propre mère – et qui dispose encore de solides appuis. Même Valérie Rabault, présidente des députés socialistes, élue dimanche 27 juin dans le même département, n’avait répondu à aucune question sur le sujet…

Pourtant, si les socialistes n’étaient pas en mesure de s’emparer du conseil départemental, tenu par la droite depuis six ans, leurs voix étaient cruciales pour permettre à leur allié le PRG de reprendre la présidence. Avant les alertes de mardi, Olivier Faure assure qu’il « ignorai[t] que l’hypothèse [d’une présidence Baylet – ndlr] était sur la table ». Une fois saisi, il raconte avoir appelé la présidente réélue de la région Occitanie, Carole Delga, qui s’est occupée du relais avec les socialistes locaux. Et des discussions avec le PRG et Baylet pour trouver une alternative.

« Cela s’est finalement débloqué mercredi », rapporte Laurence Rossignol.

Jean-Michel Baylet a alors annoncé son retrait, dans le journal dont il est le propriétaire, La Dépêche. « J’ai fait le choix de terminer ma vie publique là où je l’ai commencée, à la mairie de Valence-d’Agen et à la présidence de la communauté de communes des Deux Rives. En effet, le vote massif dans ma ville et mon canton m’engage vis-à-vis de mes concitoyens. J’ai donc décidé de ne pas les quitter », a-t-il affirmé.

Jeudi 1er juillet, c’est finalement le PRG Michel Weill qui a été élu président du département et qui s’occupera, entre autres, de la protection de l’enfance. Il est toutefois si proche de Baylet qu’il a dû se défendre d’être son « pantin » au micro de France Bleu :

Après des décennies de passivité, voire de soutien à des responsables mis en cause dans des affaires de violences sexuelles et sexistes, le Parti socialiste tente de se doter d’une nouvelle doctrine, tournée en priorité vers les victimes déclarées. Ainsi, il a retiré plusieurs investitures lors des dernières élections municipales de 2020, y compris dans des villes qu’il détenait depuis longtemps, à Saint-Nazaire, Lorient et à Strasbourg. Des décisions qui ont suscité de vives tensions internes.

Extrême droite. Ces jeunes qui votent Rassemblement national

Des militants du RN, avec à gauche, Marie-Caroline Le Pen, le 20 juin. Thierry Stefanopoulos/réa

Des militants du RN, avec à gauche, Marie-Caroline Le Pen, le 20 juin. Thierry Stefanopoulos/réa

Même si son véritable poids électoral est à relativiser, le parti de Marine Le Pen séduit de plus en plus de jeunes. Décryptage des raisons qui poussent ces militants ou simples sympathisants vers le RN.

C’était le 5 avril, un titre comme une sirène d’alarme : « Le Rassemblement national, premier parti des 25-34 ans. » Un titre repris en boucle par tout un pan de la presse française. Quand le journal le Monde publie ces deux études (Ifop et Ipsos), Marine Le Pen est alors donnée au coude-à-coude au second tour de l’élection présidentielle de 2022 avec Emmanuel Macron et les 18-34 ans la placent en tête du premier tour avec 26 % des intentions de vote. Continuer la lecture de Extrême droite. Ces jeunes qui votent Rassemblement national

Baylet : un système qui perdure…

Les résultats de l’élection pour la présidence du conseil départemental sont tombés.:

Michel Weill, un proche de Jean-Michel Baylet, vient d’être élu dès le premier tour président du conseil départemental de Tarn-et-Garonne. Cet élu radical de gauche, maire de Montbeton, a été élu dès le premier tour avec 16 voix, devant Jean-Philippe Bésiers (castelsarrasin, les Mobilisés 6 voix), Mathieu Albugues (LR 4 voix ) et Ghislain Descazeaux (2 voix) et deux blancs (les deux élus RN).

Le choix de Michel Weill, élu avec l’apport des voix du Parti Socialiste n’est pas anodin.En effet, le PS qui sortait raffermi avec l’élection de Carole Delga à la Région a rompu cette dynamique avec ce que nous pourrions qualifier de magouille supplémentaire en permettant à Jean Michel Baylet de sauver la face puisque le nouveau président est un (très) proche de l’ancien sénateur.

Quelle tractation en coulisse a mené a ce résultat?

Par ailleurs, Mrs Besiers et Albugues font le plein des voix et M. Descazeaux est de plus en plus isolé, étant « puni » par le PS pour son indépendance d’esprit .

Il ne fait pas bon ne pas être dans la ligne et après ce sont les communistes qui sont traités de « staliniens ». Pour l’heure, nous devons attendre la séance du nouveau conseil régional pour mesurer si besoin, la teneur des tractations entre le PS et le PRG via les votes pour les vices-présidences. Nous serons alors des observateurs attentifs. Mais cela ne se fera que demain!

Au conseil départemental du Tarn et Garonne, la partie est tout autre et après le soutien ostensible de M. Weill à Mme Barège lors de la venue de M. Ménard à Montauban et lors de sa condamnation pour inéligibilité, il y a fort à craindre que le discrédit de cette classe politique s’amplifie. Comment redonner envie aux citoyens de réinvestir le champ du politique dans ces conditions là? Il ne sert à rien de crier au scandale de l’abstention quand les petits arrangements ne servent que les intérêts partisans de l’axe Rabault/Barège/Baylet. Les électeurs apprécieront!

Du coup, tout ce beau monde va s’entendre a coups de millions et de PPP pour créer la rocade ouest du grand Montauban, la nouvelle gare LGV (au détriment des TER et autres trains…), le grand hôpital à Bressols (pour faire disparaitre le CHIC de Moissac). M. Weill est un habitué des louvoiements depuis de longues années tant au conseil départemental qu’au Grand Montauban dans lequel il a toujours eu une vice-présidence. Un vrai meltingpot, un vrai mélange des genres entre cet entrepreneur, les fonctions et les secteurs sous sa responsabilité. Nous ne sommes pas certains que les habitants de notre département sortent gagnant comme nous savons déjà que les dossiers principaux que sont la solidarité, le handicap ou les collèges ne risquent pas d’être des priorités.

La constitution de la commission exécutive devrait nous en apprendre plus sur les orientations d’un CD qui avait perdu la boussole lors du dernier mandat et qui n’est peut-être pas prés de la retrouver, car, comment dire, qualifier M. Weill de gauche, nous semble très prématuré, voire surfait.

Être de gauche, c’est d’abord affirmer des convictions sociales, solidaires et écologistes, porter des valeurs et avoir l’ambition de la satisfaction des besoins humains du plus grand nombre, bref mettre ‘l’humain d’abord ». Les communistes sont eux, bien ancrés à gauche!

Maximilien Reynès-Dupleix, secrétaire de la section du PCF Castel/Moissac/Pays de serres


L’exécutif du Conseil départemental du 82 par JP Damaggio

Voici l’exécutif du département derrière le président Michel Weill

Neuf vice-présidents :

Marie-Claude Nègre,

Jean-Luc Deprince,

Dominique Sardeing,

José Gonzalez,

Catherine Bourdoncle,

Emmanuel Cros,

Christiane Le Corre,

Alain Belloc

Jérôme Becq

Facile de constater que Jérôme Becq est passé du camp Astruc au camp Baylet. Et le PS 2 ou 3 si on compte Emmanuel Cros dans cette rubrique.

Marie-Paul Nègre après avoir capté en suppléant le maire de Verdun capte donc le maire de Labastide St Pierre. A suivre.

Est-ce que ses électeurs en ont été préalablement informés ?

Sur 9 vice-présidents le PRG prend la part du lion : avec le président ça fit 6.


Communiqué du PCF82
Si nous avons souhaité que Jean-Michel Baylet ne se présente pas à la présidence du Conseil départemental, pour autant nous ne soutenons absolument pas la candidature de Michel Weill, celui là même qui défilait dans les rues de Montauban en soutien à Brigitte Barèges qui venait d’être condamnée pour détournement de fonds publics.
Au cours de cette manifestation, aux cotés de Robert Ménard le maire d’extrême droite de Béziers et de l’édile RN de Moissac, Michel Weill souhaitait publiquement le retour rapide de Brigitte Barèges aux affaires. Est-ce ça être un homme de gauche ?
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Éducation. Blanquer signe la fin du bac national

Cette nouvelle révision fait table rase des épreuves communes (ou E3C) de spécialités. Frank Perry/AFP

Cette nouvelle révision fait table rase des épreuves communes (ou E3C) de spécialités. Frank Perry/AFP

 

Prenant prétexte des dysfonctionnements de cet examen, le ministre de l’Éducation nationale fait du contrôle continu l’instrument pour aller vers un diplôme à valeur purement locale.

« Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. » La pratique de cet adage aura été portée au niveau d’un des beaux-arts par Jean-­Michel Blanquer pour en finir avec le baccalauréat comme droit d’accès universel et républicain aux études supérieures. En présentant au soir du 28 juin ses « ajustements » pour le bac 2022, le ministre apporte en effet la touche finale au mouvement amorcé avec la réforme du bac et Parcoursup. En renforçant le poids du contrôle continu, il acte le passage à un « bac local », dont les effets et la valeur dépendront de l’établissement où il sera préparé plus que du travail de chaque élève.

L’offensive a été savamment orchestrée. Le 16 juin, devant la commission Éducation du Sénat, Pierre Mathiot, maître d’œuvre de la réforme du bac, annonce la couleur : « Les épreuves ponctuelles mettent en péril l’organisation du bac. Il faut aller vers un contrôle continu intégral. » Comme le raconte le journaliste spécialisé François Jarraud sur le site du Café pédagogique, il est venu flanqué de Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN-Unsa (principal syndicat des personnels de direction). Celui-ci abonde, dévoilant du même coup la stratégie mise en œuvre : « C’est un sujet qui peut maintenant passer… C’est un ­message qui peut être accepté par les enseignants. » Continuer la lecture de Éducation. Blanquer signe la fin du bac national

À Lyon, les fachos attaquent les supporters des Bleus

Pendant le match France-Suisse, des groupes d’extrême droite s’en sont pris à des personnes qu’ils ont traitées de « singes ».

Tous derrière les bleus ? Pas si sûr… Mardi 28 juin, en pleine prolongation du 8e de finale du championnat d’Europe de foot entre la France et la Suisse, une rixe a éclaté rue Mercière, dans le 2e arrondissement de Lyon. Une attaque revendiquée par des groupes d’extrême droite. Le nom de l’opération « Lyon hooligans vs monkeys » (les hooligans lyonnais contre les singes) ne laisse que peu de doutes sur l’objectif de ces groupuscules.

Cette fois, l’extrême droite a frappé sur la presqu’île de Lyon, à deux pas de la place Bellecour. D’ordinaire, concentrés dans le Vieux Lyon au pied de la colline de Fourvière, ces groupuscules violents ne s’aventurent en dehors que pour vandaliser des lieux emblématiques de la gauche, tels que le local du PCF à la Croix-Rousse ou la librairie anarchiste la Plume noire.

Un nouveau cap a donc été franchi à l’occasion de ce match de l’équipe de France. Rien d’étonnant après la série de polémiques plus réacs les unes que les autres alimentées par l’extrême droite, avant même le début de la compétition. Du retour de Karim Benzema chez les Bleus à la chanson de Youssoupha annonçant la sélection française, le RN, Cnews et autres ont cherché à diviser les Français et à les éloigner des Bleus. Une pression qui a poussé les joueurs de l’équipe de France à ne pas poser un genou au sol en hommage à toutes les victimes du racisme. Comble de l’ironie, quand, interrogée sur la loi contre les LGBT en Hongrie et la polémique qu’elle a suscitée durant cet Euro, Marine Le Pen répond : « Laisser le sport en dehors de la politique. »

En tout cas, les victimes de ce raid, qui doivent en plus digérer l’élimination des Bleus, pourront se consoler avec la performance de Karim Benzema. Avec un intervalle de 106 secondes entre ses deux buts, le natif de Lyon a inscrit le doublé le plus rapide de l’histoire de l’Euro, pour le plus grand malheur de l’extrême droite.

Second tour des élections départementales et régionales Déclaration nationale du PCF

Les résultats du second tour des élections régionales et départementales restent marqués par une abstention historique, confirmant ainsi la profondeur de la crise de représentation et des institutions qui asphyxie la démocratie dans notre pays.

 

Téléchargez la déclaration

Les électrices et électeurs ont ainsi de nouveau exprimé massivement qu’ils ne sentaient pas prises en compte leurs préoccupations et leurs aspirations et qu’ils pensaient que le vote à ces scrutins ne changerait rien à leur vie quotidienne.

Cet effondrement démocratique mobilise les communistes pour résister à la soumission du pouvoir exécutif au capital et pour placer au cœur du débat politique les réponses aux besoins fondamentaux de nos concitoyennes et concitoyens. Il est urgent de promouvoir une nouvelle démocratie, avec de nouveaux pouvoirs et de nouvelles institutions, afin que les citoyen·ne·s et les salarié·e·s puissent se faire entendre.

L’échec de la République en marche est encore amplifié par rapport au premier tour. La politique du pouvoir exécutif est clairement sanctionnée.

Le pouvoir doit entendre le message des Français·es et renoncer à ses réformes de régression sociale. Continuer la lecture de Second tour des élections départementales et régionales Déclaration nationale du PCF

Elections: Une démocratie malade?

A entendre les cris d’orfraies des commentateurs politiques des matinales au lendemain de ce 2ème tour, nous pourrions légitimement nous interroger sur l’unanimité de leurs propos qu nous  pourrions ainsi résumer:

  • les électeurs boudent les urnes car ce n’est pas une élection nationale (comprendre le duel Macron-Lepen aura bien lieu)
  • le RN s’effondre mais nous ne saurons jamais combien d’élus ils perdent (comprendre le duel Macron-Lepen aura bien lieu)
  • La REM n’arrive pas à s’implanter localement (comprendre le duel Macron-Lepen aura bien lieu)
  • La FI a perdu, mais on ne parle des communistes que pour citer la perte du Val de Marne (comprendre le duel Macron-Lepen aura bien lieu)
  • La droite a trop de prétendants (comprendre le duel Macron-Lepen aura bien lieu)

Et derrière cette langue de bois politique, rien sur le basculement de La Réunion qui sera dirigée par une ancienne députée communiste, rien sur le nombre important de cantons conquis par les communistes associés ou non avec d’autres forces de gauche, rien sur le quasi-doublement du nombre de conseillers régionaux communistes, rien…

La surdité et l’aveuglement des médias, y compris locaux, sur les réalités de ce scrutin laissent pantois et leurs servants plumitifs en sont des détracteurs zélés. Nous vous invitons cependant à y regarder de plus près.

Le choix des communistes de porter la candidature de Fabien Roussel à la présidentielle s’est accompagné de la désignation partout en France de candidatures communistes aux Départementales et aux Régionales avec la conviction que le PCF ne devait plus s’effacer. Pari gagné et avec cette abstention record, nous pouvions craindre que l’électorat populaire ou traditionnellement le notre ne serait pas aux rendez-vous.

Ce ne fut pas le cas si l’on en croit le nombre de voix enregistrées dés le 1er tour et les augmentations sensibles en voix pour le 2nd.

En effet, chaque fois qu’un binôme communiste a été en situation de ballotage favorable ou pas, son score a progressé et même il est sorti vainqueur à bien des reprises, surtout face à la droite et au RN (quand ils n’étaient pas ensemble). En l’absence de leur présence au 2nd tour, les électeurs qui avaient choisi les communistes au 1er ont participé à faire battre la droite et le RN et pour autant nous ne pourrions parler de discipline républicaine. C’est bien le retour d’un électorat conscient, ancré dans des valeurs de gauche qui avec des candidats identifiés et identifiables sans ambiguïtés ni manœuvres politiciennes, a porté le vote communiste comme se fut le cas à Castelsarrasin (la progression du candidat fasse au LR/RN est quasi identique au nombre de voix du binome PCF du 1er tour) et dans bon nombre de cantons en Tarn et Garonne. Les portes à portes, les tractages, les contacts avec des militants déterminés ont conforté les choix de beaucoup, parfois mieux qu’au travers des réseaux sociaux (qui restent incontournables).

Mieux, dans nos villages et dans certains quartiers, cela signifie le retour de cet électorat vers des valeurs de gauche chèrement défendues.

Mieux, le combat mené par les communistes contre le RN, partout est reconnu et validé par ce vote, amplifié par le fait que les communistes sont en première ligne et ce ne sont pas les résultats de Moissac qui diront le contraire ou là, plus qu’ailleurs, l’absence d’une opposition unie et claire, débarrassée des cuisines internes aurait permis de battre Lopez et sa clique. Autant fallait-il en, avoir la volonté. Le glissement vers le centre et la droite a laissé là, une grande partie de l’électorat de gauche démuni et sans possibilité de s’exprimer dans les isoloirs.

Le temps des responsabilités est venu, le temps d’une nouvelle construction aussi!

A l’analyse plus fine des résultats, on détecte une vraie corrélation entre le vote aux départementales et aux régionales. C’est le cas pour la ville sous préfecture ou l’appel des communistes à battre la droite et l’extrême droite trouve écho dans les presque 500 voix de plus obtenues par la liste Delga. Car ce ne sont pas les 2 apparitions furtives de l’équipe de Campagne qui n’a eu de cesse d’éviter les militants communistes locaux qui peuvent expliquer ce score sans appel, mais bien la conviction et le travail de la section PCF pour garantir l’élection d’un conseiller régional sous nos couleurs: Rodolphe Portolés.

Enfin, comment ne pas s’interroger une fois de plus sur une abstention massive qui dessert la démocratie et fragilise les indispensables processus électoraux. Absence de visibilité, incompréhension du type de scrutin, doute sur le rôle de ces élus et des conséquences sur le quotidien.. Il y a beaucoup de cela et il y a aussi des confusions savamment entretenues dans les professions de foi diffusées a chacun: mettre du sécuritaire, parler de sévérité pour le RSA, confondre nécessaire santé pour tous et annonce d’embauche de médecins, parler MDPH et ne pas défendre l’APAH à l’assemblée nationale…. Bref, une absence de clarté préjudiciable et peu porteuse d’une envie de s’exprimer avec un bulletin de vote.Et un vote des jeunes très timoré, cela est inquiétant pour l’avenir.

Il est  temps de refonder notre constitution!

Il est grand temps en effet de revoir nos institutions, notre modèle électoral centré sur les présidentielles qui éloigne les électeurs des sujets de fond. Le capitalisme se satisfait à n’en pas douter de cette situation car il n’a pas intérêt à une large expression du peuple et des travailleurs sur leur devenir. Le jeu entre Macron et Le Pen sert les intérêts de la finance et remettre à plat notre constitution serait pour le coup un outil anticapitaliste. Une 6ème constitution intégrant la proportionnelle à tous les niveaux, la validation d’un vote blanc (voire d’une obligation de vote), la non présidentialisation du pouvoir avec renforcement des chambres représentatives, voilà une solution pour répondre à cette crise démocratique. L’expression populaire ne doit pas être l’absence de vote, le refus d’aller voter. Notre démocratie est malade, soignons la!

Pour y remédier, continuons à faire le lien entre les luttes et les batailles que nous menons au quotidien pour les salaires, contre la casse des services publics, pour de meilleures retraites, pour des conditions de travail dignes, pour le respect des hommes et des femmes et de leur environnement… Pour plus de social, plus de solidarité et plus d’écologie!

Désormais dans le Tarn et Garonne, nous aurons à nos côtés un conseiller régional PCF pour nous y aider au quotidien.

Maximilien Reynès-Dupleix


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