Pour clôturer cette campagne du 1er tour ce soir à 23h30.
Revivez quelques temps forts. Juste pour le plaisir de revoir, de réécouter l’évolution de cette formidable campagne #pcfisback
Et bien sur le meeting de Toulouse
Un espace d'échanges et de constructions pour redonner des couleurs à gauche dans et pour nos villes et nos cantons.
Pour clôturer cette campagne du 1er tour ce soir à 23h30.
Revivez quelques temps forts. Juste pour le plaisir de revoir, de réécouter l’évolution de cette formidable campagne #pcfisback
Et bien sur le meeting de Toulouse
Présidentielle. L’abstention pourrait être en hausse, dimanche, selon les sondages. Pourtant, les bonnes raisons de se rendre aux urnes sont nombreuses.
L’abstention sera-t-elle le choix le plus partagé dimanche ? Avec des prévisions oscillant entre 28,5 et 30 %, « il existe un risque sérieux, le 10 avril, de dépasser le record du 21 avril 2002, à 28,3 % », pointe le directeur général de l’Ifop, Frédéric Dabi, qui souhaite toutefois rester prudent puisque « c’est un comportement électoral difficile à identifier parce que ce n’est pas valorisant de dire qu’on va s’abstenir ».
Après la première qualification du FN au second tour en 2002, un sursaut avait suivi en 2007 (16,23 %), mais depuis, de scrutin en scrutin, l’abstention est repartie à la hausse : 20,52 % en 2012 et 22,23 % en 2017. « Plus la participation sera faible, dimanche, plus se creuseront les inégalités de représentation en termes de territoire, d’âge et de classe sociale, ajoute le sociologue Vincent Tiberj. Ceux qu’on aura entendus, c’est la France qui va bien, des quartiers riches, des plus âgés… Au détriment de toutes les autres. » Mais il est encore temps de donner de la voix. Pour s’en convaincre, voici six bonnes raisons d’aller à la piscine seulement après avoir fait un petit tour au bureau de vote, dimanche. Continuer la lecture de Et si votre vote changeait vraiment la donne ?
À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, le 10 avril, le candidat communiste Fabien Roussel nous a reçus dans son bureau, situé au dernier étage du siège du Parti communiste français, pour un entretien à découvrir en intégralité dans l’Humanité Magazine, le 7 avril. « Ne votez pas en fonction du second tour, votez pour vos idées, pour des réformes heureuses car on en a tellement besoin » , souligne le député du Nord, qui a réussi à populariser sa campagne des « Jours heureux ».
Fidèle à sa longue tradition de solidarité et aux valeurs pacifistes et humanistes qui l’animent depuis sa création, le journal l’Humanité remettra, mardi 5 avril prochain, au Secours populaire français (SPF) le fruit de la collecte de dons, engagée, le 9 mars, auprès de ses lectrices et lecteurs, afin de contribuer à l’action conduite sur le terrain par le SPF pour venir en aide aux réfugié.es dans les pays proches de l’Ukraine.
La remise de ces dons, d’un montant conséquent, se fera à l’occasion d’une soirée exceptionnelle ouverte au public sur réservation, à laquelle participeront de nombreuses personnalités du monde politique, associatif, culturel et syndical. Découvrez le programme.
Table-ronde « Comprendre le conflit. Faire taire les armes »
Avec :
Anna COLIN LEBEDEV, enseignante-chercheuse, spécialiste des sociétés postsoviétiques,
Francis WURTZ, député européen honoraire,
Vadim KAMENKA, journaliste à l’Humanité envoyé spécial en Ukraine
Iryna DMYTRYCHYN, historienne, traductrice et maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales, spécialiste de l’Ukraine (sous réserve)
Des témoignages
Une famille ukrainienne réfugiée en France et Marie-Christine VERGIAT, ancienne députée européenne, Vice-Présidente de la Ligue des droits de l’Homme
Culture et solidarité
Laurent GAUDÉ, écrivain, Prix Goncourt 2004,
Olivier RABOURDIN, comédien
Philippe MARTINEZ, secrétaire général de la CGT,
et un tour de chant de GARANCE
Remise des dons de l’Humanité au Secours populaire français
Henriette STEINBERG, secrétaire générale du Secours populaire français, et Fabien GAY, directeur de l’Humanité
Guerre, pouvoir d’achat en berne, réchauffement climatique… à ce monde en crise, Fabien Roussel veut opposer des « Jours heureux ». Le candidat communiste s’en explique avec des citoyens engagés pour la paix, la justice sociale et le climat, invités par l’Humanité.
À un peu plus d’une semaine du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat communiste Fabien Roussel entre « dans la dernière ligne gauche de sa campagne », plaisante-t-il, déterminé à « ne rien lâcher ». Pour l’interroger, l’Humanité a sollicité des citoyens engagés dans des luttes sociales, écologiques, pour la paix. Premier thème : le pouvoir d’achat. Une question, en conséquence de l’inflation liée à la guerre en Ukraine, plus que jamais en tête des préoccupations des Français : pour 57 % d’entre eux – c’est ce qui comptera le plus dans leur choix le 10 avril, selon Elabe.
À ce sujet, avec la coordination Pas sans nous, qui a organisé un tour de France des quartiers populaires, Fatima Lancien a accepté de répondre à notre invitation. Salariée d’un grand hôtel et syndicaliste, elle a participé aux luttes menées par les petites mains des palaces. Le conflit en Ukraine a aussi, depuis son déclenchement par la Russie le 24 février, mis en lumière de nombreuses questions qui, d’habitude, passent sous les radars d’une telle élection. Continuer la lecture de Fabien Roussel, face à des citoyens, « La richesse de la France, c’est vous, pas les actionnaires »
Les déterminants du vote sont multiples. Les enquêtes d’opinion semblent agir sur une partie des électeurs qui, tels des stratèges, cherchent à peser le plus possible sur l’issue du scrutin. Jusqu’à quel point ?
Daniel Gaxie, Professeur émérite à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne
Plus importante à l’occasion de l’élection présidentielle, l’influence des sondages s’exerce sur certains électeurs, la stratégie des acteurs politiques et la couverture médiatique. Tous n’y sont pas tous attentifs.
Plus les individus s’intéressent à la vie politique, plus ils sont susceptibles de leur accorder de l’attention. Or, l’intérêt pour la politique est inégal. Il obéit à certaines déterminations, dont la principale est le niveau d’éducation ou, plus précisément, le volume de capital culturel. Tendanciellement, les sondages pèsent donc plutôt sur le choix des membres des catégories supérieures.
Les études d’opinion n’incitent pas forcément à voter. Ceux qui n’y sont pas disposés ne vont pas le faire parce qu’ils vont prendre connaissance des résultats des enquêtes. Continuer la lecture de Les sondages influencent-ils les électeurs ?
Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, la France découvre les exactions commises contre les femmes ukrainiennes, le caractère massif de la GPA et l’absolu cynisme des « clients ». Le PCF demande que des actions concrètes de diplomatie féministe, dont le gouvernement s’est tant vanté mais qui ne fait rien dans cette crise, soient mises en œuvre. Il y a urgence à agir pour l’accueil, la protection et le refuge en France des ukrainiennes victimes de violences.
En France aussi, il faut regarder en face la responsabilité de ceux qui promeuvent les actes de barbarie et de torture, de violences faites aux femmes au travers de la promotion de la prostitution. Et de ceux qui, en promouvant la GPA, se rendent complice de de l’aliénation des corps des femmes. Nous rappelons que la GPA est interdite en France et condamnée par des peines d’emprisonnement.
Les communistes, leurs élu.es, leurs parlementaires, et notre candidat Fabien Roussel à travers le programme des « Jours heureux », défendent sans réserve, l’abolition de la prostitution et de la GPA.
Notre programme présidentiel prévoit d’affecter les moyens nécessaires à l’application de la loi de 2016 pour l’abolition de la prostitution. Cela inclura le financement des parcours de sortie, l’hébergement d’urgence et la régularisation des personnes en situation dite irrégulière. Un volet spécifique, portant sur la lutte contre la prostitution des mineur·e·s, accompagnera ces dispositions, adossé à la politique de protection de l’enfance.
Comme Fabien Roussel l’a dit lors de son meeting consacré aux droits des femmes à Merignac :
« Nous refusons la marchandisation du corps et nous ferons tout pour abolir la prostitution car aujourd’hui, 95% des femmes qui se prostituent sont en fait des femmes d’origines étrangères, exploitées par rien d’autre que des esclavagistes ! Derrière cette prostitution, il y a des réseaux de pédocriminalité, une industrie du sexe, et des enfants.
Nos enfants, qui sont totalement détournés de tout ce qu’il y a de plus beau dans une relation amoureuse, faite de respect, de respect du corps, faite de découverte, faite de tendresse et d’amour ! Les Jours Heureux, c’est dire non à la prostitution ! »
Chaque mardi, La Dépêche du Lot propose le portrait d’un jeune militant lotois engagé dans la campagne des élections présidentielles. Sept portraits jusqu’au premier tour. Aujourd’hui, le militant du Parti Communiste Français (PCF).
Être militant c’est parfois prendre des risques, le collage des affiches de campagne en est l’un des exemples flagrants. De jour comme de nuit, les militants bravent les conditions météo, les interdictions d’afficher et doivent parfois faire quelques centaines de mètres à pied au bord des routes au son de quelques klaxonnes. Cet après-midi, Clément Gazal, 29 ans, se balade avec son seau de colle, son pinceau et ses affiches sur la départementale 653 aux alentours de Saint-Géry-Vers. Le visage de Fabien Roussel et son slogan « Le défi des jours heureux » flottent dans l’air. Pour ce professeur de SVT, le militantisme c’est l’action de terrain. « Ça permet de montrer qu’on est là, qu’il y a encore des militants et qu’on est très actifs, surtout pour un parti qui garde ce cliché d’un parti un peu mort, un peu vieillissant » sourit-il. Continuer la lecture de VIDEO. En campagne avec les jeunes militants lotois : Clément Gazal, les jours heureux du PCF
Par Anicet Le Pors et Charles Fiterman, anciens ministres
Le vote utile, c’est pour nous Fabien Roussel.
L’élection présidentielle d’avril prochain peut être l’occasion de mettre un coup d’arrêt aux politiques néolibérales et autoritaires qui affaiblissent et divisent la France et d’ouvrir une phase nouvelle de progrès social et humain, appuyée sur un rassemblement des forces populaires et démocratiques les plus larges, sans volonté hégémonique d’aucune d’entre elles. Servir cet objectif, c’est voter utile. Le mieux placé parmi les candidats en présence pour incarner ce vote utile, c’est pour nous Fabien Roussel.
Nous fondons ensemble ce choix sur plusieurs raisons essentielles. Fabien Roussel porte des propositions et un combat déterminé pour faire reculer les inégalités sociales, améliorer la vie du plus grand nombre, libérer les forces de création du carcan de la recherche de la rentabilité financière maximale pour quelques-uns. Il appuie cet objectif sur des propositions concrètes de réindustrialisation du pays, de relance des activités agricoles, sur un nouvel élan culturel, tout cela inscrit dans une transition écologique responsable. Il est le seul à proposer une démocratisation profonde des institutions et des pratiques politiques, marquées notamment par la suppression de l’élection au suffrage universel du Président de la République, mettant ainsi fin au système monarchique dans lequel nous vivons.
Enfin, Fabien Roussel tient un langage clair, franc, honnête, à l’écart des phrases pompeuses et des mots ronflants. Il n’est pas habité par l’obsession de poursuivre une aventure personnelle. Il est disponible pour rassembler les forces sociales et politiques nécessaires au changement, dans le respect de chacune d’entre elles, dans une coopération efficace et loyale au service des engagements pris en commun.
Il est tourné vers l’avenir. Fabien Roussel, c’est donc bien le vote le plus utile pour porter les espoirs de la France qui travaille et qui crée.
Je soutiens la campagne de Fabien Roussel, je rejoins le comité des jours heureux
écologiserles luttes sociales pour leur faire admettre l’urgence du réchauffement climatique ? » Sa proposition, à la fois théorique et stratégique, a pour nom « communisme du vivant » : nous en parlons avec lui dans le détail.
Il faut commencer par noter les continuités. On pourrait dire, de manière très générale, que les écosocialismes désignent les courants de pensée qui font du capitalisme la cause principale de la catastrophe environnementale et des projets socialistes sa solution hégémonique. Comme son nom l’indique, il s’agit de l’inscription dans la tradition des politiques d’émancipation sociale du XIXe siècle. À cet égard, le terme d’écosocialisme recoupe des traditions, des courants et des pratiques très diverses qui vont de l’écologie sociale de Murray Bookchin à l’écosocialisme marxiste de Michael Löwy ou Daniel Tanuro. Mon travail s’inscrit évidemment dans cette dernière tradition. Mais le « communisme du vivant » est une spécification de l’écosocialisme. Je crois que la tradition marxiste gagnerait à revendiquer plus explicitement l’horizon du communisme. Ceci dit, il existe trois inflexions importantes. La première tient à l’importance qu’on accorde aux mutations cosmologiques ou aux réflexions ontologiques sur la nature. En parlant de communisme du vivant, je prends comme point de départ l’idée que nos manières de percevoir le monde sont en train de se modifier peu à peu. Les catégories qui nous permettent d’identifier les êtres politiques et leur place dans l’espace des discours subissent de profondes transformations sous l’effet du changement climatique, des luttes écologistes et des hybridations postcoloniales. Le communisme du vivant élargit donc la perspective de l’écosocialisme en s’interrogeant sur nos modes d’identification de la nature et donc sur la composition écologique des subjectivités politiques. Continuer la lecture de Discussion avec Paul Guillibert : vers un « communisme du vivant » ? In Revue Ballast