Au lendemain de l’annonce faite par le premier ministre israélien de conquête totale de la bande de Gaza, des dizaines de milliers d’Israéliens se sont rassemblés à Tel-Aviv et ailleurs dans le pays pour réclamer la fin de la guerre génocidaire et la libération de tous les otages. Les familles d’otages ont appelé à la grève générale dimanche prochain, alors que la mobilisation prend de l’ampleur.
Le mégafeu de Ribaute (Aude), un désastre en lui-même, intervient sur un territoire déjà éprouvé par les crises viticoles et par une sécheresse sans précédent, où les flammes trouvent un terrain d’autant plus favorable.
A Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse (Aude), dans le sud-ouest de la France, le 6 août 2025 au soir.
Avec le gigantesque incendie qui dévore les Corbières depuis mardi 5 août vers 16 heures, le pays cathare endure un martyre. Camplong-d’Aude, petite commune située au pied du mont Alaric, à un jet de pierre du départ de l’incendie, à Ribaute, a été épargnée de justesse par les flammes.
Mais son maire, Serge Lépine (PCF), joint mercredi matin par l’Humanité, redoute que cette nouvelle catastrophe porte le coup de grâce à ce territoire historique de la viticulture française, déjà en grande difficulté économique.
Votre commune a-t-elle été touchée par l’incendie ?
Le massif des Corbières est, depuis mardi, le théâtre d’incendies incontrôlables qui se propagent à une vitesse fulgurante en direction de l’est du département. Plus de 16 000 hectares sont déjà partis en fumée.
Depuis plusieurs décennies, le Parti communiste français a connu un recul notable de sa base ouvrière. Ce recul s’explique en partie par la désindustrialisation, mais aussi par des choix politiques internes, notamment l’abandon progressif d’une ligne révolutionnaire fondée sur les fondamentaux du marxisme. Le résultat : une transformation sociologique du parti, une perte d’influence dans les entreprises et une déconnexion croissante d’avec le monde du travail. Continuer la lecture de PCF : REDEVENIR LE PARTI DES TRAVAILLEURS ET DES OUVRIERS par Jean Paul Legrand
Pour de nombreux professeurs français, leur métier de rêve est devenu très lourd. Au centre du problème : Un manque de respect de la part des parents, des élèves, des médias mais surtout de l’Éducation nationale.
Georges Ibrahim Abdallah a accordé un entretien exclusif à l’Humanité, dans son village de Kobayat, qu’il vient de retrouver. Il revient sur ces quarante ans de prison en France et réaffirme son engagement de militant révolutionnaire en faveur de la Palestine.
Rencontre avec Georges Abdallah au Liban, dans son salon à Kobayat le 25 Juillet 2025. « C’est grâce à ces milliers d’hommes et de femmes qui m’ont accompagné que je suis ce que je suis aujourd’hui », affirme le militant politique libanais. Kobayat (Liban), envoyé spécial.
Georges Ibrahim Abdallah a un sourire éclatant. À 74 ans, il est fatigué, mais heureux d’avoir enfin retrouvé sa famille et son pays après plus de quarante ans passés dans une prison française. L’homme est debout politiquement. Il n’a pas été brisé. Il nous a reçus en exclusivité.
Par Charlotte Balavoine, coordinatrice pour le PCF de la campagne de solidarité politique et matérielle avec Cuba.
Le 26 juillet 1953, un groupe de résistants cubains avec à leur tête Fidel Castro, prenait d’assaut la « caserne Moncada » à Santiago de Cuba, symbole de la dictature sanglante de Fulgencio Batista. L’opération est un échec mais entraînera l’union des mouvements de résistance au sein du M-26 permettant quelques années plus tard de faire triompher la Révolution Cubaine. Le 26 juillet, devient alors la fête nationale à Cuba. En parallèle, depuis le 1er janvier 1959, les États-Unis n’ont eu de cesse de vouloir mettre fin, par tous les moyens possibles, au processus révolutionnaire. Actions terroristes, attentats contre Fidel Castro et les autres dirigeants cubains, tentative d’invasion… et depuis 1962 un blocus économique et commercial visant à asphyxier le peuple cubain pour le pousser à mettre fin au socialisme. Continuer la lecture de 26 juillet : Cuba, un peuple et une Révolution toujours debout face à la guerre menée par les États-Unis
Je maintiens ce que je dis à Xuan par ailleurs, concernant la vanité de ses efforts à penser pouvoir tirer autre chose que de la confusion du secteur international de l’Humanité. En revanche, cet éditorial de Francis Wurtz, comme en général sa rubrique dans l’humanité témoigne du fait qu’il y a plus que la possibilité d’un dialogue entre cette prise de parti de Francis Wurtz et notre livre « Quand la France s’éveillera à la Chine, la longue marche vers un monde multipolaire. La photo de Francis, sur fond de drapeau européen dit aussi le point de divergence. Ce n’est pas rien : l’UE qu’il considère lui-même en train de identifier au bellicisme de l’OTAN, à l’atlantisme est-il le cadre dans lequel il faut déployer nos efforts ? Il est clair que les communistes, comme le peuple français, la jeunesse aspirent à de tels débats, sans hostilité, sans complaisance sur les buts et le moyens. Il serait temps d’en finir avec les excommunications sur ce qui relève d’un indispensable affrontement d’idées. L’impérialisme a érigé un système de propagande, qui se prétend « information » mais qui bloque tous les moyens de communication. Les Faits sont là, les Kamenka, les Boulet, fonctionnent et font fonctionner le PCF, la gauche tout entière de ce fait sur ce modèle de l’excommunication qui est celui du capital. Ils ne sont pas nocifs pour leur opinion, mais par leur pratique,( le choix du soutien au terrorisme « ukrainien » contre le peuple russe au nom des communistes français d’un Kamenka c’est-à-dire de fait la guerre anticipée, provoquée) , la censure systématique en faveur justement de l’idée d’une menace russe. Parce que nous sommes convaincus que l’immense majorité des communistes, de notre peuple a besoin de ce choc des expériences, des pratiques autant que des idées, s’entendre, s’écouter pour agir, nous publions ce texte et disons notre accord (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
« La Russie est devenue une menace pour la France et pour l’Europe »; « Strasbourg-l’Ukraine, c’est à peu près 1500 km, ce n’est pas très loin »; « Jamais, sans doute, depuis 1945, la liberté n’avait été si menacée » : depuis plusieurs mois, le Président de la République donne le ton.
Les Assises méditerranéennes du journalisme ont dévoilé, mardi 29 avril, une « charte pour une couverture médiatique des migrations, dans le respect de l’éthique et de la déontologie journalistique », dite « charte de Marseille ». Cet outil de déontologie, dont l’Humanité est signataire, doit guider les professionnels de l’information vers une couverture plus « éthique, précise et respectueuse des questions migratoires ».
Cette Charte, élaborée par des professionnels de l’information et des universitaires spécialistes des migrations, est un outil destiné aux journalistes et aux professionnels des médias. Tout en réaffirmant la liberté éditoriale dont dispose chaque rédaction, cette Charte souhaite répondre aux défis journalistiques liés aux migrations, un enjeu politique et social majeur du monde contemporain. Elle vise à soutenir les journalistes et les professionnels des médias dans leur souhait de proposer une couverture de qualité, précise, complète et éthique des questions migratoires, en intégrant notamment les recommandations issues de textes déontologiques de référence. Continuer la lecture de Les 11 principes de la Charte de Marseille sur la couverture médiatique des migrations, dont « l’Humanité » est signataire
À la suite d’une réunion publique tenue en mairie d’Avignon le samedi 19 juillet, un appel est rendu public pour défendre le monde de la création. Prochain rendez-vous dimanche 14 septembre à la Fête de l’Humanité, à 14 h 30, à l’Espace Jack Ralite.