Le 24 février prochain aura lieu le 1er anniversaire de l’attaque de l’armée Russe en Ukraine, appelée par le gouvernement russe “Opération militaire spéciale” et par les puissances occidentales “guerre d’agression contre l’Ukraine”. Le vocabulaire est aussi une arme de guerre, et il faut être très prudent et attentif aux termes utilisés, dès lors qu’on commente des événements militaires. Sans rentrer ici dans le débat, je noterai seulement que ces mêmes pays occidentaux ont eux-même utilisé largement le terme “Opération militaire”, voire parfois “Opération de paix”, lorsqu’ils utilisèrent leurs armées contre des pays souverains, on peut citer entre autres les exemples de la Serbie (“Opération force alliée” en 1999) ou de la Libye (“Opération Harmattan”, nom utilisé pour l’Armée Française en 2011). Continuer la lecture de L’Appel international pour la Paix: contenus et commentaires par Franck Marsal
Pascale Prat dirige cette école depuis 2002.Photo DDM, E.L.
Annoncé à plusieurs reprises par la mairie de Montauban, l’école Marcel-Pagnol est censée fermer ses portes à la fin de l’année scolaire. Mais ni les parents d’élèves ni la directrice de l’établissement ne peuvent s’y résoudre.
« Je n’arrive pas à me faire l’idée », confie Pascale Prat, la directrice, depuis 2002, de l’école Marcel-Pagnol, « comment peut-on envisager sereinement de fermer une école qui vit »?, s’interroge-t-elle. La menace de fermeture de l’établissement scolaire à la rentrée prochaine devient pourtant de plus en plus forte. La maire Brigitte Barèges et ses élus, ont encore une fois affirmé leur désir d’aller jusqu’au bout de ce projet lors du dernier conseil municipal, lundi.
Pour autant, l’enseignante ne s’y résout pas. « Il y a d’abord eu l’argument que l’école avait besoin d’être rénovée mais des travaux ont déjà été réalisés, les fenêtres ont été changées de ce côté-ci, rappelle-t-elle en désignant les ouvertures côté rue, et il ne reste que celles côté cours à changer ». Et de poursuivre : « Des travaux d’entretien réguliers ont été effectués. D’importants travaux d’amélioration ont d’ailleurs été entrepris récemment comme la mise aux normes d’accessibilité aux personnes en situation de handicap ou la fermeture et l’insonorisation du préau », détaille-t-elle.
«Marx avait-il raison ?» s’interroge le grand hebdomadaire allemand Der Spiegel en ce début d’année, mettant à la une l’image, modernisée, du critique du capital et du fondateur du communisme moderne
Nous sommes entrés dans une nouvelle phase qui réorganise les critiques anticapitalistes, féministes, internationalistes autour d’un marxisme écologique.
Alexis Cukier
Philosophe, maître de conférences à l’université de Poitiers
Les retours et détours des théories marxistes ont toujours suivi le mouvement réel de la lutte des classes. Ainsi, le cycle de mouvements sociaux après la crise de 2007-2008 a relancé les analyses marxistes de la financiarisation du capitalisme, et, quelques années plus tard, la nouvelle vague de luttes féministes a suscité puis s’est réapproprié de nouvelles théories féministes et marxistes du patriarcat et de la reproduction sociale. Avec la nouvelle génération de mouvements écologistes des années 2020, c’est aujourd’hui au tour du marxisme écologique de suivre et d’éclairer les stratégies écologistes, mais aussi indissociablement anticapitalistes, féministes, antiracistes et internationalistes. En effet, seul le marxisme peut saisir, par exemple, la pandémie de Covid, les sécheresses et incendies dus au réchauffement climatique, l’inflation, les guerres impérialistes, comme des conséquences ou des adaptations à la crise de la biosphère causée par le mode de production capitaliste. Continuer la lecture de Crises : pourquoi la critique de Marx fait-elle son retour ?
Les représentants de l’intersyndicale étaient bien à la préfecture, mais ils ont boycotté la réunion du Conseil Départemental de l’Education Nationale (CDEN).DDM – DDM HAZEM ALATRASH
C’est une première depuis 15 ans dans le Tarn-et-Garonne. Syndicats et parents d’élèves ont boycotté ce mardi la réunion du conseil départemental de l’Education Nationale. Faute de quorum, le CDEN a été reporté à vendredi.
Comme annoncé, l’intersyndicale FSU-SNUIPP, UNSA, SGEN CFDT et la FCPE, a pratiqué la politique de la chaise vide à l’occasion de la réunion du Conseil Départemental de l’Education Nationale qui s’est réuni ou devait se réunir à la Préfecture pour définir le profil de la rentrée scolaire 2023. Sur les 30 membres votants (10 élus, 10 parmi le personnel enseignant et autant pour les parents d’élèves), il aurait fallu 16 présents pour que le quorum soit atteint. De fait, le CDEN a été reporté à vendredi. Continuer la lecture de Tarn-et-Garonne. Syndicats et parents d’élèves boycottent la carte scolaire in DDM
La mobilisation des salariés du privé et du public, des jeunes, lycéens ou étudiants, des chômeurs, des retraités, à l’appel des organisations syndicales et de jeunesse, est soutenue par toute la société.
Josépha DirringerJuriste, maîtresse de conférences à Rennes-I
Un système injuste juridiquement et financièrement
Cette réforme des retraites est injuste, d’abord pour les individus. Chacun devra subir les conséquences d’une usure professionnelle accrue, en particulier ceux et celles qui ont des carrières longues et/ou qui occupent un emploi pénible.
Le compte professionnel de prévention (C2P) est une réponse bien maigre. En l’absence de données chiffrées précises, il est même difficile d’apprécier le nombre de travailleurs qui pourront y prétendre. Selon une étude de la Dares parue en juin 2022, 1,3 million de salariés avaient un compte ouvert en 2017. Mais, la même étude relatait une enquête lancée par la direction générale du travail, qui dénombrait, quant à elle, 2,9 millions de salariés exposés à des risques professionnels, dont 492 000 seulement avaient un compte. Continuer la lecture de Tribunes libres contre la réforme des retraites Macron-Borne + un piquet de grève contre la réforme des retraites sur Twitch
Après une nouvelle démonstration de force dans la rue, les organisations syndicales veulent hausser le ton à partir du 7 mars. L’exécutif campe sur ses positions.
Et d’un ! Les syndicats ont incontestablement remporté le premier round dans le combat qui les oppose au gouvernement sur la réforme des retraites, et il fallait faire preuve d’une singulière mauvaise foi pour pointer, ce 11 février, un « essoufflement » du mouvement social. Certes, les niveaux de mobilisation étaient légèrement inférieurs à ceux de la journée historique du 31 janvier (2,5 millions de manifestants cette fois-ci contre 2,8 millions alors, selon la CGT), mais le pari de l’élargissement tenté par les organisations syndicales est gagné.
Ils ont profité des manifestations organisées samedi partout en France pour défiler sans avoir à poser un jour de grève ou pour battre le pavé en famille. L’Humanité les a rejoint dans le cortège parisien.
« Je trouve ça positif que nous puissions revenir à nouveau manifester en famille car dans la dernière période, ce n’était vraiment pas évident. » « Il faut tenir jusqu’à début mars et au retour des vacances il faudra que ça prenne plus d’ampleur en lien avec la journée internationale des droits des femmes le 8 mars », affirme Fanny, venue en famille participer à cette journée de mobilisation du 11 février. Continuer la lecture de Retraites: un défilé le samedi, en famille ou entre amis et pour ceux qui ne peuvent faire grève
« NDLR de MAC: Merci aux différents journaux et ressources utilisés »
Philippe Martinez menace de « grèves plus massives et reconductibles »
Le leader de la CGT Philippe Martinez estime qu’il faudra aller vers « des grèves plus dures, plus nombreuses, plus massives et reconductibles » pour s’opposer à la réforme des retraites, « si le gouvernement persiste ». Il s’exprimait avant le coup d’envoi de la manifestation parisienne.
400 000 manifestants à Paris, comme le 19 janvier, selon la CGT
Quelque 400 000 personnes ont manifesté ce mardi à Paris pour la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, autant que le 19 janvier, mais moins que le 31 janvier, où elles étaient selon la CGT 500 000, a annoncé la centrale
L’Humanité ? Pas à l’Assemblée
Tandis qu’André Chassaigne évoquait les « régimes très spéciaux » des patrons du CAC 40 lors des questions d’actualité, les députés PCF brandissent la une du jour de l’Humanité. « Je vous demande de ranger ça » s’est énervée aussitôt la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet. Les huissiers de l’Assemblée ont voulu alors arracher des mains des députés les exemplaires du journal qu’ils tenaient.
Capture d’écran de la chaîne LCP
Et la une que les députés débattant de la réforme des retraites ne devaient pas voir :
Il existe aux Archives départementales du 82 un dossier sur Jean Baylet ! (43 W 9). Un dossier qui vient de la préfecture où pour l’essentiel il est possible de prendre la mesure du clientélisme du personnage au cours des années 1950. Autant dire rien d’exceptionnel le fait étant toujours présent aujourd’hui !
Ces 413 milliards d’euros budgétés doivent servir en premier lieu, et c’est le plus grave, à l’« adaptation » de la force de frappe nucléaire dont le budget, déjà énorme, risque d’atteindre des sommets inégalés”……Il s’agit aussi – c’est important – de « doubler la réserve opérationnelle » pour renforcer l’armée d’active et d’organiser une « montée en puissance d’unités nouvelles de réservistes ». Il promet, dans cet ordre d’idées, un « service national universel (permettant) de disposer d’une jeunesse parée à tous les périls ». ……” Emmanuel Macron entend bien préparer la France à la guerre en en appelant, en outre, à une « mobilisation civile (…) inséparable de l’effort militaire » par une « série de lois d’actions concrètes, de mobilisation de la nation tout entière ».
Lydia Samarbakhsh, responsable du secteur international
INTERNATIONAL COMMUNISTES Publié le 01/02/2023 par PCF
À l’occasion de la cérémonie de vœux aux armées, le 20 janvier dernier, Emmanuel Macron a brossé devant elles, « tout autant que devant la nation tout entière » dont il appelle à la « mobilisation », les grandes orientations qu’il entend devoir être prises en matière de défense nationale dans le cadre européen et mondial. L’ambition affirmée est de parachever la transformation de nos armées pour « gagner la guerre avant la guerre ».
Nulle part il ne sera question de paix, de prévention politique et diplomatique des conflits, de résolutions politiques des enjeux économiques et sociaux ou écologiques aux sources de tensions régionales ou internationales dans le long discours qui détaille l’emploi prévu du budget de 413 milliards d’euros pour la période 2024-2030 – une augmentation historique : le double de la période 2014-2017 – inscrit dans la future loi de programmation militaire (LPM), qu’il définit en soi comme un « projet de souveraineté nationale » (entendue comme la sauvegarde d’intérêts propres articulée à une prétention hégémonique).