IMPOSONS LA PAIX ET LE RESPECT DES PEUPLES ! NON LA GUERRE N’EST PAS LA SOLUTION. NOS JEUNES NE SONT PAS DE LA CHAIR A CANONS

Heureusement qu’il existe l’ARAC pour tenir le discours qui aurait été jadis celui du PCF. Nous en profitons pour signaler la parution chez Delga de « Guerre à la Guerre » d’un collectif d’historiens rassemblés par l’ARAC… (note de Danielle Bleitrach pour histoiretsociete)

Lire aussi le communiqué du PCF: 107ᵉ Congrès des maires. Entre guerre aux communes et guerre tout court, l’État au service de l’affaiblissement de la République.

Stupeur lors du 107ème Congrès des Maires de France qui croyaient assister à un discours protocolaire.

Invité à prendre la parole à l’ouverture du Congrès, le général Fabien Mandon a déclaré : « Nous avons tout pour dissuader Moscou. Ce qu’il nous manque, c’est la force d’âme pour accepter de nous faire mal pour défendre la Nation. (…) Il faut accepter de perdre nos enfants, de souffrir économiquement. Si nous ne sommes pas prêts à cela, alors nous sommes en risque. Il faut en parler dans vos communes ».

En fait, le général Mandon, chef d’état-major des armées, proche du président Macron, a servi un discours en vue de conditionner le pays à l’idée de pertes humaines et d’une économie brisée, d’étouffer la colère des Français en semant la peur.

Ce n’est pas le rôle d’un Chef d’Etat-Major des Armées de dicter la politique internationale de la France et de préparer les esprits à une guerre… avec un discours belliciste.

Il a évoqué une Russie prête à affronter l’OTAN d’ici 2030 et une possible invasion chinoise de Taïwan dès 2027. Or ce n’est que spéculation. Il ne sert que les intérêts américains, les contrats d’armement, et l’extension de l’OTAN jusqu’aux portes de la Russie. C’est aussi un discours qui s’inscrit dans la stratégie de peur distillée par Emmanuel Macron pour faire écho à la politique imposée par Ursula von der Leyen avec pour objectif la création d’un État d’Europe abolissant la souveraineté des nations.

Dans le cadre des politiques d’austérité que l’on connait, l’augmentation exponentielle des dépenses militaires est criminelle. Tout l’argent public dépensé pour la militarisation est de l’argent qui n’est pas dépensé pour la santé, l’éducation, la justice, les infrastructures, donc pour le bien-être des populations.
N’oublions jamais que l’impérialisme, le capitalisme ont toujours utilisé la guerre pour sortir des crises économiques et sociales qu’ils engendrent.

Pour l’ARAC, s’engager pour la paix, pour un désarmement universel, demander la dissolution de l’OTAN, faire jouer tout son rôle à l’ONU, mettre en œuvre la Charte des Nations Unies, respecter le droit international et la souveraineté des peuples est un enjeu majeur aujourd’hui.

La paix passe par la satisfaction des besoins économiques et sociaux des peuples.
La paix est l’affaire de chacun d’entre nous.

Nous devons nous rassembler pour faire entendre la voix de toutes celles et tous ceux qui sont épris de justice, du respect des peuples, d’égalité.

Voilà pourquoi l’ARAC, depuis 1917, en s’attaquant à la guerre, aux causes des guerres, au respect des peuples, à leur sécurité, permet à des millions de femmes et d’hommes, d’avoir la foi dans leur engagement, dans leur avenir.

Villejuif, le 20 novembre 2025

ARAC, 2 Place du Méridien- 94807 Villejuif cedex Tél. 01 42 11 11 11  arac.nationale@orange.fr

 

 

« 1 million d’oliviers pour la paix en Palestine » : Le PCF renforce sa solidarité !

Le PCF a lancé une mobilisation nationale en faveur de la paix et de la justice en Palestine avec sa campagne de solidarité internationale, « 1 million d’oliviers pour la paix ». Initiée par la fédération du Val-de-Marne le 22 avril 2025 – Journée internationale de la Terre -, cette initiative a été rapidement adoptée par le Conseil national du Parti, renforçant ainsi sa portée politique.

L’élan de solidarité s’est propagé : de nombreuses fédérations départementales ont adhéré (Lot-et-Garonne, Gers, Finistère, Oise, Hérault, Pyrénées-Atlantiques, Var, Meurthe-et-Moselle, Bouches-du-Rhône et Gironde), rejointes par des sections locales comme Draguignan, Rennes, Fougères et Paris 20e. Cette action militante a déjà permis de collecter 35 000 € de dons auprès de la population – une première étape vers l’objectif ambitieux de 100 000 euros. C’est un succès et un signe fort de mobilisation populaire.

Grâce à ses militants, la solidarité s’est déployée dans les quartiers, les villes et sur les marchés. Tout en exigeant le respect du droit international auprès de Macron, ces initiatives politiques démontrent à la population que le PCF est à ses côtés pour défendre la paix, la justice et le droit international. Le PCF, qui s’est toujours tenu aux côtés du peuple palestinien, l’a encore illustré par la conférence internationale organisée le 4 juin dernier avec l’OLP. Continuer la lecture de « 1 million d’oliviers pour la paix en Palestine » : Le PCF renforce sa solidarité !

Assassinat de Mehdi Kessaci : un défi pour la République.

 

Publié le 20 novembre 2025

Le Parti communiste Français exprime sa profonde indignation après l’assassinat à Marseille de Mehdi Kessaci, petit frère du militant écologiste Amine Kessaci, particulièrement engagé dans la lutte contre les narcotrafics et ses dramatiques conséquences.

Aux familles, aux proches de la victime et à toute la ville de Marseille, nous adressons nos sincères condoléances et toute notre solidarité. Continuer la lecture de Assassinat de Mehdi Kessaci : un défi pour la République.

Cécile Cukierman, sénatrice PCF : « Vote du PLFSS : la gauche ne doit pas oublier d’être de gauche » (video)

Cécile Cukierman, la présidente du groupe CRCE-K, lance un appel solennel à la veille de l’examen par le Sénat du projet de loi de finances de la Sécurité sociale.

 

À la veille de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) au Sénat, rappelons que ce texte n’est pas un simple budget : il est un révélateur politique. Alors que l’Assemblée nationale a été empêchée de voter sur l’ensemble du texte par la stratégie d’obstruction gouvernementale, le texte arrive ce mercredi au Sénat. Continuer la lecture de Cécile Cukierman, sénatrice PCF : « Vote du PLFSS : la gauche ne doit pas oublier d’être de gauche » (video)

Pour une école démocratique et égalitaire… défendre un service public national d’éducation

Publié le 17 novembre 2025

Sophia Chikirou, candidate à la mairie de Paris, annonce sa volonté de municipaliser les écoles primaires.

Cette annonce survient dans un contexte où les discours se multiplient pour évoquer une réduction du temps scolaire et une externalisation des enseignements… La convention du CESE voulue par Macron tente d’inscrire ces volontés dans une demande exprimée par les familles et les élèves eux-mêmes et à faire croire qu’elles sont les conditions d’une amélioration de l’école.

Le renoncement à un service public national d’éducation aurait pourtant d’évidentes conséquences que nous ne pouvons accepter.

Une fragilisation du système

Les difficultés rencontrées aujourd’hui par les municipalités, sur le plan des finances ou des ressources humaines, rendent déjà difficile l’organisation qualitative du périscolaire. La prise en charge de l’ensemble du service public d’éducation posera des difficultés plus grandes encore. Est-il raisonnable de prendre le risque d’une telle fragilisation ?

Certaines communes pourraient avoir le sentiment de leur capacité financière à assumer la municipalisation de l’école. Mais la dégradation constante de leur situation budgétaire pourrait conduire à une fragilisation capable de mettre en difficulté le fonctionnement même de l’école. Veut-on prendre le risque qu’une école communale puisse se retrouver en faillite ?

La porte ouverte à la marchandisation

Face aux difficultés organisationnelles, la tentation sera grande à déléguer le service public d’éducation par une mise en marché concurrentielle. Comment imaginer que cette marchandisation, soumise aux impératifs du profit économique et difficilement contrôlable dans ses activités, puisse venir améliorer la qualité de l’école ?

 Un renforcement des inégalités.

L’écart des ressources des municipalités créera aggrave de profondes inégalités territoriales. S’y ajoutera de fortes inégalités sociales : la mise en marché concurrentielle privant les familles aux revenus les plus modestes d’une part de l’offre. Veut-on davantage dégrader une mixité sociale déjà insuffisante dans l’école actuelle et renforcer des inégalités déjà fortement marquées?

 Une menace pour la culture commune 

L’existence d’un service public national d’éducation se fonde dans la volonté d’une culture commune, porteuse des valeurs de la démocratie et fédératrice de la vie citoyenne. La fragmentation des offres conduira à une fragmentation des contenus d’enseignement voire à des tentatives de propagande ou de prosélytisme. Peut-on prendre un tel risque dans un contexte où se multiplient les menaces contre les valeurs républicaines ?

Un danger pour la liberté pédagogique

Le cadre des programmes nationaux a permis aux enseignants de se libérer des emprises idéologiques que la bourgeoisie locale imposait à l’école du XIXe siècle. Si la politique ministérielle use trop souvent de stratégies autoritaristes, elles n’ont pas les mêmes effets que ceux d’une emprise locale plus fortement marquée par des enjeux éloignés des perspectives éducatives. Veut-on revenir à une époque où l’école devait se soumettre aux injonctions idéologiques et morales des notables locaux ?

Un risque pour les enseignant·es et les personnels
Les contraintes financières qui seront liées à la mise en œuvre d’un service municipal d’éducation ne constitueront pas un cadre de négociation statutaire favorable aux personnels. Il faut craindre qu’un nouveau statut augmente les horaires de service dans un cadre salarial révisé à la baisse. Dans une période où l’attractivité pour le métier enseignant connait une grave crise, peut-on prendre le risque de l’aggraver davantage?

 Des cadeaux pour l’enseignement privé
La municipalisation de l’école conduira bien des maires à considérer à part égale les écoles publiques et privées de leur commune. Les évolutions de la législation n’ont cessé de favoriser le privé et nous en connaissons bien, désormais, les conséquences en termes de renforcement des inégalités. Voulons-nous leur offrir, avec des cadeaux supplémentaires, la possibilité de creuser davantage les écarts ?

Celles et ceux qui douteraient de ces effets, peuvent pourtant en voir l’exact déroulement dans l’évolution du système scolaire suédois qui, en trente ans, a perdu ses qualités égalitaires et dégradé le niveau de ses élèves, en déplaçant la responsabilité de l’État vers les municipalités !

C’est en accordant les moyens nécessaires à l’Éducation nationale et en concevant un projet politique délibérément marqué par la volonté de démocratiser l’accès aux savoirs et aux diplômes que nous pouvons améliorer l’école publique. C’est pourquoi le PCF revendique la création de postes d’enseignants supplémentaires et l’attribution de moyens suffisants pour répondre aux besoins. Il en défend l’usage au service d’une école égalitaire et émancipatrice, dans un projet ambitieux d’élévation générale du niveau de connaissances et dans la perspective d’une culture commune permettant de conforter notre démocratie par l’exercice partagé de la vie citoyenne.

Paris, le 17 novembre 2025

Parti Communiste Français

Education : Castelsarrasin en commun rencontre les parents d’élèves

Illustration 1
Les candidats de la liste Castelsarrasin à la rencontre des parents d’élèves

 

Ces échanges ont permis de présenter un diagnostic partagé et des propositions fortes. « Certaines de nos écoles sont vétustes, mal isolées et parfois inadaptées. Nous portons un plan pluriannuel de rénovation sur 5 à 10 ans. C’est un investissement indispensable pour notre ville », explique Maximilien Reynes Dupleix.

La liste souhaite aussi soutenir directement les familles. « Aucune réussite scolaire ne doit dépendre du portefeuille des parents. D’où nos propositions de la cantine à 1 euro et de la gratuité des fournitures. C’est du pouvoir d’achat rendu et un vrai levier d’égalité », souligne Virginie Merce. Continuer la lecture de Education : Castelsarrasin en commun rencontre les parents d’élèves

Entre soutien clientéliste et ingérence la ligne de démarcation est faible…

Puisqu’il est possible que j’aille parler de la Chine et du monde multipolaire en Algérie, je réfléchis beaucoup à la manière dont on peut se conduire dans une telle problématique. Le monde multipolaire a été conçu essentiellement par des pays du sud qui tentaient d’échapper à la pression des échanges inégaux infligé par le monde occidental. Mais ce que je défend est l’idée que le jour où la France s’éveillera, elle comprendra qu’il lui faut rejoindre ce monde multipolaire. Parce que celui qui existe aujourd’hui sous leadership des USA est mortifère, belliciste, et nous conduit à la catastrophe.

Cette démarche a été celle d’un livre qui continue son effet, mais aujourd’hui j’ai besoin d’aller plus avant parce que le dialogue qu’a suscité ce livre m’y oblige, qu’est ce que ce choix y compris celui de l’adhésion aux BRICS, ce qui est frappant est la manière dont le problème est pris spontanément, c’est comme si nous faisions une grâce à ceux que nous prétendons rejoindre, comme si la Chine sollicitait un soutien depuis l’occident.. Mais c’est encore pire quand nous nous adressons à ceux qui sont déjà dans ce monde multipolaire qui cherche ses marques. Continuer la lecture de Entre soutien clientéliste et ingérence la ligne de démarcation est faible…

Le nom de famille Zhoran Mamdani, une riche tapisserie dans laquelle je lis…

On peut ce qui est mon cas éprouver les plus grands doutes sur le caractère révolutionnaire voire réellement progressiste du maire de New York tout en lisant avec intérêt la tapisserie des migrations, les « élites » marchandes des pays émergents suivant des chemins dignes de Marco Polo, notons à quel point la caste de Khoja fait songer au « peuple » juif, c’est frappant et aide sans doute à une assimilation plus ou moins consciente des trublions newyorkais… Mamdani est un juif d’ une caste de marchands intellectuels qui elle emprunte les voies offertes par le multipolaire… Comme nous l’analysons par ailleurs, la route de la soie a aussi ses contes et légendes, qui nourrissent le « rêve » multipolaire, celui de la modernité chinoise allant à la rencontre d’autres rêves. Je suis devenue historienne et marxiste, parce qu’enfant j’ai lu toute la collection intitulée « contes et légendes »… Même si je sais combien il y a des escrocs sur ces chemins des « civilisations »… pourtant le week end nous permet ces explorations dans la complexité des voies de l’histoire de l’humanité. Suivons donc la branche de la diaspora sud-asiatique son histoire séculaire de Commerce international, de migration et d’échanges culturels pour éclairer ce que nous suggérons être en train de naître sous la poussée à plus ou moins longues temporalités de la lutte des classe: l’apparition d’un « rêve multipolaire » que celui-ci nécessite le socialisme pour se réaliser est un fait politique, qu’une partie de ceux qui tentent de sauver le capitalisme par une hypothétique à des sources « libérales » en fantasmant ce rêve mulltipolaire comme celui d’une réconciliation est un autre fait politique … (note et traduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

par Iqbal Akhtar12 novembre 2025

Le cimetière duodécimain de Khoja à Arambagh, dans le Bengale occidental, en Inde, a été créé en 1899. Photo : Moyenne https://medium.com/@munsifbhimani/the-khoja-mohalla-dongri-and-the-memories-of-killu-khatau-a070b0364f75

Au moment où Zohran Mamdani est devenu le prochain maire élu de New York le 4 novembre 2025, de nombreux Américains connaissaient son programme progressiste et son bilan législatif. Mais pour comprendre les origines du candidat démocrate, il faut examiner la riche tapisserie culturelle tissée dans son nom de famille : Mamdani. Continuer la lecture de Le nom de famille Zhoran Mamdani, une riche tapisserie dans laquelle je lis…

8 minutes 46 chrono pour démonter l’arnaque sociale du Rassemblement national (Video)

Florent LE DU

Martin Jamet

Mike Strachinescu

Dans un pays abîmé par des politiques libérales brutales, un parti d’extrême droite se prétend défenseur des classes populaires et du monde du travail. Ce discours du Rassemblement national n’a pourtant rien à voir avec la justice sociale. Ses récents revirements en témoignent, à l’image d’un Jordan Bardella multipliant les mains tendues au patronat. Le RN assume un projet de plus en plus libéral et révèle son vrai visage : celui de l’instrumentalisation des questions sociales à des fins xénophobes, racistes et réactionnaires.

Une enquête de Martin Jamet et Florent Le Du.

La maternité aux racines des discriminations sexistes dans les entreprises

« Tant qu’on considérera que les femmes font les enfants seules, les inégalités persisteront » 

Alors que ce 10 novembre marque la date à laquelle les femmes commenceront à travailler « gratuitement », en raison des inégalités salariales, le fait d’être mère s’impose comme un facteur persistant d’injustices en milieu professionnel. Un phénomène que la loi peine à faire reculer.

Malgré des protections légales, la maternité demeure une source d’injustices pour les femmes dans le milieu professionnel. © Sigrid Olsson / AltoPress / PhotoAlto via AFP

 

« Voulez-vous avoir un enfant ? » La question tombe, sèche, presque anodine, de la bouche du recruteur. Face à lui, Élisa*, 25 ans, hésite. Elle sent que sa réponse pourrait lui coûter le poste, malgré un CV bien fourni. « Je pensais que ce genre d’interrogation appartenait au passé, confie la jeune architecte. Mais en en parlant autour de moi, j’ai compris que la grossesse restait un tabou. »

Alors que ce 10 novembre, à 11 h 31 et 22 secondes, marque « le jour du dépassement », date à partir de laquelle les femmes commenceront à travailler « gratuitement » en raison des inégalités salariales, selon le décompte symbolique annuel de la lettre d’information féministe Les Glorieuses, la maternité s’impose comme un facteur persistant de discriminations professionnelles. Continuer la lecture de La maternité aux racines des discriminations sexistes dans les entreprises