Comment la réforme du lycée a aggravé les conditions de travail des enseignants in Caf. Péda.

En cassant les classes avec la mise en place des spécialités, la réforme du lycée a fait gagner plus de 2500 emplois au ministère pour les seuls niveaux de 1ère et terminale. Mais elle a surtout considérablement aggravé les conditions de travail des professeurs et des élèves. C’est ce que révèle une nouvelle Note de la Depp. Ainsi un professeur de SES a maintenant des élèves venant de 12 classes. En maths c’est 8 classes. Certaines disciplines ont été décimées par la réforme : en maths on compte 18% d’heures d’enseignement en moins, en technologie 27%, en SE 14%, en lettres 6%.

2500 postes économisés par la réduction de l’offre d’enseignement

On ne pourra pas dire que la réforme du lycée s’est faite à coût constant. Selon une nouvelle Note de la Depp (n°21.37), le nombre d’heures d’enseignement pour les seuls niveaux de terminale et première des lycées généraux et technologiques a diminué de 3% entre 2018 et 2020. Cela représente 2457 postes économisés. Un nombre minimum car on verra que la réforme permet d’autres économies. A noter que le nombre d’heures supplémentaires est globalement resté stable : le discours sur les heures supplémentaires compensant les postes supprimés est faux pour le lycée. Continuer la lecture de Comment la réforme du lycée a aggravé les conditions de travail des enseignants in Caf. Péda.

Économie. Pouvoir d’achat, chômage… foire aux intox en Macronie

Pour préparer la campagne présidentielle, Emmanuel Macron et ses lieutenants vantent leur bilan économique et social, quitte à faire mentir les chiffres et à travestir les faits.

Assurer le service après-vente du quinquennat. Telle est désormais la priorité des marcheurs, à moins de six mois du premier tour de la présidentielle. Avec plusieurs mots d’ordre à imprimer dans tous les esprits qu’Emmanuel Macron lui-même a commencé à marteler lors de son allocution du 9 novembre  : « Depuis quatre ans, le travail paie mieux. » Le président aurait également fait reculer le chômage dans des proportions inégalées depuis quinze ans et relancé la machine économique grâce à son plan de relance, malgré la pandémie mondiale. Désintox.

1. Macron, « champion » du pouvoir d’achat ? Continuer la lecture de Économie. Pouvoir d’achat, chômage… foire aux intox en Macronie

Éducation: Mais à quoi servent les évaluations nationales ? in Caf. Péda.

« Globalement on retrouve le niveau de 2019. Les effets négatifs de la crise sont résorbés ». Pour Fabienne Rosenwald, directrice de la Depp (division des études du ministère) et Edouard Geffray, Dgesco, les résultats des évaluations nationales de début d’année scolaire 2021-22 sont bons. Pourtant on constate juste que quand les enfants commencent l’école en CP en 2021 ils obtiennent les mêmes résultats que quand ils commençaient l’école en 2019. Entre temps de nombreux  postes ont été mobilisés pour étendre les dédoublements à 100% des CP et CE1 de l’éducation prioritaire et limiter à 24 le nombre d’élèves hors éducation prioritaire. Près de la moitié des élèves ne sait toujours ni additionner ni soustraire en CE1 et 20% comprendre une phrase ou un mot lu par l’enseignant. A cette cinquième rentrée de JM Blanquer; la moitié des enseignants du premier degré juge toujours que les évaluations ne servent à rien.

 

Les résultats scolaires sont meilleurs quand les élèves vont à l’école


« La fermeture des écoles avait eu un impact négatif sur les résultats des élèves, rappelle Fabienne Rosenwald. « A la rentrée 2021 les élèves de CP ont retrouvé des niveaux de résultats équivalents à ceux de la rentrée 2019 ». De la même façon en CE1 « les élèves ont retrouvé au moins le niveau de 2019″. En gros, les résultats confirment une trouvaille extraordinaire : quand les élèves vont à l’école ils réussissent mieux aux tests scolaires organisés par l’éducation nationale que quand l’école est fermée. »Globalement cette génération arrive en CE1 avec le niveau d’avant la crise sanitaire ». On ne saurait mieux attester l’absence de progrès même avec des évaluations maison. Continuer la lecture de Éducation: Mais à quoi servent les évaluations nationales ? in Caf. Péda.

Hôpitaux en Tarn-et-Garonne : « La population est en danger » in DDM + appel

Les syndicats manifestaient hier midi devant la préfecture. DDMW.B.
Les syndicats manifestaient hier midi devant la préfecture. DDMW.B.

l’essentiel Une manifestation était organisée hier devant la préfecture suite à la décision de fermer les urgences de Moissac la nuit.

Pour le personnel hospitalier, la pilule n’est toujours pas passée. Mardi dernier, l’ARS a décidé de la fermeture des urgences de l’hôpital de Moissac, la nuit (20 h-8 h), à compter du 1er décembre. Une des deux équipes du Smur (Service mobile d’urgence et de réanimation) de Montauban sera donc affectée au secteur pour transiter les patients entre les hôpitaux de Montauban ou d’Agen.

« Le Gouvernement s’était engagé à ce qu’en France, les urgences vitales soient accessibles en 30 minutes. Ce ne sera plus le cas ici », interpelle Agnès Seguela, déléguée et secrétaire départementale FO. Elle participait, avec une trentaine d’autres manifestants, à une mobilisation devant la préfecture, hier midi. « Cela met en danger la population. Et cela va augmenter la pression au service des urgences de Montauban, déjà en tension : 130 patients par jour et des temps d’attente qui peuvent atteindre 7 ou 8 heures », avertit-elle.

Lutte contre la désertification

Au cœur du problème, un manque d’effectifs flagrant. « On a des infirmières qui enchaînent 12 heures de garde de jour, puis travaillent de nuit le lendemain. Il faut stabiliser les contractuels, les plannings et les conditions de travail », revendique Agnès Seguela.

« On se retrouve seules avec un interne, sans infirmier, on n’a pas les qualifications pour s’occuper au mieux des patients », témoigne une aide-soignante qui travaille à l’hôpital de Montauban depuis 8 ans. « On le vit mal, on est épuisés, on enchaîne les heures supplémentaires. C’est encore plus dur pour les infirmiers. Il y a beaucoup de départs, ils ne restent que quelques mois. Les postes ne sont pas assez attractifs. Depuis 8 ans je constate une différence énorme », conclut la soignante.

William Bernecker
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« La fermeture des urgences de nuit, c’est la mort de l’hôpital », clament 150 manifestants à Moissac in DDM + le Mot du Président du Comité de Défense

Près de 150 personnes ont défilé contre la fermeture des urgences de nuit à Moissac, avant de se rendre à Montauban pour réclamer une audience à la préfecture.

Banderole sur le rond-point, drapeaux syndicalistes aux vents, musique militante… un tableau peu habituel à Moissac. Une semaine après l’annonce par l’Agence régionale de santé, de la fermeture dès Urgences la nuit dès le 1er décembre, et la manifestation qui s’est ensuivie à Castelsarrasin, les opposants restent mobilisés. Cette fois, c’est à Moissac que près de 150 personnes ont répondu présent devant l’hôpital intercommunal où un préavis de grève intersyndicale avait été déposé pour la journée d’hier.

Moins nombreux en ce lundi matin, élus, soignants, habitants… n’en restent pas moins déterminés. « Nous reviendrons chaque semaine, plusieurs fois par semaine si nécessaire car ce qui se passe est très grave », assure le comité de défense de l’hôpital, co-organisateur du rassemblement. Continuer la lecture de « La fermeture des urgences de nuit, c’est la mort de l’hôpital », clament 150 manifestants à Moissac in DDM + le Mot du Président du Comité de Défense

Hôpital, retraites, santé de proximité… une sécurité sociale du XXIe siècle

La proposition du PCF pour une Sécurité sociale adaptée aux besoins actuels des populations est un projet de société. Elle repose sur l’idée fondamentale qu’il est possible de répondre aux besoins humains de protection de la naissance à la mort dans un cadre non marchand basé sur la solidarité, et que cette réponse de protection sociale est un facteur essentiel du développement économique autant que social. La Sécurité sociale, protégeant des aléas de la vie, contribue au développement humain, au cœur de devenir de la société.

Prise sur les profits, la cotisation sociale est un outil de la solidarité, qui met au service de la collectivité humaine une part des richesses créées en les mutualisant.

Aussi les premières réformes à mettre en œuvre sont d’ordre économique : hausse des salaires, réduction du coût  du capital, orientation de la production vers la satisfaction des besoins humains, arrêt des politiques d’austérité. C’est sur cette base qu’on pourra réformer le financement de la Sécurité sociale : retour au financement par la cotisation sociale et abandon de la fiscalisation, modulation des cotisations pour développer l’emploi et la formation, taxation des profits financiers,, gestion démocratique.

Ceci permettra de dégager les moyens nécessaires pour financer les mesures indispensables de modernisation et d’adaptation aux besoins et aux nouvelles possibilités offertes par le progrès des sciences et techniques.

Il est possible de répondre aux besoins humains de protection dans un cadre non marchand basé sur la solidarité

Concernant le secteur santé, nous voulons : Continuer la lecture de Hôpital, retraites, santé de proximité… une sécurité sociale du XXIe siècle

Figaro Magazine : La droite attaque l’Ecole in Caf. Peda.

« Antiracisme, idéologie LGBT+, décolonialisme… Enquête sur une dérive bien organisée ». Par quelle sidérante inversion des valeurs le fait de lutter contre le racisme, de condamner le colonialisme et d’apprendre aux enfants la tolérance devient dans Le Figaro Magazine plus que des accusations , la dénonciation d’un complot « bien organisé » ! Les divagations du Figaro Magazine appuyées sur une poignée de témoignages anonymes ne mériteraient pas tant de bruit. Si cette campagne ne s’inscrivait dans le climat de maccarthysme actuel. Si elle ne reprenait pas des thèmes lancés par le ministre de l’éducation nationale. Et si des membres de l’équipe de JM Blanquer ne participaient pas à ce numéro. Le dossier de N Cherigui et J Weintraub mène tout droit rue de Grenelle. Il suscite déjà de vives réactions chez les acteurs de l’Ecole.

Des dénonciations sans fondements

 « Décolonialisme, islamo-gauchisme, communautarisme, promotion du transgenrisme : au nom de la diversité et de son corollaire pédagogique, l’inclusion, les idéologies ont pénétré le temple scolaire avec la complicité d’une partie du corps enseignant et par le biais des outils pédagogiques… L’institution est dépassée malgré la volonté du ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, de lutter contre ces dérives ». Continuer la lecture de Figaro Magazine : La droite attaque l’Ecole in Caf. Peda.

Bernard Lavilliers : « Je suis un chanteur politique » in l’Humanité

© Patrick Swirc

Le rencontrer, c’est comme remettre cent balles dans la machine, saisir au vol le vieux compagnon qui passe, pour le plaisir d’entendre sa voix. Bernard Lavilliers nous raconte son nouvel album, conçu entre ailleurs, ici et Buenos Aires, livre ses réflexions sur l’état du monde et parle de Saint-Étienne, où tout a commencé. 

« Sous un soleil énorme », c’est le titre du nouvel album de Bernard Lavilliers, dans les bacs le 12 novembre. Il nous en parle pour « l’Humanité Dimanche ». Avant même notre première question, il se lance dans une tirade sur son lien avec notre journal :

Icon QuoteAh, “l’Huma” ! J’ai très bien connu l’amiral, Roland Leroy. J’ai chanté à la Fête de l’Huma je ne sais plus combien de fois. C’est une fête populaire. Il y a des stands partout, une ambiance. “L’Huma”, le journal né avec Jean Jaurès, je le lis toujours. Il n’y a pas qu’à Mediapart et au “Canard” qu’on trouve des journalistes d’investigation. Il y en a aussi à “l’Huma”. Pareil pour certains journaux de province. “La Marseillaise”, tiens. J’ai fait des concerts de soutien à ce journal, sur les quais, il y a quatre ou cinq ans. J’avais pris des Gitans. On a fait tourner “les Mains d’or” en rumba. “La Marseillaise” : important pour la diversité des opinions. Vincent Bolloré rachète tout. »

« Les soignants à bout seront dans la rue » : mobilisation nationale dans la santé le 4 décembre in Le site ANTI-K

Crédits photo : Twitter / Antoine Leroyer

Révolution Permanente : Le 4 décembre, l’Inter-Urgence appelle à manifester contre les fermetures de services dans les hôpitaux. Dans quelles conditions intervient cette date de mobilisation, et avec quelles revendications ? 

Marie-Pierre : On se joint à l’appel du comité de défense des hôpitaux de proximité de Mayenne et du comité de défense des hôpitaux Beaujon Bichat. Le département de Mayenne est en grande difficulté, parce qu’au-delà de Laval il y a aussi des services et des urgences très proches qui ont fermé. Donc ça touche le département mais ça touche quasiment toute la région ARS du Pays de La Loire. Il y a des services à l’hôpital de Mayenne et de Laval qui ont fermé, notamment aux urgences. Celui de Redon ferme aussi la nuit, donc ça fait plusieurs hôpitaux dans un même secteur qui ont vu des services fermés, avec une offre de soins en grande diminution. Ce qui fait que le secteur est en difficulté et les patients en grand danger. Continuer la lecture de « Les soignants à bout seront dans la rue » : mobilisation nationale dans la santé le 4 décembre in Le site ANTI-K

Urgences : une fermeture en catimini qui ne passe pas à Castelsarrasin (DDM)+ appel à manifester

Rue de la Fraternité devant la sous-préfecture de Castelsarrasin, près de 300 personnes parmi lesquels les maires de Castelsarrasin et Moissac, la député de la circonscription et la vice-présidente du conseil régional Occitanie./ DDM image d'archives
Rue de la Fraternité devant la sous-préfecture de Castelsarrasin, près de 300 personnes parmi lesquels les maires de Castelsarrasin et Moissac, la député de la circonscription et la vice-présidente du conseil régional Occitanie./ DDM

L’annonce de la fermeture illico des urgences de nuit de l’hôpital de Castelsarrasin – Moissac par le directeur de l’agence régionale de santé (ARS) de Tarn-et-Garonne, provoque un tollé.

A lire aussi : Tarn-et-Garonne. À Castelsarrasin, 300 personnes au soutien des urgences de l’hôpital de Moissac

Des ambulances privées

« À cause du manque de médecins, à partir du 1er décembre les urgences de l’hôpital de Moissac fermeront de 20 heures à 8 heures. Une ligne de SMUR délocalisée de Montauban sera maintenue pour les urgences vitales. Pour le reste, il sera fait appel à des ambulances privées. Mais les ambulanciers n’ont pas d’habilitation médicale, ils ne pourront pas pratiquer de soins. Et que fera-t-on des gens qui seront rentrés à 17 ou 18 heures ? Comment prévenir les gens pour qu’ils ne se retrouvent pas en détresse dans la nuit devant une porte fermée ? Il n’y a aucune réponse à ces questions », tempête Gilles Neupont, président du comité de défense de l’hôpital qui avait lancé l’appel à la mobilisation pour se réunir devant la sous-préfecture de Castelsarrasin mardi soir.

« C’est une stratégie délibérée du gouvernement. Les réformes menées ces dernières années ont entraîné la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. La vision comptable qui prédomine dégrade les conditions de soin, qui ne sont plus dignes de nos patients. Nous nous dirigeons vers une prise en charge à plusieurs vitesses. À l’heure où le désert médical avance, ce n’est pas le moment pour que le service public recule », certifie de son côté Manuelita Vintar, au nom de l’union départementale CGT santé. « L’épidémie de Covid est en train de repartir, cette fermeture est incohérente. Mais au-delà, le problème est aussi la façon dont est répartie la richesse du pays. Ce problème des urgences n’existerait pas si des milliards d’euros n’étaient pas détournés des impôts ou distribués aux actionnaires. Nous ne lâcherons pas », a ajouté Christophe Couderc, le secrétaire départemental de la CGT.

A lire aussi : Tarn-et-Garonne : état d’urgence dans les hôpitaux de Moissac et de Montauban

« 5 000 h supplémentaires »

Parmi les manifestants, la vice-présidente de la région Occitanie Marie Castro s’était jointe au cortège avec la députée Sylvia Pinel. « Je serai toujours là pour défendre l’hôpital et l’accès aux soins, trouver des solutions face au manque de médecins qui inquiète à juste titre les populations. C’est un problème important qui impacte les deux hôpitaux de Moissac et Montauban. En tant qu’élu, nous souhaitons garder notre service public pour conserver une égalité de traitement sur le territoire. Nous souhaitons également être dans le dialogue, ne pas apprendre les problèmes par les gens du terrain comme c’est le cas ici. Nous aurions aimé pouvoir travailler en amont avant d’être mis sur le fait accompli. Nous remercions par ailleurs les soignants, qui ont cumulé plus de 5 000 heures supplémentaires pour assurer les gardes jusqu’ici. »

Le président du conseil de surveillance pas informé

Absent à la réunion du matin à l’Ehpad de la Mouline lors de l’annonce de David Billetorte, directeur de l’ARS, le maire de Castelsarrasin, Jean-Philippe Bésiers disait qu’il s’agit d’une « décision incompréhensible et unilatérale. Elle met à mal le système de santé local d’un bassin de 80 000 habitants. Nous avons investi plus de 3 M€ dans l’hôpital il y a quelques années, et la seule réponse que nous obtenons, c’est cette fermeture. »

Même son de cloche pour le maire de Moissac. « Aujourd’hui, on a un gouvernement qui casse le service public dans les zones rurales et périurbaines. Ces populations ne sont pas des variables d’ajustement. La réunion de ce matin avec l’ARS devait nous présenter des hypothèses de travail mais nous avons seulement été mis sur le fait accompli. En tant que maire de Moissac je suis également président du conseil de surveillance de l’hôpital et je n’en étais pas informé. C’est un véritable mépris des élus. Je soupçonne l’ARS et les représentants de l’État de ne pas avoir donné d’information jusque-là pour que nous ne puissions pas nous mobiliser en amont de la décision. Il va falloir un jour renverser la table et s’unir, quels que soient les partis. Je jouerai le jeu de l’unité. »


Message du Comite de défense

Le 08 novembre  le Comite de Défense s’est mobilisé d’abord le matin en s’invitant à une réunion entre ARS, directeur du CHIC et élus tant locaux que nationaux.
Le CD a signifié à messieurs Billetorte et Cabrières l’opposition des tarn et garonnais à a fermeture nocturne des urgences de notre hôpital.
Il n’a pas été tenu compte de notre avis et  l’ARS a annoncé la fermeture des urgences de Moissac tous les jours de 20H à 08 le lendemain.
Nous avions déposé une déclaration de manifestation et plus de 300 personnes se sont rassemblées devant la sous préfecture de Castelsarrasin pour interpeller le sous préfet.

La délégation qui a été reçue n’a recueilli aucune assurance quant à la mise en place de moyens de substitution pour assurer les soins. Malgré l’échange cordial et la promesse d’être tenus au courant des évolutions, conformément à nos annonces au sous préfet , une manifestation sera organisée lundi 15 novembre 2021: Rendez Vous à 10h30 devant l’hôpital de Moissac pour une marche en ville.

Cette nouvelle action se poursuivra à Montauban en convergence avec l’intersyndicale CGT/FSU/Solidaires où une demande d’audience sera adressée à Madame la Préfète du 82: Rendez Vous à midi devant Préfecture de Montauban.

Nous enchaînerons les manifestations jusqu’à obtenir satisfaction, il faut mobiliser en nombre et sur la durée.
Je compte sur votre détermination

Gilles NEUPONT
Président du comité de Défense