Voici la déclaration de Fabien Roussel à propos de l’autorisation donnée par Biden à l’Ukraine, en fait à l’OTAN de frapper en profondeur dans le territoire russe. Cette déclaration est intervenue le 18 novembre 2024 et a été publiée sur le site officiel du PCF. Ce soir 19 novembre dans la nuit, nous apprenons que L’UKRAINE A FRANCHI LE PAS ET TIRE LES MISSILES AMERICAINS et nous Français devons mesurer que MACRON EST LE FER DE LANCE DE L’ENTRÉE EN GUERRE.. L’Ukraine vient de franchir une étape majeure dans le conflit avec la Russie en utilisant des missiles ATACMS (Army Tactical Missile System) fournis par les États-Unis. Selon les informations relayées par les médias d’État russes ce 19 novembre 2024, six missiles ont été tirés dans la nuit sur une cible située dans la région de Briansk, à proximité de la frontière ukrainienne. Si la Russie affirme avoir intercepté cinq des six projectiles grâce à ses systèmes de défense aérienne, l’incident soulève de nouvelles interrogations sur l’évolution stratégique et les conséquences potentielles de cette guerre. Fort heureusement malgré le déchaînement de l’appareil de propagande de Macron qui joue les bouffons, Poutine n’a pas choisi la riposte nucléaire. Oui Macron est un bouffon, non seulement la France a livré de nombreux équipements à l’Ukraine dont des missiles Mistral mais il s’agite partout, en particulier au G20 pour justifier cette guerre de l’OTAN. La réaction de Fabien Roussel est juste et elle s’inscrit dans la dénonciation de ce dangereux personnage qui prétend mettre la planète et son propre pays à feu et à sang. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Le taux de remboursement des médicaments par la Sécu baissera de 5 % l’an prochain, tout comme la prise en charge des consultations médicales, a annoncé la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq lundi au Sénat.
De nouvelles économies sur le dos des plus fragiles. La ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq a annoncé une baisse du taux de remboursement des médicaments par la Sécurité sociale de 5 % l’an prochain, tout comme de la prise en charge des consultations médicales, en ouverture des débats sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 au Sénat. Le « ticket modérateur », le plus souvent à la charge des complémentaires santé, « n’évoluera que de 5 % » pour les consultations médicales alors « qu’il était potentiellement envisageable de l’augmenter de 10 % », mais « en complément (celui) sur les médicaments augmentera de 5 % », a-t-elle déclaré. Continuer la lecture de Budget de la Sécu : le gouvernement veut baisser le remboursement de tous les médicaments
Le Parti Communiste Français du Tarn-et-Garonne tient à alerter sur la situation dramatique que traverse l’agriculture dans notre département et dans tout le pays. Un modèle intensif destructeur
Depuis plusieurs décennies, nous assistons au développement des grandes exploitations agricoles et de l’agriculture intensive, souvent encouragé par des politiques favorables aux grands propriétaires terriens. En Tarn-et-Garonne, ce mouvement de rachat des terres par quelques exploitants s’est accéléré, appuyé par des lois et procédures soutenues historiquement par la droite et l’extrême droite. Les traités internationaux, visant à ouvrir toujours plus de débouchés, illustrent cette fuite en avant productiviste. Les conséquences sont désastreuses : épuisement des sols, pollution des eaux, destruction des écosystèmes et accentuation des inégalités sociales dans nos campagnes.
La disparition des petites exploitations
Une des répercussions majeures de ce modèle est la mise en difficulté croissante des petites exploitations. Ces agriculteurs, piliers de notre histoire et de notre territoire, ne parviennent plus à rivaliser avec les grandes exploitations. Beaucoup sont contraints d’abandonner leur activité, au prix de souffrances humaines immenses. Les effets environnementaux sont tout aussi alarmants : déforestation, disparition des haies, usage intensif de pesticides… Autant de pratiques qui compromettent l’avenir de notre agriculture et la qualité de vie des générations futures.
Soutenir une agriculture durable et rémunératrice
Pour le PCF, il est impératif de rompre avec ce modèle d’agriculture intensive et de défendre un modèle fondé sur la juste rémunération des agriculteurs et la soutenabilité des petites exploitations.
Nous appelons à :
Soutenir les agriculteurs tarn-et-garonnais dans leur lutte pour des prix justes et un revenu digne.
Mettre en place des politiques publiques favorisant une agriculture respectueuse de l’environnement et des circuits courts.
Protéger les terres agricoles contre la spéculation et les rachats massifs par une minorité d’exploitants.
Le PCF 82 réaffirme son engagement aux côtés des agriculteurs de notre département et appelle à une mobilisation large pour bâtir une agriculture qui réponde aux besoins des hommes et des femmes tout en préservant notre planète.
À l’occasion des Journées d’Automne du Parti Communiste Français du Tarn-et-Garonne, le sénateur de Paris Ian Brossat, s’est rendu à Montech, pour une rencontre-débat. Il a accepté de répondre aux questions de L’Opinion Indépendante.
Le projet de loi de finances (PLF) pour 2025 a été présenté en Conseil des ministres le 10 octobre dernier, à l’issue d’une procédure budgétaire marquée par un contexte inédit. Quelle a été votre réaction ?
Ian Brossat : C’est un budget catastrophique pour les familles modestes et pour les classes moyennes. En réalité, l’entourloupe, que nous avions vu venir, se fait jour de manière de plus en plus nette.
Pendant sept ans, Emmanuel Macron a multiplié les cadeaux fiscaux au profit des plus riches et aujourd’hui, pour faire face au déficit qu’il a lui-même creusé, le gouvernement demande aux travailleurs de payer la facture.
Propos recueillis par Virgile Guilhamet et Lucas Serdic
La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, était ce jeudi 14 novembre l’invitée de la rédaction de La Dépêche du Midi pour répondre aux questions de nos lecteurs. Plans sociaux, manifestations, santé, entrepreneuriat… 1h30 d’une discussion franche et animée sur les grands enjeux qui agitent le monde du travail.
Manon Le Goff, étudiante : « Que ce soit contre la réforme des retraites ou face aux résultats des élections législatives, on a l’impression que les mobilisations dans la rue n’aboutissent plus à rien. Que diriez-vous aux jeunes qui pensent que les luttes sont aujourd’hui perdues d’avance ? »
Sur le conflit lié à la réforme des retraites, il est essentiel de rappeler qu’une telle situation ne pourrait se produire dans aucun autre pays d’Europe. Chez nos voisins, il n’existe ni Ve République, ni 49.3, ni la possibilité pour un président d’imposer une réforme malgré une forte mobilisation dans la rue, l’opposition unanime des syndicats et une majorité parlementaire contre, car cette réforme n’a même pas été votée. Nous sommes donc dans une forme d’anomalie démocratique. Continuer la lecture de Sophie Binet face aux lecteurs de La Dépêche du Midi : « Ce n’est pas à nous de rembourser la dette »
Placée sous la tutelle du Ministère de l’Education nationale, l’UNSS représente plus de 9 200 associations sportives dans les collèges et lycées et près de 1,2 million d’élèves y sont licencié·es. Elle connaît une grave crise financière depuis 2022 et l’arrivée d’un nouveau directeur national et les responsables ressources humaines, finances et direction des sports qu’il a recruté·es. Un collectif de membres titulaires et suppléant·es de l’Assemblée Générale de l’UNSS remet en question la gouvernance, le modèle économique et le pilotage budgétaire mis en œuvre dans un courrier daté du 6 novembre 2024 adressé aux ministres de l’Éducation nationale et des Sports de la jeunesse. Le SNEP-FSU lance une pétition « il faut changer de direction », appelant au remplacement immédiat de la direction nationale de l’UNSS.
Pour un changement de direction
Suite aux révélations de l’Equipe, les administrateurs exigent une enquête approfondie ainsi que le remplacement de l’équipe nationale actuelle. Ils écrivent à Anne Genetet, ministre de l’éducation nationale, Gil Avérous, ministre des sports, de la jeunesse et de la vie associative, et Michel Barnier, Premier ministre : « Les administrateurs de l’UNSS exigent qu’une enquête approfondie soit diligentée sur la politique et le mode de management de l’UNSS ». Les signataires du courrier sont des représentants du SNEP-FSU, syndicat représentatif des enseignant·es d’EPS du second degré, de la FNEC FP-FO, fédération représentative des enseignant·es d’EPS du second degré et représentant·es des associations sportives scolaires du second degré, membres élu·es. Continuer la lecture de Une crise à l’UNSS : un dérapage budgétaire +Petition
Notre position dans le bloc histoireetsociete de soutien critique à Fabien Roussel. A travers lui, ce soutien s’adresse à tous ceux qui dans le PCF et dans les forces progressistes, sont prêts à agir. Dans ces heures graves que connait la France parce que notre pays, l’Europe, a à sa tête ce que le capital fait de plus cyniquement incapable d’entendre la colère du peuple français, et le conduit inexorablement vers le déclin et la guerre. Loin des manœuvres politiciennes, il y a cet appel et notre blog partage totalement ce que dit Xuan de cet interview et de l’évolution du PCF et de Fabien Roussel (1). Mais je voudrais insister comme je l’ai fait hier dans un autre article sur la manière dont Duhamel en le coupant, en l’invitant à commenter les gesticulations de Macron, l’a en fait empêché de développer ce qui fait la force de son message. Il est proposition d’action, invite aux militants, à tous ceux qui veulent se rassembler contre ce qui pèse sur l’industrialisation française autant que sur les services publics et par voie de conséquence sur l’ensemble de l’emploi, de sa qualification nécessaire : c’est d’abord le coût du capital, ensuite celui de l’énergie et le coût de la guerre. Continuer la lecture de Le message empreint de gravité de Fabien Roussel (Vidéos)
« On me dit qu’il n’y a pas assez de fonctionnaires dans l’Education nationale. Mais c’est d’une démagogie invraisemblable ! », dénonce Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, sur BFM. « Le statut du professeur des écoles : c’est 24 heures par semaines, 6 mois de l’année. Eh oui ! Entre les vacances et les week-ends ! Je sais il faut préparer les cours… maternelle, grande section » (rires de la salle). « Je sais qu’il faut corriger les copies et je sais que c’est un boulot difficile. Nous n’avons pas les moyens d’avoir 1 millions d’enseignants ». NDLR : Les enseignants en France en 2024 sont au nombre de 851 600. Source.
Cette sortie bien relayée sur les média mainstream n’a pas manqué de faire réagir ce week-end férié. Déjà en 2008, son ministre de l’Education nationale Xavier Darcos parlait des professeurs de maternelle dont : « la fonction va être essentiellement de faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches ».
Pour Sophie Vénétitay (Snes-FSU), les petites phrases de Nicolas Sarkozy ne sont pas dues au hasard du calendrier. « Le moment s’y prête avec le budget 2025 et la dramatisation du déficit budgétaire. Mais c’est surtout une manœuvre politique, pour resserrer les rangs, ici à droite et trouver des boucs émissaires. Les profs punching-ball de la société, c’est facile et d’une nullité crasse », note-t-elle.
« L’Humanité magazine » est allé à la rencontre d’édiles communistes récemment élus. De la Dordogne au Val-de-Marne, en passant par les Landes, leurs mairies sont les vitrines des expériences menées pour une alternative progressiste.
Une affiche rouge est placardée au mur, à côté de celle de Nelson Mandela. Des piles de papiers s’entassent, les cartons débordent. Assise à son bureau, Fanny Castaignede n’a pas encore déballé ses affaires. Tout juste élue, ce 12 octobre, la nouvelle maire PCF de Boulazac-Isle-Manoire jongle entre sa récente fonction et ses derniers dossiers d’adjointe. Pour répondre aux besoins de la troisième plus grande commune de Dordogne, la communiste souhaite poursuivre la dynamique de son prédécesseur, Jacques Auzou. À rebours du cliché de la gérontocratie municipale, ce dernier a souhaité lui laisser la main en cours de mandat, pour apporter un nouveau souffle à cette ville en plein essor.
« La politique de Boulazac est portée sur la justice sociale tout en maintenant une dynamique économique. Car, pour mieux redistribuer la richesse, il faut d’abord la créer grâce à des services publics et des emplois pour tous. Je souhaite faire perdurer le progressisme de cette ville », affirme Fanny Castaignede en sortant de la mairie. Des usines et des grappes d’entreprises se dressent à perte de vue devant elle. Bon nombre d’habitants de Périgueux et de sa banlieue viennent à Boulazac pour travailler. Continuer la lecture de Les nouveaux défis du communisme municipal
La base du soutien critique que notre site Histoireetsociete apporte au dirigeant actuel du PCF réside dans cette déclaration qui n’est pas un simple appel à la fraternité universelle mais qui insiste sur ceux qui ont intérêt à la paix et les autres, en jetant les bases des intérêts communs entre le peuple russe, ukrainien, français en Europe qui n’a rien à voir avec ceux qui alimentent les guerres. Autre chose est le nécessaire débat en particulier sur l’architecture internationale et où sont les valeurs progressistes, le choix de la paix ou de la guerre mais il y a là l’incontournable de la recherche d’une issue parce que c’est le seul levier de l’intervention populaire, le moyen privilégié de ce qu’a toujours représenté le PCF. Tant qu’il y a cette sincérité-là, de classe autant que de l’amour de son pays et de l’internationalisme il y a la possibilité d’une évolution pour toujours mieux comprendre l’origine des guerres, et les autres nations. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete).
À l’occasion de la commémoration de l’armistice de 1918, le Secrétaire national du Parti communiste français nous a donné rendez-vous sur la colline de Notre-Dame-de-Lorette, dans le Pas-de-Calais, où est installé l’anneau de la mémoire.Pour lui, « la paix ne doit pas être un slogan, mais une volonté politique » qui nécessite une véritable coopération entre les peuples. Entretien.
Plus de 580 000 noms de soldats morts durant la Première Guerre mondiale sont gravés sur ce mémorial international. Un siècle plus tard, les guerres continuent leur ravage parmi les peuples. Quel est votre sentiment ?
Fabien Roussel : En revenant sur le site de ce mémorial international, j’ai voulu rappeler les horreurs de la guerre. Parce que les guerres de tranchée, comme celle de 14-18, existent encore aujourd’hui. Je pense notamment au conflit ukrainien qui se déroule sur une ligne de front de près de 900 kilomètres, dans des tranchées. Je pense bien sûr aussi aux massacres sous les bombes du peuple palestinien qui souffre des horreurs de la guerre de la même manière.Plus d’un siècle a passé depuis la Première Guerre mondiale et c’est comme si les hommes, les chefs d’État, continuent de régler leurs problèmes par des conflits armés alors que d’autres solutions devraient exister, notamment la diplomatie, le dialogue, les solutions politiques. Malheureusement, l’humanité n’a pas retenu les leçons de l’Histoire.
Jaurès disait qu’il ne faut pas céder aux sirènes de la guerre. Il prêchait dans le désert ?
F.R : Quatre ans avant l’armistice, en 1914, il y a exactement 110 ans, Jean Jaurès était assassiné par un nationaliste. Parce qu’il dénonçait la menace imminente, la responsabilité des industriels de la guerre, l’industrie militaire, et des chefs d’État qui se laissaient entraîner par des alliances et une escalade militaire. Jaurès avait raison. C’est pour cela qu’il ne faut pas l’oublier et qu’il faut relire ses textes.Par le jeu complexe des alliances et par l’engrenage guerrier, les discours va-t-en-guerre – les mêmes que l’on entendait il y a plus d’un siècle – l’humanité est entraînée vers la guerre. Il y a toujours plus de conflits dans le monde (22 actuellement) avec des millions d’hommes et de femmes en souffrance. C’est pour cela qu’il ne faut pas oublier ces hommes qui ont alerté contre la guerre et qui ont perdu la vie pour cela.Comme Jaurès, ou comme Henri Barbusse qui fait partie de ces soldats qui ont souffert dans les tranchées et qui ont raconté les horreurs de la guerre. N’oublions jamais cette période pour que nous fassions tout pour empêcher qu’elle se renouvelle.
C’est quoi la paix ?
F.R. : Ces milliers de tombes nous rappellent à quel point elle est fragile. La paix ne peut se résumer à un slogan. Elle doit être une volonté politique claire et affirmée. Une volonté politique de chefs d’État et de peuples qui doivent tout faire pour éviter la guerre.Certains aujourd’hui, comme Emmanuel Macron, théorisent qu’il faut avoir une guerre d’avance et qu’il faut investir dans l’industrie militaire. Nous pensons tout l’inverse. La paix, ça se prépare et il faut avoir une paix d’avance. La coopération entre les peuples, l’amitié entre les peuples, la création des liens économiques et justes entre les pays, sont des questions essentielles pour construire un monde de paix. Travailler à faire en sorte que nous ayons des relations équilibrées, des instances internationales qui ont autorité pour apaiser les conflits et les tensions sont des objectifs qu’il importe aujourd’hui d’affirmer.
La solidarité internationale est-elle un vain mot ?
F.R. : Non. Il faut faire en sorte que partout, les peuples, les travailleurs ne soient plus mis en concurrence, ne soient plus opposés les uns aux autres et que l’on n’attise plus ainsi les conflits et les haines. C’est pour cela que je réaffirme qu’il ne peut y avoir de paix sans progrès social. De la même manière, il n’y a pas de progrès social quand il y a la guerre. On le voit bien en Europe, à travers le coût de cette guerre pour le peuple ukrainien, le peuple russe, mais aussi le peuple français.Pour qu’il y ait du progrès social, il nous faut la paix en Europe et dans le monde. Ces deux objectifs doivent être constamment liés : pas de paix sans progrès social : pas de progrès social sans paix. C’est ce que nous, communistes français, voulons affirmer.