Castelsarrasin: en finir avec les dépôts sauvages et les pollutions!

La récente prise de fonction d’un nouveau « garde champêtre » aux compétences environnementales pour la commune de Castelsarrasin laisse présager que les questions liées aux pollutions et dégradations environnementales sont  prises en compte avec plus de célérité de la part de la municipalité.

Après l’épisode de la décharge sauvage de Gandalou qui avait eu les honneurs de la presse locale et de la TV régionale, des amendes ont été délivrées et des entreprises ayant pignon sur rue ont été épinglées jusqu’à être obligées de retirer 4378 tonnes de déchets du site. Des particuliers locaux avaient aussi été « obligés » par la justice. Pour autant il en reste encore plusieurs milliers de tonnes et le propriétaire actuel, malgré l’astreinte financière (mais est-elle appliquée!) temporise attendant peut-être, vu son grand age, de laisser cet épineux dossier à ses héritiers. Même la FNE  avait déposé plainte dans cette affaire.

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Décharge sauvage de Gandalou: Une victoire citoyenne!

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Mégabassines : les raisons d’une bataille sur l’eau dans les Deux-Sèvres

Bassines Non Merci  No Bassaran !

La sécheresse précoce qui sévit ce mois de mai remet sur le devant de la scène les conflits liés à la gestion de l’eau. Celui dit des mégabassines, dans les Deux-Sèvres, révèle les failles d’un projet de territoire mal partagé. Explications.

Des CRS qui montent la garde au milieu des champs ; des gendarmes qui procèdent, fusil-mitrailleur à la main, aux contrôles à l’entrée des villages ; des manifestants verbalisés ; des installations d’irrigation sabotées ; quelques baffes échangées… Depuis quatre ans, la vallée de la Sèvre niortaise est le théâtre d’un conflit qui vire à la bataille rangée entre agriculteurs.

Cette querelle-là porte sur l’eau, et n’est déjà plus la première du genre. Du projet de barrage de Sivens, abandonné en 2014, au lac de Caussade, rempli sans autorisation dans le Lot-et-Garonne, les pugilats se multiplient au fur et à mesure que le réchauffement climatique fait sentir ses effets. Continuer la lecture de Mégabassines : les raisons d’une bataille sur l’eau dans les Deux-Sèvres

Disparition. Miss.Tic, la sorcière du street art

L’artiste de 66 ans est morte dimanche des suites d’une maladie. Commencée sur les murs de Paris, son œuvre au pochoir qui alliait graphisme et poésie était entrée dans les galeries.

Miss. Tic était connue pour ses silhouettes de femmes poétiques et ultra sexy graffées au pochoir sur les murs de Paris. Ici, dans son studio, le 31 janvier 2006. © Bertrand Guay / AFP

Miss. Tic était connue pour ses silhouettes de femmes poétiques et ultra sexy graffées au pochoir sur les murs de Paris. Ici, dans son studio, le 31 janvier 2006. © Bertrand Guay / AFP

Elle s’était choisi un pseudonyme de sorcière sexy, inspiré de Miss Tick, la maléfique créature aux cheveux de jais de la Bande à Picsou. Depuis le milieu des années 1980, l’artiste recouvrait les murs et les palissades parisiens de ses oeuvres au pochoir mêlant texte et images qui diffusaient dans la ville des messages poétiques, souvent féministes : « En péril une grande éraflure dans le ventre je rêve à des corps sans mémoire »« Exilée volontaire d’un continent sans nom j’écris dans la marge des non dits »« Dans le parfum indécent d’un rythme nos fantasmes urbains submergent les façades figées du quotidien… » Continuer la lecture de Disparition. Miss.Tic, la sorcière du street art

« Macron II » : le gouvernement Borne, un groupe de fidèles et de technocrates (Décryptages)

Le premier exécutif du second quinquennat d’Emmanuel Macron reconduit 13 ministres du précédent mandat, sur 23. Parmi les nouveaux, beaucoup de profils « technos », jamais élus, et deux surprises : l’historien marqué à gauche Pap Ndiaye à l’Éducation nationale, et l’ex-chef des députés LR Damien Abad aux Solidarités.

Le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, annonce la composition du gouvernement sur le perron de l'Elysée.

Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, annonce la composition du gouvernement sur le perron de l’Elysée. Ludovic Marin AFP

Véran, Dupond-Moretti, Dussopt, Le Maire… Pour « l’élargissement » et le « renouveau », on repassera. La composition du gouvernement Borne, premier du second quinquennat d’Emmanuel Macron, a été annoncée vendredi 20 mai, quatre jours après la nomination de la première ministre. Un délai qui s’explique par de nombreux refus et la nécessaire vérification des déclarations de chacun – et permet au passage de rogner un peu sur la campagne des législatives.

Le nouvel exécutif est composé de 17 ministres, 6 ministres délégués et 4 secrétaires d’État. Sur les 23 ministres, 13 étaient déjà dans le gouvernement Castex. Entre eux, c’est un petit jeu des chaises musicales : Bruno Le Maire est reconduit à l’Économie (à laquelle est ajouté le portefeuille de la « Souveraineté industrielle »), Eric Dupond-Moretti à la Justice, Gérald Darmanin à l’Intérieur. Mais Olivier Dussopt, représentant de « l’aile gauche » de la Macronie, lâche le Budget à Gabriel Attal et hérite du Travail : il devra notamment porter la controversée réforme du RSA… et le recul de l’âge de la retraite à 65 ans. Olivier Véran bascule de la Santé aux Relations avec le Parlement, laissant sa place à Brigitte Bourguignon, anciennement à l’Autonomie. Continuer la lecture de « Macron II » : le gouvernement Borne, un groupe de fidèles et de technocrates (Décryptages)

Législatives. Intervention PCF 2ème circo du 82 à la Conférence de presse du 18 mai 2022

Chers-res amis-es chers-res camarade

 

Battre Macron et installer un nouveau gouvernement, progressiste, vraiment de gauche et qui changera la vie des Français, voilà l’immense espoir que nous portons pour l’ensemble des salariés de notre pays, pour les retraités, pour la jeunesse, les enfants, les étudiants !

Dès le 1er juillet, avec cette nouvelle majorité, le Smic pourra augmenter de 100 euros tous les mois et l’ensemble des salaires aussi, et avec des cotisations pour financer la Sécu et les retraites. Dès juillet, nous mettrons à l’ordre du jour la retraite à 60 ans et les salariés partiront plus tôt en retraite. Dès la rentrée de septembre, nous mettrons en place un revenu d’autonomie pour les étudiants, leur permettant d’étudier sans être obligés de travailler à côté.

Ces quelques propositions qui nous rassemblent sont possibles si des millions de Françaises et de Français s’en mêlent, votent et enclenchent un grand mouvement social et populaire !

C’est ça l’espoir que nous devons faire grandir dans les semaines qui viennent. Mais surtout, c’est l’espoir d’empêcher Macron d’avoir une majorité. Avec les bulletins de vote estampillés de notre nouvelle coalition, nous allons pouvoir battre les candidats d’Emmanuel Macron, comme les LR et RN qui se présenteront dans notre circo.

Les 12 et 19 juin prochains, nous allons pouvoir dire :

  • Finis les cabinets McKinsey et consorts qui viennent émarger sur les comptes de la République ;
  • Finie l’évasion fiscale qui siphonne les richesses de notre pays ;
  • Finis les cadeaux aux plus riches pendant que les ouvriers, les salariés, les agents des services publics triment au boulot et se serrent la ceinture pour payer leurs factures.
  • Fini de baisser les impôts des groupes comme Amazon, Google, Apple, BNP, Société générale, Sanofi, Renault, Peugeot, qui distribuent des dividendes et licencient en même temps.

Nous pensons aussi à tous les salariés-es, aux militants syndicaux qui résistent sans moyen face aux délocalisations, aux privatisations, à la casse des services publics dans les Hôpitaux (comme chez nous avec le CHIC et ses Urgences), dans les transports, dans l’Education, l’Energie ou les services comme la Poste. Pour eux dans le privé comme dans le public finies les lois El Khomry et les ordonnances Macron, finies ces lois qui les ont privés de tous moyens pour défendre les emplois, les services et de meilleures conditions de travail !

Non seulement, nous supprimerons ces lois, mais en plus nous allons aussi rétablir les CHSCT, nous donnerons des pouvoirs nouveaux d’intervention dans les conseils d’administration, dans les comités d’établissements pour une plus grande démocratie dans les entreprises et les services publics.

Alors oui, nos choix sont directement indexés sur l’espoir que nous allons porter dans les prochains jours.

Bien sûr, nous avons des différences sur un certain nombre de sujets, mais nous avons tous pris nos responsabilités, les communistes ici aussi et nous avons fait le choix de nous additionner dans le respect de ces différences, sans les effacer.

Il nous reste maintenant quelques semaines pour aller voir nos concitoyens-nes pour les convaincre de porter leur vote sur les candidats de ce nouveau rassemblement.

Oui, nous avons de beaux et grands défis devant nous. Celui de rassembler et de construire la plus belle majorité, la plus heureuse des majorités, celle qui saura faire naître de nouveau les sourires sur les visages de nos concitoyens, avec les réformes que nous attendons depuis si longtemps. Ces réformes heureuses qui pourront enfin changer la vie !

Je vous remercie de votre attention

Pour les Communistes de la 2ème circonscription, Maximilien Reynès-Dupleix


Lire Aussi:

La délégation du PCF, conduite par Christian Picquet, était mandatée par le Comité exécutif national pour finaliser ce programme:
– Le communiqué de la délégation et du porte-parole du PCF : https://www.pcf.fr/l_espoir_au_pr_sent
Ian Brossat et Marie-Jeanne Gobert se sont en outre exprimés pour le PCF à la conférence de presse commune ce matin.
– Le programme partagé : https://nupes-2022.fr/le-programme/.
Vous y retrouverez toutes les mesures dont certaines qui font l’objet de débat feront l’objet de positions propres des différents groupes à l’Assemblée (voir à la fin de chaque chapitre du document « Les points qui seront mis à la sagesse de l’Assemblée »).

 

Roger Waters, « le capitalisme est un système corrompu, défaillant »

Musicien de légende à la conscience politique aiguisée, Roger Waters, inventeur d’un son nouveau, a cofondé en 1965 le groupe de rock Pink Floyd. Il n’a jamais fait mystère de ses engagements internationalistes, de ses combats pour la liberté, la paix, l’égalité.

Engagé pour la libération de la chanteuse kurde Nûdem Durak, Roger Waters avait fait les titres de nos pages en avril. On le retrouve avant son départ pour sa tournée mondiale «This Is Not a Drill». © Urban Zintel/LAIF-REA

Engagé pour la libération de la chanteuse kurde Nûdem Durak, Roger Waters avait fait les titres de nos pages en avril. On le retrouve avant son départ pour sa tournée mondiale «This Is Not a Drill». © Urban Zintel/LAIF-REA

Depuis son studio d’enregistrement à New York, à quelques semaines du début d’une tournée mondiale, Roger Waters, nous a offert un entretien au long cours. Le musicien, connu pour ses engagements internationalistes et ses combats anticapitalistes, nous fait partager ses réflexions sur le monde. Turquie, Ukraine, Palestine, dangers de la civilisation capitaliste, désinformation : aucun des sujets qui font ou défont l’actualité n’échappe à sa sagacité.

Vous vous êtes récemment engagé pour la libération d’une jeune chanteuse kurde condamnée en Turquie à dix-neuf ans de prison, Nûdem Durak . Comment avez-vous entendu parler d’elle ?

J’ai entendu parler d’elle par l’un de mes amis. Et j’ai été un peu choqué d’entendre l’histoire de cette jeune femme donc je me suis renseigné. Elle n’a pas pu se défendre lors de son procès, c’était un fait accompli. Elle est en prison depuis sept ans maintenant. Voilà comment tout a commencé. Continuer la lecture de Roger Waters, « le capitalisme est un système corrompu, défaillant »

L’État laisse Vallourec fermer le site de Saint-Saulve

L’industriel accélère sa stratégie de délocalisation vers le Brésil et l’Asie, envisage de supprimer 2 900 postes en Europe, dont 320 en France, et ferme une usine dans le Nord. Syndicats et élus locaux appellent le gouvernement à « intervenir ».

Le «rond-point de la colère», installé par les salariés du métallurgiste. © Pierre Rouanet/La Voix du Nord/MAXPPP

Le «rond-point de la colère», installé par les salariés du métallurgiste. © Pierre Rouanet/La Voix du Nord/MAXPPP

À peine arrivé, Philippe Guillemot, le PDG de Vallourec, à la tête du groupe depuis trois mois, applique à la lettre et en vitesse accélérée la règle à calcul fixée par les actionnaires majoritaires (38 %), les fonds d’investissement américains Apollo et SVP Global. « Ce même fonds a pompé Ascometal, dans les aciers spéciaux sans rien y injecter, laissant le groupe en grande difficulté, comme d’autres proies en France », rappelle la CGT. Lors de la présentation des comptes du groupe, au premier trimestre, le champion des tubes en acier sans soudure pour le secteur pétrolier et gazier a annoncé, mercredi soir, la suppression dans le monde de 2 900 emplois, la plupart en Allemagne (2 400), 70 en Écosse et 320 en France, dont 65 au siège de Meudon (Hauts-de-Seine), 100 à Aulnoye-Aymeries (Nord), 60 au centre de services de Valenciennes (Nord), mais aussi 104 dans son usine de Saint-Saulve (Nord), qui devra fermer. Continuer la lecture de L’État laisse Vallourec fermer le site de Saint-Saulve

Jean-Paul Lecoq : « La gauche doit bâtir une diplomatie des Lumières »

Législatives Candidat PCF à sa réélection, Jean-Paul Lecoq espère voir la Nupes emporter la majorité. Et, avec elle, construire de nouvelles politiques internationales.

Nicolas Cleuet

En campagne pour sa réélection dans la 8e circonscription de Seine-Maritime, Jean-Paul Lecoq peut compter sur un ancrage fort avec le terrain et un rassemblement de la gauche. En cas de victoire, le communiste, membre de la commission des Affaires étrangères, promet que sa voix comptera pour bâtir d’autres politiques de la paix et du commerce international.

Comment abordez-vous cette campagne qui rassemble toutes les forces de gauche ? Continuer la lecture de Jean-Paul Lecoq : « La gauche doit bâtir une diplomatie des Lumières »

Éducation. Les syndicats demandent des moyens à Élisabeth Borne 

Les syndicats de l’éducation n’attendent pas. Le 18 mai ils écrivent à la première ministre. « La situation pour la prochaine rentrée est inquiétante.

Avec la chute importante du nombre de présents aux concours de recrutement, : des personnels vont manquer pour la rentrée 2022. Ceci alors que celles et ceux en postes dans les écoles, les établissements et les services sont épuisés par les réformes à marche forcée du dernier quinquennat et inquiets des projets annoncés », écrivent ensemble 11 syndicats (FSU, UNSA Education, FNEC FP-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, SNALC, Sud Education, SNCL-FAEN, FO-EA, CGT Agri, SUD Rural Territoires) et la Fcpe.  » Il est nécessaire de mobiliser des moyens notamment en pérennisant partout où elles existent les listes complémentaires en y recourant en première intention. Il faut également dès maintenant renouveler les contractuels mobilisés pour assurer les remplacements cette année.

Dans l’immédiat, nous demandons un moratoire sur les suppressions de postes présentées dans les comités techniques… Au titre des priorités à engager dès le début du quinquennat, nous vous confirmons notre exigence d’une revalorisation ambitieuse des salaires pour tous les personnels non seulement pour compenser la perte de pouvoir d’achat depuis plusieurs années mais pour redonner de l’attractivité aux métiers des services publics d’Education, sans conditionnement à des tâches supplémentaires ».

Faire bloc semble être la bonne politique.

Le courrier

Le Conseil national de l’énergie lance la résistance aux marchés

Mobilisation Les représentants des personnels d’EDF et d’Enedis ont créé ce mardi un front commun avec des élus et acteurs associatifs pour le service public de l’électricité.

L’énergie étant un bien commun, indispensable aux particuliers comme aux entreprises, «   on a besoin d’un opérateur public fort  », affirme Frédéric Fransois, secrétaire du CSEC d’Enedis. benôit tessier/reuters

L’énergie étant un bien commun, indispensable aux particuliers comme aux entreprises, « on a besoin d’un opérateur public fort », affirme Frédéric Fransois, secrétaire du CSEC d’Enedis. benôit tessier/reuters

Pas le temps de s’endormir sur leurs lauriers après avoir triomphé du projet Hercule. Les conseils économiques et sociaux centraux (CSEC) d’EDF et d’Enedis ont joint leurs forces pour relancer la bataille de la nationalisation complète de l’appareil énergétique français. S’appuyant sur leur lutte de près de dix-huit mois contre le plan gouvernemental de ­démantèlement d’EDF – l’ouverture au privé des activités de commercialisation du courant et de la production d’énergies renouvelables devant refinancer les activités nucléaires gardées dans le giron public –, les deux instances représentatives du personnel ont organisé ce mardi à Paris le Conseil national de l’énergie (CNE). Continuer la lecture de Le Conseil national de l’énergie lance la résistance aux marchés