Y a-t-il aujourd’hui la possibilité d’un mouvement de masse en faveur de la paix en France ? par Danielle Bleitrach + Programme Université d’été du PCF

C’est la question posée aujourd’hui par Jean-Luc Picker : “L’opposition à la guerre reste bien faible dans nos pays et le camp de la paix ne parvient pas à s’organiser et à agir à une échelle visible”
Il y a bientôt deux ans et demi qu’un mouvement d’opposition à la guerre nous fait un défaut cruel. Est-ce que ce blog – qui rassemble parmi les plus lucides sur les enjeux en cours – n’a pas un rôle à jouer pour l’aider à s’organiser?

Cette question telle que je l’entends ne met pas en cause le dévouement et l’action des dirigeants et militants du mouvement de la paix qui porte ce nom mais elle se situe au niveau réel du problème de la possibilité d’un tel mouvement à une échelle de visibilité qui ne dépend pas d’une association mais qui est politique et implique une perspective de transformation sociale, l’intervention des masses conscientes… A ce titre je crois que ce blog et d’autres joue un rôle non négligeable mais qui ne saurait remplacer celui d’un parti révolutionnaire porteur d’une théorie révolutionnaire. Continuer la lecture de Y a-t-il aujourd’hui la possibilité d’un mouvement de masse en faveur de la paix en France ? par Danielle Bleitrach + Programme Université d’été du PCF

Lutte des classes et parti révolutionnaire ou la nécessité de la Théorie (suite 2) …par Danielle Bleitrach

 

Après les émeutes d’extrême droite au Royaume-Uni, comment les syndicats se mobilisent contre la peste brune

Les organisations ouvrières appellent à la riposte du monde du travail après la déferlante raciste et xénophobe de ces derniers jours. La secrétaire générale du syndicat Unite martèle que « ce n’est pas le migrant qui a imposé l’austérité ».

 

D’une violence inouïe, les images ont fait le tour de la planète. Des centaines de personnes, certaines faisant le salut nazi, se sont attaquées à des hôtels et des lieux d’hébergement où se trouvaient des migrants. À l’origine de ces manifestations soutenues par l’extrême droite, de fausses informations accusant l’auteur du meurtre, le 29 juillet, de trois petites filles dans le nord-ouest de l’Angleterre, d’être un migrant musulman. Il s’agit en réalité d’un jeune homme né à Cardiff, de parents rwandais chrétiens.

Peu importe pour l’extrême droite, qui a décidé de l’ouverture de la chasse aux étrangers. Selon la chaîne Sky News, qui cite des gardes de sécurité, des demandeurs d’asile ont été forcés de dormir dans les bois après que des manifestants ont attaqué leur hôtel et tenté de l’incendier, dimanche, à Rotherham (nord-est de l’Angleterre). Un « acte de voyous d’extrême droite », a dénoncé le premier ministre travailliste Keir Starmer. Continuer la lecture de Après les émeutes d’extrême droite au Royaume-Uni, comment les syndicats se mobilisent contre la peste brune

« Les électeurs RN ne croient pas que leur situation puisse s’améliorer », décrypte le politologue Pierre Wadlow

Le chercheur Pierre Wadlow travaille sur la politisation des classes populaires de la métropole de Lens, dans le Pas-de-Calais. Alors que le Rassemblement national a remporté toutes les circonscriptions de cet ancien bastion ouvrier lors des législatives anticipées, il analyse la progression du vote d’extrême droite dans ce territoire.

 

Le Rassemblement national a réalisé des scores historiques dans le bassin minier du Pas-de-Calais lors des dernières législatives (quatre circonscriptions sur cinq remportées dès le 1er tour, avec des scores entre 52 et 60 %), confirmant une tendance lourde observée ces dernières années lors des scrutins nationaux ou européens. Le politologue Pierre Wadlow décrypte les évolutions de l’électorat du parti d’extrême droite dans ce territoire populaire.

Comment caractériser l’électorat Rassemblement national dans le Pas-de-Calais, et notamment dans le bassin minier ? Continuer la lecture de « Les électeurs RN ne croient pas que leur situation puisse s’améliorer », décrypte le politologue Pierre Wadlow

PCF Castel: Au cœur de l’été, un Rendez-Vous combatif

« Nous venons de vivre des moments à la fois exaltants et difficiles et nous Communistes, avons pris nos responsabilités pour faire gagner une certaine idée de la gauche et de ses valeurs. Nous étions sur le terrain avant ces élections, pendant et nous sommes toujours debouts et déterminés après… ». Des mots prononcés par Maximilien Reynès Dupleix, secrétaire de la section de Castel devant une quarantaine de Communistes réunis entre parties de pétanque, apéritif et repas pour ce moment convivial.

En cette fin de dimanche après-midi à Gandalou, le rendez-vous annuel au cœur de l’été avait du sens à l’heure ou d’autres spéculent sur l’échec du Nouveau Front Populaire, le président Macron en tête qui refuse le verdict des urnes.

« Les magouilles politiques et les basses œuvres de la droite, des macronistes et du patronat pour empêcher la mise en place du programme social du NFP est la porte ouverte à l’accession au pouvoir des Lepen et consorts, c’est intolérable ! » renchérit l’orateur alors applaudit. « Le pire serait l’échec de la mise en place d’un gouvernement de gauche avec son cortège de déceptions et seule l’intervention sociale, syndicale et populaire peut garantir le respect du vote citoyen ».

Les participants, leurs amis-es ont repris les discussions avec un esprit combatif loin des clichés de communistes « effondrés ».

Mieux, autour d’un verre, une ébauche de calendrier était avancée avec la Fête de L’Huma en perspective mais aussi la poursuite des samedis de l’université permanente, l’exposition « Manouchian » au mois d’Octobre, des collages relancés et une présence à l’Espace Métais tous les jeudis …

« Les communistes restent combatifs et ne se laisseront pas voler le droit pour tous de vivre mieux ! » résumait Pascal, l’un des 4 nouveaux adhérents de cette année présents.

Construire et partager une perspective politique pour nos quartiers et nos villages, c’est le meilleur moyen de combattre toutes les idées nauséabondes.

Déserts médicaux : la région Occitanie ouvre 17 centres de santé en deux ans, qui dit mieux ? in Quotidien du Médecin

Avec plus de soixante généralistes recrutés en deux ans, le dispositif « Ma Santé Ma Région » confirme son excellent démarrage en Occitanie. Le Dr Vincent Bounes, vice-président de la région et patron du Samu 31, n’entend pas s’arrêter en si bon chemin.

Pari tenu pour le dispositif occitan « Ma Santé Ma Région » qui fête cet été sa deuxième année d’existence. À ce jour, quatre-vingts personnels évoluent dans les 17 nouveaux centres de santé répartis sur l’ensemble du territoire et gérés par le Groupement d’intérêt public (GIP) régional.

Dans le détail, 61 médecins généralistes et cinq sages-femmes, assistés par des secrétaires médicales qui s’occupent de toute la partie administrative inhérente au fonctionnement d’un cabinet, ont réalisé, en deux ans, plus de 165 000 consultations. « Nous sommes ainsi parvenus à freiner la désertification médicale. Les premiers endroits où on a mis les centres, c’étaient des territoires qui étaient déjà, soit en situation de désert, soit qui souffraient de grosse pénurie de médecins », se réjouit le Dr Vincent Bounes, vice-président en charge de la Santé de la région Occitanie, l’une des chevilles ouvrières de l’opération. Continuer la lecture de Déserts médicaux : la région Occitanie ouvre 17 centres de santé en deux ans, qui dit mieux ? in Quotidien du Médecin

Signez la lettre ouverte à Emmanuel Macron : « Cessez de brutaliser la démocratie ! »

mercredi 24 juillet 2024, par Attac France

Le 23 juillet, dans une interview sur les antennes de France Télévisions, Emmanuel Macron a une nouvelle fois contesté la victoire du Nouveau Front Populaire aux élections législatives anticipées.

Il a refusé de nommer Lucie Castets, désignée comme candidate au poste de Première ministre par les différentes composantes du Nouveau Front Populaire. Il a réaffirmé son souhait d’imposer une coalition large dont son ex-majorité serait le pivot.

Signer la lettre ouverte

Dans une lettre ouverte publiée le 11 juillet et mise à jour au lendemain de l’interview d’Emmanuel Macron, Attac appelle le président à respecter le vote populaire. Vous pouvez signer cette lettre ouverte via le formulaire ci-dessous.

Monsieur le président,

Votre décision de dissoudre l’Assemblée nationale a fait courir un risque immense pour le pays en rendant possible l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir. Celle-ci n’a été empêchée que grâce à une mobilisation sociale sans précédent qui s’est conclue par une victoire du Nouveau Front Populaire.

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Discours de Jean Vignoboul en 1990 (J.P. Damaggio)

In La brochure

Ce jour-là, le maire de Montauban, Hubert Gouze refuse, la salle du Marché-Gare à Jean-Marie Le Pen et une manifestation est décidée pour appuyer cette décision.  Coïncidence du calendrier, cette manifestation aura lieu après des profanations de tombes juives au cimetière de Carpentras (9 mai 1990).  Le refus d’Hubert Gouze n’a pas été immédiat mais une fois le refus affiché, le rassemblement fut très bien organisé et la manifestation est entrée dans l’histoire. Le FN tentera le lendemain une contre-manifestation mais elle fut très limitée. On le voit avec la banderole et le discours, la stratégie fut offensive et très unitaire.

P.S. Photo Maurice Baux

Il n’y a pas écrit : « Barrage à l’extrême-droite » mais « Pour l’égalité, Pour la démocratie ». Et l’allocution de Jean Vignoboul fut la seule. Elle renvoie à des questions d’aujourd’hui et des arguments présents. Pour ma part, dès ce moment là, j’ai refusé le raccourci FN-Nazisme. Sur la manifestation j’ai diffusé un tract qui racontait l’assassinat à Moissac en 1935 d’Elie Cayla par l’extrême-droite. Fait largement oublié auquel j’ai par la suite consacré un livre. Continuer la lecture de Discours de Jean Vignoboul en 1990 (J.P. Damaggio)

« On prend les mêmes et on recommence ! » (Fabien Roussel)

 

Le Président de la République se moque bien des Français. Voilà le ressentiment qui monte dans notre pays aujourd’hui, conjugué avec beaucoup de colère. Car malgré deux défaites aux élections européenne et législatives, le camp présidentiel ne lâche pas le pouvoir.

Il ose même renvoyer dos à dos le Rassemblement national et les forces politiques du Nouveau Front Populaire, justifiant ainsi ses petits arrangements politiciens pour empêcher le NFP d’accéder aux responsabilités.

Pourtant, les Françaises et les Français ont, ces dernières semaines, exprimé à trois reprises dans les urnes leur volonté de changement. Certes en utilisant des bulletins différents, mais à chaque fois avec la même volonté, la même colère, le même objectif : en finir avec la politique d’Emmanuel Macron.

En refusant le changement, c’est tout le processus démocratique, toutes les institutions de la République qui se trouvent fragilisées. Continuer la lecture de « On prend les mêmes et on recommence ! » (Fabien Roussel)

André Chassaigne : « La solution du président Macron, c’est l’arrêt sur image »

André Chassaigne, chef de file des députés PCF, a failli être élu président de l’Assemblée nationale, jeudi 18 juillet, mais souligne que la gauche reste en position de force au Palais Bourbon. Il appelle le Nouveau Front populaire à désigner un premier ministre au plus vite pour mettre Emmanuel Macron au pied du mur.

 

Le 18 juillet, vous vous êtes incliné de très peu face à la sortante Yaël Braun-Pivet, qui briguait elle aussi la présidence de l’Assemblée nationale. Qu’est-ce qui a manqué ?

L’enjeu était extrêmement important et a très vite dépassé ceux strictement liés au Perchoir en tant que tel. Le président de la République a souligné qu’il s’appuierait sur la couleur de la présidence pour considérer la majorité politique de l’Assemblée. Dès lors, c’est l’interprétation des résultats des législatives qui était en jeu. Continuer la lecture de André Chassaigne : « La solution du président Macron, c’est l’arrêt sur image »