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Une nouvelle attaque au couteau secoue l’école à Benfeld Continuer la lecture de Attaque au couteau: Eduquer pour protéger… in Caf. Péda.
Lire Marx, ce n’est pas seulement parcourir un résultat de la pensée, c’est d’abord, et c’est cela qui nécessite un long et patient travail, s’approprier une nouvelle logique, une nouvelle manière de penser l’évolution permanente du monde, le matérialisme dialectique. C’est un travail difficile au début. On semble ne pas avancer. Il nous faut saisir des bribes, pour être émerveillé devant la puissance de cette pensée scientifique de niveau supérieur pour retrouver courage. Parfois, c’est l’inverse. On croit avoir compris, et puis un travail plus approfondi, une leçon ou même parfois une conversation un peu poussée, nous confronte à l’échec : on était passé à côté de l’essentiel. Il faut se remettre à l’ouvrage, reprendre la lecture, la discussion et si tout va bien, on avance. (note de Franck Marsal pour Histoire&Société).
Oui, il faut mesurer l’actualité de Marx, son écriture incroyablement moderne, vivante, il y a le Capital où au cœur même des démonstrations les plus serrées, qui exigent toute l’attention, tout à coup vous riez tant ce diable d’homme a la plume acérée et la formule qui dégonfle toutes les enflures et les hypocrisies… Quand on a découvert Marx on n’arrête pas de le lire… Il reste votre compagnon de combat d’une vie. Combattre fait découvrir la lecture collective entre militants venus d’horizons professionnels divers.. L’expérience de ces mexicains en prison traduisant en espagnol le texte allemand, est assez proche de celle que décrit Jacques Duclos quand il reconstruit le parti, avec de fréquents séjours en prison avec Marcel Cachin et d’autres… Dans une certaine mesure, nous sommes en prison comme Marx l’était dans son exil. Ne pas percevoir l’exil auquel nous sommes contraints au sein de notre propre pays quand nous vivons une telle censure… Au point que certains des « miens », des « nôtres » m’ont reproché d’avoir entamé notre livre par des textes peu connus mais si riches de Marx sur l’avenir de la Chine et celui de la Russie, de son Allemagne natale et de la perfide Angleterre, mais que diable, il n’y a rien de plus actuel que ces écrits. Nul alors n’a compris ma révolte devant la résignation de ceux qui, soit affirmaient que c’était trop compliqué pour les ouvriers, oui au stade où on les a réduits, soit que cela n’était convaincant que pour les convaincus… Que ces gens-là s’arrêtent et prennent la peine de lire collectivement l’œuvre de Marx, celle y compris de Fidel et tant d’autres. Qu’ils lisent simplement différemment en gardant à l’esprit leur combat, ce sur quoi ils sont en échec, qu’ils lisent pour agir, pour participer à la transformation du monde avec l’urgence au cœur, qu’ils cherchent enfin à sortir de la prison. Alors ils éviteront deux obstacles fondamentaux. Le premier est que la science de la société, celle de la révolution ne peut pas venir de l’enfermement dans l’exploitation capitaliste, elle doit être apportée de l’extérieur… Mais dans le même temps, ce ne sont pas les intellectuels en tant que groupe social organique du capital qui peuvent lui apporter la bonne parole, il y a besoin de constituer ensemble un intellectuel de type nouveau, qui s’empare de tout le savoir disponible et en fait un instrument de liberté… théoriquement c’est le parti en tant que collectif nourri de toute l’expérience et le savoir. Pas une bande de bureaucrates pratiquant censure et dogme, non le parti en tant qu’organisme vivant capable d’être à la fois stratégie et perspective civilisatrice humaine, sans cesse mobilisant les énergies et en même temps critique sur lui-même. Certains d’entre nous savent que le parti parfois a réussi à être cela, parfois c’est une bande d’imbéciles sentencieux et à courte vue comme les autres, mais il y a toujours le ferment qui demeure. Il y a ce qui faisait dire à Ernst Bloch que le pire des régimes socialistes valait mieux que le meilleur de régimes capitalistes, parce que dans le premier était conservé le principe espérance. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
C’est parce qu’il a été consacré à de telles lectues collectives que le commandant Fidel Castro a déclaré que son emprisonnement avec ses compagnons a été profondément fructueux. Ils ont appliqué, pensé, étudié et, surtout, de manière organisée, ils se sont préparés mentalement à gagner. La concentration que leur a permis l’étude disciplinée pendant la période d’enfermement les a conduits à la conclusion qu’il fallait « sortir, arriver et triompher », comme l’a assuré le chef du groupe. Le marxisme a occupé une place importante dans la révolution cubaine. Continuer la lecture de L’actualité du Capital et de ses trois livres vu d’Amérique latine…
Le vernis social du parti d’extrême droite ? C’est à l’heure où s’exprime une puissante aspiration à la justice fiscale dans le pays qu’il craque. Oubliés la retraite à 60 ans et l’ISF, le Rassemblement national est désormais vent debout contre la taxe Zucman et souhaite réduire drastiquement la fiscalité des entreprises et protéger les riches.

Quelle mouche a piqué le Rassemblement national (RN) ? Oublié le soutien aux gilets jaunes, le voilà même qui hurle contre les mobilisations sociales de ces derniers jours. Quant au vernis social, c’est à l’heure où s’exprime une puissante aspiration à la justice fiscale dans le pays qu’il craque.
Le parti à la flamme est monté frontalement au créneau contre la taxe Zucman, pourtant approuvée par 86 % des Français, et même 75 % chez ses propres sympathisants… C’est que Jordan Bardella a une stratégie, et s’y tient : il cherche à se faire adouber par le Medef. Continuer la lecture de Fiscalité, retraites, services publics… Toutes les preuves que le Rassemblement national est au service exclusif des patrons et des riches

Emmanuel Macron vient officiellement de reconnaître l’Etat de Palestine devant l’assemblée générale de l’ONU. Neuf autres pays participent à cette nouvelle vague de reconnaissance : l’Andorre, l’Australie, la Belgique, le Canada, le Luxembourg, Malte, le Portugal, le Royaume-Uni et Saint-Marin.
C’est une victoire pour toutes celles et ceux qui depuis des décennies se battent pour cette reconnaissance, votée par l’Assemblée nationale en 2014 puis par le Sénat, mais jamais appliquée par les gouvernements successifs. Le PCF, avec ses parlementaires et les maires communistes de nombreuses villes, est fier d’avoir mené avec détermination ce combat depuis des décennies et de hisser le drapeau palestinien au fronton des mairies en ce jour historique. C’est la juste reconnaissance du droit du peuple palestinien à vivre libre dans son État aux côtés de l’État d’Israël. Continuer la lecture de Après la reconnaissance : imposer un cessez-le-feu, instituer l’État de Palestine sur le terrain (PCF)
Avec Amandine Demore, maire d’Échirolles (38) Anne Vignot, maire de Besançon (25) Vincent Bouget, conseiller départemental du Gard (30)
Engagé dans le PCF clandestin et dans les FTP-MOI dès l’adolescence, le militant antifasciste est mort à 99 ans ce dimanche, au terme d’une vie marquée par sa participation à la lutte armée contre l’occupant, d’abord dans le Var, la Creuse, puis à Lyon pour la libération de la ville. Léon Landini n’avait jamais cessé les combats qui l’ont porté toute sa vie, avec son idéal communiste.
Lire aussi: Léon Landini, camarade à toi l’honneur de ce mot…

Léon Landini est décédé le 21 septembre à l’âge de 99 ans. Il était le dernier des francs-tireurs et partisans de la main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI) encore en vie. Au moment de la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian, en 2024, la France avait redécouvert le visage de ce « vieux combattant », ainsi qu’il se qualifiait lui-même. Continuer la lecture de Mort de Léon Landini, le dernier FTP-MOI

Fait rare et précieux, toutes les centrales syndicales étaient unies, mettant de côté leurs différences pour défendre un même objectif : redonner sa dignité au monde du travail. Cette mobilisation est un signal fort. Elle exprime la colère de millions de travailleuses et de travailleurs qui, depuis des années, sont les grands perdants des politiques menées par Emmanuel Macron et ses prédécesseurs. Le pouvoir d’achat s’effondre, les conditions de travail se dégradent, et la reconnaissance du travail n’est plus au rendez-vous. Un exemple criant : en 1982, un professeur gagnait 2,5 fois le SMIC ; aujourd’hui, il ne touche plus que 1,2 fois le SMIC. Cette réalité illustre une vérité amère : le ruissellement promis n’a jamais eu lieu.
Des milliards pour les grandes entreprises, des miettes pour les travailleurs
Pendant que les salaires stagnent et que les services publics se fragilisent, les multinationales et les grands actionnaires se gavent. Un rapport récent du Sénat a révélé que, ces dernières années, 211 milliards d’euros d’argent public ont été versés aux grandes entreprises, sous forme d’aides et d’exonérations, sans aucune contrepartie.
Pire encore : une partie importante de ces sommes a été évadée fiscalement, échappant totalement au financement de nos hôpitaux, de nos écoles, de notre protection sociale.
Ce scandale démontre l’injustice d’un système où on exige toujours plus d’efforts des travailleurs, pendant que ceux qui détiennent le capital continuent à s’enrichir, sans jamais être inquiétés.
Un souffle à transformer en espoir politique
La journée d’hier a montré qu’il existe un souffle puissant en faveur du monde du travail.
Mais ce souffle ne pourra pas, à lui seul, changer les politiques menées par le pouvoir en place. Aujourd’hui, le monde du travail doit affronter deux blocs qui ne sont pas ses alliés :
Face à cela, l’enjeu pour la gauche est immense : offrir un débouché politique à cette revendication sociale. Pour y parvenir, elle doit prendre exemple sur les syndicats, qui ont su, hier, travailler ensemble sans qu’aucune organisation n’essaie d’effacer les autres.
Si les syndicats peuvent s’unir dans la rue, alors la gauche doit être capable de s’unir dans les urnes, dans le respect et la reconnaissance de ses différentes sensibilités.
Changer avant qu’il ne soit trop tard
C’est vrai au niveau national, mais aussi ici, à Castelsarrasin.
Si nous voulons éviter que demain l’extrême droite rafle la mise, nous devons dès maintenant ouvrir un vrai débat, projet contre projet, et construire une alternative populaire, sociale et démocratique.
En politique, le changement est inexorable.
Peu importe combien de temps certains essaient de s’accrocher à leur siège, tôt ou tard, la réalité finit par leur échapper.
Lorsque le débat est confisqué, lorsque le système se fige et se déconnecte des citoyens, ce n’est pas la démocratie qui se renforce… mais le ressentiment qui monte, et avec lui, le Rassemblement National, qui prospère sur la colère et la lassitude.
C’est tout le sens de la démarche Castelsarrasin en commun : redonner une voix au monde du travail et aux habitants, avant qu’il ne soit trop tard.
Comme Karine, Georges, Marine, Christian, Geneviève, Marie Jo, Sylvie, Jean Pierre, Jérôme, Dounia, David, Claudine, Marc, Christine, Jean Claude, Camille, Samuel, Barbara, Angelo, Gilbert, Françoise, Jacqueline, Philippe, Michel, et tant d’autres, je souhaite apporter ma contribution, mon aide à la construction de la liste de Gauche et du programme d’alternance pour l’avenir de Castelsarrasin…
Bernie Sanders (qui est de confession juive) explique avec sa simplicité et sa clarté habituelle pourquoi il est légitime et nécessaire de dire que l’état israëlien conduit un génocide à Gaza avec le soutien total des USA. Il appelle les peuples des USA à mettre fin à ce soutien. La question du proche et moyen orient déborde largement Gaza aujourd’hui : la vie des Palestiniens est rendue impossible en Cisjordanie, menacée d’annexion à courte échéance, le Sud Liban est bombardé régulièrement et également menacé d’annexion, la Syrie est partiellement occupée et des colons commencent à s’y installer. La responsabilité des états impérialistes d’Europe est énorme dans cette situation catastrophique, dans laquelle on a sciemment poussé des peuples à se disputer une même terre pour garantir l’ordre impérialiste global dans la région, accélérer le commerce des armes et implanter des bases militaires dans l’ensemble de la région et obtenir un contrôle du commerce du pétrole. Cela découle d’un ordre mondial général qui est dépassé aujourd’hui et doit être mis à bas. (note de Franck Marsal pour Histoire&Société)

Photographie de Nathaniel St. Clair
Le Hamas, une organisation terroriste, a commencé cette guerre par son attaque brutale du 7 octobre 2023, qui a tué 1 200 personnes innocentes et pris 250 otages. Israël, comme tout autre pays, avait le droit de se défendre contre le Hamas.
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