La dynamique épidémique laisse des chances aux variants de se développer, prévient Dominique Costagliola. Pour l’épidémiologiste, une réouverture des établissements scolaires exige des mesures visant à diminuer le risque.
Dominique Costagliola Épidémiologiste, directrice de recherche à l’Inserm

La France doit entamer dès la mi-mai un allègement progressif des contraintes sanitaires. Pourtant, des inquiétudes persistent sur le niveau de propagation virale encore élevé, alors que les effets modérés des mesures de freinage, adoptées il y a quinze jours, commencent seulement à se faire sentir. Les écoles primaires, qui doivent rouvrir lundi 26 avril, cristallisent une grande partie des interrogations. Pour Dominique Costagliola, directrice de recherche à l’Inserm, on a longtemps « nié » que les établissements scolaires soient des lieux de contamination. Elle plaide pour la mise en place de vrais dispositifs de lutte contre le virus.
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« L’absence d’anticipation a déjà conduit le service public d’Éducation dans une situation critique. Persister dans ce refus aurait des conséquences graves. Nous attendons du gouvernement, du ministre de l’éducation nationale, des réponses rapides et claires à nos demandes, et ce avant la reprise des cours fixée au 26 avril 2021. Des discussions doivent être ouvertes d’ici le 20 avril ».


Avec ce premier binôme, la volonté d’ouverture et de rassemblement de toute la gauche sont réaffirmés. Nous appelons les forces progressistes à se joindre à nous dès maintenant aux cotés des militants pour gagner. Les deux mois à venir seront déterminants pour hisser le vote de nos concitoyens-nes au plus haut niveau, et combattre le néo-libéralisme du conseiller de la majorité sortante comme combattre les candidats LR/RN qui veulent s’emparer du département.


