Reçus lundi 22 janvier au soir à Matignon, les syndicats attendent désormais des mesures pour apaiser la colère des exploitants qui multiplient les barrages en Occitanie. Voici quelques solutions dont le gouvernement pourrait s’inspirer.

© Valentine CHAPUIS / AFP
Le mal-être des paysans s’était déjà exprimé ces dernières semaines par des panneaux retournés à l’entrée des villages et ce slogan des Jeunes agriculteurs : « On marche sur la tête ». Les barrages sur les autoroutes de Haute-Garonne, installés ces derniers jours, ont donné le top départ à de nouvelles mobilisations : défilé de tracteurs à Agen, action escargot à Perpignan, déversement de lisier sur les voies ferroviaires près de Bordeaux…
Débordée par sa droite par la Coordination rurale, la FNSEA a annoncé entrer ce mardi 22 janvier dans l’action. Fissa, Gabriel Attal a convié le syndicat majoritaire à Matignon, afin d’éviter un mouvement de type gilets jaunes ou bonnets rouges. Rien de tangible n’est sorti de ce rendez-vous sans organisation progressiste, si ce n’est de la câlinothérapie et la fin réassurée des tracasseries administratives. Le monde paysan mérite pourtant mieux.








