NDLR de MAC: Indiscrétion de la DDM en image mise en avant. Il toujours temps de s’en apercevoir!
Nous l’avons dénoncé depuis plusieurs semaines, à Moissac l’équipe de campagne de Zemmour est la même que celle de Le Pen. Même personne, même idéal, mêmes méthodes….
M. Lopez est ainsi sorti de sa réserve en actionnant les 2 leviers de l’extrême droite dans la cité Uvale. Comment certains pourraient croire encore qu’il n’y a pas de collusion en observant la présence de ces 2 individus collant ensemble pour les deux têtes de l’hydre fascisante.
Piqué au vif
Bien sur la présence récurrente des affiches de Fabien Roussel a du piquer les yeux des sbires de M. Lopez qui n’a pas hésité à déployer son équipe d’hommes à tout faire. Sous la houlette du directeur à la communication de la ville, Bruno Delvoire) qui enfin passe de la théorie à la pratique, de l’ordinateur à l’affiche à coller, nous avons le sieur Achtaoui en train d’obtenir son CAP d’afficheur. Au moins au sortir de la séquence politique il pourra aligner un diplôme qualifiant valable sur le marché du travail. Les grands groupes (Publicis, Decaux et autres…) cherchent activement des professionnels et il devrait postuler!
Ainsi, alors que les militants communistes et leurs sympathisants collent en plein jour, au vu et au su de tout le monde, les sinistres lepénisto-zemmouriens préfèrent l’ombre de la nuit pour tenter de passer inaperçu… Heureusement que M. le Maire passait par là (et par inadvertance!) pour prendre la photo et tweeter de suite les exploits de ces messieurs.
On comprend mieux pourquoi M. Lopez a fait poser des panneaux devant chaque école pour communiquer sur les initiatives de la mairie dans la journée, laissant ainsi les rares panneaux « d’affichage libre » à la charge de ses élus et employés la nuit!
En fait, suite à leur collage de ce 19 décembre, Fabien Roussel est venu apposer son sourire, Le défi des jours Heureux » dans Moissac et aux alentours, jusqu’à Castelsarrasin en lieu et place des sinistres figures.
Et c’est mieux ainsi, plus coloré, moins anxiogène et nettement plus réjouissant en cette période de fête.
Enfin, pour ces messieurs, nous offrons un stage de confection de la colle, car à n’en pas douter la qualité de la leur fait défaut, comme il convient de préciser que coller par grand froid n’aide pas à « l’accroche » du papier. Preuve si il en est, l’arrachage citoyen constaté avant que nous ne collions à notre tour… Quand on n’a pas l’habitude!
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Extrême droite. Le Pen-Zemmour, entraide cordiale et mises en scène
Loin d’être opposés, les deux candidats imposent leurs thèmes dans le débat public et se font la courte échelle, comptant sur les réserves de voix de l’autre en cas de second tour.
« Je pense que la famille nationale a la possibilité de gagner. » Cette phrase, prononcée fin novembre par Marine Le Pen, résume l’ambition de l’extrême droite pour la prochaine présidentielle. La cheffe du Rassemblement national s’adresse alors à Éric Zemmour, lui proposant de la rejoindre à terme, compte tenu « du fait (qu’elle est) donnée à 46 % dans les sondages » au second tour. Jamais en effet les intentions de vote cumulées pour l’extrême droite n’ont atteint de tels niveaux – entre 30 et 38 % au premier tour, selon les études. Sans compter qu’Éric Zemmour « a contribué à aimanter les thèmes du débat politique dans le sens de l’extrême droite, d’abord chez LR mais aussi vers la gauche », note Philippe Corcuff, politologue et enseignant à Sciences-Po Lyon, auteur de l’ouvrage la Grande Confusion. Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées (Textuel). Les deux candidats sont présentés en permanence comme des rivaux, avec une opposition personnelle savamment mise en scène, mais il semble plutôt qu’ils se nourrissent l’un l’autre.
« Ils sont concurrents, bien sûr, dans le sens où il y a compétition pour atteindre le second tour », concède Philippe Corcuff, rappelant que « ça a été tendu pour Marine Le Pen au début, car l’émergence de Zemmour l’a fait baisser dans les enquêtes d’opinion assez loin de Macron ». Avant de contrebalancer : « Mais, globalement, il y a des éléments dynamiques pour les deux candidats du fait de leur coprésence. » À l’un, les outrances, à l’autre, le visage plus « rassurant », comme l’admet elle-même la fille Le Pen : « La brutalité des propositions de Zemmour et son côté monothématique (sur l’immigration et l’islam – NDLR) démontrent que nous avons un projet complet, travaillé (…). Il me recentre et peut représenter des réserves de voix plus importantes que Nicolas Dupont-Aignan. » Le président de Debout la France avait été le seul à la rallier entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2017.
Les idées et les intérêts convergent
Bruno Cautrès, politologue au Cevipof, nuance : « C’est vrai que si tous les électeurs potentiels d’Éric Zemmour se reportaient sur Marine Le Pen, ça ferait du monde. Mais les intérêts socio-économiques ne sont pas les mêmes. » De fait, les électorats sont sensiblement différents : « Plus féminin, plus jeune et plus populaire » pour l’une, « plus conservateur, proche de l’électorat du FN de Jean-Marie Le Pen » pour l’autre, poursuit Bruno Cautrès. Cependant, l’ex-chroniqueur du Figaro parle également à des électeurs venus de la droite traditionnelle, « pour les valeurs catholiques de droite, une frange de l’électorat Fillon », analyse le chercheur du CNRS. Le début de la campagne électorale, avec ses thèmes sur l’identité française rance et l’islam ressassés ad nauseam, marque une étape décisive : « L’emballement médiatique et sondagier autour de Zemmour l’a mis au centre et a légitimé ses thèmes, assure Philippe Corcuff, cela lui ouvre la possibilité d’aller chercher d’autres voix. » Entre les deux candidats, qui ne se portent certes pas une grande estime personnelle, les idées et les intérêts convergent donc.
Et leurs proches préparent le terrain. Olivier Ubéda, qui gère la communication d’Éric Zemmour, a annoncé, le 10 décembre, un débat entre les deux candidats d’extrême droite pour « janvier ou février ». « Le plus tôt sera le mieux », a-t-il précisé avant de poursuivre : « On est sur un premier tour, cela fait partie de l’éclairage démocratique, d’une campagne entre candidats qui veulent la même chose. » Un débat mais pas entre adversaires, donc. Pour la cheffe du RN, qui a assuré « y réfléchir très sérieusement », il s’agit de « rassembler » et de bénéficier à terme d’un bon report de voix venu du polémiste. Aucun des deux n’a intérêt à « injurier l’avenir afin de pouvoir se retrouver », analyse Bruno Cautrès. Fin novembre, lors de la visite éclair d’Éric Zemmour à Marseille, certains s’étaient étonnés de le voir accueilli par l’élu RN de la ville, Stéphane Ravier. Marine Le Pen avait alors confié : « Il faut bien qu’il y ait quelques élus qui soutiennent ma candidature et qui s’attachent à préparer le rassemblement le moment venu, soit avant, soit après le premier tour. » Le message est clair : l’extrême droite n’avance plus masquée.
Violences : le polémiste renvoie la balle
Éric Zemmour, qui s’est invité à Abidjan pour Noël et multiplie les clins d’œil à l’armée, a dû réagir après l’ouverture de l’enquête sur ses soutiens s’entraînant au tir sur une vidéo en citant des insoumis ou encore Emmanuel Macron. Un « spectacle pitoyable » commis par des « idiots » , a estimé le candidat d’extrême droite, pour mieux renvoyer la balle aux antifas, prétendant que « la violence a toujours été du côté de l’extrême gauche, jamais du (sien) ». Le meeting de Villepinte a pourtant prouvé le contraire. Sandrine Rousseau (EELV) a également porté plainte après des dégradations à son domicile par des pro-Zemmour.