En lien avec l’Association des agronomes arabes, basée à Ramallah, la fédération du PCF s’investit dans une campagne visant à collecter des fonds pour acheter des oliviers qui seront replantés en Cisjordanie. Une action concrète contre l’occupation et les colons.
La fédération du PCF s’investit dans une campagne visant à collecter des fonds pour acheter des oliviers qui seront replantés en Cisjordanie. Sopa Images/SPUS/ABACA
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les pages que vous vous apprêtez à lire détonnent. Elles « disruptent » même, pour reprendre le verbe présidentiel. Histoire, géopolitique, économie… ce nouvel ouvrage coordonné par Danielle Bleitrach offre un espace de liberté rare à l’exercice en conscience de sciences humaines et sociales engagées, résolument militantes.
Que vous en partagiez ou non l’intégralité des thèses ou des arguments qui y sont développés, vous devriez être séduits par la démarche sincère, courageuse – parfois même téméraire ! – de ces auteurs qui revendiquent « servir le peuple » et partager avec lui, leur intérêt pour cet immense pays à l’histoire millénaire qu’est la Chine. Continuer la lecture de Cadeau: La préface de Fabien Roussel à notre livre à tous les quatre.. et le votre…
Le 6 mars, le président Macron nous annonce qu’il faudra 40 milliards de plus pour soutenir l’effort de guerre de la France en Ukraine. Le 13 avril, son ministre de l’économie annonce qu’il faut trouver 40 milliards de moins dans le budget 2026… Le budget 2025 a déjà été voté avec une baisse de 40 milliards Donc, on en est à 120 milliards ! Ça va s’arrêter où ? Bayrou le 15 nous déclare qu’il n’y a plus un sou en caisse pour les services publics, pour la santé, l’éducation, mais il faut faire un effort pour la défense ? où ils le prennent. Il faut aussi tout miser sur l’industrialisation avec quel fric, eux qui ne sont même pas capables de sauver des secteurs stratégiques quitte à accuser le repreneur chinois et en faire un argument pour augmenter l’économie de guerre… Comme le dit Pierre Alain Millet le meeting de Vénissieux a montré le chemin et il faudrait réellement que ça s’amplifie … En attendant nous sommes en train dans le cadre d’une mission franco-britannique de « pousser vers l’est » du côté de la mer noire avec nos « rafales », une sorte de salon du Bourget in situ, qui mène tout droit à la IIIe guerre mondiale qu’appelle de ses vœux Zelenski… pour embêter Trump… Continuer la lecture de Un Français a-t-il la moindre idée du coût de telles opérations qui font de notre pays un belligérant ?
Aujourd’hui, quel que soit le critère, quel que soit le côté où l’on tourne son regard, on ne trouve rien auquel l’économie états-unienne va pouvoir se raccrocher.. Ce n’est pas que Trump est idiot ou fou, ni totalement incohérent, au contraire il met l’accent sur un vrai problème, celui du déficit récurrent de la balance des paiements courants des Etats-Unis. Il avoisine en ce moment 1200 milliards de dollars, au point que les USA surclassent tous les autres pays en la matière et de loin. En 2023, leur déficit était de 900 milliards quand celui des autres pays déficitaires était de 70 milliards pour le Royaume Uns et 40 milliards pour la Turquie. Chaque année pour assurer son train de vie, en particulier un budget militaire de 900 milliards, l’Amérique emprunte avec frénésie. La dette fédérale représente à elle seule 40% de toute la dette publique mondiale, rapporte tous les ans 230 milliards de dollars d’intérêt à des investisseurs non américains. C’est que la situation des USA est inextricable. L’écart entre la réalité et les prétentions a atteint le seuil critique. Dans ce genre de situation, tout mouvement ne fait qu’aggraver les contradictions. Si Trump n’avait rien fait, le problème de la dette et du déficit commercial US se serait posé à court terme. (note de Danielle Bleitrach)
Apparemment, les USA attendent désespérément un appel de Xi, et les Chinois disent « c’est aux USA de faire le premier pas ». L’argument est imparable, c’est eux qui ont déclenché la crise. La Chine s’est contentée de riposter. Les producteurs chinois auront une partie difficile, mais tout le monde comprend qu’il sera moins difficile pour les producteurs chinois de trouver des clients alternatifs que pour les états-uniens (consommateurs finaux comme entreprises) de trouver des fournisseurs alternatifs.
Le pouvoir financier ne peut pas être durablement au-dessus du pouvoir de produire. C’est la leçon principale de la situation.
Les pays occidentaux ont joué un drôle de jeu. Celui-ci ne pouvait être qu’à durée limitée. Tout indique que nous avons atteint la limite, comme en 2008, nous avions atteint la limite de l’endettement immobilier de ménages insolvables. Les capitalistes n’apprennent pas leurs leçons.
Un exemple : On a baissé le pouvoir d’achat des salariés de l’occident global, en utilisant le fait que les Chinois et le « sud global » pouvait produire à bas prix. Les Shein et Temu sont devenus un moyen de rendre la paupérisation des salariés acceptable. Je parle de Shein et Temu, ce sont évidemment les arbres qui cachent la forêt.
30 à 40 % du chiffre d’affaire d’Amazon serait réalisé par des vendeurs chinois. 80 à 90 % des iphones sont assemblés en Chine, à partir de composants produits en Asie en général et très largement en Chine. 50 à 60 % des voitures Tesla utilisent des batteries produites ou assemblées en Chine.
Les tentatives de diversification se heurtent à une limite : l’infrastructure et la main-d’œuvre qualifiée, la chaîne logistique intégrée et le savoir-faire en production de masse sont difficilement remplaçables, permettant une capacité à monter en cadence rapidement (ex. pour le lancement des nouveaux modèles), et l’effet de cluster : 95% des composants critiques sont produits en Asie, dont une majorité en Chine.
Le dollar et le contrôle du système financier et monétaire mondial ont été un sacré atout entre les mains des USA, mais ils demeurent des éléments de haute superstructure, qui ne peuvent pas durablement être en contradiction avec les réalités de la base productive.
Si les USA maintiennent leurs droits de douane et la guerre commerciale avec la Chine, non seulement ils devront faire face à la riposte de la Chine (notamment sur leur dette publique, que les Chinois – et d’autres – vendent massivement, car personne n’aime les USA au point de se ruiner aussi stupidement) mais ils vont devoir assumer une inflation massive, sans solution. Les droits de douane, ça veut dire que 30 % des produits vendus sur Amazon deviennent subitement beaucoup plus chers, que les iphones deviennent beaucoup plus chers, etc etc.
En choisissant de limiter les droits de douanes vers les pays alliés et de les augmenter en direction de la Chine, Donald Trump a fait un pari impossible. Ce n’est pas que Trump est idiot ou fou. C’est que la situation des USA est inextricable. L’écart entre la réalité et les prétentions a atteint le seuil critique. Dans ce genre de situation, tout mouvement ne fait qu’aggraver les contradictions. Si Trump n’avait rien fait, le problème de la dette et du déficit commercial US se serait posé à court terme. En tentant de résoudre ce problème, il n’a fait que rapprocher l’échéance. Il n’y a pas beaucoup d’autre solution pour rétablir les équilibres que les droits de douanes, mais maintenir les droits de douane généralisés aurait provoqué en quelques jours supplémentaires une catastrophique panique financière. Maintenir la guerre commerciale avec la Chine, c’est enclencher une inflation massive, qui serait problématique non seulement pour la stabilité économique des USA mais aussi pour leur stabilité sociale.
Là-bas comme ailleurs, la solution, c’est la socialisation de l’économie. Mais cette solution est politiquement inacceptable pour la bourgeoisie minoritaire mais dominante.
L’économie de la soi-disant Union européenne n’est pas mieux, avec des contradictions internes qui ne sont pas sans rappeler les contradictions mondiales : au sein de l’Europe aussi, on a largement délocalisé. Au sein de l’Europe aussi, la main d’œuvre qualifiée des anciens pays socialistes (Pologne, Tchéquie et Slovaquie, Hongrie, Roumanie) a servi à équilibrer les comptes et le pouvoir d’achat des pays dominants.
Un exemple : aujourd’hui, un quart de la production automobile de la soi-disant UE est réalisée dans les anciens pays socialistes, soit 3 millions de véhicules assemblées en République Tchèque, Slovaquie, Pologne, Hongrie et Roumanie sur les 11 à 12 millions produits par l’UE. Cette part devrait monter à 30 % d’ici 2030.
Et que fait l’UE ? (en dehors du fait d’acheter à prix d’or des armes états-uniennes totalement inutiles) Elle discute ouvertement de la suspension des droits de vote de la Hongrie et de la Slovaquie !
Pendant que le feu gagne toutes les bases de la société, on discute de savoir si, il y a plus de vingt ans, Bayrou était au courant ou non des tortures infligées aux élèves de Betharam et s’il est risqué ou légitime d’interdire Marine Le Pen de se présenter à la présidentielle. Deux sujets importants, certes, mais qui pourraient être rapidement balayés face au risque d’effondrement économique et financier …
En attendant, cela évite de parler d’autre chose et cela convient visiblement à beaucoup …
À l’instar de la guerre en Ukraine, la maîtrise des terres rares, l’extraction des minerais stratégiques, des métaux ou l’exploitation des ressources naturelles, énergétiques ou agricoles motivent les tensions entre les États et les rapports de prédation impérialiste.
Depuis le démarrage de la guerre en Ukraine, la maîtrise des terres rares, celle des minerais stratégiques ou encore celle des ressources énergétiques et naturelles sont présentes dans les objectifs de guerre, mais aussi, aujourd’hui, dans les négociations pour un cessez-le-feu et un processus de paix durable. Partout sur la planète, l’évolution des rapports entre les États paraît de plus en plus liée à une géopolitique des matières premières. Continuer la lecture de Quelle importance les matières premières ont-elles en géopolitique ?
La sophistification dans la cruauté de l’impérialisme est tel que la nausée vous prend devant les états d’âme des salauds qui se sont installés à la tête des commissions internationales du PCF et de la CGT, pour y faire régner l’inertie et les prises de position en faveur disons le clairement des Etats-Unis et de leurs alliés. Ce sont les Kamenka et tous ceux qui font régner la confusion au sein du PCF et de la CGT. Si nous ne sommes pas d’accord avec ceux qui confondent dans leur dénonciation le PCF qui se bat, qui est en train de se transformer, il est clair qu’il va être impossible de continuer à feindre de défendre Cuba tout en étant le stipendié des pseudos syndicats ukrainiens, qui avec Ponomarev l’organisateur de la CIA, sont les agents de l’impérialisme. La clarté au sein du parti aidera l’ensemble de la gauche et des forces syndicales à évincer ceux qui prétendent encore mener un double jeu sur la paix et l’anti-impérialisme, mais encore faut-il qu’il y ait cette clarté politique. Encore faut-il que le « radicalisme » ne réserve pas tous ses coups à ceux qui tentent d’aller vers la constitution de ce parti tout en faisant de fait alliance avec des sociaux démocrates qui agissent en harmonie avec les liquidateurs pour la lutte des places. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
Merci aux communistes de la Fédération du Rhône, à leur secrétaire départemental Benoit Roux. Merci à Marie-Christine Burricand, membre de notre exécutif national.
Merci pour ton accueil, ma chère Michèle Picard, Maire de Vénissieux, qui fait ici un travail incroyable, qui a toujours porté haut, et bien au-delà de sa ville, l’exigence de solidarité mondiale.
Merci à toi, Raoul Hedebouw, mon voisin du Nord que je croise souvent, pour ta participation et ta brillante analyse sur l’impérialisme américain.
Merci cher Yasser Ayoub, merci pour tes mots, la justesse de tes propos pour expliquer le combat du peuple palestinien. J’excuse l’absence de Madame l’ambassadrice de Palestine, S.E. Hala Abou Hassira, que tu représentes ce soir à nos côtés.
Merci à Arlette Cavillon, coprésidente du Mouvement de la Paix ici, pour cet appel à prendre conscience des menaces qui pèsent sur le monde, pour l’histoire depuis la Seconde Guerre mondiale dont tu as su témoigner avec la force de ton engagement et celle de ton mouvement, avec notamment à tes côtés les communistes dans la lutte contre le fascisme, pour le désarmement et pour un monde de paix.
Mes cher·es ami·es, mes cher·es camarades, mes cher·es concitoyen·nes,
Je vais vous dire qu’en venant ici, en voyant cette salle, je me suis dit : j’ai l’impression d’être en campagne. On repart en campagne !
Les discours des dirigeants européens, qui jouent sur une « menace russe » pour justifier une dangereuse course à l’armement, soulèvent de vives inquiétudes. Aucune stratégie diplomatique n’émerge à même de favoriser une désescalade.
Alors que les discours des dirigeants européens jouent sur la « menace russe », aucune stratégie diplomatique de désescalade n’émerge.
Les deux dirigeants français et britannique, Emmanuel Macron et Keir Starmer, réunissent, le 27 mars à Paris, une « coalition des volontaires ». Dans la lignée des sommets qui se sont succédé depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, cette rencontre prolongera les négociations sur « la paix et la sécurité pour l’Ukraine ». À l’Élysée, une trentaine de pays alliés, membres de l’Otan, vont discuter de l’aide et des « garanties de sécurité » pour Kiev dans le cadre d’un éventuel futur accord de paix avec la Russie. Au menu des discussions, il sera également question d’engagement en faveur de la sécurité du continent.
L’un des députés les plus costauds de l’Assemblée nationale, tant par sa carrure massive que par sa grande connaissance du Parlement, a décidé de passer la main. André Chassaigne, figure centrale du PCF, connu pour ses bons mots, ses coups de gueule, sa moustache devenue blanche comme la neige, et sa défense acharnée de la justice sociale, des services publics, de la ruralité et de Cuba, quittera fin mars son siège au Palais Bourbon.
Dans le cadre d’un tour de France entamé depuis près de deux ans, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti Communiste Français, a fait étape à Figeac lundi soir pour une réunion d’échange ouverte à tous. Plus de 250 personnes ont participé au débat.
Après avoir passé la journée de lundi dans l’Aveyron où il a notamment visité le musée Soulages à Rodez, un centre de santé et un élevage de chèvres, Fabien Roussel est arrivé en fin de journée à Figeac. Plus de 250 personnes l’attendaient salle Balène pour une réunion d’échange qui a tenu toutes ses promesses. Au beau milieu du public et en présence de nombreux élus – dont le maire de Figeac, le député Proença, la conseillère régionale Marie Piqué ou encore le président du Grand Figeac Vincent Labarthe –, le secrétaire national du Parti Communiste Français n’a pas boudé son plaisir d’animer cette rencontre à laquelle ont afflué les militants locaux et qui était retransmise en direct sur Youtube. Continuer la lecture de Figeac: plus de 300 personnes ont écouté et interpellé Fabien Roussel, le leader du PCF, venu « donner de l’espoir » in DDM + vidéo