À Montargis, le collectif Ibiza se jette à l’eau pour la Nupes

Campagne L’Humanité a décidé de suivre la confrontation entre Bruno Nottin et l’ex-ministre de l’Éducation nationale, à Montargis, dans le Loiret.

samir maouche

Montargis (Loiret), envoyé spécial.

Une petite foule s’est rassemblée sur les gradins qui bordent le canal de Briare, en plein cœur de Montargis, pour le meeting de Bruno Nottin, candidat PCF-Nupes pour les législatives. Et soudain, devant eux surgit… Jean-Michel Blanquer lui-même ! Le ministre défroqué – au sens littéral du terme puisque sous sa veste de costume il porte un simple caleçon de bain – toise le public avec mépris puis lance un tonitruant : « Bonsoir les gauchistes ! » Et tout le monde éclate de rire.

Car tous savent déjà que ce Blanquer-là est en réalité « Jean-Michel Planquer », ou Nour Durand-Raucher dans la vraie vie, conseiller EELV de Paris mais surtout parfait sosie du vrai Blanquer et âme du collectif Ibiza. Ce groupe informel de militants s’est fait connaître en dansant en maillot­ de bain en plein mois de janvier sous les fenêtres du ministère de l’Éducation nationale, afin de dénoncer ce ministre en vacances à Ibiza à la veille d’une rentrée sous la menace d’une nouvelle vague de Covid. Continuer la lecture de À Montargis, le collectif Ibiza se jette à l’eau pour la Nupes

Urgences en péril : la carte des 120 hôpitaux concernés, les témoignages de soignants + Appel à manifester à Moissac

NDLR de MAC: Rassemblement mardi 31 devant le CHIC à Moissac à 18h00  (Communiqué de presse manif du 31 05 2022 )

À Bordeaux, Rennes ou encore Oloron-Sainte-Marie, rares sont les hôpitaux épargnés par la crise de ces services vitaux. Partout, bricolages et bouts de ficelle soutiennent l’édifice. Pour combien de temps ? La parole à celles et ceux qui sont encore et toujours en première ligne pour pallier le manque de moyens.

Tous les établissements publics sont désormais touchés. Face à cette situation, la CGT et neuf syndicats et collectifs appellent à une journée d’action nationale le 7 juin prochain. Rémi Dugne/La Montagne/MaxPPP

Tous les établissements publics sont désormais touchés. Face à cette situation, la CGT et neuf syndicats et collectifs appellent à une journée d’action nationale le 7 juin prochain. Rémi Dugne/La Montagne/MaxPPP PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP

Au moins 120 services d’urgence contraints de limiter leur activité en France. L’ampleur est inédite. Des hôpitaux de proximité aux CHU, tous les établissements publics sont désormais touchés. Face à cette situation, la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, promet de nouvelles mesures avant cette saison estivale qui s’annonce chaotique.

La carte des services d'urgence en difficulté en France. Infographie Humanité

La carte des services d’urgence en difficulté en France. Infographie Humanité

Pour Mireille Stivala, secrétaire générale de la CGT santé et action sociale, il est plus que temps d’agir. « On se demande comment on va continuer à tenir avec les collègues qui démissionnent. Tant qu’il n’y aura pas d’augmentation significative des salaires et des recrutements massifs, ça continuera de se dégrader. » La CGT et neuf syndicats et collectifs appellent à une journée d’action nationale le 7 juin prochain. Continuer la lecture de Urgences en péril : la carte des 120 hôpitaux concernés, les témoignages de soignants + Appel à manifester à Moissac

Comité de Défense du CHIC: Le grand oral!

Une quarantaine de personnes présentes et 3 candidats-tes aux législatives qui répondent présents pour un jeu de questions/réponses avec un public attentif sous l’égide du Comité de Défense du CHIC et M. Gilles Neupont en M. Loyal pour la bonne cause.

C’est M. Astruc accompagné de Mme Baulu qui ouvriront les débats, suivi par Mme Pinel et M. Deprince pour qu’enfin les candidats de la Nupes, Mme Manchado et M. Petitou puisse s’exprimer. Le premier s’est appuyé sur son expérience à la tête du département et sur la « confiance » que lui a accordé le gouvernement de M. Macron s’attribuer la construction du nouvel hôpital, laissant Mme Baulu fustiger une fois de plus le manque de médecin. Le duo LR/LREM est bien au point!

Mme Pinel, forte de 2 législatures a rappelé les propositions de loi sur la santé et le numérus clausus pour lesquelles elle est intervenue, utilisant souvent le travail fait par la région pour l’embauche de médecins salariés-es. Il faudra attendre l’intervention de la NUPES pour avoir enfin quelques éléments d’avenir et de mise en perspective de propositions concrètes pour la prochaine législature.

Débutés par la question des Centres de Santé Publics (et non des centres de santé pluridisciplinaires différents des Maisons de santé du même nom qui sont libérales) avec le salariat des médecins, les échanges devenus confrontations traitaient du manque de personnels, des urgences et services fermées, des déremboursements de médicaments (Homéopathie), des EHPAD, des difficultés à se soigner, puis enfin des questions de prévention, de la médecine du travail, scolaire et des addictions…

Chaque fois, seule la NUPES alignait des propositions.

Même si le débat fut un peu atone, il fallut attendre un temps avant que ne soit rappelé par M. Petitou, le rôle primordial de la sécurité sociale, son financement par les cotisations du travail (salariés-es et patrons). A l’heure des appétits voraces des assurances et du détricotage de la Sécu, ce rappel était salutaire sans pour autant faire ciller les 2 autres binômes présents (Le RN et Z ont préféré s’abstenir… Ils étaient les hôtes de M. Lopez au tournoi international de Basket minime de Moissac).

Il manquait cependant, au cours des échanges, l’affirmation de plus de services publics de santé et d’un accès égal pour toutes et tous à un parcours de santé gratuit, accessible et de qualité.

Bref une fin d’après-midi fructueuse (au creux d’un week-end prolongé), même si nous pouvions regretter le manque d’appétence de nos concitoyens-nes pour leurs droits à la santé! Une expérience à renouveler et pas forcément qu’en période électorale…

Qu’est-ce que l’impérialisme ? (texte de réflexions)

Temps de lecture: environ 25 minutes

L’impérialisme ne se résume pas à une certaine configuration des relations internationales. C’est une ère nouvelle du capitalisme et donc de l’histoire de l’humanité, l’ère de la dictature totale des monopoles et du pourrissement des sociétés.

Maîtres et valet – Contre les 200 familles – 1936 (PCF / Wikipédia)

L’impérialisme est une ère, une période nouvelle du mode de production capitaliste. On peut résumer l’impérialisme pris sous toutes ses coutures dans une unique sentence : l’impérialisme est la dictature totale des monopoles capitalistes. Elle est totale car elle touche tous les domaines de la vie humaine. La vie politique, la vie économique, mais aussi la vie culturelle, la santé et même la vie sexuelle des humains sont affectées par l’impérialisme. Il est vain de chercher à séparer ces aspects. On peut seulement les distinguer les uns des autres. Est impérialiste tout ce qui relève de cette dictature mondiale et totale des monopoles, tout ce qui assoit leur pouvoir sur les êtres et les choses.

Le qualificatif d’impérialiste est très employé par la gauche anti-libérale pour flétrir les grandes puissances, en particulier les États-Unis, qui oppriment des peuples entiers en les exploitant eux et leurs ressources naturelles. C’est un mot qui pue le soufre comme la traînée toxique émise par le président Bush que Hugo Chavez avait déclaré avoir senti en passant après lui à la tribune de l’ONU. L’ardeur anti-impérialiste du feu président vénézuélien vivifie encore les esprits combattants et patriotes du monde entier, rayonnant depuis la Fleur des Quatre éléments du Cuartel de la Montaña sur laquelle il repose pour l’éternité. Il en faut, de l’ardeur et de l’enthousiasme, pour faire échec à l’impérialisme. Continuer la lecture de Qu’est-ce que l’impérialisme ? (texte de réflexions)

Alain Supiot : « Une société qui donne pour idéal à sa jeunesse de devenir millionnaire se condamne à la répétition des crises »

Le juriste, professeur émérite au Collège de France, publie la Justice au travail, ouvrage dans lequel il met en perspective historique cette grande question et analyse les évolutions en cours. Il présente, d’autre part, une nouvelle édition des Lettres persanes. Dans nos colonnes, il appelle à dépasser l’opposition entre justice distributive et justice recognitive, c’est-à-dire entre ce qu’on nomme aujourd’hui le « social » et le « sociétal ». Entretien.

Alain Supiot, juriste, professeur émérite au Collège de France. Hannah ASSOULINE/opale

Alain Supiot, juriste, professeur émérite au Collège de France. Hannah ASSOULINE/opale

Alain Supiot a occupé la chaire « État social et mondialisation : analyse juridique des solidarités » au Collège de France. Le professeur émérite a été membre, de 2016 à 2018, de la Commission mondiale sur l’avenir du travail. Ses travaux de juriste se sont principalement déployés sur deux terrains complémentaires : le droit social et la théorie du droit. Ses recherches en cours portent sur les mutations de l’État social dans le contexte de la globalisation.

Le titre de votre ouvrage, la Justice au travail (1), a, selon vous, une double signification : la « juste répartition du travail et de ses fruits » et « l’exigence de justice comme force historique ». Comment articulez-vous ces deux dimensions ?

La justice a souvent été conçue comme un ordre idéal et immuable auquel il conviendrait de se conformer. Mais c’est bien plutôt l’expérience historiquement changeante de l’injustice qui est première. C’est la misère ouvrière engendrée par l’essor du capitalisme industriel qui a suscité, au XIXe siècle, la volonté d’en comprendre les causes et d’en combattre l’extension. Cette expérience diffère de celle que peuvent avoir aujourd’hui les travailleurs sous plateforme ou les personnels de santé soumis au pilotage par indicateurs chiffrés. Continuer la lecture de Alain Supiot : « Une société qui donne pour idéal à sa jeunesse de devenir millionnaire se condamne à la répétition des crises »

Disparition. Miss.Tic, la sorcière du street art

L’artiste de 66 ans est morte dimanche des suites d’une maladie. Commencée sur les murs de Paris, son œuvre au pochoir qui alliait graphisme et poésie était entrée dans les galeries.

Miss. Tic était connue pour ses silhouettes de femmes poétiques et ultra sexy graffées au pochoir sur les murs de Paris. Ici, dans son studio, le 31 janvier 2006. © Bertrand Guay / AFP

Miss. Tic était connue pour ses silhouettes de femmes poétiques et ultra sexy graffées au pochoir sur les murs de Paris. Ici, dans son studio, le 31 janvier 2006. © Bertrand Guay / AFP

Elle s’était choisi un pseudonyme de sorcière sexy, inspiré de Miss Tick, la maléfique créature aux cheveux de jais de la Bande à Picsou. Depuis le milieu des années 1980, l’artiste recouvrait les murs et les palissades parisiens de ses oeuvres au pochoir mêlant texte et images qui diffusaient dans la ville des messages poétiques, souvent féministes : « En péril une grande éraflure dans le ventre je rêve à des corps sans mémoire »« Exilée volontaire d’un continent sans nom j’écris dans la marge des non dits »« Dans le parfum indécent d’un rythme nos fantasmes urbains submergent les façades figées du quotidien… » Continuer la lecture de Disparition. Miss.Tic, la sorcière du street art

Législatives. Intervention PCF 2ème circo du 82 à la Conférence de presse du 18 mai 2022

Chers-res amis-es chers-res camarade

 

Battre Macron et installer un nouveau gouvernement, progressiste, vraiment de gauche et qui changera la vie des Français, voilà l’immense espoir que nous portons pour l’ensemble des salariés de notre pays, pour les retraités, pour la jeunesse, les enfants, les étudiants !

Dès le 1er juillet, avec cette nouvelle majorité, le Smic pourra augmenter de 100 euros tous les mois et l’ensemble des salaires aussi, et avec des cotisations pour financer la Sécu et les retraites. Dès juillet, nous mettrons à l’ordre du jour la retraite à 60 ans et les salariés partiront plus tôt en retraite. Dès la rentrée de septembre, nous mettrons en place un revenu d’autonomie pour les étudiants, leur permettant d’étudier sans être obligés de travailler à côté.

Ces quelques propositions qui nous rassemblent sont possibles si des millions de Françaises et de Français s’en mêlent, votent et enclenchent un grand mouvement social et populaire !

C’est ça l’espoir que nous devons faire grandir dans les semaines qui viennent. Mais surtout, c’est l’espoir d’empêcher Macron d’avoir une majorité. Avec les bulletins de vote estampillés de notre nouvelle coalition, nous allons pouvoir battre les candidats d’Emmanuel Macron, comme les LR et RN qui se présenteront dans notre circo.

Les 12 et 19 juin prochains, nous allons pouvoir dire :

  • Finis les cabinets McKinsey et consorts qui viennent émarger sur les comptes de la République ;
  • Finie l’évasion fiscale qui siphonne les richesses de notre pays ;
  • Finis les cadeaux aux plus riches pendant que les ouvriers, les salariés, les agents des services publics triment au boulot et se serrent la ceinture pour payer leurs factures.
  • Fini de baisser les impôts des groupes comme Amazon, Google, Apple, BNP, Société générale, Sanofi, Renault, Peugeot, qui distribuent des dividendes et licencient en même temps.

Nous pensons aussi à tous les salariés-es, aux militants syndicaux qui résistent sans moyen face aux délocalisations, aux privatisations, à la casse des services publics dans les Hôpitaux (comme chez nous avec le CHIC et ses Urgences), dans les transports, dans l’Education, l’Energie ou les services comme la Poste. Pour eux dans le privé comme dans le public finies les lois El Khomry et les ordonnances Macron, finies ces lois qui les ont privés de tous moyens pour défendre les emplois, les services et de meilleures conditions de travail !

Non seulement, nous supprimerons ces lois, mais en plus nous allons aussi rétablir les CHSCT, nous donnerons des pouvoirs nouveaux d’intervention dans les conseils d’administration, dans les comités d’établissements pour une plus grande démocratie dans les entreprises et les services publics.

Alors oui, nos choix sont directement indexés sur l’espoir que nous allons porter dans les prochains jours.

Bien sûr, nous avons des différences sur un certain nombre de sujets, mais nous avons tous pris nos responsabilités, les communistes ici aussi et nous avons fait le choix de nous additionner dans le respect de ces différences, sans les effacer.

Il nous reste maintenant quelques semaines pour aller voir nos concitoyens-nes pour les convaincre de porter leur vote sur les candidats de ce nouveau rassemblement.

Oui, nous avons de beaux et grands défis devant nous. Celui de rassembler et de construire la plus belle majorité, la plus heureuse des majorités, celle qui saura faire naître de nouveau les sourires sur les visages de nos concitoyens, avec les réformes que nous attendons depuis si longtemps. Ces réformes heureuses qui pourront enfin changer la vie !

Je vous remercie de votre attention

Pour les Communistes de la 2ème circonscription, Maximilien Reynès-Dupleix


Lire Aussi:

La délégation du PCF, conduite par Christian Picquet, était mandatée par le Comité exécutif national pour finaliser ce programme:
– Le communiqué de la délégation et du porte-parole du PCF : https://www.pcf.fr/l_espoir_au_pr_sent
Ian Brossat et Marie-Jeanne Gobert se sont en outre exprimés pour le PCF à la conférence de presse commune ce matin.
– Le programme partagé : https://nupes-2022.fr/le-programme/.
Vous y retrouverez toutes les mesures dont certaines qui font l’objet de débat feront l’objet de positions propres des différents groupes à l’Assemblée (voir à la fin de chaque chapitre du document « Les points qui seront mis à la sagesse de l’Assemblée »).

 

Législatives. Peut-on se fier aux sondages pour les 12 et 19 juin ?

Plusieurs instituts donnent la gauche en tête des voix au premier tour, puis battue en nombre de sièges obtenus à l’Assemblée nationale. Mais comment ces enquêtes sont-elles réalisées et quel crédit leur apporter ?

En 2017, à trois jours du scrutin, un institut prédisait entre 440 et 470 sièges pour les macronistes, qui en ont finalement obtenu 350. Sarah Meyssonnier / REUTERS

En 2017, à trois jours du scrutin, un institut prédisait entre 440 et 470 sièges pour les macronistes, qui en ont finalement obtenu 350. Sarah Meyssonnier / REUTERS

Attention pincettes ! L’ensemble des instituts de sondages appellent à prendre avec « la plus grande prudence » leurs enquêtes concernant les élections législatives des 12 et 19 juin.

En moyenne, l’alliance de toute la gauche, baptisée Nupes, est actuellement donnée en tête des intentions de vote (environ 30 % des voix), devant la coalition des macronistes Ensemble ! (26 %), puis le Rassemblement national (23 %), le parti de droite LR (10 %) et enfin la formation d’Éric Zemmour, Reconquête (6 %).

Icon Quote Certains de nos confrères publient des projections en sièges avant même que l’offre électorale ne soit connue. » Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop

Ces études annoncent-elles la future répartition des sièges à l’Assemblée nationale ? Loin de là, puisque les législatives, en France, ne se font pas à la proportionnelle. Le découpage du territoire en 577 circonscriptions, pour autant de scrutins, complique forcément le travail des sondeurs. « Pour l’instant, nous mesurons simplement les intentions de vote sur les grandes listes ou coalitions qui vont être soumises aux électeurs. Cela donne une idée des rapports de forces nationaux, mais, à ce stade, aucune idée précise par circonscription », indique d’ailleurs Jean-Yves Dormagen, fondateur de Cluster 17. Continuer la lecture de Législatives. Peut-on se fier aux sondages pour les 12 et 19 juin ?

Législatives. Bruno Nottin et les professeurs s’attaquent à Blanquer

L’Humanité a décidé de suivre la confrontation entre le candidat de la Nupes et le ministre de l’Éducation nationale, à Montargis, dans le Loiret. Premier épisode de ce feuilleton avec le lancement de la campagne de Bruno Nottin.

Bruno Nottin entend «poursuivre la résistance face à la casse de l'école publique.» © Guillaume Clément

Bruno Nottin entend «poursuivre la résistance face à la casse de l’école publique.» © Guillaume Clément

Montargis (Loiret), envoyé spécial.

« Montargis n’est pas une réserve d’Indiens. On ne vient pas juste faire une promenade », prévient Bruno Nottin. Le candidat de la Nupes dans le Gâtinais a lancé sa campagne pour les élections législatives, samedi 14 mai. Devant la centaine de personnes rassemblées, le communiste n’en démord pas : « Nous allons offrir un GPS à Jean-Michel Blanquer, il en aura besoin. » Car c’est sur la 4 e circonscription du Loiret que le ministre de l’Éducation nationale a jeté son dévolu pour les élections législatives. « C’est celui qui a cassé l’école en supprimant 7 900 postes dans le secondaire alors que le nombre d’élèves augmentait de 65 000 », martèle le candidat de la gauche. « Blanquer ? Je suis allé le voir sur le marché ce matin ! Je l’ai alpagué en lui disant que c’était mon ministre préféré, avant de lui parler de McKinsey », s’amuse Fabrice, un syndicaliste enseignant. « Localement, les militants sont au taquet comme jamais. Des citoyens de gauche, mais aussi des professeurs du territoire ou du Sud francilien, souhaitent nous aider. On va voir comment les intégrer », poursuit Bruno Nottin. Continuer la lecture de Législatives. Bruno Nottin et les professeurs s’attaquent à Blanquer

Liste des candidat.e.s PCF dans le cadre de la NUPES

Candidatures ratifiées lors du Conseil national du 14 mai 2002

Circonscription

Titulaire

Suppléant.e

204

SOISSONS-CHAUNY

M. Aurélien Gall Mme Estelle Legrand

301

MOULINS

M. Yannick Monnet M. Jean-Paul Dufregne

604

MENTON-BEAUSOLEIL

Mme Sophie Bournot Mme Fabienne Revillet

1313

MARTIGUES-ISTRES

M. Pierre Dharréville Mme Magalie Giorgetti

1404

HONFLEUR-PONT-L’EVEQUE

M. Pierre Mouraret Mme Jocelyne Ambroise

1802

BOURGES OUEST-VIERZON

M. Nicolas Sansu M. Yvon Beuchon (DVG)

2105

BEAUNE

Mme Isabelle de Almeida Mme Carole Bernhard (EELV)

2503

MONTBELIARD

Mme Virgine Dayet M. Matthieu Guinebert

3003

BAGNOLS-PONT-ST-ESPRIT

Mme Sabine Oromi M. Elian Cellier

3308

ARCACHON-LATESTE

Mme Marylene Faure M. Samuel Cazeaux (PS)

3407

SETE-AGDE

M. Gabriel Blasco Mme Florence Cordier (LFI)

3705

TOURS NORD-OUEST

Mme Françoise Langlade M. Christian Gouron

3807

ROUSSILLON

Mme Dominique Dichard M. Laurent Brosselin (LFI)

3902

ST-CLAUDE-CHAMPAGNOLE

Mme Evelyne Ternant M. Nail Yalcin

4002

DAX-TARNOS

M. Jean-Marc Lespade Mme Christelle Lalanne (DVG)

4102

ROMORANTIN-LANTHENAY

M. Jeremie Demaline Mme Touria Dehmej (PS)

4203

SAINT-CHAMOND

M. Vincent Bony Mme Ramona Gonzalez – Grail (PS)

4407

LABAULE-GUERANDE

Mme Véronique Mahé M. Christophe Rouxel

4504

MONTARGIS

M. Bruno Nottin Mme Francine Phesor

4904

SAUMUR SUD-VIHIERS

Mme Caroline Rabault Mme Catherine Leloup-Cottin

5003

COUTANCES

Mme Gaëlle Verove M. William Bouton (LFI)

5103

EPERNAY

Mme Chantal Berthélémy M. Cédric Lattuada

5604

PLOERMEL

Mme Lhéa Le Flecher M. Florian Marteau

5704

SARREBOURG

Mme Hélène Girardot M. Antoine Villard (EELV)

5916

MARCHIENNES-ANICHE

M. Alain Bruneel Mme Maryline Lucas

5919

DENAIN-TRITH-ST-LEGER

M. Patrick Soloch Mme Isabelle Choain

5920

ANZIN-ST-AMAND-LES-EAUX

M. Fabien Roussel Mme Mathilde Valembois

6001

BEAUVAIS NORD

Mme Roxane Lundy (G.s) M. Thierry Aury

6007

CREIL-NOGENT-CLERMONT

M. Loïc Pen Mme Mirjana Jakovljevic

6203

LENS AVION

M. Jean-Marc Tellier Mme Donata Hochar (PS)

6305

AMBERT-THIERS

M. André Chassaigne M. Julien Brugerolles

6908

TARARE

Mme Cécile Bulin M. Yoann Avril

6911

GIVORS

M. Abdel Yousfi Mme Pia Boizet

7102

CHAROLLES-GUEUGNON

Mme Céline Vinauger M. Maxence Jouhandeaud

7301

AIX LES BAINS

Mme Christel Granata M. Grégory Pineau

7402

ANNECY NORD-EST-SEYNOD

Mme Loris Fontana Mme Corinne Baro (ND)

7512

PARIS 15e7e

Mme Céline Malaisé Mme Léa Michaut

7603

SOTTEVILLE-LES-ROUEN

M. Hubert Wulfranc M. Edouard Benard

7606

DIEPPE

M. Sébastien Jumel M. Laurent Jacques

7608

LE HAVRE-GONFREVILLE

M. Jean-Paul Lecoq Mme Nathalie Nail

8003

AULT-GAMACHES

M. Arnaud Petit Mme Catherine Massalon

8306

BRIGNOLES-CUERS

M. Alain Bolla Mme Sylvie Vinceneux

8403

CARPENTRAS-SUD

Mme Muriel Duenas M. Olivier Safon

8504

LES HERBIERS-MONTAIGU

Mme Céline Sauvêtre M. Valentin Rondeau

9104

LIMOURS-LONGJUMEAU

M. Amadou Deme Mme Marie Colson (PS)

9201

COLOMBES-GENNEVILLIERS

Mme Elsa Faucillon Mme Evelyne Bouchouicha

9302

ST-DENIS-PIERREFITTE

M. Stéphane Peu M. Farid Aïd

9304

STAINS-BLANC-MESNIL

Mme Soumya Bourouaha Mme Marie-George Buffet

9405

CHAMPIGNY-LEPERREUX

M. Julien Léger Mme Julie Schwarz (EELV)

ZZ11

FRANCAIS ETABLIS HORS DE FR 11

Mme Dominique Vidal M. Franck Pajot (PS)
TOTAL

50 circonscriptions