Lannemezan : plus de 1000 personnes réclament la libération de Georges Ibrahim Abdallah, le plus ancien détenu politique

Les manifestants se sont massés devant les grilles de la centrale pénitentiaire de Lannemezan.
Les manifestants se sont massés devant les grilles de la centrale pénitentiaire de Lannemezan. NR – CHRISTIAN VIGNES

 

Plus d’un millier de personnes se sont rassemblées devant la centrale de Lannemezan, pour la libération du plus ancien détenu politique de France, incarcéré depuis 38 ans.

Chaque année, le collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah organise un rassemblement devant la centrale pénitentiaire de Lannemezan dans les Hautes-Pyrénées, qui a réuni, comme chaque année pour l’anniversaire de son arrestation, en octobre 1984, un peu plus d’un millier de personnes. Une intention louable, aujourd’hui âgé de 71 ans, Georges Ibrahim Abdallah est libérable depuis une vingtaine d’années… Continuer la lecture de Lannemezan : plus de 1000 personnes réclament la libération de Georges Ibrahim Abdallah, le plus ancien détenu politique

MARX 1: Salaire, prix et profit (Comprendre pour agir)

Dans le cadre des conférences-formations organisées par la section du PCF Castelsarrasin/Moissac/Pays de Serres, une présentation d’un classique de Karl Marx « salaires, prix et profit » sera faite par Alexandra Tricottet suivie d’un débat sur la pertinence du propos aujourd’hui

à l’espace Métais 24 rue de la révolution à Castelsarrasin

le Jeudi 27 Octobre à 18h00

Voici ce que disait K. Marx dans son avant propos/ introduction déjà à cette époque (toutes similitudes avec des faits récents…..):

Citoyens,
Avant d’aborder ce qui est, à proprement parler, mon sujet, permettez-moi de faire quelques remarques préliminaires.
Il règne actuellement sur le continent une véritable épidémie de grèves et, de tous côtés, on réclame, à grands cris, des augmentations de salaires. Cette question sera traitée à notre Congrès. Vous devez, vous qui êtes à la tête de l’Association internationale, avoir un point de vue net sur cette très importante question. Je considère donc pour ma part que c’est mon devoir, même au risque de mettre votre patience à rude épreuve, de traiter à fond le sujet. Je dois faire, en ce qui concerne le citoyen Weston, une autre remarque préliminaire. Il n’a pas seulement développé devant vous, mais aussi défendu en public des conceptions qu’il sait être tout à fait impopulaires parmi les ouvriers, mais qu’il considère être de leur intérêt. Chacun de nous ne peut qu’estimer hautement de tels exemples de courage moral. En dépit du style sans fard de mon exposé, il verra, je l’espère, à la fin de celui-ci, que je suis d’accord avec ce qui me paraît être dans sa thèse l’idée essentielle, mais je considère cette idée, dans son expression actuelle, comme fausse en théorie et dangereuse en pratique.
Et maintenant, j’en viens à mon sujet.

Vous pouvez prendre connaissance du contenu de ce petit ouvrage dans le PDF suivant: karl marx 18650626 ou en cliquant sur l’image

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Comment l’avidité met-elle la santé sous tension ?

Bien public Dans la plus stricte opacité, les industriels du médicament vendent leurs produits aux États à des prix démesurés, mettant en péril les comptes publics et l’accès à la santé. L’ouvrage Combien coûtent nos vies ? décrypte cette course aux profits et appelle à la mobilisation citoyenne.

 Laurence Cohen, vice-présidente à la commission sénatoriale des Affaires sociales

Laurence Cohen, vice-présidente à la commission sénatoriale des Affaires sociales
Julien Jaulin

 

Coauteurs de Combien coûtent nos vies ? (1), Pauline Londeix et Jérôme Martin, cofondateurs en 2019 de l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament, et Laurence Cohen, vice-présidente à la commission sénatoriale des Affaires sociales, se sont rencontrés dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Les sénateurs CRCE souhaitaient y porter des amendements pour une fixation plus juste et transparente des prix des médicaments. Cette collaboration a confirmé la volonté de créer un pôle public du médicament.

Qu’est-ce qui a motivé l’écriture de Combien coûtent nos vies ?

Pauline Londeix

Notre livre est né d’une colère contre le fait que certains gouvernements, dont celui de la France, s’opposent à la transparence sur la fixation du prix des médicaments, au mépris des comptes publics et de la santé des populations, comme ce fut le cas lors du vote à l’OMS en 2019 d’une résolution appelant à lever l’opacité des marchés pharmaceutiques.

Jérôme Martin

Nous souhaitions aussi montrer que, dans les pays du Sud, les acteurs de la société civile ont réussi à remporter des actions en justice et à faire changer les lois pour que les populations puissent accéder aux traitements dont elles ont besoin, notamment en contestant des brevets et en obtenant la production locale de médicaments génériques. Continuer la lecture de Comment l’avidité met-elle la santé sous tension ?

Voie professionnelle : Après la grève.. in Caf. Péda. + Com. CRC Occitanie

Mobilisation réussie pour la grève des lycées professionnelle du 18 octobre. Si le ministère et les syndicats ne sont pas d’accord sur le taux de grévistes, celui-ci est important et probablement majoritaire. Mais le plus dur reste à faire. Vendredi 21 octobre les syndicats sont invités à la première réunion de concertation sur la réforme. Déjà apparaissent des fissures dans l’unanimité syndicale qui a permis la réalisation de cette grève historique…

Inédit : une grève public – privé

« Je suis là contre la casse du lycée professionnel ». Marie est professeure de lettres histoire dans un lycée professionnel de Noisy-le -Grand. Avec sa collègue, professeure d’EPS, elle est venue manifester contre la réforme de la voie professionnelle.  Et particulièrement « contre le doublement des périodes de stage qui va appauvrir la richesse des enseignements et faire que le lycée professionnel meurt ». Continuer la lecture de Voie professionnelle : Après la grève.. in Caf. Péda. + Com. CRC Occitanie

Grève du 18 octobre : à Montauban, la jeunesse s’invite en tête de cortège

Une centaine de lycéens ont pris part au cortège de manifestants, mardi dans les rues de Montauban.
Une centaine de lycéens ont pris part au cortège de manifestants, mardi dans les rues de Montauban. DDM, Hélène Deplanque

 

Une centaine de lycéens ont battu le pavé, ce mardi 18 octobre à Montauban, aux côtés des salariés en grève. Une mobilisation générale « pour l’avenir », avec la volonté de se faire entendre.

Les travailleurs étaient de nouveau dans la rue, ce mardi 18 octobre à Montauban. Répondant à l’appel national de la CGT, FSU et Solidaires – rejoints par Force ouvrière – entre 430 (selon la police nationale) et un peu plus d’un millier (selon les syndicats) de manifestants se sont réunis en fin de matinée devant la préfecture. « Tous les secteurs ont répondu présent, de façon nettement plus importante que le 29 septembre« , se réjouit Julien Capus, représentant de l’UD CGT 82. Continuer la lecture de Grève du 18 octobre : à Montauban, la jeunesse s’invite en tête de cortège

Le 18 octobre, « taper le patronat au portefeuille »

Alors que la mobilisation se poursuit dans les raffineries TotalEnergies, les salariés de l’industrie, de la chimie ou encore les cheminots se préparent pour la grève de mardi.

Laetitia Notarianni

Donges (Loire-Atlantique), envoyée spéciale.

Une semaine décisive. Alors que trois raffineries et cinq dépôts TotalEnergies restent mobilisés à travers le pays, la lutte pour exiger des hausses de salaires continue de s’intensifier. Ce week-end, ce sont les dépôts de carburant portuaires du Havre (la Cim, qui alimente notamment les aéroports de Roissy et d’Orly en kérosène) et de Fluxel à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), déjà en grève, qui ont voté l’arrêt des expéditions de pétrole brut et raffiné.

Partout sur le terrain, la journée d’action du mardi 18 octobre à l’appel de la CGT, FO, Solidaires et de la FSU s’organise avec de nombreux appels à la grève à la SNCF, la RATP, chez EDF ou encore Sanofi… Mais le gouvernement, lui, persiste à dénigrer les raffineurs, jugeant « inacceptable » la poursuite des blocages suite à l’accord salarial de 5 % d’augmentation générale plus une part individuelle signé par la CFDT et la CFE-CGC. Pour Éric Sellini, coordinateur de la CGT chez TotalEnergies, « cela ne répond en rien aux revendications. J’invite les membres du gouvernement à venir discuter à la porte des usines avec les ouvriers et ils verront ». Continuer la lecture de Le 18 octobre, « taper le patronat au portefeuille »

Réforme des retraites : pourquoi faut-il un référendum ? Par F. Roussel

Le projet d’Emmanuel Macron vise à un recul du départ à la retraite. C’est une question qui concerne tout le monde. Afin de juger sur pièces, les Français doivent pouvoir se prononcer lors d’un véritable débat public.

Fabien Roussel

Secrétaire national du PCF, député du Nord

La démocratie est toujours la solution. Après avoir envisagé un passage en force pour imposer, via un amendement au PLFSS, un recul à 65 ans de l’âge de départ à la retraite, Emmanuel Macron et son gouvernement viennent d’engager un « cycle de concertations » sur une durée limitée de deux mois. Ils maintiennent un agenda à la hussarde avec un projet de loi – ou un amendement sur un PLFSS rectificatif – en début d’année, pour une mise en œuvre de leur contre-réforme à l’été 2023. Et, surtout, ils ne cessent de dire que le recul de l’âge de départ et l’augmentation de la durée de cotisation sont une fatalité pour « équilibrer le système », pour « faire des économies et financer des politiques publiques », pour « compenser l’allongement de la durée de vie »… Tout cela est faux, et nous en ferons la démonstration dans les prochaines semaines. Continuer la lecture de Réforme des retraites : pourquoi faut-il un référendum ? Par F. Roussel

Le débat autour d’une Révolution possible … par Franck Marsal

Dans le cadre des débats que nous avons dans ce blog voici une contribution de Franck Marsal qui résume très bien un certain nombre de points sur lesquels il peut y avoir accord, en particulier en ce qui concerne les illusions gauchistes, et les freins (le mot est faible) de la social démocratie, nous sommes devant un processus historique et il est impossible de revenir en arrière ce qui dénonce le rôle réel des conservatismes, des gesticulations de l’extrême-droite. Si l’on ne peut que partager la conception du rôle joué par la révolution soviétique dans le déclenchement de ce processus révolutionnaire, le fait que ce qu’elle a ouvert est loin d’être terminé, il n’est pas question pour autant de plaquer les conditions et les choix de cette révolution sur ce qu’il en est advenu et qui se joue aujourd’hui. Comme le dit Franck, nous sommes depuis ce moment “face à la première guerre impérialiste dans le stade suprême du capitalisme mais pas dans son stade final”. Dans le monde multipolaire, marqué par l’émergence de rapports sud-sud, nous ne sommes mêmes plus dans le cas de figure des contradictions entre impérialismes concurrents. La chute de l’empire capitaliste occidental derrière les USA né de la deuxième guerre mondiale et qui a paru sortir vainqueur de la guerre froide prend des allures d’apocalypse avec les possibilités d’autodestruction. Il va y avoir des épisodes multiples au cours desquels il est urgent de savoir comment se positionner. Parce que s’il est vrai que le capitalisme a mis six siècles pour se dégager de la féodalité, on peut espérer avec l’apparition du matérialisme historique que le processus vers le socialisme mettra moins de temps et sans tomber dans les illusions de la lutte finale, voire de la grève générale, il serait également dangereux de sous-estimer les possibles, de ne pas voir à quel point ceux-ci surgissent de situations inédites comme l’ont été celles qui ont permis la révolution d’octobre. J’espère que dans le contexte fondamental de la montée des luttes pour le pouvoir d’achat dans un pays la France, dont la vocation impérialiste tend à s’approfondir, nous allons enfin dépasser les querelles de chapelle, les divisions nées de la contrerévolution. Les discussions de Vénissieux vont permettre un approfondissement sur quelques pistes explorées ici dans un choix théorie-pratique d’un parti communiste en pleine évolution: articulation nation, international, paix et mouvements sociaux, conservatismes et socialisme dans un monde multipolaire… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Peut être une image de texte qui dit ’Soutien aux travailleurs et aux travailleuses en lutte F PCF’
le basique sans lequel rien n’interviendra…

Je souscris à cette réflexion, qui rejoint sur plusieurs points ce que j’ai aussi exprimé sur ce blog. Cela me permet de développer un point, sur la question de savoir si le “stade suprême” de Lénine est le stade final du capitalisme. J’ai déjà remarqué que pour Lénine (cf la préface) le stade suprême est le stade impérialiste d’un monde divisé entre puissances coloniales concurrentes et que la révolution de 1917 marque le début de la révolution socialiste mondiale du prolétariat, donc, le début très net d’un nouveau stade. Continuer la lecture de Le débat autour d’une Révolution possible … par Franck Marsal

Journée de grève du 18 octobre. Philippe Martinez : « Pourquoi nous appelons à généraliser le mouvement »

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, revient sur les revendications et les mobilisations des salariés du secteur. Avec d’autres syndicats, la CGT lance une journée d’action interprofessionnelle le mardi 18 octobre.

Philippe Martinez avec les grévistes de la raffinerie Notre-Dame-de-Gravenchon, le 12 octobre. Lou Benoist / AFP

Philippe Martinez avec les grévistes de la raffinerie Notre-Dame-de-Gravenchon, le 12 octobre. Lou Benoist / AFP

Le conflit social commence à faire tache d’huile. Démarrée le 20 septembre, la mobi­lisation dans les raffineries s’étend peu à peu à d’autres secteurs, alors que ­redoublent les attaques gouvernementales. Avec d’autres syndicats, la CGT lance une journée d’action interprofessionnelle le mardi 18 octobre.

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, interpelle la CGT : « Le blocage de tout le pays, c’est parfaitement inacceptable », assure-t-il. Par ailleurs, de nombreuses professions se plaignent de ne plus pouvoir travailler en raison du manque d’essence. Que répondez-vous aux critiques ?

La CGT a demandé l’ouverture de négociations depuis plusieurs semaines sur la question des salaires et, jusqu’à présent, ni la direction de Total ni le gouvernement n’avaient jugé bon d’y répondre. Il a fallu attendre un conflit, dont l’exécutif a d’ailleurs minimisé l’impact au départ, en expliquant qu’il n’y avait aucun problème d’approvisionnement, pour qu’il se réveille. Le gouvernement et la direction de Total inversent les rôles : ce sont eux qui sont responsables de la situation. Continuer la lecture de Journée de grève du 18 octobre. Philippe Martinez : « Pourquoi nous appelons à généraliser le mouvement »

Le Parti Communiste d’Ariège prépare la venue de Fabien Roussel le 29 octobre

(NDLR de MAC: Les militants du PCF82 s’organisent pour faire un éventuel co-voiturage et se restaurer sur place. Merci de les contacter!)

François Engler (à g,) accueillera Fabien Roussel.
Françoise Engler (à g,) accueillera Fabien Roussel. DDM – BRUNO HUET

 

Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français, sera le 29 octobre à Saint-Jean-du-Falga, en Ariège. L’occasion d’aller à la rencontre des Ariégeois et d’évoquer la situation sociale et économique.

Crise énergétique, pénurie de carburants, guerre en Ukraine, hausse des prix, inflation… Les sujets de discussion ne devraient pas manquer le 29 octobre à l’occasion de la fête du Patriote, organisée à Saint-Jean-du-Falga, en Ariège. Une journée qui sera marquée par la venue de Fabien Rousssel, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF).

« La rentrée sociale devient chaude », constate Françoise Engler, la secrétaire départementale, un terreau idéal pour agglomérer les mécontentements. « Les mesures prises par le gouvernement ne sont pas à la hauteur », estime la secrétaire départementale et de regretter que « les résultats des élections législatives n’aient pas donné un rapport de force suffisant à la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) pour contrer Macron ». Pour Françoise Engler, le constat est simple. « Ce gouvernement ne peut avancer qu’en scellant des accords avec le Rassemblement national et en même temps, il ne voit pas la colère monter dans le pays. » Continuer la lecture de Le Parti Communiste d’Ariège prépare la venue de Fabien Roussel le 29 octobre