Loi immigration : « Ne rajoutez pas le déshonneur à la compromission ! »

Question au gouvernement d’André Chassaigne
à Madame Elisabeth BORNE, Première Ministre
Mardi 19 décembre 2023

Madame la Présidente,
Mes chers collègues,
Madame la Première ministre,

Après le rejet inédit du projet de loi sur l’immigration, vous êtes sur le point de commettre l’irréparable.

Depuis plusieurs jours, les pires tractations politiciennes ont lieu dans le huis-clos de Matignon et de l’Elysée au mépris de la séparation des pouvoirs. Vous instrumentalisez la CMP pour contourner le Parlement et conclure, coûte que coûte, avec la droite LR alignée sur les positions du Rassemblement national.

Madame la Première Ministre, mesurez bien votre responsabilité historique. L’élection du Président Macron devait nous prémunir des pires avanies du programme de l’extrême-droite… Aujourd’hui, de bouclier, vous en devenez le marchepied.

Comment pouvez-vous ainsi céder sur nos valeurs, sur des questions aussi essentielles que l’aide médicale d’Etat, le droit du sol, le droit aux prestations sociales, la déchéance de la nationalité ?

Mes chers collègues de la majorité, la seule position juste c’est de tenir bon sur le respect des droits fondamentaux et refuser toutes dispositions discriminatoires.

Mes chers collègues, ne succombez pas aux fantasmes véhiculés par l’extrême droite qui se délecte aujourd’hui de remporter une victoire idéologique majeure.

Mes chers collègues, je vous le dis solennellement, vous allez écrire ce soir une page de notre histoire. L’histoire d’un pays qui, en ce 19 décembre, aurait renoncé à ses valeurs humanistes.

Madame la Première Ministre, mes chers collègues, il est encore temps de vous ressaisir. N’ajoutez pas le déshonneur à la compromission. Ne laissez pas ce texte de la honte fracturer de manière durable notre République et renier les valeurs humanistes de notre pays.


S’engager contre le RN, c’est maintenant!

Risques sanitaires, manque de moyens, agressions… les droits de retrait ont bondi chez les enseignants

Le nombre d’enseignants ayant exercé leur droit de retrait a fortement augmenté en 2022, selon les chiffres du ministère de l’Éducation nationale, relayés par franceinfo mardi 19 décembre. La hausse est de 15 % dans le premier degré (écoles) et de 66 % dans le secondaire. En cause : l’absence de protection face au Covid, le manque de moyens et les violences exercées à leur encontre.

En 2022, moins de 48 000 candidats se sont présentés aux concours – ils étaient plus de 67 000 en 2018.
Ben Birchall/PA Wire

Les remous autour de « l’affaire du tableau de nus » dans un collège des Yvelines avaient révélé, début décembre, l’ampleur de la détresse des enseignants face aux tentatives d’intimidation et aux menaces proférées par des parents d’élèves. Un mois plus tôt, des syndicats de l’Éducation nationale avaient alerté Gabriel Attal sur les campagnes de harcèlement en ligne exercées par l’association d’extrême droite les Parents vigilants, sur fond de conditions de travail qui ne cessent de se détériorer en raison du manque de personnels et de moyens. Continuer la lecture de Risques sanitaires, manque de moyens, agressions… les droits de retrait ont bondi chez les enseignants

On n’est toujours pas sorti de l’Europe occidentale d’après guerre, reconstruite, remodelée et intégrée à sa zone économique par les USA… Par Franck Marsal

Nous ne pouvons qu’être d’accord avec le constat de Franck Marsal, le cas de la Bulgarie aujourd’hui est une illustration parmi d’autres de ce qu’est l’UE et jusqu’où va l’exigence de vassalisation. (note de danielle Bleitrach pour histoire et societe)

Entre 1945 et 1951, cette réorganisation de l’Europe a reposé sur trois grands piliers

a) le plan marshall, qui s’accompagne d’une ouverture globale des marchés et des empires aux capitaux et aux produits états-uniens. Les marchés nationaux sont dans les principes dissous. Les capitaux US peuvent circuler librement et prendre progressivement le contrôle des moyens de production.

b) on oublie souvent ce point : la création de la République Fédérale Allemande. L’Allemagne est au point zéro. Elle est le cobaye idéal de la création d’une nouvelle Europe dominée par les USA. Le principe de fédéralisme est un principe US et la “nouvelle Allemagne” est le point d’ancrage militaire et politique de la domination US en Europe occidentale. Elle sera à ce titre privilégiée dans son développement économique et industriel, par rapport à la France ou l’Italie, dans lesquelles notamment l’influence communiste importante est considérée comme une menace.

c) La création de la CECA, communauté Européenne du Charbon et de l’Acier. Cette institution préfigure et prépare l’UE actuelle sous une forme calquée sur les institutions US.L’ensemble des classes politiques dominantes qui vont ainsi gouverner les pays d’Europe vont être modelées dans ce contexte : le ralliement à l’OTAN est une condition préalable (la plus visible, mais pas la seule) d’existence politique.

Tout le monde y passera : le SPD allemand en 1959 – 1960, avec le congrès de Bad – Godesberg, les socialistes espagnols après 1981 etc etc. Ceux qui s’opposent à l’OTAN sont condamnés à la marginalité. La même démarche sera appliquée aux anciens pays du bloc soviétique.Tout le personnel politique de l’Europe pro-occidentale, y compris les tendances pro-UE en Arménie et Géorgie et une bonne partie des classes bourgeoises, les industriels et les financiers, les hauts fonctionnaires, ont basé leur existence sur l’acceptation de la domination US sur l’Europe, qui y a sauvé le capitalisme puis l’a réorganisé comme une branche filiale de son propre capitalisme.

C’est pourquoi ils craignent comme la mort, comme un inconnu impensable, la fin de cette domination et sont prêt à tout pour perpétuer et sauver cette domination dont ils sont les relais, qui les protège en tant que classe, et qui leur donne un sentiment et des signes concrets d’appartenance à la domination impérialiste mondiale.

Franck Marsal


La Bulgarie ultime victime de la vassalisation européenne

L’Union européenne a adopté, lundi 18 décembre, un douzième paquet de sanctions contre la Russie en réponse à sa tentative d’invasion de l’Ukraine. Les pays de l’UE l’avaient déjà approuvé vendredi, en marge d’un sommet européen, mais il n’avait pas pu être formellement adopté en raison d’une réserve de l’Autriche, désormais levée. Ce paquet de sanctions comprend notamment l’interdiction des importations de diamants russes dans l’UE. L’interdiction concernera les diamants naturels ou synthétiques et les bijoux dès janvier, et les diamants russes taillés dans d’autres pays à partir de septembre 2024. L’UE a également décidé d’ajouter 29 nouvelles entités à la liste de celles accusées de soutenir l’effort de guerre russe. Elles font toutes l’objet de restrictions concernant leurs exportations de produits susceptibles de renforcer l’industrie d’armement de la Russie. Certaines de ces entités, impliquées dans le contournement de sanctions, proviennent de pays tiers, Singapour et l’Ouzbékistan notamment, selon un communiqué de la Commission européenne. Et pour montrer à quel point l’Unoion Européenne triomphe sur tous les terrains celui militaire bien sur puisque Zelensky nous l’assure et qu’Ursula et le ministre de la défense allemand paraissent convaincus, mais aussi en envoyant un malheureux pays comme la Bulgarie jouer les exemples sur l’autel du sacrifice.

Après deux ans de crise politique marquée par cinq scrutins législatifs consécutifs, la Bulgarie avait fini par se doter, mardi 6 juin 2023, d’un gouvernement de coalition regroupant les forces pro-occidentales de ce pays profondément divisé sur la question russe. Le Parlement de Sofia a approuvé par 132 voix sur 201 la nomination d’un gouvernement soutenu par le parti conservateur GERB (pour Grazdani za Evropejsko Razvitie na Balgarija – « Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie ») de l’ancien premier ministre Boïko Borissov et les forces centristes proeuropéennes regroupées derrière le mouvement Continuons le changement de Kiril Petkov. les deux partis se sont entendus pour former un gouvernement autour de Nikolaï Denkov. Avec pour programme d’essayer d’intégrer l’espace Schengen dès cette année et la zone euro en 2025. C’est donc ce gouvernement qui est loin de jouir d’un consensus dans l’ensemble d’un pays parmi les plus attachés à la Russie dans l’ex- aire du pacte de Varsovie qui vient de prendre une décision lourde de conséquences pour la population dans l’attente d’urgence d’aides de Bruxelles en réponse à cette adhésion aux santions européennes à l’égard de la Russie.

C’est ce gouvernement qui va instaurer à partir de mars l’embargo européen sur le pétrole russe transporté par voie maritime, renonçant à l’exemption dont la Bulgarie bénéficiait, selon un texte adopté lundi par le Parlement. L’UE a mis en place en décembre 2022 des sanctions censées réduire de quelque 90% les importations par les 27 de brut russe, afin de tarir le financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine.

Fortement dépendante de l’énergie russe, la Bulgarie avait à l’époque obtenu une dérogation qui devait prendre fin en décembre 2024. Elle dispose en effet sur son sol d’une raffinerie du géant pétrolier russe Loukoïl, la plus grande des Balkans. Mais le Parlement a finalement décidé un arrêt anticipé, “afin de priver Loukoïl et par là-même le Kremlin de nouveaux profits alimentant potentiellement l’offensive menée en Ukraine”, écrivent les auteurs de l’amendement. Il a été adopté par 131 députés, mais les socialistes et les nationalistes pro-Kremlin ont boycotté le vote, qui a donné lieu à des affrontements très vifs, certains élus bloquant même l’accès à la tribune dans une atmosphère tendue.

Selon des estimations citées par la législation, “les activités de Loukoïl en Bulgarie lui ont rapporté 3 milliards de dollars depuis le début de l’invasion russe”. La compagnie ne pourra donc plus importer de brut russe dès le mois de mars pour son usine située à Bourgas sur la Mer Noire, et devra se tourner vers d’autres sources d’approvisionnement. Ou bien se séparer de la raffinerie – une option évoquée début décembre face aux mesures jugées “discriminatoires” prises à son encontre par le gouvernement pro-européen à Sofia.

Au cours des vingt dernières années, Loukoïl jouissait d’un quasi-monopole, forte d’un réseau composé de neuf dépôts pétroliers et 220 stations-service. La Bulgarie pourrait avoir du mal à s’approvisionner en brut quand prendra fin l’exemption, selon les experts qui évoquent l’absence d’infrastructures portuaires adéquates et l’engorgement du détroit du Bosphore.

En fait c’est toute l’Europe de l’est et des Balkans dans lesquelles s’accroît ainsi les divisions qu’il s’agisse de la Moldavie ou de la Serbie hier et les proclamations triomphales quand c’est un gouvernement considéré comme pro-européen et en général émanant des milieux d’affaires qui prennent le pouvoir, cela ne fait qu’exaspérer les tensions sociales comme on le voit y compris avec le blocage à l frontière polonaise-ukrainienne, parce que l’Ukraine non seulement exige des dépenses bellicistes, des sanctions dont font les frais les peuples concernés et aggrave les concurrences.

 

PS .L’Alternative pour l’Allemagne (AfD) a remporté dimanche sa première mairie d’une ville de taille moyenne (40.000 habitants), en Saxe Cette victoire de l’AfD conforte la poussée du parti, qui surfe actuellement sur la grogne d’une partie de l’opinion contre la coalition gouvernementale. Cette dernière est composée des sociaux-démocrates du chancelier Olaf Scholz, des écologistes et des libéraux résolument tous pro-européens et pour la guerre.


Lire aussi: Élargissement de l’Union Européenne, le choix du pire (PCF: Leon Deffontaines)

La lutte contre les dérives sectaires a-t-elle les moyens de ses ambitions ?

Un projet de loi visant à renforcer l’action contre les nouvelles formes de « gourous » et autres « maîtres à penser autoproclamés », en forte augmentation, est à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale.

Des témoins de Jéhovah distribuent des brochures dans la rue.
AFP / Loïc Venance

 

Une fois le diagnostic posé, il faut améliorer l’arsenal juridique, l’information et la formation. Sans oublier d’accompagner les victimes

Catherine Katz, Magistrate, présidente de l’Unadfi et ancienne secrétaire générale de la Miviludes

L’argent seul ne sert à rien. C’est le volontarisme pour améliorer la situation des victimes et l’information du grand public qui est essentiel. Nous avons besoin d’un engagement fort. Les dérives sectaires sont un phénomène particulier : si on ne le connaît pas, on ne le voit pas. Personne n’est à l’abri. Si on veut éviter le piège, il faut être informé de son existence. Il faut donc informer et former plus encore les enquêteurs, les policiers, les magistrats, les assistantes sociales, les enseignants, les éducateurs, bref, les primo-intervenants… pour accompagner ce parcours de combattants pour les victimes.

Le projet de loi présenté en commission des Lois au Sénat allait dans le bon sens, en introduisant de nouveaux délits, dont le délit autonome de maintien dans un état de sujétion et un délit de provocation à l’abandon de soins. La philosophie générale du texte a été fondamentalement modifiée par des amendements en commission des Lois. Le harcèlement des lobbyistes pro-sectes en est, peut-être, l’explication. Continuer la lecture de La lutte contre les dérives sectaires a-t-elle les moyens de ses ambitions ?

La compagnie Jolie Môme virée de son théâtre à Saint-Denis

Après plus de dix-neuf années de travail et d’engagement au Théâtre la Belle Étoile, la compagnie se voit évincée par la municipalité socialiste. Retour sur les prémices de ce lieu singulier.

 

Les comédiens du théâtre la Belle Étoile s’activent. Sous sa veste violette, une technicienne empile des chaises avant de réparer des spots lumineux. Au-dessus de sa tête s’étend une guirlande qui éclaire de tout son long un drapeau rouge ainsi qu’une pancarte où est inscrite « Une seule patrie : l’humanité ! ». De l’autre côté, un bar tapissé de photographies, de tracts, d’un portrait de Louise Michel, d’une bande dessinée sur Madeleine Riffaud. Accoudée au comptoir, une comédienne sert des cafés à ses collègues et amis de la compagnie Jolie Môme. Comment croire que ce théâtre aussi vivant était autrefois une salle des fêtes en ruines ?

« En 2004, quand Jolie Môme est arrivée à Saint-Denis, le bâtiment était aussi délabré et laissé à l’abandon que le quartier. Le pire, c’était le sous-sol », explique le fondateur de la compagnie, Michel Roger. Matelas et seringues jonchaient le parquet craquelé. « On a nettoyé toute la crasse de cet ancien squat avec nos mains », continue l’homme au feutre gris en arpentant le tiers-lieu. Du hall d’entrée à la salle de représentation, tout a été refait à neuf et transformé en théâtre. Un travail titanesque, réalisé par la compagnie. Continuer la lecture de La compagnie Jolie Môme virée de son théâtre à Saint-Denis

Le Youtubeur d’extrême droite Papacito en garde à vue après des menaces contre un maire

Le Youtubeur d’extrême droite Papacito a été placé en garde à vue mardi 12 décembre dans le cadre d’une enquête de la division de lutte contre les crimes de haine. En mai 2023, il avait publié une vidéo ciblant le maire de Montjoi (Tarn-et-Garonne), Christian Eurgal.

Capture d’écran de la vidéo datant de juin 2021 où le youtubeur Papacito tire sur un mannequin censé représenter un militant de La France insoumise. Capture d’écran Youtube

Le youtubeur d’extrême droite Papacito, de son vrai nom Ugo Gil Jimenez, a été placé en garde à vue, mardi 12 décembre, dans le cadre d’une enquête de l’OCLCH (Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et la haine en ligne), après la diffusion de vidéos de menaces envers le maire de Montjoi (Tarn-et-Garonne), a fait savoir le parquet de Paris à franceinfo, confirmant des informations de Libération. Continuer la lecture de Le Youtubeur d’extrême droite Papacito en garde à vue après des menaces contre un maire

Israël / Palestine : Après l’odieux veto américain, la France doit agir pour une coalition internationale pour le cessez-le-feu et la paix

 

Déclaration du conseil national du PCF
10 décembre 2023

La rupture de la trêve à Gaza a signifié non seulement la reprise, mais aussi l’intensification des opérations militaires israéliennes, désormais dans le sud de la bande de Gaza, exposant directement des centaines de milliers de personnes aux bombardements.

La population civile palestinienne, prise en étau, en est la première victime. Elle se retrouve acculée près de Rafah et totalement démunie. Près d’un million d’enfants ont été déplacés de force et se retrouvent sans eau, nourriture ni protection.

Les alarmes impérieuses et nombreuses lancées par les agences de l’ONU et les ONG sur l’effondrement humanitaire, sanitaire, alimentaire à Gaza qui menace l’existence des 2,4 millions de Gazaouis ne sont pas entendues par le gouvernement suprémaciste de Benyamin Netanyahou qui poursuit les massacres de masse, les crimes de guerre, les déplacements forcés et les expulsions de populations. C’est la réalité des opérations de l’armée israélienne à Gaza comme à Jérusalem-Est. En Cisjordanie, l’armée et les colons d’extrême droite arrêtent, expulsent violemment les civils palestiniens. Continuer la lecture de Israël / Palestine : Après l’odieux veto américain, la France doit agir pour une coalition internationale pour le cessez-le-feu et la paix

Rétablir Barbara OLIVIER-ZANDRONIS à l’antenne de RCI Guadeloupe (Pétition)

La journaliste Barbara OLIVIER-ZANDRONIS ne présentera plus de journal sur RCI Guadeloupe jusqu’à nouvel ordre, à l’antenne de RCI Guadeloupe après avoir interviewé Jordan BARDELLA, président du Rassemblement National ( ex FN), vendredi 8 décembre sur le média radio RCI Guadeloupe.

En tant que fervents défenseurs de la liberté d’expression et du respect pour l’histoire coloniale récente de la Guadeloupe, nous, Guadeloupéens, sommes profondément troublés par la suspension de Barbara OLIVIER-ZANDRONIS.

Large leader avec 50,3% de part d’audience, RCI Guadeloupe est un média de référence, important dans le paysage médiatique de nos îles. Cette suspension sonne comme une menace pour la liberté d’expression et de la presse en France et particulièrement en Guadeloupe. La censure est un problème grave qui touche à l’un des fondements les plus importants de notre démocratie : le droit à la parole libre et sans entrave.

Selon Reporters sans frontières, la France se classait 34ème au monde pour la liberté de presse en 2021. Il est triste que dans un pays qui se targue d’être le berceau des droits de l’homme, nous devons nous battre pour que chaque voix soit entendue, surtout celles qui osent poser des questions difficiles.

En tenant compte du passé colonial récent en Guadeloupe, il est essentiel que nous soutenions les journalistes qui cherchent à donner une voix à tous les aspects politiques et sociaux qui affectent notre communauté.

Pour rappel, de multiples membres du FN ( devenu RN ) ont écopé de condamnations pour incitation à la haine raciale.

Nous demandons donc le rétablissement de notre journaliste, Barbara OLIVIER-ZANDRONIS, à l’antenne. (Pétition)

 

Au PCF, la féminisation en débat

SI au fil des années, les femmes ont de mieux en mieux pris leur place dans les instances dirigeantes du PCF, il reste du chemin à parcourir sur la voie de l’égalité. Partant de ce constat, la commission Droit des femmes et féminisme a lancé, samedi 9 décembre, la première « Assemblée des femmes » au siège du parti. Objectifs : créer un espace sororal et réfléchir aux outils à mettre en place pour garantir la parité à tous les échelons.

Des dizaines de femmes en responsabilité au PCF se sont retrouvées pour la première assemblée des femmes.
DR

 

C’est une journée inhabituelle qui s’est tenue samedi 9 décembre, au siège du PCF, place Colonel-Fabien. Les femmes responsables de plusieurs fédérations départementales et des élues se sont réunies pour plancher sur la place des femmes dans l’organisation du parti. Une démarche qui s’inscrit dans la trajectoire du congrès de Marseille, où les communistes ont adopté dans leurs statuts la nécessité de renforcer la féminisation des instances dirigeantes. Un sujet qui figure désormais parmi les priorités de la formation, comme l’a rappelé Fabien Roussel dans son discours de clôture des travaux. « C’est le lancement de grands chantiers à ouvrir pour être un parti toujours plus féministe ”, a lancé le secrétaire national du PCF, reconnaissant qu’il reste des « progrès à faire » pour atteindre la parité partout. Continuer la lecture de Au PCF, la féminisation en débat

« Si le sport reste dans l’entre-soi, on ne peut pas mener le combat de l’éthique », analyse Marie-George Buffet

Après huit mois d’auditions et de réflexion, le Comité national pour le renforcement de l’éthique et de la vie démocratique dans le sport a rendu son rapport, ce jeudi 7 décembre, à la ministre, Amélie Oudéa-Castéra. Coprésidente de cette commission, l’ancienne ministre communiste Marie-George Buffet livre ses réflexions.

Marie-George Buffet, ancienne ministre des Sports, lors d’une réunion au siège du MEDEF, le 5 juin 2023 à Paris. Jeremy Paoloni/ABACAPRESS.COM

Crée à la demande de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, au mois de mars après la démission de Noël Le Graët de la présidence de la Fédération française de football et le départ forcé de Bernard Laporte de celle du rugby, suite à sa condamnation pour corruption en première instance, le Comité national pour le renforcement de l’éthique et de la vie démocratique dans le sport a rendu son rapport, jeudi 7 décembre. Coprésidente de cette commission avec l’ancien champion d’athlétisme Stéphane Diagana, Marie-George Buffet détaille les recommandations avancées pour renforcer les institutions et promouvoir une meilleure gouvernance du sport français. Continuer la lecture de « Si le sport reste dans l’entre-soi, on ne peut pas mener le combat de l’éthique », analyse Marie-George Buffet