Lettre du PCF à la France Insoumise et copie aux autres formations de gauche et écologistes

PCF ; Jeudi 28 avril 2022
À la direction de La France insoumise
Copie aux autres formations de gauche et écologistes
Chères et Chers Camarades,
Dans la dernière période, nos formations se sont rencontrées à de nombreuses reprises pour travailler à un accord en vue des élections législatives du mois de juin.
À cette étape pourtant, nous constatons que les discussions piétinent. Aussi, souhaitons-nous, par ce courrier, attirer votre attention sur les problèmes que nous avons à traiter.
Nous le regrettons d’autant plus qu’un large rassemblement nous paraît tout à fait possible, si nous nous en donnons les moyens, afin de faire élire le plus grand nombre de députés de gauche à l’Assemblée nationale et gagner une majorité nous permettant de gouverner ensemble le pays.
Le 24 avril, si l’élimination de la représentante de l’extrême droite a évité le pire au peuple de France, le meilleur reste à construire.
Emmanuel Macron reconduit à l’Élysée, c’est une nouvelle vague de violences néolibérale et d’injustices sociales et climatiques qui menace notre peuple, symbolisée par le passage à 65 ans de l’âge du départ à la retraite.
Le risque est grand, si une alternative crédible de progrès et de justice sociale ne voit pas le jour, qu’aux élections législatives de juin prochain, une fois encore, le Rassemblement national et ses cousins du parti de Zemmour parviennent à détourner la légitime colère des Françaises et des Français, dans plusieurs dizaines de circonscriptions.
Cette perspective n’a rien d’inéluctable.
La politique de Monsieur Macron est minoritaire dans le pays, et Madame Le Pen a été clairement battue au second tour de la présidentielle.
Notre peuple, le monde du travail, la jeunesse ont besoin d’espoir.
Ils attendent que l’on réponde enfin aux défis de la création d’emplois stables, de l’augmentation des salaires et des pensions, du développement des services publics, de la lutte contre la dictature de la finance, du dérèglement climatique et de la transition écologique, de la refondation démocratique et sociale de la République afin que citoyens et salariés disposent de nouveaux pouvoirs.
Pour répondre à ces attentes, la gauche doit se rassembler et faire de sa diversité une force. Il lui faut avoir pour objectif de refléter et respecter la réalité des opinions de nos concitoyennes et concitoyens qui se sont prononcés en faveur d’un changement progressiste.
Nous avons des différences. Elles ont d’ailleurs constitué une richesse dans l’activité de nos groupes parlementaires respectifs, chacune permettant de résister à la politique du pouvoir et à arracher des avancées pour notre peuple. Les communistes insistent ainsi particulièrement sur les moyens financiers permettant d’atteindre nos objectifs, ainsi que sur les pouvoirs décisionnels dont doivent disposer citoyens et salariés. N’en faisons pas un obstacle, mais faisons-les plutôt vivre comme une richesse. C’est notre volonté.
L’ensemble des forces de gauche a, au total, recueilli plus de 32% des suffrages exprimés au premier tour de l’élection présidentielle. Il est possible à la gauche réunie de battre simultanément la droite dont Emmanuel Macron a dorénavant pris la tête, et l’extrême droite qu’incarne Madame Le Pen. Celle-ci va tenter de faire élire de très nombreux députés dans la prochaine Assemblée nationale, et y conquérir une majorité de sièges.
Des millions et des millions de nos concitoyennes et concitoyens attendent que la gauche porte désormais l’ambition de cette nouvelle majorité et de ce nouveau gouvernement, pleinement représentatifs de toutes ses composantes et riches de leurs apports respectifs, Jean-Luc Mélenchon en tant que représentant de la formation sortie en tête de la gauche le 10 avril pouvant en prendre la direction.
Nous n’avons pas le droit de décevoir cette espérance. Nous avons, au contraire, la responsabilité de répondre ensemble aux attentes populaires, afin d’entraîner une nouvelle dynamique majoritaire dans le pays.
Le temps presse donc et il nous faut conclure pour partir en campagne afin de remobiliser le peuple de gauche.
C’est la raison pour laquelle nous pensons indispensable de changer de braquet. En clair, d’aller vers une véritable union respectueuse de chacun, d’entendre réellement les propositions que nous avons pour notre part formulées, ainsi que celles qu’ont avancées d’autres formations.
Pour aboutir au plus large rassemblement, il nous appartient en commun de travailler à la construction d’un front, d’un pacte, d’une coalition (peu importe le nom) de toute la gauche, sur la base du pluralisme auquel toutes les organisations concernées affirment être attachées.
Face aux enjeux particulièrement graves que nous avons à affronter, il ne peut en effet s’agir du seul ralliement à votre programme, votre logo, ou votre candidat à la présidentielle.
Nous avons déjà eu l’occasion de vous le dire et Fabien Roussel l’a dit publiquement à de très nombreuses reprises, pour enclencher une véritable dynamique de conquêtes et de victoire, le pacte, la coalition indispensable, doit s’établir sur un document programmatique présentant au pays ce que sera l’action de la nouvelle majorité politique tout au long de la mandature. Ce document, s’il doit évidemment prendre en compte les propositions de La France insoumise à laquelle les électeurs ont donné une responsabilité première à gauche, se devra d’intégrer les apports des autres tendances de l’accord, dont ceux de « La France des Jours heureux », défendus par Fabien Roussel tout au long de la campagne présidentielle.
Tel est le sens de la proposition de contrat de législature que nous vous avons soumis et de la centaine de mesures qu’il comprenait, qui visaient à donner à notre peuple une vision concrète de ce qui pourrait changer immédiatement dans la vie quotidienne avec l’arrivée d’une nouvelle majorité politique et d’un gouvernement qui en serait issu.
Travailler en ce sens peut permettre d’associer au nouvel élan progressiste indispensable les 11 millions de nos compatriotes qui ont voté à gauche le 10 avril, c’est-à-dire les 7,6 millions d’électeurs et électrices qui ont choisi le bulletin de Jean-Luc Mélenchon bien sûr, mais également les 3,5 millions qui ont choisi une autre candidature de gauche. Plus encore, l’objectif doit être de remobiliser les 13 millions d’hommes et de femmes qui se sont abstenus ou ont voté blanc et nul.
Le choix de nos candidates et candidats dans l’ensemble des départements de l’Hexagone doit répondre au même objectif, afin d’assurer la visibilité du pluralisme de la gauche, et de représenter pleinement la démocratie de proximité contre la logique présidentialiste qu’encouragent les institutions de la Ve République. Nos compatriotes s’y montrent particulièrement attachés lorsqu’ils choisissent, chaque fois qu’ils le peuvent, des personnalités dont ils connaissent les engagements de terrain. De plus, des forces citoyennes, n’ayant pas nécessairement de présence nationale, sont également à in- clure dans notre rassemblement pour arracher la victoire qui permettra d’arrêter les projets de Monsieur Macron.
En ce sens, nous avons proposé de nous attacher ensemble à la reconduction des députés sortants de toute la gauche engagés dans le combat contre la politique d’Em- manuel Macron. Nous vous avons également soumis une première liste d’hommes et de femmes qui, par leur influence dans les combats emblématiques des territoires, nous paraissent les mieux à même de conduire une bataille de conquête. Celle-ci va nécessiter des efforts considérables, puisque ce sont 289 circonscriptions au moins, qu’il nous faut faire basculer pour disposer d’une majorité au Palais Bourbon, et donc davantage encore dans toutes celles où notre rassemblement peut et doit se qualifier au second tour.
Des rencontres unitaires et citoyennes ont d’ailleurs commencé à se tenir dans de nombreux départements pour construire un élan conquérant dans de nombreuses circonscriptions. C’est une bonne chose.
Au final, l’objectif doit être de donner à chaque force la représentation nationale qui permettra à tous de disposer d’un groupe dans la prochaine Assemblée, et de for- mer sur cette base un intergroupe permettant à nos parlementaires de coordonner leurs actions.
Tel est, à notre sens, la seule manière de relever le défi institutionnel qui contraint les candidats à franchir la barre des 12,5% des inscrits pour accéder au second tour dans une circonscription, de battre l’extrême droite dans les très nombreuses circonscriptions qu’elle pourrait remporter si la gauche allait à la bataille divisée, d’empêcher dans le même mouvement le pouvoir macroniste d’arracher, une nou- velle fois, une majorité parlementaire entièrement soumise au président de la Ré- publique au lieu de représenter le peuple
.
Tout cela, encore une fois, nécessite de mobiliser de nouveau et de rassembler les électrices et électeurs qui se sont prononcés en faveur de chacune de nos forma- tions au premier tour de la présidentielle.
Pour prolonger les discussions que nos organisations ont eues jusqu’alors dans une configuration bilatérale, nous pensons indispensable que se tienne, dans les toutes prochaines heures, une rencontre plénière entre toutes les formations de gauche disposées à travailler à la constitution d’un tel cadre d’union.
Se mettre ensemble autour de la même table est encore la meilleure manière de construire du commun.
Il y a maintenant urgence à aboutir pour répondre aux aspirations du pays. En l’attente de votre réponse,
Soyez assurés, Chères et Chers Camarades, de nos fraternelles salutations.
Le comité exécutif national du PCF

Les trois raisons du troisième échec de Jean-Luc Mélenchon

Une excellente analyse de Pierre Alain MILLET…

Tout a été fait pour réduire le premier tour à ce qui était prévu pour le deuxième. Quelques mois qui donnent l’illusion d’un débat démocratique et puis la machine se met en marche pour conduire les citoyens dans le piège. Les temps de parole médiatique se concentrent sur quelques candidats, les sondages forment un vote utile concentré sur les trois premiers, écrasant tout le reste. Les partis politiques et leurs militants sont inutiles, les médias et leurs têtes d’affiches dominent.

A gauche l’impasse se referme. Plus Jean-Luc Mélenchon joue le vote utile, plus il réduit les autres forces de gauche pendant que le même vote utile fait grimper Macron pour ceux qui ne veulent pas de Le Pen et Le Pen pour ceux qui ne veulent pas de Macron… Les résultats de la Guadeloupe sont illustratifs de ce piège d’un vote utile qui n’a plus aucun sens, Mélenchon à 56% au premier tour et Le Pen à 70% au deuxième !

Au total, Mélenchon finit derrière Le Pen, et le le total gauche finit derrière le total d’extrême-droite, pour la première fois en France. Depuis le choc de 2002 et la première qualification d’un Le Pen au deuxième tour, l’extrême-droite n’a cessé de progresser, et la gauche est à son plus bas, 12% de moins en 2022 qu’en 2002.

Dès les résultats du premier tour, les dirigeants de la France Insoumise ont multiplié les condamnations des autres candidats de gauche qui auraient la responsabilité de l’échec de Jean-Luc Mélenchon. Ce n’est pas sans conséquence sur les débats entre citoyens, jusqu’à des violences contre des locaux du PCF.

Pourtant, dès qu’on regarde les résultats, on ne peut qu’être interrogatif sur les causes de ce deuxième tour que personne ne voulait. Comment penser que ce sont les 800 000 voix de Roussel qui expliquent ce troisième échec de Mélenchon quand il y a près de 13 millions d’abstentions ? que l’extrême-droite progresse à 11 millions de voix ? que même le président sortant pourtant rejeté est le premier président sortant de droite de la 5ème république qui progresse gagnant 1 million de voix ? Continuer la lecture de Les trois raisons du troisième échec de Jean-Luc Mélenchon

Un 1er mai offensif (appel)

Face à Macron, un 1er mai offensif

Emmanuel Macron ne doit sa victoire qu’au seul rejet de l’extrême droite. Son projet politique ne bénéficie pas du soutien de la population. Il doit entendre la colère que sa politique génère et doit commencer par retirer sa réforme instaurant la retraite à 65 ans.

Nous défilerons partout en France ce 1er mai, aux côtés des forces syndicales, pour faire entendre cette exigence.

A Montauban rassemblement dés 10h30 devant la maison du peuple à l’appel de la CGT, de Solidaires, et de la FSU, d’organisations de jeunesse et étudiante

Dans tout le pays, les militants communistes vendront le muguet de l’espoir.


1er Mai 2022 : Pas de progrès social sans paix !!!

L’ARGENT EXISTE POUR LE progrès SOCIAL :

137 Milliards d’€ de profits pour le CAC 40

70 Milliards versés aux actionnaires

400 Milliards d’Aides Publiques versés aux entreprises

80 Milliards d’évasion fiscale

Malgré cela, c’est aux travailleurs que les capitalistes et gouvernements à leurs bottes :

– demandent de se serrer la ceinture

– demandent de payer les milliards de cadeaux fiscaux

– demandent de payer les sales guerres via le « plan de résilience » ( Mali, Ukraine…) pendant que les profiteurs de guerres spéculent et engendrent des milliards sur les matières premières, la flambée des prix des produits…

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Les mêmes qui détournent les richesses que les travailleurs produisent pour réaliser toujours plus de profits, qui licencient, détruisent nos industries, nos services publics, notre Sécurité Sociale, s’attaquent à nos droits et conquis. Ce sont eux qui empêchent le progrès social par tous les moyens et y compris par la guerre et le fascisme s’il le faut.

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CE 1ER MAI 2022 SERA UN MOMENT DE LUTTE

– POUR LA PAIX ENTRE LES PEUPLES ET LE PROGRES SOCIAL,

– POUR IMPOSER UNE REPARTITION DES RICHESSES QUI REPONDE AUX   BESOINS DE TOUS !!!

TOUS ENSEMBLE POUR REVENDIQUER :

  • le SMIC à 2000 €
  • 300 € pour les salaires, pensions et minimas sociaux
  • l’arrêt des licenciements, des fermetures d’entreprises, des services publics
  • la retraite à 60 ans financée par les cotisations sociales
  • le 100% sécu
  • la semaine à 32 heures…

1er MAI 2022 – MANIFESTATION

10h30 devant la Maison du Peuple

(18 rue Michelet Montauban)

Législatives : dépêchez-vous, il ne vous reste que plus que quelques jours pour vous inscrire sur les listes

Les élections législatives se tiendront les 12 et 19 juin prochains.
Les élections législatives se tiendront les 12 et 19 juin prochains. AFP – RICHARD BOUHET

La fin de l’élection présidentielle signe l’approche des élections législatives, qui se tiendront les 12 et 19 juin prochains. Vous avez jusqu’au mercredi 4 mai en ligne et jusqu’au 6 mai en mairie pour vous inscrire.

Il n’est pas trop tard pour s’inscrire sur les listes électorales en vue des élections législatives. Ces scrutins, qui se tiendront les 12 et 19 juin prochains, permettent aux Français d’élire les députés qui siégeront à l’Assemblée nationale.

Vous avez donc jusqu’au 4 mai en ligne et jusqu’au 6 mai en mairie pour vous inscrire sur les listes.

Comme le précise le ministère de l’Intérieur, les demandes d’inscription peuvent être déposées, au choix :

Par ailleurs, vous aurez besoin d’anticiper votre démarche si vous comptez vous inscrire en mairie ou par courrier.

Si vous optez pour une inscription en mairie ou par courrier, pensez à anticiper votre démarche.

À noter que les nouveaux électeurs de 18 ans qui ont effectué leur recensement citoyen sont automatiquement inscrits sur les listes électorales. C’est aussi le cas des personnes devenues françaises après 2018.

Si vous avez déménagé, vous devez vous réinscrire auprès de la mairie de votre nouveau domicile ou déclarer votre nouvelle adresse en cas de déménagement dans la même commune.

Pour vérifier si votre situation est à jour, rendez-vous sur le lien suivant : https://www.elections.interieur.gouv.fr/.

Lopez… 2 de chute et dix de der?

Monsieur Lopez a fait des choix… malheureux, et c’est le moins que l’on puisse dire. Si nous avions un tant soit peu d’empathie pour la fachosphère, nous le plaindrions.

Nos concitoyens-nes le savent, ce n’est pas dans les colonnes de notre site que telle chose serait probable.

Revenons sur les faits! Du haut de sa suffisance, voire de sa morgue affichée depuis son élection à la tête de la ville de Moissac, môssieur n’a eu de cesse de vouloir donner des leçons à tout un chacun. Aux populations travailleuses Bulgares tout d’abord qu’il a opposées aux migrations successives (Italiennes, Espagnoles, Marcocaines, Polonaises…. ) puis aux citoyens-nes sur les questions de sécurité avec des impôts pour satisfaire un budget sécuritaire, et en suivant aux employés-es municipaux dont de nombreux cadres sont partis pour exercer sereinement leurs missions ailleurs, enfin aux associations auxquelles il supprime à tour de bras les subventions, surtout pour celles dont il ne peut maitriser les objectifs et les contenus… Bref, il met en place ce que communément, les observateurs avertis nomment « le municipalisme lepéniste ».

Seulement, à force de se croire tout permis, le jeune édile a cru bon d’accentuer sa dérive extrême droitière en faisant allégeance à la tendance Z, aux cotés de son mentor Marion Maréchal Lepen dans la logique de son directeur de la communication (qui depuis les résultats de la présidentielles s’est retiré du parti Reconquêtes pour lequel il briguait l’investiture législative pour le Lot).

Mal lui en a pris, et les résultats sont éloquents sur les bureaux de vote de la ville de Moissac qui font la part belle à MLP, reléguant Z bien loin derrière. Continuer la lecture de Lopez… 2 de chute et dix de der?

Social et électoral, le troisième tour se prépare + 1er Mai

À peine Emmanuel Macron reconduit, les ministres défilent sur les plateaux pour vanter ses futures réformes, y compris celle des retraites. De quoi déclencher la colère des syndicats, tandis que la gauche tente de s’entendre en vue des élections législatives, les 12 et 19 juin.

crédit photo MAC

Comme en 2017, Emmanuel Macron, élu par défaut, a endossé le costume de l’humilité face aux résultats des urnes. Mais, pendant qu’au pied de la tour Eiffel, il assure que le niveau de l’abstention et le vote barrage « (l’)oblige(nt) », ses lieutenants se démultiplient pour faire entendre une autre musique. À l’instar de la surprenante analyse du président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand : « Emmanuel Macron a eu le meilleur score jamais obtenu par un candidat pour sa réélection depuis 1969, si on excepte 2002. » Sauf que ce soutien de la première heure ne prend pas en compte l’abstention.

Et ça change tout : en pourcentage des inscrits, le président sortant obtient en réalité, avec 38,52 %, le plus mauvais score depuis 1969, où Georges Pompidou avait recueilli 37,51 % du fait d’un record d’abstention à 31,1 % (contre 28,01 % dimanche). Continuer la lecture de Social et électoral, le troisième tour se prépare + 1er Mai

Le PCF 82 appelle au rassemblement de la gauche

Dimanche soir, le pire a été évité en écartant l’extrême droite du pouvoir. En Tarn et Garonne, les résultats qu’elle a recueillis sont très préoccupants puisque les électeurs de notre département l’ont placé en tête.

Nous n’avons également aucune illusion sur la poursuite des politiques de casse sociale que le président réélu continuera d’imposer dans les cinq prochaines années.

C’est pourquoi le PCF 82 se tient prêt pour un grand rassemblement de gauche que nous souhaitons partout dans le pays et dans notre département dans le respect de l’ensemble des organisations progressistes pour les luttes à venir et les prochaines échéances législatives.

Dans ce cadre, le PCF 82 met à disposition de l’ensemble de la gauche ses candidats issus du monde du travail en prise avec les réalités sociales dans le respect de toutes les organisations.

Nous ne ferons pas d’annonce de candidature officielle sans discussions préalable avec les autres forces du département et sommes prêts à engager les discussions dans les tous prochains jours au plan départemental dans l’objectif d’aboutir à un accord dans l’intérêt des Tarn et Garonnais.

Pour le Conseil départemental du PCF82,

Catherine PHILIPPE

L’extrême droite écartée, mais plus forte que jamais

Avec 42 % des voix, la candidate du RN porte le score du camp nationaliste à un niveau jamais vu sous la Ve République. Le danger immédiat est écarté, mais une recomposition s’annonce.

Photo : Matthieu Alexandre/AFP

Un soupir de soulagement. Un « ouf » qui traduit aussi le réel danger de voir l’extrême droite accéder au pouvoir, après trente années d’une montée du FN puis du RN. Pour la troisième fois en vingt ans, un Le Pen était au second tour de l’élection présidentielle, un fait qui à lui seul témoigne à quel point la crise sociale et politique que connaît le pays est profonde. Car Marine Le Pen, pour sa deuxième accession en finale, a porté l’extrême droite à un niveau jamais atteint depuis l’après-guerre. En 2002, son père avait obtenu 17,79 %, et cela semblait alors déjà trop. En 2017, c’est Marine Le Pen qui réunissait cette fois 33,9 % des suffrages, après avoir atteint 21,3 % au premier tour. Continuer la lecture de L’extrême droite écartée, mais plus forte que jamais

Déclaration de Fabien Roussel sur les résultats du second tour de l’élection présidentielle + Résultats


Le Pen battue, le troisième tour est lancé

Présidentielle Emmanuel Macron a été réélu par défaut avec 58,5 % face à la candidate d’extrême droite. Dès maintenant, la mobilisation démarre à gauche pour s’opposer à sa politique, avec l’objectif de remporter les législatives, en juin, et de se retrouver en nombre dans la rue dès le 1er Mai.

Pour la troisième fois en vingt ans, l’extrême droite se voit barrer la route de l’Élysée. Un soulagement plus que bienvenu, certes, mais l’étau se resserre. Avec 41,5 %, selon les estimations disponibles dimanche, contre 33,9 % en 2017, la candidate du RN, Marine Le Pen, obtient un score plus élevé que lors de son précédent duel avec Emmanuel Macron. Sans compter l’écart vertigineux avec les 17,79 % obtenus par son père en 2002. Cependant, malgré la banalisation, les appels du pied sur le terrain du pouvoir d’achat et la politique de mépris de classe du président sortant, nombre d’électeurs de gauche ont choisi d’utiliser le seul bulletin à leur disposition pour faire la différence et rappeler que, en République, la haine n’a pas sa place.

Mais le barrage s’est fragilisé. L’abstention, déjà de 26,3 % le 10 avril, aurait atteint 28,3 % pour ce second tour, selon l’Ifop. Le sursaut de mobilisation (8 points de participation supplémentaire en 2002) n’est plus qu’un souvenir, et le nombre de bulletins blancs et nuls pourrait aussi avoisiner le record absolu de 2017 – 4 millions au total. Continuer la lecture de Déclaration de Fabien Roussel sur les résultats du second tour de l’élection présidentielle + Résultats

Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon en réponse au courrier de la France Insoumise au PCF par Pierre-Alain Millet

 

Pour faire simple: l’idée de MELENCHON de devenir premier ministre n’a qu’une finalité : poursuivre le siphonnage du vote utile en créant un leurre dans lequel se jetteront toutes les têtes folles du coin et qui n’a qu’un objectif détruire la gauche et singulièrement le PCF pour imposer son “programme” complètement opportuniste en particulier sur l’énergie. Il a la grosse tête et est totalement nocif, il est clair qu’avec trois premiers de cet acabit, la FRANCE n’est pas sortie de l’auberge et nous non plus, pauvres Français. Cette mégalomanie, cette impossibilité à rassembler font la preuve de l’inutilité radicale du vote “utile” en sa faveur autant qu’en faveur des deux autres, c’est tabler dans tous les cas sur le mépris de ce qu’on peut attendre de l’électeur français. (note de danielle bleitrach pour histoireetsociete)

Lundi 18 avril 2022, par  Pierre-Alain Millet président du groupe communiste de Vénissieux et de la métropole de Lyon

La France Insoumise vient de publier une lettre au Parti Communiste Français proposant un échange sur la présidentielle et un label commun aux prochaines législatives dans la perspective d’une majorité gouvernementale. Le ton déterminé, les reproches faits aux autres, l’absence de toute ouverture sur les sujets qui divisent… la forme ne laisse que peu de chance à un échange positif. Cependant, les discussions sont encours, et il est important d’aider à un débat franc et en vérité. Permets donc que nous commencions par une lecture critique de cette lettre qui ressemble plus à une injonction au ralliement qu’à la recherche des conditions d’un rassemblement. Continuer la lecture de Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon en réponse au courrier de la France Insoumise au PCF par Pierre-Alain Millet