À Montauban, le Planning familial fait face à la crise

Chantal Teyssedre est animatrice de prévention. Elle conduit le bus du Planning familial dans tout le département.DDM.B.G.
Chantal Teyssedre est animatrice de prévention. Elle conduit le bus du Planning familial dans tout le département.DDM.B.G.

Entre port du masque, gestes barrières et fermeture de son accueil de jour pour les femmes victimes de violences, le Planning familial a dû s’adapter à la crise pour poursuivre ses missions.

« Le Covid a modifié une grande partie de notre travail », déclare Monique Monribot, coordinatrice du Planning familial du Tarn-et-Garonne. Au cours de ces derniers mois de crise sanitaire, les cinq salariées de l’association ont dû s’adapter, trouver de nouvelles façons de communiquer avec leurs bénéficiaires, revoir le contenu de leurs interventions, aller à la rencontre de nouveaux publics jusqu’alors sans problème…

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L’affiche Rouge: Pour ne pas oublier! (Aragon/Ferré/B. Lavilliers)

Vous n’avez réclamé ni gloire ni les larmes
Ni l’orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans

Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L’affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants

Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE

Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c’est alors que l’un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erevan

Un grand soleil d’hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant

Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant

Louis Aragon 1956

« Dépêche du Midi »: Arrangements… Par Alain Raynal in Les nouvelles 82 N°605

La liberté de la presse est un bien trop précieux pour ne pas veiller sur elle et garantir ainsi à chaque journaliste le droit d’écrire ce qu’il estime nécessaire. Ce droit fondamental va de pair avec celui du lecteur de s’interroger, de critiquer et d’alerter s’il le juge utile.

La lecture du billet « Les juges contre le peuple » rédigé par Laurent Benayoun, rédacteur en chef de l’édition Tarn-et-Garonnaise de « La Dépêche-du-midi » laisse un goût amer et c’est peu dire. Brigitte Barèges serait victime « d’une exécution provisoire qui a le goût du sang, d’une guillotine qui ne dit pas son nom ». Après six années d’enquêtes approfondies, Brigitte Barèges est condamnée, entre autres, à abandonner ses mandats. Elle peut faire appel. La justice suivra son cours.

Ne tournons pas autour du pot.

Bien au-delà des mots écrits dans le quotidien régional politiquement lié à la famille radicale du PRG, – et en soi ce n’est pas un problème – le malaise résulte de ce qui se raconte ouvertement à Montauban et ailleurs depuis de nombreux mois. A savoir : ces « petits arrangements » entre la droite LR et le PRG dans le Tarn-et-Garonne pour se répartir les manettes du pouvoir local. A moi le Département, à toi la Ville, à l’autre l’Agglomération…

Il est devenu malsain et dangereux de taire le malaise grandissant créé parmi les gens sincèrement de gauche dans la ville et le département.

A tous ces tripatouillages qui ne peuvent qu’accentuer le rejet de la politique parmi les électeurs viennent se greffer les rapports nauséabonds qu’entretient Brigitte Barèges avec le lepéniste Ménard.

« Y’a pas d’arrangement, pas de grimace.

« Juste le lendemain se regarder dans une glace… » Chantait le groupe Zebda.

Il n’y a pas d’arrangements sauf à y laisser son âme, ou son honneur, selon…

Alain Raynal


 

France-Algérie : quel travail de reconnaissance et de vérité ? (1)

Ramassage de pommes de terre en Algérie, sous la férule d’un colon à cheval. Roger-Viollet

Ramassage de pommes de terre en Algérie, sous la férule d’un colon à cheval. Roger-Viollet

Histoire et mémoire de la colonisation. Le rapport rendu par Benjamin Stora suscite de nombreuses réactions. Comment s’en saisir pour avancer sur la voie de la réparation ?

La repentance est un mot écran

Gilles Manceron Historien, membre de la Ligue des droits de l’homme

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La vérité doit être dite sur la colonisation et la guerre d’Algérie, mais le terrain est miné et les mots sont piégés. Un travail est nécessaire pour que les deux sociétés aient une connaissance des réalités et de la complexité de cette histoire, mais il faut se méfier de la tendance des États à instrumentaliser l’histoire.

La République doit reconnaître que la colonisation contredisait le principe de l’égalité de tous les êtres humains proclamé lors de la Révolution française. La repentance est un mot écran destiné à faire obstacle à cette reconnaissance. Il a été inventé par des nostalgiques de la colonisation pour discréditer la demande de désigner pour ce qu’elles sont les injustices et les violences coloniales ponctuées de crimes contre l’humanité. Continuer la lecture de France-Algérie : quel travail de reconnaissance et de vérité ? (1)

Mort de Tonton David, chanteur d’espoirs in L’Humanité

© AFP

© AFP

Notre hommage au pionnier disparu du reggae made in France. À la Fête de l’Huma, en 2000, Tonton David avait déroulé son groove conscient et ondulant.

Depuis l’annonce, mardi, du décès de Tonton David, l’émotion frissonne sur les réseaux sociaux, bien au-delà des cercles du reggae. Le cool man réunionnais nous a quittés le 16 février à Metz, à l’âge de 53 ans, avec cette discrétion que le caractérisait, sans frime ni frasque. Ses enfants n’ont pas divulgué la raison de sa disparition, mais certaines sources indiquent qu’il serait mort « des suites d’un AVC survenu à la descente d’un train ».

Lancé en orbite par Le blues des racailles en 1990, David Grammont (tel est son patronyme) s’est imposé par la profonde humanité qui anime ses chansons et par un flow qui traîne un peu comme on traîne sa peine. Depuis plusieurs années déjà, on l’avait repéré dans les sound systems de l’underground. Il portait en lui une mélancolie qu’il planquait derrière son sourire et son plaisir de chanter. En 2000, peu avant son concert à la Fête de l’Humanité, il m’avait confié que la célébrité lui pesait : « Chanter, pour moi, ce n’est pas courir après les paillettes, mais transcender mes inquiétudes sans les trahir, c’est les exprimer avec pudeur, sans larmoyer, c’est partager avec « le peuple du blues » mes craintes et mes espoirs ».

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Montauban. 850 personnes manifestent pour soutenir Brigitte Barèges, condamnée à 5 ans d’inéligibilité! in Actu.fr

(NDLR de MAC: le cortège de la honte)

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi 13 février 2021 leur soutien à Brigitte Barèges, maire déchue de Montauban, condamnée pour détournement de fonds publics.

Des centaines de personnes ont manifesté leur soutien à Brigitte Barèges, samedi 13 février 2021 à Montauban (Tarn-et-Garonne
Des centaines de personnes ont manifesté leur soutien à Brigitte Barèges, samedi 13 février 2021 à Montauban (Tarn-et-Garonne)(©Twitter / Marie-Dominique Bagur)

C’est l’une des images du jour en Occitanie : des centaines de personnes qui manifestent – à l’appel de l’intéressée – afin de soutenir une maire déchue, condamnée à cinq ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics. Selon les estimations de la préfecture de Tarn-et-Garonne, environ 850 manifestants ont battu le pavé, samedi 13 février 2021, derrière une pancarte intitulée « Soutiens à Brigitte Barèges », désormais ex-maire (Les Républicains) de Montauban.

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Robert Ménard dans le cortège

Axel de Labriolle (futur maire) et Thierry Deville (futur président de l’agglomération), successeurs désignés par Brigitte Barèges pour assurer « provisoirement » selon elle son intérim à Montauban, étaient aux avant-postes. Autre présence très remarquée aux côtés de l’avocate qui a présidé aux destinées de la Cité d’Ingres pendant 20 ans : celle de Robert Ménard, le maire apparenté extrême-droite de Béziers (Hérault), qui avait dénoncé quelques heures plus tôt « un scandale » et affiché son soutien à « la courageuse maire de Montauban ». Les deux édiles s’étaient, rappelons-le, rapprochés ces derniers mois, dans la perspective de faire émerger une ‘union des droites’ aux Régionales en Occitanie. Continuer la lecture de Montauban. 850 personnes manifestent pour soutenir Brigitte Barèges, condamnée à 5 ans d’inéligibilité! in Actu.fr

Les écoles et Castelsarrasin: je t’aime moi non plus….

L’histoire castelsarrasinoise retiendra 2 aspects des relations entre la municipalité de Castelsarrasin et les écoles: l’une sera la période faste et apaisée du temps ou siégeaient au conseil des élus et adjoints communistes et des directeurs et directrices porteur de l’école de la République (dont il faudra un jour ériger une stèle à leurs actions, n’est ce pas Gilberte, Michel et Geneviève….) et de l’autre les 3 derniers mandats qui ont été source de malentendus et de conflits larvés.

Nous en sommes rendus aujourd’hui à une bataille nécessaire pour garder le quotas d’encadrement en maternelle avec le rôle prépondérant des ATSEM, la mise en œuvre d’un encadrement de qualité pour les maternelles et nous saluons ici la lutte de la FCPE locale et départementale. Pour autant nous nous interrogeons quand sous les traits d’un plumitif de la DDM, cette question des ATSEM devient une polémique avec le maire actuel en voulant faire de la démission de l’adjointe au maire chargée des affaires scolaires la finalité des actions parentales.

La question des ATSEM est plus complexe qu’il n’y parait et le raccourci serait audacieux si l’on faisait croire que l’enjeu se situe dans le nombre et non dans l’évolution logique d’un métier qui s’affirme. En effet depuis un décret parut le 3 mars 2018, les missions et attributions des ATSEM sont spécifiées et l’accession à ce métier par voie de concours aussi. De fait, fini les promotions internes et avec la courbe des ans, de nombreux agents territoriaux étant partis à la retraite sans qu’il n’aient été remplacées, nous avons pu noter l’absence de candidats-tes aux concours de la fonction publique. Les communes ont ainsi évité de recruter de nouveaux agents, cette fois-ci, diplômés-es et nécessairement rétribués-es à leur juste valeur.

Une telle politique d’économies de bout de chandelle est condamnable et nous le faisons avec force.

Mais nous ne pouvions laisser la polémique en l’état et ce qui se passe à Castelsarrasin est valable dans toutes les communes qui pâtissent d’une dotation financière en diminution. Seule la question de la volonté politique est à poser. Pas sur que par un article du journal cela soit mis en place publique car ainsi il faudrait interroger toutes les communes et intercommunalités de notre département et sur cette question, nous aurions des surprises en pratiquant la comparaison. L’auteur de l’article de la DDM voulant rester dans la ligne éditoriale du journal qui le rétribue a oublié le sens des investigations. Les actions à mener n’en seront que plus difficiles.

Bref, il est temps d’en finir avec les raccourcis qui desservent la cause que l’on veut défendre!

Aujourd’hui place à une réflexion plus large sur le devenir de nos écoles, de notre éducation nationale, place à une réflexion qu’il est urgent de porter avec tous les acteurs de l’éducation de nos enfants: les territoires (mairie, départements, région), les parents d’élèves (APE et FCPE) et les enseignants (direction, équipes et syndicats). Cette réflexion ne pourra pas faire l’économie du débat sur les moyens (ATSEM, poste enseignants…) sur l’état des bâtis, des accès, des outils et sur les liens indispensables avec le péri-scolaire comme sur l’indispensable inclusion/intégration des enfants en situation de handicap car l’école est avant-tout l’école de la République, elle s’adresse à toutes et tous.

Les communistes de Castelsarrasin et d’ailleurs l’ont bien compris.

Ils s’adressent à tous les citoyens avec le tract qui circule sur le marché et devant les écoles (a lire ICI) pour donner du sens et de l’exigence quand aux nécessaires moyens pour l’école de nos enfants, l’école du XXIème siècle.

En nous adressant à tous, nous exprimons notre soutien aux actions engagées par les parents et nous posons l’exigence d’une école ou il fait bon apprendre, ou il fait bon vivre et travailler. Alors, faisons en sorte que le débat ne se sclérose pas en une énième joute pour ou contre tel ou tel maire. Obligeons plutôt nos 1ers édiles à investir dans cette école que nous voulons plus juste, plus humaine… une vraie école de la réussite pour tous…

Finalement la démission d’une adjointe chargée des affaires scolaires n’est qu’une péripétie qui ne saurait éclipser les vrais enjeux de l’école d’aujourd’hui. L’école mérite mieux que cela… parce que nous l’aimons!

Elle mérite d’être défendue, maintenant!

tract PCF école

La république des experts. Chronique 5 de Marcel Duvel

Coluche disait que si on confiait le Sahara à des experts, il ne leur faudrait que deux années avant de devoir acheter du sable…

Aujourd’hui, c’est notre santé qui est confiée à des experts. Mais quels experts ? Certains sont payés très cher en tant que consultants des chaines de télévision, d’autres y sont envoyés par les laboratoires qui les emploient, d’autres encore trainaient depuis longtemps dans les corridors du pouvoir, d’autres enfin se sont juste autoproclamés experts en quelque chose.

Bien sûr quelques-uns ont une véritable expertise acquise à force de recherches, de travail et d’observation. Mais ils sont trop indépendants, trop intègres, trop experts sans doute. Un pouvoir à la dérive a besoin d’experts à sa botte, prêts à justifier ses décisions les plus iniques et ses motivations les plus inavouables. Prêts à recevoir des consignes dans le secret d’un conseil de défense.

L’industrie pharmaceutique, à l’instar du secteur agroalimentaire auquel elle est étroitement liée, est sans doute l’une de celles qui se sont le plus corrompues. Les procès contre les firmes Johnson and Johnson ou Perdue Pharma pour la vente illégale d’opioïdes aux Etats Unis ou celui du Médiator en France en sont la preuve la plus visible. Certes, mais essayons de voir plus haut et de considérer un des fleurons de l’industrie du vaccin dans le monde, le laboratoire français Sanofi, aujourd’hui contraint de distribuer des produits Pfizer, faute de pouvoir répondre aux exigences du gouvernement en matière de prévention contre le covid. Les experts sont passés par là et l’un des premiers producteurs de vaccins au monde doit aujourd’hui acheter des vaccins à ses concurrents.

Nos gouvernants, en bons serviteurs du libéralisme économique, ont incité Sanofi à sacrifier la majorité de ses unités de recherche au profit des holdings qui verrouillent son capital. C’est l’histoire de l’arroseur arrosé, et du Sahara de Coluche.

En 1927, le psychologue John Dewey écrivait : « Tout gouvernement par les experts dans lequel les masses n’ont pas l’opportunité d’informer les experts sur leurs besoins ne peut être autre chose qu’une oligarchie gérée en vue de l’intérêt de quelques-uns ». Puisqu’on ne le leur demande pas, les « masses », c’est-à-dire nous, doivent exprimer leurs besoins. Il n’est pas peut-être pas trop tard.

Marcel Duvel

Et pendant ce temps-là, à Moissac, tout va bien, Monsieur le maire vient d’acheter une caméra pour surveiller la propreté des poubelles.

Moissac: son avenir se dessine à Beaucaire…

Mais ou va t-il donc chercher toutes ces idées, notre fringant premier édile moissagais?

Voilà une question qui tourne dans toutes les têtes bien faites de notre contrée et qui ne cesse de revenir dans les discussions. En effet, si l’on excepte son fan club composé des habituels de longue date et des récents qui ont tournés casaque pour se ranger du côté du pouvoir, les actions de M. le maire sont suspectées d’être de pales copies de ce qui se passe ailleurs.

Une fois levés les coups de « com » dont il se fait le chantre, force est de constater que la mise en œuvre de sa politique dans tous les compartiments de la vie municipale est beaucoup moins inventive. Elle reste idéologiquement dans la (extrême) droite ligne de ses ainés lepénistes qu’ils s’appellent Menard ou Sanchez. Nous en voulons pour preuve, l’excellent article parut dans le Canard Enchainé du 3 Février 2021 (que nous reproduisons ci-après!) ou M. Sanchez, maire de Beaucaire se fait épingler par la chambre régionale des comptes d’Occitanie pour ses œuvres.

Lopez vs Sanchez: Quel rapport avec la nouvelle gestion municipale de Moissac?

A la lecture de cet article, nous apprenons la diminution du nombre de cadres remplacés par des catégories inférieures pour un gain de masse salariale, la nomination d’ami(s) du maire à des postes clés avec des salaires conséquents, les mêmes usant de pouvoirs hiérarchiques ou de donneurs d’ordre qu’ils n’ont pas, la mise en place d’une expression de l’opposition réduite à 400 caractères par texte, la limitation du temps de paroles des élus contraire à la loi, l’absence des questions de la même opposition dans les PV de conseils municipaux et bien sur l’absence de réponses aux mêmes questions… etc…

Toutes ressemblances avec ………. Vous connaissez la suite!

Nous entendons déjà la meute hurler que les électeurs-trices ont voté, que c’est la démocratie, que M. Lopez a raison, que depuis qu’il est là tout change, que la ville est plus propre…………

Et bien qu’ils hurlent et nous doutons fortement qu’à la lecture du rapport ICI de la chambre régionale, ils ne s’interrogent pas sur les pratiques qui se mettent en place à Moissac. Seul un aveugle, sourd et muet n’y trouverai rien à redire et ne verserai pas dans la comparaison.

De fait, ce que nous prédisions comme étant l’émergence d’un lepénisme municipal qui a été théorisé par M. Ménard et qui a irrigué les idées de Mme Barèges jusqu’à sa chute récente, existe et est bien l’essence de se qui se met en place pour Moissac. Nous sommes bien loin du sourire se voulant apolitique affiché jusqu’à aujourd’hui.

Par petites touches, comme dans toutes les villes tombées dans l’escarcelle RN, les décisions révèlent un fort soucis de confiscation de la vie politique, une haine de toutes les oppositions, une caricature jusqu’à l’excès des prises de positions adverses et une absence de débat sur l’air de « j’ai gagné et je fais ce que je veux ». Entre l’expulsion d’une troupe de théâtre, le partitionnement de services, la privatisation de lieux publics pour une messe télévisée, l’embauche sécuritaire ou la volonté de tout contrôler dans notre ville, c’est bien la mise en place d’un schéma, d’une stratégie éprouvée ailleurs qui prend racines.

Le réveil n’en sera que plus douloureux!

Pour notre part, nous ne cesserons de nous exprimer en lanceurs d’alerte sans jamais attaquer les personnes pour ce qu’elles sont, contrairement aux affidés de M. Lopez (quand ce n’est pas lui même sous forme de messages rageurs). Nous nous en prendrons toujours aux idées qui sous-tendent les actions et les décisions qui sont et seront prises. Ces idées d’exclusion, d’ extrême-droite, font le lit de la haine et de l’intolérance et sont le prélude à la mise en coupe réglée de notre ville au seul profit d’une minorité qui pratique l’entre-soi et l’auto-promotion.

Notre réponse, M. Lopez, malgré vos attaques, sera un appel à l’intelligence de nos concitoyens-nes dans le respect des valeurs de la République pour dénoncer avec eux jour après jour, sans répit, toutes les atteintes à la démocratie, à la liberté, la fraternité, l’égalité, la laïcité et à la solidarité.

A Beaucaire comme à Moissac, il n’y aura pas de trêve!

Extrême droite. Marine Le Pen, une décennie de dédiabolisation

Marine Le Pen apparaît encore bien placée pour parvenir au second tour en 2022. Pis, les idées du FN-RN ont irrigué la société. © Thomas Coex/AFP

Marine Le Pen apparaît encore bien placée pour parvenir au second tour en 2022. Pis, les idées du FN-RN ont irrigué la société. © Thomas Coex/AFP

En janvier 2011, l’héritière de Montretout prenait la présidence du parti, à la suite de son père. Dans une nouvelle stratégie d’accession au pouvoir, elle en a policé la ligne, le style, le vocabulaire. Mais le RN demeure bien le rejeton du FN de Jean-Marie Le Pen.

C’est une décennie de pouvoir qui a débuté, en réalité, il y a près de… quatorze ans. Car, si Marine Le Pen a « pris le parti » d’extrême droite lors du congrès de Tours en 2011, c’est bien en 2007, au congrès de Bordeaux, que l’héritière s’est imposée face à son principal concurrent, Bruno Gollnisch, longtemps dauphin désigné du patriarche Jean-Marie Le Pen.

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