Zemmour/Le Pen : « Il n’y a pas de place pour deux partis à l’extrême droite », analyse l’historien Nicolas Lebourg + Lopez en difficulté

NDLR de MAC: avant de laisser la parole à l’historien, petit retour sur le drame vécu par le sieur Lopez en sa bonne ville de Moissac. Comme en atteste son compte tweeter, il est en train de se faire « lyncher » par ses amis Lepénistes qui lui reprochent l’ambiguïté de ses propos sur Zemmour. Nous connaissons le cynisme de M. Lopez qui côté face sur son compte Facebook est propre sur lui pendant que sur son compte tweeter, depuis  longtemps, il étale son antisémitisme soralien et sa haine des migrations. L’heure des comptes semble arrivée et la présence de son directeur de communication « Zemmourien » à ses côtés sans qu’il ne le rappelle à l’ordre Lepéniste fait tache jusque dans les rangs de la majorité municipale de Moissac. L’extrême droitisation de Lopez n’est pas un long fleuve tranquille….

Faisons fi de leurs querelles et construisons ensemble les #joursheureux avec #roussel2022

 

 


Marine Le Pen à Reims et Éric Zemmour à Lille ce samedi : jamais sous la Ve République, deux candidats d’extrême droite n’auront tenu un meeting le même jour, tout en étant crédité chacun entre 14 % et 18 % des voix par les sondages. Mais si la lutte fait rage, les deux camps nationalistes ne sont pas irréconciliables, comme l’explique l’historien de l’extrême droite Nicolas Lebourg.

Éric Zemmour et Marine Le Pen.

Éric Zemmour et Marine Le Pen.
Photos Joël Saget et Christophe Archambault/AFP.

En quoi la situation actuelle est-elle inédite à l’extrême droite ?

Nicolas Lebourg, historien au Cepel à l’université de MontpellierNicolas Lebourg

historien au Cepel à l’université de Montpellier

Ce qui est inédit, c’est d’avoir deux candidats d’extrême droite visant le second tour. Pour la première élection présidentielle au suffrage universel direct, en 1965, Jean-Marie Le Pen s’était investi en amont pour que sa famille politique ait un candidat unique. Ce dernier, Tixier-Vignancour, mena campagne en cherchant à rassembler le centre droit et l’extrême droite contre de Gaulle. Cette union des droites fut un échec et 60 % des électeurs d’extrême droite votèrent pour de Gaulle au premier tour pour faire barrage au communisme. En 2002, la candidature de Bruno Mégret visait à prendre date pour la succession de Jean-Marie Le Pen, il était donné à moins de 2 %. Mais aujourd’hui, il y a deux candidats d’extrême droite qui s’assument et se partagent un tiers des intentions de vote.

Quelles différences de stratégie et de discours peut-on observer chez Marine Le Pen et Eric Zemmour ?

Les deux ont d’abord ciblé les secteurs traditionnellement difficiles pour Marine Le Pen, tels que les retraités ou les cadres et les professions intellectuelles. En 2017, ils avaient préféré François Fillon en considérant que le programme économique et européen de Marine Le Pen était inquiétant. Résultat, les deux ont mis beaucoup d’eau dans leur vin europhobe. La candidate RN conserve néanmoins une dimension à la fois plus populaire et colbertiste et est plus opposée à la société multiculturelle quand Éric Zemmour s’affiche contre la société multiethnique.

Plusieurs élus et cadres du RN ont annoncé leur volonté de rejoindre Éric Zemmour. Ces défections augurent-elles d’une recomposition ?

Durant des mois, le storytelling d’Éric Zemmour était sur sa possible candidature, pas sur le fait qu’il fonde un parti. Le niveau de l’extrême droite aux européennes et à la présidentielle ne peut faire oublier que le RN n’a des élus que dans 0,8 % des communes et qu’une pincée de députés : il n’y a pas de place pour deux partis. Le management de Marine Le Pen a nourri les départs : dans le livre qu’il a publié cet automne pour la soutenir, Robert Ménard se désolait du clanisme et de la brutalité humaine de sa candidate. Manque de débouchés et conflits interpersonnels : vous avez les ingrédients pour une lutte des places.

De nombreuses voix à l’extrême droite plaident pour un rapprochement des deux candidats, à l’instar de Marion Maréchal, qui dit ne pas vouloir choisir. Ce danger est-il réel ?

Jusqu’à la scission de Bruno Mégret, le FN était managé sur la règle du « compromis nationaliste ». Le principe étant que toutes les tendances ont leur place : nationaux-catholiques ou néopaïens, libéraux et dirigistes, partisans d’un nationalisme basé sur l’ethnie ou sur la nation, etc. Après la scission, le FN puis le RN ont abandonné le compromis nationaliste pour la soumission à la présidence. Aujourd’hui, le compromis nationaliste est autour d’Éric Zemmour mais avec deux points doctrinaux clivants : un nationalisme ethniciste, un État illibéral refusant les limites des contre-pouvoirs. Ça complique sévèrement le rapprochement entre les deux partis car ce sont deux vraies lignes de démarcation idéologique et stratégique. Mais celui qui ira au second tour de la présidentielle, si l’un d’eux y va, aura forcément le soutien de l’autre.

Pris en flag, Cyril Hanouna nie en bloc

AFP ; Joël Saget / AFP

AFP ; Joël Saget / AFP

Pour Cyril Hanouna et sa bande, ce n’est pas un sujet. Tellement pas un sujet qu’ils lui ont consacré une longue séquence, dans Touche pas à mon poste, pour y répondre. Le 1er février, l’Humanité a publié un entretien de la chercheuse au CNRS Claire Sécail, qui établit, sur la base d’études quantitatives, que le temps d’antenne politique de TPMP est consacré à 53 % à l’extrême droite et, pour près de 45 %, rien qu’à Éric Zemmour.

« Zemmour, on ne va pas se mentir, c’est toujours un carton d’audience »

L’égotique animateur n’a pas apprécié, qualifiant en plateau Claire Sécail de « militante politisée » qui entacherait la réputation de l’honorable CNRS pour « faire du buzz ». Rien que ça… Et même plus, car les médias qui ont relayé ces recherches – basées sur des faits quantifiables et objectivables, rappelons-le, contrairement aux débats bistrotiers de TPMP – ont eux aussi été accusés de vouloir booster leurs ventes sur le dos du pauvre protégé de Vincent Bolloré. Continuer la lecture de Pris en flag, Cyril Hanouna nie en bloc

PCF vs Medef : quels choix pour le prochain quinquennat ?

Face à face. L’un veut s’attaquer au coût du capital, l’autre au coût du travail. Pour l’Humanité, Fabien Roussel, le candidat du PCF, et Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, ont accepté de débattre de leurs propositions pour la présidentielle.

Débat entre Geoffroy Roux de Bezieux et Fabien Roussel, au siège du Medef à Paris, le 1er février. © Nicolas Cleuet/Hans Lucas.

Débat entre Geoffroy Roux de Bezieux et Fabien Roussel, au siège du Medef à Paris, le 1er février. © Nicolas Cleuet/Hans Lucas.
Nicolas Cleuet/Le Pictorium

Partage des richesses, fiscalité, protection sociale, réindustrialisation, temps de travail, écologie… Le candidat communiste à la présidentielle, Fabien Roussel, et le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, ont accepté de confronter une heure durant leur vision de la société et des grands enjeux des élections de 2022.

Crises sanitaire, sociale et économique… Les deux dernières années ont été marquées par une série de chocs. 2022 doit-elle être l’occasion de changer notre modèle économique ?

Geoffroy Roux de Bézieux Après les arrêts de production et les dispositifs mis en place, le résultat, à la surprise de tous, est que nous avons davantage de gens employés, plus d’entreprises et moins de faillites que prévu. Désormais, la transition écologique est la mère de toutes les batailles. Pour produire avec moins d’émissions de gaz à effet de serre, jusqu’à l’objectif de neutralité en 2050, nous avons deux solutions : moins consommer – une toute petite minorité défend cette ligne – ou parvenir, grâce à la technologie, à produire la même quantité de biens en émettant moins de CO2. La transition ­écologique réclame des efforts massifs d’investissement dont une partie doit être planifiée avec l’État. Cela va peut-être surprendre, mais le mot planification ne me fait pas peur, car nous avons besoin d’une vision à dix, vingt, trente ans. Continuer la lecture de PCF vs Medef : quels choix pour le prochain quinquennat ?

Enjeu de campagne. Le logement, la priorité oubliée du quinquennat

Dans son dernier rapport, rendu public ce mercredi, la Fondation Abbé-Pierre dresse un bilan critique de la politique de l’habitat menée par Emmanuel Macron. Cinq années caractérisées par le désengagement budgétaire.

Patricia, retraitée de 70 ans, vit dans un logement de 10 m2 pour un loyer de 680 euros. © Marta Nascimento/Rea

Patricia, retraitée de 70 ans, vit dans un logement de 10 m2 pour un loyer de 680 euros. © Marta Nascimento/Rea

C’est le plus gros poste de dépenses obligatoires, et son augmentation pèse lourdement dans le niveau de vie des Français : les 10 % les plus pauvres y consacrent même 40 % de leur budget. Le logement est pourtant le grand absent de la campagne présidentielle. Il l’était déjà en 2017. À l’époque, Emmanuel Macron, alors candidat, s’était contenté de promettre de « libérer » les contraintes pesant sur la construction et de « protéger » les personnes à la rue. Ce désintérêt a perduré tout au long du quinquennat. « Le logement n’a jamais été une priorité de l’exécutif au cours de ce mandat », souligne le 27e rapport annuel de la Fondation Abbé-Pierre (FAP), rendu public ce mercredi 2 février. Continuer la lecture de Enjeu de campagne. Le logement, la priorité oubliée du quinquennat

Cyril Hanouna, le bouffon au service de l’extrême droite + « rejoindre le comité des jours heureux »

Qu’on le veuille ou non, la présidentielle passe aussi par les plateaux de l’animateur star de C8. Claire Sécail étudie les contenus politiques de Touche pas à mon poste depuis la rentrée. Verdict : l’extrême droite y est comme à la maison.

53% du temps d'antenne politique de l'émission est consacré à l'extrême droite. © Philippe Mazzoni/C8

53% du temps d’antenne politique de l’émission est consacré à l’extrême droite. © Philippe Mazzoni/C8
© C8/Philippe Mazzoni

De son propre aveu, il s’est « fait manœuvrer ». Jean-Luc Mélenchon et ses équipes ont en travers de la gorge le passage du candidat FI chez Cyril Hanouna dans Face à Baba, le 27 janvier. Ils crient au traquenard, à cause entre autres d’un face-à-face avec Éric Zemmour taillé pour le polémiste, qui a duré une heure dix au lieu des vingt minutes prévues.

Surprenant, sur la chaîne de Vincent Bolloré ? Pas vraiment, répond Claire Sécail. La chercheuse au CNRS scrute et répertorie les contenus des émissions de Cyril Hanouna depuis le mois d’août, et notamment le temps d’antenne consacré aux questions politiques (17 % en moyenne).

Icon VideoA voir Notre série de décryptage vidéo « Zemmour contre l’histoire » :

  • Episode 1 avec l’historienne Mathilde Larrère.
  • Episode 2 avec l’historien Nicolas Offenstadt.  

Avec environ 1,5 million de téléspectateurs quotidiens, Touche pas à mon poste (TPMP) a bien grandi depuis sa création en 2010, où il occupait une obscure case horaire sur France 4. Douze ans plus tard, TPMP est devenu un espace fréquenté de la bataille culturelle, qui se décline avec les autres shows de Cyril Hanouna : l’hebdo Balance ton post et le plus événementiel Face à Baba. Continuer la lecture de Cyril Hanouna, le bouffon au service de l’extrême droite + « rejoindre le comité des jours heureux »

Selon un sondage FSU, les enseignants sont les grands déçus du quinquennat in Caf. Péda.

On savait, grâce au Baromètre Unsa, que les enseignants n’adhèrent pas du tout aux réformes Blanquer. Un sondage Ipsos, réalisé début janvier et publié par la Fsu le 31 janvier montre les  ratés du quinquennat pour les fonctionnaires et particulièrement pour les enseignants. Sans surprise, la principale déception concerne le pouvoir d’achat. Huit enseignants sur dix s’en plaignent alors que les autres fonctionnaires (tous corps) sont nettement moins nombreux à estimer que leur pouvoir d’achat s’est détérioré. C’est aussi pour leur salaire que les enseignants sont prêts à suivre les syndicats. Et ce n’est pas leur seule singularité.

Trop de travail, pas assez de salaire

Révélé à l’occasion du congrès national de la Fsu, le sondage porte sur 1568 fonctionnaires interrogés dans la première quinzaine de janvier. Interrogés sur ce qui s’est amélioré ou détérioré durant les 5 dernières années, 56% des fonctionnaires citent leur pouvoir d’achat et 65% leur charge de travail. Pour les enseignants on monte à 80% dans les deux cas. Continuer la lecture de Selon un sondage FSU, les enseignants sont les grands déçus du quinquennat in Caf. Péda.

Francs-maçons et communistes : une poignée de main historique

La Société fraternelle « les amis de l’égalité »

Dans la noirceur ambiante, il en est un qui se distingue très positivement aux yeux des adeptes de la République sociale, universelle, laïque et démocratique. Nous voulons parler de Fabien Roussel, candidat du Parti communiste français à l’élection présidentielle. Francs-maçons et membres de la Société fraternelle les amis de l’égalité, nous estimons que la situation politique qui nous fait face est si grave qu’elle nous oblige, comme l’écrivait Aragon, à «regarder le néant en face pour savoir en triompher». C’est pourquoi, dans le respect des règles de la franc-maçonnerie, nous avons décidé d’unir nos forces pour apporter un soutien à Fabien Roussel, considérant que son projet politique ­rejoint en tous points les principes maçonniques d’amélioration matérielle et morale de l’homme et de la société.

Ce n’est pas la première fois que la franc-maçonnerie œuvre de ce côté de l’histoire, loin s’en faut. Héritiers de la philosophie des Lumières, nos frères et nos sœurs ont d’abord agi de manière décisive au cours de la grande Révolution française, en posant les premières pierres de notre République et en érigeant la liberté de conscience au plus haut grade des droits de l’homme. Ils n’ont pas manqué ensuite de travailler dans le camp des braves au moment de l’édification de la IIe République, en siégeant auprès d’illustres figures telles que Pierre Leroux, franc-maçon et théoricien du socialisme républicain.

Comment ne pas évoquer, enfin, la Commune de Paris, où se sont retrouvés côte à côte, derrière les barricades, des francs-­maçons, des communistes d’avant-garde et tous ceux qui étaient viscéralement attachés à la défense de la cause républicaine. Notre frère Édouard Vaillant était de ceux-là, avant de fonder quelques années plus tard la SFIO, avec Jean Jaurès et Jules Guesde. Hélas, le tourbillon de l’histoire peut parfois s’avérer cruel, y compris pour des idylles que l’on croyait indestructibles. En ce qui nous concerne, l’acte de rupture a été signé par Léon Trotski, lorsque celui-ci a imposé la 22e condition, en 1922. Nous n’ignorons rien de ce tumultueux épisode qui obligea des camarades à renoncer à leur appartenance à la franc-maçonnerie pour rester membres du Parti communiste. Il faut néanmoins tempérer la portée de cette décision, puisque, dès 1938, Maurice Thorez a estimé que l’heure n’était pas aux « disputes entre communistes et francs-maçons », permettant de fait la double appartenance. Puis, c’est à Auschwitz et à Buchenwald, dans l’antre de l’horreur nazie, que les francs-maçons et les communistes résistants déportés fraternisèrent pour renforcer la convergence entre les deux engagements.

Cet idéal commun ne nous a jamais quittés, ce qui explique la présence dans nos loges de militants communistes ou de compagnons de route de la cause. Parmi ces frères et ces sœurs, nombreux sont ceux qui se manifestent aujourd’hui pour soutenir la candidature de Fabien Roussel. Comme nous, ils considèrent que le député du Nord a parfaitement compris les dangers qui pèsent sur notre République, menacée par une extrême droite qui ne cesse de répandre le venin du racisme dans notre pays. Comme nous, ils appellent à la mise au pas du capitalisme et à la résurgence de l’intérêt général, à travers le déploiement de services publics humanisés – le patrimoine de ceux qui n’en ont pas – spécialement dans nos quartiers populaires et dans la ruralité.

Comme nous, ils souhaitent voir parachevée l’œuvre du Conseil national de la Résistance, en mettant à l’ordre du jour un nouvel âge de la Sécurité sociale, créée par Ambroise Croizat. La République sociale doit prendre soin des plus fragiles et garantir à tous une vie digne et émancipée. Comme nous, ils entendent offrir un nouvel élan à la démocratie sociale en donnant aux salariés l’opportunité de reprendre la main sur l’actionnariat, ce qui permettra d’agir concrètement pour que l’égalité salariale entre les femmes et les hommes soit respectée.

Comme nous, ils aspirent à ce que les mots de Jaurès s’incarnent concrètement, lui qui plaidait pour la République laïque et sociale, laquelle ne pourra rester laïque que « parce qu’elle aura su rester sociale ». C’est au nom de cette histoire commune et des idéaux partagés entre le communisme et la franc-maçonnerie que la Société fraternelle les amis de l’égalité agira afin que Fabien Roussel devienne le prochain président de la République.

Manuels scolaires. Laurence de Cock : « le signal d’un retour à une vision très nationaliste de l’histoire »

À droite et à son extrême, de Jean-Michel Blanquer à Éric Zemmour en passant par Valérie Pécresse et Marine Le Pen, tous veulent réformer les programmes d’histoire et d’éducation civique.

Laurence de Cock
Historienne, enseignante et essayiste

Laurence de Cock Historienne, enseignante et essayiste
Albert Facelly pour L’Humanité

La France n’échappe pas aux ­tentatives des partis politiques les plus réactionnaires de ­modifier les contenus des cours d’histoire et d’éducation civique. Valérie Pécresse, candidate « Les Républicains » à l’élection présidentielle, se réfère ainsi régulièrement à un « récit national » qu’il s’agirait de « remettre au centre des programmes ».

Marine Le Pen et Éric Zemmour évoquent plutôt le « roman national », avec cette même idée : réapprendre ce que sont la France et sa grandeur, quitte à la fantasmer et à occulter des passages de l’histoire nationale et mondiale, tout en bridant les réflexions. Des offensives qu’ils justifient par le mythe d’un « endoctrinement » des élèves par des professeurs aux idées de gauche, mais aussi par la supposée « pénétration grandissante de l’islamisme dans les écoles », dixit Christian Jacob, président LR. Deux arguments que l’actuel ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, a aussi pris à son compte.

Un climat qui inquiète Laurence de Cock, spécialiste des instrumentalisations politiques de l’histoire. Continuer la lecture de Manuels scolaires. Laurence de Cock : « le signal d’un retour à une vision très nationaliste de l’histoire »

La Gamelle nous voilà ! Par Christian Eyschen de la Libre Pensée

Les « ralliements »de certains couramment appelés « retournements de veste » semblent être un sport à la mode. Ils ont tous un point commun, ils ne représentent qu’eux-mêmes et leurs « ralliements » ne sont que de la communication, c’est-à-dire du vent. Par contre, Ils déclament : « La Gamelle, nous voilà ! »

La palinodie actuelle : Tous les concussionnaires, en devenir ou déjà accomplis, retournent leur veste, changent de camp, se rallient pour des prébendes. Ils ont tous un point commun, ils ne représentent qu’eux-mêmes et leurs « ralliements » ne sont que de la communication, c’est-à-dire du vent. Par contre, ce qu’ils espèrent tous doit être sonnant et trébuchant. Ils déclament : « La Gamelle, nous voilà ! »

Côté cour : Guillaume Peltier (LR), Jérôme Rivière (RN), Gilbert Collard (apparenté RN) déclament qu’ils se rallient à Eric Zemmour. Ils doivent tout à leur parti d’appartenance d’hier, ils ne sont rien par eux-mêmes. Pas même Gilbert Collard qui confond le potentiomètre de son haut-parleur avec la force des arguments. Une seule boussole : toujours plus à l’extrême-droite. Ils ont la conviction d’un mollusque, seuls comptent leurs intérêts personnels. Ils mordent la main qui les a nourris. Ils crachent aujourd’hui sur ce qu’ils ont encensé hier.

Il n’est même pas sûr qu’en définitive cela nuise beaucoup à Marine Le Pen et profite à Eric Zemmour, tout cela va se retourner comme une veste assez rapidement. Les gens n’aiment pas les traitres.

« NDLR de MAC: notre leader maximo local, notre potentat RN, notre girouette Lopez, s’interroge à haute portée de tweet sur la conduite à tenir vis à vis de Marine Le Pen et prépare son ralliement à Zemmour comme ses affidés… Sa seule boussole est le maintient des privilèges des nantis…. Il attend que les vents mauvais tournent pour :

Le temps de la clarification arrive et cela ne profite jamais aux clercs-obscurs Continuer la lecture de La Gamelle nous voilà ! Par Christian Eyschen de la Libre Pensée

Alerte ! Ce que cache le projet droitier d’abaissement du salaire brut ! Patrick Le Hyaric

Attention dangers. Si l’électorat de gauche, si nos concitoyennes et nos concitoyens attachés à la sécurité sociale, restaient l’arme au pied à l’occasion des élections présidentielle et législatives, s’ouvrirait, bien malgré eux, une vaste entreprise de démolition de notre système de protection sociale.

Patrick Le Hyaric © Albert Facelly

Patrick Le Hyaric © Albert Facelly

 

Les candidats de droite, de M. Macron à l’extrême droite, ne le revendiquent pas ouvertement, mais leurs propositions, entre lesquelles les différences il y a l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette, y aboutissent toutes. Pour préserver les intérêts du grand capital, les uns et les autres ne veulent ni augmenter les salaires, ni bloquer les prix, ni diminuer les impôts indirects désormais baptisés « impôts de consommation » et encore moins augmenter les impôts sur le capital dit « impôts de production » Ces mots nouveaux de la doxa libérale.

Tous en cœur avec Mme Pécresse, ils ont trouvé un subterfuge. Il a une apparence trompeuse de bon sens, un goût artificiel de justice, un mauvais parfum de reconnaissance du travail. Il s’agit, en réalité, d’un subtil poison qui détruirait la sécurité sociale, c’est-à-dire la capacité de notre communauté nationale à protéger tous ses membres de la maladie, à améliorer les capacités de l’hôpital et les conditions des personnels de santé. Continuer la lecture de Alerte ! Ce que cache le projet droitier d’abaissement du salaire brut ! Patrick Le Hyaric