COMMUNIQUE DU PCF 82: Les communistes de Tarn et Garonne réaffirment leur soutien à Fabien Roussel, secrétaire national

COMMUNIQUE DU PCF 82

Sophia Chirkirou, députée France Insoumise de Paris a posté sur les réseaux sociaux une publication dans laquelle elle comparait Fabien Roussel à l’infâme Doriot. Ce post a ensuite été relayé par Jean Luc Melenchon.

Depuis quelques temps, notre secrétaire national est la cible d’attaques qui depuis la fête de l’Humanité, le weekend dernier, se sont amplifiées et deviennent inadmissibles.

Si les désaccords font partie des débats de la vie politique, la différence ne peut s’exprimer dans l’injure et la haine.

Comparer Fabien Roussel à Doriot maire de Saint Denis durant l’occupation nazie et collabo du régime fasciste est grave et salit la mémoire du parti des 75000 fusillés entrés en résistance. Ce sont toutes et tous les militants, les sympathisants et au-delà qui se sentent insultés par ces propos, comme en témoigne les messages de soutien de multiples personnalités de gauche.

Nous n’acceptons pas que notre secrétaire national, réélu par une grande majorité de communistes lors du congrès d’avril dernier, soit ainsi injurié par des propos d’une telle gravité.

Ce n’est pas de cette façon que l’on pourra construire le rassemblement de la gauche au grand désarroi de tant de citoyens et citoyennes qui souffrent des politiques de régression sociale et pour qui la galère est quotidienne. A l’heure des urgences sociales, économiques et écologiques que traversent notre pays, ces comportements haineux sont irresponsables.

Ceux qui ont publié de telles ignominies doivent retirer leur publication des réseaux sociaux et présenter des excuses à notre secrétaire national.

Pour Signer directement sur le site de l’appel:

https://www.pcf.fr/construire_le_debat_a_gauche

Appel à signer : « Construire le débat à gauche dans le respect de chacune et de chacun »

Dans tout le pays des élus et responsables politiques se mobilisent pour condamner les insultes calomnies et agressions, et exiger le respect du débat politique. Parmi les premiers signataires de cet  appel à « construire le débat à gauche dans le respect de chacune et de chacun », on retrouve plus de 50 parlementaires de gauche, les 5 président.es de régions de gauche, 3 anciens candidat.es à la présidentielle et plusieurs dizaines de maires de gauche, communistes, socialistes et écologistes.

Fabien Roussel -ici à la fête de l’Humanité 2023- a été gravement insulté en étant comparé au collaborationniste Jacques Doriot par la députée FI Sophia Chikirou, puis par Jean-Luc Mélenchon. Des propos largement condamnés par de nombreuses personnalités politiques qui appellent également à mener le débat d’idées dans le respect. Photographie par Nicolas Cleuet/Le Pictorium.

Nous, responsables, élus, militantes et militants des forces de gauche et écologistes, condamnons les propos extrêmement graves assimilant Fabien Roussel au collaborationniste Doriot.

Une telle injure qui bafoue l’histoire et nos valeurs communes est sans précédent dans notre camp, celui du progrès social, écologique et démocratique. Elle est inacceptable.

Le nécessaire débat à gauche doit se mener avec l’ambition d’un rassemblement majoritaire qui se construit dans le respect de chacune et de chacun ainsi que des idées et des projets en présence, sans invective ni volonté hégémonique.

Pour Signer directement sur le site de l’appel:

https://www.pcf.fr/construire_le_debat_a_gauche

Premiers signataires :

  • Isabelle Amaglio-Terisse, coprésidente de LRDG,
  • Cathy Apourceau-Poly, sénatrice PCF du Pas de Calais,
  • Éliane Assassi, Présidente du groupe CRCE au Sénat,
  • Jérémy Bacchi, sénateur PCF des Bouches-du-Rhône,
  • Stéphane Barré, Maire D’Oissel,
  • Pierre Barros, Maire de Fosses,
  • Jacqueline Belhomme, Maire de Malakoff,
  • Pierre Bell’Lloch, Maire de Vitry-sur-Seine,
  • Patrice Bessac, Maire de Montreuil
  • Olivier Bianchi, Maire de Clermont-Ferrand et Président de la métropole Clermont-Auvergne, Continuer la lecture de Appel à signer : « Construire le débat à gauche dans le respect de chacune et de chacun »

ENTRETIEN. Comparé au collaborationniste Jacques Doriot, Fabien Roussel appelle « au respect et au dialogue » pour que « la gauche gagne et l’emporte »

Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF) appelle les Insoumis Sophia Chikirou et Jean-Luc Mélenchon « au dialogue » et « au débat respectueux », après leurs attaques sur les réseaux sociaux. Il répond aux questions de franceinfo.
Article rédigé par France Info
Radio France
Le secrétaire national du Parti communiste Français (PCF), Fabien Roussel, le 26 août 2023. (FREDERICK FLORIN / AFP)

 

« En aucune manière, dans notre pays, le débat politique doit être rabaissé à ce niveau-là, c’est extrêmement dangereux », affirme Fabien Roussel, jeudi 21 septembre. Très touché par les attaques de Sophia Chikirou et Jean-Luc Mélenchon sur leurs pages Facebook, le patron des communistes appelle malgré tout « au rassemblement » pour « que la gauche gagne et l’emporte ».

La députée Insoumise de Paris a relayé mercredi sur sa page Facebook une publication dans laquelle elle fait le parallèle entre le collaborationniste Jacques Doriot et Fabien Roussel, indiquant : « Il y a du Doriot dans Roussel ». Le leader de LFI, Jean-Luc Mélenchon a lui-même repris cette comparaison en la partageant sur sa propre page Facebook.

franceinfo : Comment réagissez-vous ? Continuer la lecture de ENTRETIEN. Comparé au collaborationniste Jacques Doriot, Fabien Roussel appelle « au respect et au dialogue » pour que « la gauche gagne et l’emporte »

Réaction aux injures à l’encontre de Fabien Roussel (PCF)

Quelques jours après une Fête de l’Humanité qui fut un grand succès populaire et un formidable évènement politique pour le PCF et toutes les forces de gauche et sociales qui y ont participé, certain·es ont décidé de mener une offensive injurieuse contre Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

Ainsi, le pire étant toujours possible, des dirigeants insoumis, dont des parlementaires, relayent sur les réseaux sociaux des commentaires injurieux et calomnieux, d’une extrême gravité, mettant en parallèle Fabien Roussel et le collaborationniste Doriot.

Relayer de tels propos est un véritable appel à la haine et à la violence contre Fabien Roussel. Nous leur demandons de supprimer ces publications et de présenter leurs excuses.

Ces responsables politiques ignorent-ils à ce point l’histoire pour associer au nom du secrétaire national du PCF à celui de Doriot, qui combattit sous l’uniforme nazi sur le front de l’Est, pendant que des dizaines de milliers de communistes donnaient leur vie pour la libération de la France ?

Mesurent-ils à quel point ils contribuent ainsi à minimiser les théories défendues par tous les collaborationnistes du régime nazi, nourries d’anticommunisme et d’antisémitisme, au moment même où les extrêmes-droites travaillent partout en Europe et en France, à habiller leurs projets d’une dangereuse respectabilité ?

Comment des dirigeants de gauche peuvent-ils emboîter le pas à des éditorialistes viscéralement anticommunistes au point de ne plus savoir gérer le débat contradictoire, celui qui élève les consciences et permet la mobilisation populaire face aux offensives néo-libérales ?

Jamais dans l’histoire de la gauche, celles et ceux qui ont tant investi pour l’union dans les différentes formations n’ont subit des insultes d’une telle violence et d’une telle injustice. Les nombreux messages d’indignation que nous recevons montrent que militants et citoyens de toutes les sensibilités de gauche sont stupéfaits face à ces outrances.

Le PCF, ses militantes et militants, ses élu.e.s, n’accepteront jamais de se vautrer dans de telles dérives.

Nous avons toujours pris nos responsabilités face à l’extrême-droite et nous continuerons de le faire et de jouer pleinement notre rôle au service de notre pays et de sa classe travailleuse.

Jamais, nous n’avons choisi l’insulte pour alimenter le débat. Jamais nous n’utiliserons d’amalgames odieux pour faire vivre les idées.

Le PCF appelle les dirigeants de toute la gauche, les militants et sympathisants de tous les partis de gauche à exprimer leur refus de cette voie mortifère et calomnieuse. Il les invite au débat le plus exigeant sur les solutions à mettre en œuvre pour ouvrir enfin une véritable alternative à un système qui attise les divisions entre les peuples et les individus et rend insupportable vie de millions d’êtres humains et menace l’ensemble du vivant. C’est avec franchise, avec respect que les rassemblements les plus larges ont permis de construire des victoires.

Il les invite à venir commémorer le 22 octobre prochain, dans la carrière des fusillés de Chateaubriant, la mémoire de ces 27 militants du PCF et de la CGT, qui tombèrent sous les balles de l’occupant nazi et du collaborationniste Doriot, à entendre s’égrèner les noms de celles et ceux dont nous nous honorons qu’ils appartiennent à notre histoire commune.

Fabien Roussel y représentera le PCF et prononcera un discours en leur hommage.

Parti communiste français,
Paris, le 20 septembre 2023.


Rejoignez nous!

Retour

Votre message a été envoyé

Attention
Attention
Attention
Attention

Attention.

Emmanuel Macron à la messe du pape : au Sénat, des discours totalement opposés sur la laïcité

Après l’annonce de la présence d’Emmanuel Macron à la messe célébrée par le pape à Marseille samedi prochain, les réactions à droite et à gauche sont aux antipodes : la gauche dénonce une entrave à la laïcité quand la droite y voit la confirmation des « racines judéo-chrétiennes » de la France. Les discours se confrontent, y compris au Sénat, où Pierre Ouzoulias, sénateur communiste des Hauts-de-Seine, et Stéphane Le Rudulier, sénateur LR des Bouches-du-Rhône, les traduisent par des propositions de loi.

Tout est parti de la participation annoncée d’Emmanuel Macron à la messe célébrée par le pape ce samedi, dans le stade Vélodrome à Marseille. Elle suscite de vives critiques à gauche, qui fustigent une entrave à la laïcité. C’est dans ce contexte que le sénateur LR des Bouches-du-Rhône Stéphane Le Rudulier s’exprime le 18 septembre sur X (ex-Twitter) sur le sujet : « Messe du pape à Marseille en présence du président Macron. Pour sortir de toute polémique et hypocrisie j’ai déposé avec 34 sénateurs une proposition de loi pour consacrer les racines judéo-chrétiennes de la France Assumons nos racines et notre héritage au grand jour ! ».

Quelques heures plus tard, le sénateur communiste des Hauts-de-Seine Pierre Ouzoulias lui répond : « Je souhaite que le président n’assiste pas à cette messe, au nom du principe de laïcité, consubstantiel de notre République laïque et sociale. Mieux, je propose de constitutionnaliser l’article 2 de la loi de 1905 afin d’acter une séparation totale ». Continuer la lecture de Emmanuel Macron à la messe du pape : au Sénat, des discours totalement opposés sur la laïcité

« Encore un effort pour être républicain comme Ferdinand Buisson, monsieur le Président » C. Lelièvre

Claude Lelièvre, historien, a tenu à répondre à Emmanuel Macron dans cette tribune qu’il signe dans le Café pédagogique Il revient sur la référence du Président à Ferdinand Buisson. Un petit cours d’Histoire qui semble plus que nécessaire…

Une image contenant Visage humain, personne, homme, habits Description générée automatiquementDans votre interview au journal Le Point de mercredi dernier, vous avez affirmé qu’«il s’agit de faire des républicains, comme disait Ferdinand Buisson ». Compte tenu de l’importance de cette ambition que l’on peut tout à fait partager, encore faut-il que cela soit le plus clair possible. Or Ferdinand Buisson s’est longuement exprimé à ce sujet et le mieux est de saisir ce qu’il a dit dans toute sa force pour éviter les contrefaçons., et d’abord la vôtre. Continuer la lecture de « Encore un effort pour être républicain comme Ferdinand Buisson, monsieur le Président » C. Lelièvre

Une monstruosité médiatique : LCI

https://histoireetsociete.com/wp-content/uploads/2023/08/olombie-14.jpg

Cet article dit ce qu’il y a à dire sur ce que représente cette émission incroyable. En fait tout se tient, il s’agit d’une perte de crédibilité globale. La prétention universaliste occidentaliste a fait long feu. Dans toutes les instances internationales, théoriquement à vocation globale, la dictature occidentale a fait craquer le vernis universaliste. Citons-les en vrac : la Cour pénale internationale, les instances olympiques, le système financier international, le FMI et la Banque mondiale, le prix Nobel de la paix etc. Toutes désormais en déficit de crédibilité, comme l’information basée sur la censure pour mieux nous offrir cet extraordinaire spectacle d’indignité et de monstruosité médiatique mais qui repose sur un consensus général qui va dans le même sens. La monstruosité n’est pas seulement LCI mais bien ce qui permet qu’il n’y ait rien d’autre… et ce qui le permet ne vient pas de nulle part, ici LCI c’est Bouygues et le marché de la reconstruction après la guerre, c’est Bolloré et la manière dont il “tient” le transport portuaire africain avec la concurrence chinoise, c’est Dassault et la vente des rafales, c’est mister K l’oligarque qui met la main sur le feu nucléaire, bref c’est le capital avec son bras armé les Etats-Unis. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)


Par Djamel LABIDI

Dans la propagande occidentale sur la guerre en Ukraine, les medias lourds français, officiels et officieux, à part quelques exceptions, se font particulièrement remarquer dans un soutien sans nuance au pouvoir ukrainien. En France la palme revient incontestablement à la chaine d’information continue LCI.

Pour qui veut connaitre ce monde fou où nous vivons, dans cette hantise d’une probable Troisième Guerre mondiale, je recommande de suivre cette chaine d’information. Chez eux aucune trace de cette hantise. Pour eux c’est de la propagande, du “bluff russe”. Ils se réjouissent de chaque escalade dans les armements, de chaque pas en avant vers le gouffre. Ils en rient même souvent, tranquillement installés sur les plateaux, visionnant parfois une vidéo dont on a expurgé pour les téléspectateurs les scènes trop sanglantes. Continuer la lecture de Une monstruosité médiatique : LCI

Police : influenceurs, les nouvelles voix de la droite dure

Bons clients des plateaux télé ou figures d’influence sur les réseaux sociaux, une poignée de fonctionnaires de police s’est imposée dans le paysage médiatique, ces dernières années, pour diffuser un discours toujours plus sécuritaire.

De gauche à droite, Rida, Abdoulaye Kanté, Bruno Attal, Andy Cops et Linda Kebbab.

De gauche à droite, Rida, Abdoulaye Kanté, Bruno Attal, Andy Cops et Linda Kebbab.
PHOTOPQR/LE PROGRES/MAXPPP – BN – Cyril Bitton

Ils ne sont pas toujours syndiqués, mais se sont imposés dans les médias, traditionnels ou sociaux, car ils en maîtrisent les codes. À l’heure où la fonction d’influenceur se décline dans tous les secteurs, la police n’échappe pas à la règle. Qu’ils soient des idéologues réactionnaires assumés ou prétendent faire de l’éducation populaire, ces policiers hyperconnectés sont suivis par des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes, et totalisent d’autant plus de vues.

Selon le journaliste David Dufresne, fondateur du média indépendant  auposte.fr, ce phénomène épouse celui de la société : la libéralisation de la parole. Oui, mais à quel prix ? Car, par manque de modération, ces flics 2.0 peuvent déployer des discours violents, voire une rhétorique conspirationniste qui fait écho à celle de l’extrême droite. « Aussi détestables soient-ils, ces contenus sont le thermomètre des convictions portées au sein de la police », explique encore David Dufresne. L’Humanité a tiré le portrait de cinq d’entre eux. Continuer la lecture de Police : influenceurs, les nouvelles voix de la droite dure

L’uniforme à l’école, prémices de la patte Gabriel Attal

Le nouveau ministre Gabriel Attal, a dévoilé sa feuille de route pour l’Éducation nationale jeudi 27 juillet. Parmi ses priorités : un appel du pied à la droite, avec la volonté d’expérimenter le retour de l’uniforme dans les établissements scolaires.

Gabriel Attal arrive au palais de l'Elysée à Paris le 19 juillet 2023.

Gabriel Attal arrive au palais de l’Elysée à Paris le 19 juillet 2023.
AFP / Bertrand GUAY

« L’ordre, l’ordre, l’ordre », martelait Emmanuel Macron en guise de feuille de route, lundi dernier, depuis Nouméa. Message bien reçu par Gabriel Attal, choisi pour remplacer Pap Ndiaye au ministère de l’Éducation nationale il y a une semaine.

Parmi les premières propositions du nouveau ministre, détaillées ce jeudi dans le Midi Libre , on retrouve ainsi une vieille marotte de la droite : le port de l’uniforme. Celui-ci ferait son retour sous la forme d’une expérimentation, d’abord, « si la communauté éducative d’un établissement le demande ». Mais on sait ce qu’il advient des expérimentations en Macronie. Elles ont une fâcheuse tendance à être généralisées, à l’image de la mise en place du RSA conditionné à minimum 15 heures d’activité, testée dans 18 départements, avant que cette mesure apparaisse dans le projet de loi dit « plein-emploi », voté au Sénat le 11 juillet dernier. Continuer la lecture de L’uniforme à l’école, prémices de la patte Gabriel Attal

Police et pouvoir : pourquoi ces liaisons dangereuses

Les propos tenus par le directeur général de la police nationale en début de semaine, que refuse de condamner l’exécutif, relancent le débat sur les réponses à apporter au malaise dans la profession, loin des outrances très droitières d’une partie de ses syndicats.

Le directeur général de la police, Frédéric Veau, (à gauche) a estimé qu'« avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison ». Ici, avec son ministre de tutelle, Gérald Darmanin, qui, lui, garde le silence total sur le sujet. © AFP

Le directeur général de la police, Frédéric Veau, (à gauche) a estimé qu’« avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison ». Ici, avec son ministre de tutelle, Gérald Darmanin, qui, lui, garde le silence total sur le sujet. © AFP

Une interview en forme de coup de pression. Pour le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, un policier ne doit pas dormir en prison dans l’attente de son procès, « même s’il a commis une faute grave ». Une façon explicite de demander la libération de l’agent de la BAC détenu après des faits de violences policières commis à Marseille.

Des propos d’une extrême gravité qui ont suscité l’indignation et la colère de tous ceux qui, attachés à l’État de droit, considèrent qu’un policier est un justiciable comme un autre et que la police ne saurait exercer quelque pression que ce soit à l’endroit de l’institution judiciaire.

Des élus de gauche, le Syndicat de la magistrature, l’ancien procureur de la République François Molins se sont notamment élevés contre ce qu’ils considèrent être une dérive claire. Les principaux syndicats de policiers ont, de leur côté, applaudi la prise de position de leur chef. Continuer la lecture de Police et pouvoir : pourquoi ces liaisons dangereuses