MAC, c’est 13 ans d’existence…

Moissac au Cœur, c’est déjà 13 ans d’existence et 3 ans avec la mouture actuelle….

Un bail si l’on s’en tient a la durée de vie moyenne des sites internet politique qui ne durent souvent que le temps d’une élection, voire deux… Mac est différent! Cela reste un site d’informations locales et un lieu pour passer des infos sur des thématiques sociétales et politiques.

Les 1471 abonnés-es semblent en tirer partie et prendre du plaisir à lire les sujets abordés. Il est temps de donner des chiffres pour comprendre la portée de ce site aux prétentions modestes.

En 3 ans donc

  • 160 794 vues

soit en vues

  • 4463/mois avec 27527 en AOUT 2020 au plus et seulement 112 en JUIN 2018
  • une moyenne de 148/jour avec 6606 le 14 MAI 2020 et seulement 3 le 4 JUILLET 2018

C’est aussi 1875 articles avec 3 contributeurs en permanence et plusieurs dizaines d’auteurs différents… Le tout est réparti en 34 catégories différentes. Les sujets de prédilection des lecteurs restent les questions locales comme la lutte contre le RN/FN, les sujets de l’école et de l’éducation, les articles sur les campagnes électorales, les dessins de presse, les débats sur l’écologie… Mais surtout les articles sur les luttes des salariés-es restent un sujet très apprécié.

Ce fut, il n’y a pas si longtemps, durant 2 ans 21 émissions politiques mensuelles sur Radio d’OC avec des invités-es sur des sujets de société très divers. Nous remettrons les podcasts en ligne bientôt.

Nous poursuivons l’aventure et lançons un appel pour élargir le champ des contributions écrites et/ou médias pour rendre plus vivant encore ce site.

Merci de nous être fidèle.

Pour le site Moissac Au Coeur

Maximilien

A déguster in Caf.Péda.: L’apprentissage et la sélection !

 

Patricia Kergoat (Certop) publie les résultats d’une étude sur la sélection en apprentissage. « Les  résultats  de  l’enquête présentée  dans  le  cadre  de  cette  communication conduisentà discuter  de  la  performance  de  l’apprentissage,  à  avancer  que  celle-ci s’enracine d’abord dans  sa sélectivité. Ce sont 30% des candidat.es qui ne parviennent pas à signer un contrat d’apprentissage auprès d’un employeur, condition sine  qua  non pour s’inscrire  en  CFA  et  décrocher  un  diplôme.

À rebours des représentations sociales, il est parfois plus difficile de trouver une place d’apprenti.e que d’entrer en seconde  générale. Loin d’accueillir les élèves dont l’école ne veut plus, l’apprentissage introduit un nouveau sas de sélection déplacé en amont même de l’entrée en formation. Comment caractériser une sélection qui,d’une part, s’effectue au carrefour de l’école et du marché du travail et qui, d’autre part, différencie et hiérarchise les «réprouvé.es» du système scolaire? », écrit-elle.

« L’entrée en formation professionnelle est un puissant révélateur tant de la manière dont se constituent, s’entremêlent et se succèdent les inégalités sociales que de la façon dont se  combinent  les  rapports  sociaux  et se  fabrique  la division  sociale du  travail  dans  ses  différentes dimensions (classe, «race», sexe et génération). L’apprentissage n’est pas un bien public, au sens de bien  universel (Moreau,  2015), il est particulièrement sélectif. D’inspiration libérale, il représente une forme accomplie de ces politiques qui inscrivent les préoccupations de l’emploi au cœur du système éducatif, et c’est ce qui explique, pour partie, qu’il fasse encore mieux que le lycée professionnel  en matière de production des inégalités« .

L’étude

 

L’OCDE et l’internationale de l’éducation demandent des mesures pour les professeurs in Caf. Peda.

C’est assez rare de voir une internationale syndicale et l’OCDE faire programme commun. C’est pourtant ce que proposent les « 10 principes pour une reprise de l’éducation efficace et équitable » publiés par l’OCDE et l’Internationale de l’éducation. Ils invitent notamment à ne pas oublier les enseignants dans les conditions de la reprise.

L’OCDE inquiète de la baisse des budgets éducation

« Les principes reconnaissent aussi que les enseignants sont plus efficaces quand leurs besoins en santé, sécurité et bien être sont reconnus », annoncent les « 10 principes ». Si l’OCDE est allé trouver une alliance avec le syndicats de l’éducation c’est que l’organisation a déjà dénoncé le risque d’une baisse générale de la dépense d’éducation en sortie de crise pour relancer l’économie.

Dès septembre 2020, Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, a insisté sur l’importance de la crise économique qui accompagne la crise sanitaire et la nécessité de maintenir la dépense d’éducation. « Si l’on ne sait pas avec certitude quel sera l’impact global de la pandémie de COVID-19 sur les dépenses d’éducation, les pouvoirs publics risquent néanmoins de devoir prendre des décisions difficiles quant à l’affectation des fonds publics à mesure que la croissance économique ralentira, que les recettes fiscales baisseront et que les coûts de la santé et de la protection sociale augmenteront », écrivait l’OCDE dans l’édition 2020 des Regards sur l’éducation.  » « Le renforcement des systèmes éducatifs doit être au cœur des plans des gouvernements pour sortir de cette crise et doter les jeunes des compétences et des qualifications dont ils ont besoin pour réussir », disait alors A Gurria. Et pour lui cela passait déjà par la revalorisation de la profession enseignante. Continuer la lecture de L’OCDE et l’internationale de l’éducation demandent des mesures pour les professeurs in Caf. Peda.

La note (à télécharger) qui révèle les 160 milliards d’euros volés chaque année au service public

Le recours à des cabinets de conseil sur la vaccination s’est chiffré à 11 millions d’euros. Une somme importante, mais qui représente moins de 0,01 % du total de l’argent alloué annuellement au privé au détriment des services publics.

Une note d’analyse de 14 pages qui paraît ce vendredi montre que le coût annuel de l’externalisation des missions de service public représente « l’équivalent du quart du budget de l’État ». Une politique qui revient, pour la puissance publique, à « saper sa capacité à agir », estiment une centaine de hauts fonctionnaires et d’agents publics. Ils critiquent ouvertement l’orientation austéritaire des gouvernements successifs qui ne cesse de faire la part belle au privé, au détriment de l’intérêt général.

Nos services publics : le nom du collectif se veut sobre et simple. En creux, il en dit pourtant long sur le hiatus qui existe entre ceux qui élaborent les politiques et ceux chargés de les mettre en œuvre.

Portée par une centaine de hauts fonctionnaires et d’agents publics issus de divers ministères et administrations, cette nouvelle entité livre une charge de l’intérieur particulièrement argumentée contre la logique de démantèlement du service public au profit du privé qui prévaut depuis une trentaine d’années. Continuer la lecture de La note (à télécharger) qui révèle les 160 milliards d’euros volés chaque année au service public

Plan de relance : Retour de la réforme des retraites in Caf. Péda.

Le document final du plan de relance transmis au Parlement évoque à nouveau la détermination du gouvernement d’aller au bout de la réforme des retraites. Si l’Education nationale y a sa part, l’essentiel des financements vont à des aides aux entreprises et au soutien à l’emploi. JM Blanquer a fait inclure dans le plan ses projets comme les internats d’excellence ou les Cordées de la réussite, des dispositifs qui n’ont pourtant pas fait leurs preuves.

Un plan de 100 milliards

Le plan de relance c’est 100 milliards dont 40 milliards de subventions européennes orientés sur trois axes : le verdissement de l’économie (30Mds), la compétitivité (34 Mds dont 20 de réduction d’impots) et la transition numérique (36 Mds). « Ces investissements seront accompagnés de réformes destinées à en accroître l’impact et à soutenir également le potentiel de croissance. Ainsi, entre autres, les réformes engagées amélioreront l’efficacité de la politique du logement, du marché du travail et de l’assurance-chômage, et, lorsque les conditions le permettront, du régime des retraites », précise d’emblée la  synthèse gouvernementale. Continuer la lecture de Plan de relance : Retour de la réforme des retraites in Caf. Péda.

1er MAI: TOUTES ET TOUS MOBILISES !

1er MAI    

  TOUTES ET TOUS MOBILISES !

MANIFESTATION  – 10h30 SQUARE PICQUART – MONTAUBAN

(en face du Musée Ingres Bourdelle)

                                     

L’heure est plus que jamais à la mobilisation pour en finir avec les choix politiques du président Macron et de son gouvernement qui entraînent désastre sanitaire et social.

La gestion intolérable de la pandémie infligée aux personnels hospitaliers, aux salariés, aux usagers et plus globalement à la population, est révélatrice du système capitaliste. En France et partout dans le monde, il impose ses choix, au détriment des intérêts du monde du travail, de la jeunesse et des retraités. Dans les mêmes logiques, sous prétexte  de crise sanitaire, gouvernement et patronat accélèrent leur entreprise de destruction : démantèlement de la Fonction Publique et des Services Publics de proximité (Hôpital, Éducation Nationale, Énergie, Rail, Poste…), casse des industries garante de l’indépendance du pays, attaques contre la Sécurité Sociale par les exonérations des cotisations sociales, attaques contre les chômeurs avec la réforme de l’assurance chômage…

Nous refusons le démantèlement d’EDF, prélude à une privatisation. L’énergie est un bien public essentiel et doit le rester.


LES CONSÉQUENCES SONT CATASTROPHIQUES POUR LES SALARIÉS, LES JEUNES, LES RETRAITÉS ET LES PRIVÉS D’EMPLOIS :

Les licenciements et les annonces de fermetures d’entreprises explosent, entraînant un chômage de masse.

Les salaires, les traitements, les pensions de retraites et les minima sociaux sont tellement bas que nous subissons une aggravation de la précarité et un basculement dans la pauvreté.

Le niveau des allocations et des prestations de la Sécurité Sociale et de la protection sociale ne permet plus de répondre aux besoins des populations.

Explosion des inégalités sociales et remise en cause du droit pour tous à l’énergie, à se soigner, à se loger, à s’éduquer, à la culture, aux télécommunications…

Restrictions des libertés collectives et individuelles.


L’ARGENT EXISTE POUR RÉPONDRE AUX BESOINS SOCIAUX :

. 354 Milliards d’euros de patrimoine cumulés pour les Français les plus riches.

.  30 Milliards d’Euros de dividendes pour le CAC 40

. 110 Milliards d’Euros de plan d’urgence

. 300 Milliards d’Euros de prêts garantis

. 100 Milliards d’évasion fiscale

. 67 Milliards d’Euros d’exonérations et niches fiscales

RN/FN et Présidentielle 2022. L’extrême droite aiguise ses couteaux!

le vote RN s’est répandu au sein de la jeunesse. La part du vote RN des 25-34 ans est passée de 23 % en 2017 à 29 % d’intentions pour 2022.

Porté par un climat social et politique délétère, dédiabolisé et promu par la machine médiatique, l’ex-FN, devenu Rassemblement national, poursuit son ascension. La fille Le Pen, qui se voit déjà élue en 2022, a lancé une stratégie de ratissage tous azimuts, fluctuant sur une « ligne de crête » entre radicalité et normalisation, outrance et respectabilité. Que fait la gauche face à une extrême droite plus que jamais dangereuse ?

Dans les périodes de grande confusion, il arrive que les loups tentent de se faire passer pour des agneaux. Convaincue de pouvoir remporter l’élection présidentielle de 2022, cinq ans après avoir hissé le FN au deuxième tour pour la seconde fois dans l’histoire de la Ve République, Marine Le Pen sent des vents porteurs. Et la possibilité d’une accession à la présidence « n’a jamais été aussi importante qu’aujourd’hui », claironnait-elle, début avril, dans un entretien au mensuel d’extrême droite « l’Incorrect ». Continuer la lecture de RN/FN et Présidentielle 2022. L’extrême droite aiguise ses couteaux!

Covid-19. Dominique Costagliola : « On a nié que les écoles puissent être des lieux de contamination »

Dominique CostagliolaÉpidémiologiste, directrice de recherche à l’Inserm

Dominique CostagliolaÉpidémiologiste, directrice de recherche à l’Inserm

La dynamique épidémique laisse des chances aux variants de se développer, prévient Dominique Costagliola. Pour l’épidémiologiste, une réouverture des établissements scolaires exige des mesures visant à diminuer le risque.

Dominique Costagliola Épidémiologiste, directrice de recherche à l’Inserm

Dominique CostagliolaÉpidémiologiste, directrice de recherche à l’Inserm

La France doit entamer dès la mi-mai un allègement progressif des contraintes ­sanitaires. Pourtant, des inquiétudes persistent sur le niveau de propagation virale encore élevé, alors que les effets modérés des mesures de freinage, adoptées il y a quinze jours, commencent seulement à se faire sentir. Les écoles primaires, qui doivent rouvrir lundi 26 avril, cristallisent une grande partie des interrogations. Pour Dominique Costagliola, directrice de recherche à l’Inserm, on a longtemps « nié » que les établissements scolaires soient des lieux de contamination. Elle plaide pour la mise en place de vrais dispositifs de lutte contre le virus.

Où en est la situation épidémique en France ? Continuer la lecture de Covid-19. Dominique Costagliola : « On a nié que les écoles puissent être des lieux de contamination »

Rentrée scolaire: Deux semaines de perdues ? (Pétition) In Caf. Péda.

Alors que la rentrée des classes s’annonce dans une semaine, les enseignants sont toujours dans l’ignorance des conditions réelles dans lesquelles ils retrouveront leurs élèves. Une mesure positive se détache : la commande millions d’auto tests. Malgré la proclamation d’une « priorité » qui n’a de réalité que médiatique, seule une minorité des enseignants sera vaccinée le 26 avril. Aucun plan de recrutement n’est annoncé pour le moment. On ignore tout des aménagements du protocole sanitaire ou de l’équipement des locaux scolaires dans une semaine. Avec un taux d’incidence très élevé, le gouvernement semble prêt à rouvrir les écoles à peu de frais. Il ne reste que quelques jours pour ne pas tout improviser…

Une plateforme intersyndicale claire

« L’absence d’anticipation a déjà conduit le service public d’Éducation dans une situation critique. Persister dans ce refus aurait des conséquences graves. Nous attendons du gouvernement, du ministre de l’éducation nationale, des réponses rapides et claires à nos demandes, et ce avant la reprise des cours fixée au 26 avril 2021. Des discussions doivent être ouvertes d’ici le 20 avril ». Continuer la lecture de Rentrée scolaire: Deux semaines de perdues ? (Pétition) In Caf. Péda.

Covid-19. Pourquoi Pfizer fait exploser le prix de son vaccin (et s’en vante)

Le groupe pharmaceutique profite d’une demande en hausse pour gonfler le tarif de ses doses de vaccins commandées par l’Union européenne de 12 à 19,50 euros. Et ce n’est qu’un début…

Fort du succès de son vaccin contre le Covid-19, Pfizer en augmente le prix. D’après le premier ministre bulgare, la multinationale américaine, associée au laboratoire allemand BioNTech, fait, à l’occasion d’une nouvelle commande de l’Union européenne (UE) pour 1,8 milliard de doses – un volume faramineux qui, entre achats fermes et options, double presque à lui seul le montant des précommandes jusque-là –, passer le tarif à l’unité de 12 à 19,50 euros.

Alors que la Commission refuse depuis des mois de faire la lumière sur les prix de ses achats auprès des géants pharmaceutiques, le premier ministre bulgare, Boïko Borissov, brise nolens volens l’omerta. « Pfizer était à 12 euros, puis c’est devenu 15,50 euros. Et maintenant, on signe des contrats pour 900 millions de vaccins (achats fermes – NDLR) au prix de 19,50 euros. Ce qui représente 18 milliards d’euros ! Beaucoup de variants vont apparaître, et donc on aura une première injection, une deuxième, puis une troisième et une quatrième ! Cela va avoir un impact sur les budgets des prochaines années. »

Continuer la lecture de Covid-19. Pourquoi Pfizer fait exploser le prix de son vaccin (et s’en vante)