Castelsarrasin – Eric Cadoré vient présenter le plan régional pour l’eau à la rencontre des communistes

Castelsarrasin - Eric Cadoré vient présenter le plan régional pour l'eauPar Julien Sueres – PCF Castelsarrasin, le 30 Juin 2023

La région Occitanie est l’une des plus exposées aux effets du changement climatique : hausse des températures moyennes, augmentation de la fréquence d’épisodes extrêmes tels que les tempêtes, les pluies diluviennes ou les canicules. Les conséquences de cette pression exercée sur la ressource en eau sont aujourd’hui nombreuses, à la fois sur les milieux aquatiques, sur les sols et les usages. À ce jour, le déficit annuel (différence entre ressource et besoins) régional en eau est estimé à environ 200 millions de m3, induisant inévitablement des conflits d’usages.

Une situation d’urgence qui a amené le conseil régional à bâtir depuis des mois un grand plan régional pour un nouveau modèle de gestion de la ressource. Le conseiller régional (PCF) du Gers Eric Cadoré, et Président de la commission eau à la région, a rencontré les communistes au cours d’une réunion publique ce vendredi à Castelsarrasin pour en présenter les grandes lignes. Continuer la lecture de Castelsarrasin – Eric Cadoré vient présenter le plan régional pour l’eau à la rencontre des communistes

Pourquoi le parc nucléaire ne peut pas suivre la cadence imposée par le gouvernement ?

Une étude présentée au conseil social et économique central d’EDF que nous révélons doute des capacités du parc existant à produire la moitié de nos besoins en électricité d’ici à 2035, objectif que lui a pourtant fixé le gouvernement.

Le rapport auquel l'Humanité a eu accès pointe des niveaux de production comparables à ceux des années 1990, une période où le parc nucléaire comptait six réacteurs de moins qu’aujourd’hui. © Laurent GRANDGUILLOT/REA

Le rapport auquel l’Humanité a eu accès pointe des niveaux de production comparables à ceux des années 1990, une période où le parc nucléaire comptait six réacteurs de moins qu’aujourd’hui. © Laurent GRANDGUILLOT/REA

Coupures, baisses de tension et même black-out ? L es risques soulevés cet hiver vont-ils devenir de plus en plus fréquents ? Dans une étude que nous dévoilons, les experts des cabinets Degest et IED cachent mal leur pessimisme.

Mandatés par les élus du personnel d’EDF, pendant un an, Lambert Lanoë, Arnaud Eymery et Jean Barra ont rencontré plus de 130 acteurs afin d’évaluer la capacité réelle de production de notre parc nucléaire, qui, en 2022, n’a produit que 279 térawattheures (TWh), soit le « plus bas niveau de production de son histoire ».

Si celui-ci devrait atteindre 315 TWh en 2023, puis 330 TWh en 2024, il correspond à « des niveaux de production comparables à ceux des années 1990 », expliquent les auteurs du rapport. « Une période où le parc nucléaire comptait six réacteurs de moins qu’aujourd’hui. »

Sauf que, pour répondre aux enjeux climatiques, géopolitiques ou encore au défi de la réindustrialisation, la consommation d’électricité devrait augmenter et même plus vite que prévu, à en croire RTE, le gestionnaire du réseau de transport électrique.

Celle-ci devrait même doubler, entre 580 et 640 TWh en 2035. En 2022, les Français ont consommé 395 TWh. Pour parvenir à satisfaire ces futurs besoins, le plan de RTE consiste à faire monter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique français à 40 % en 2030 et à 50 % en 2035. Et surtout, pour les centrales nucléaires, à assurer une production comprise entre 360 et 400 TWh/an.

Soit grosso modo l’objectif fixé en 2015 par EDF (405 TWh/an), mais jamais atteint jusqu’ici. Autant dire que, face à un tel scénario, les incertitudes quant à sa réalisation demeurent. Continuer la lecture de Pourquoi le parc nucléaire ne peut pas suivre la cadence imposée par le gouvernement ?

Avec son « Netflix médical », comment le groupe Ramsay lorgne les déserts médicaux

Le groupe Ramsay développe la téléconsultation en proposant un abonnement à 11,90 euros par mois aux patients. Sous couvert de faciliter l’accès aux soins partout dans le pays, cette stratégie pourrait au contraire accentuer la sélection des patients par le porte-monnaie.

Le nouveau dispositif de Ramsay propose pour 11,90 euros par mois, l’accès à un avis d’un praticien ou une réponse sur une question de santé, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 (dans la limite de 20 par an). ©PHOTOPQR/LA PROVENCE/VALLAURI

Le nouveau dispositif de Ramsay propose pour 11,90 euros par mois, l’accès à un avis d’un praticien ou une réponse sur une question de santé, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 (dans la limite de 20 par an). ©PHOTOPQR/LA PROVENCE/VALLAURI

Une offre de téléconsultation qui met le feu aux poudres. Début juin, l’abonnement proposé par Ramsay, leader discret de la santé privée en France, a déclenché une bronca des professionnels du secteur.

Lancé depuis janvier, ce dispositif que beaucoup ont comparé à un Netflix médical donne, pour 11,90 euros par mois, l’accès à un avis d’un praticien ou une réponse sur une question de santé, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 (dans la limite de 20 par an).

Dans un communiqué, le groupe assure que ce service, sans surcoût de consultation, ni prise en charge par l’assurance-maladie (sauf pour les éventuelles prescriptions réalisées lors des téléconsultations), « ne se substitue pas à un médecin traitant ». Continuer la lecture de Avec son « Netflix médical », comment le groupe Ramsay lorgne les déserts médicaux

Pourquoi le CAC 40 préfère verser 80,1 milliards d’euros aux actionnaires plutôt que d’investir dans la transition

Dans son dernier rapport, Oxfam montre que, plutôt qu’investir dans la transition énergétique et augmenter les salaires à hauteur de l’inflation, les grandes entreprises préfèrent verser des dividendes à leurs actionnaires.

Cinq familles françaises (Arnault, Hermès, Bettencourt- Meyers, Pinault et Del Vecchio) possèdent à elles seules 18 % du CAC 40. © Marta NASCIMENTO/REA

Cinq familles françaises (Arnault, Hermès, Bettencourt- Meyers, Pinault et Del Vecchio) possèdent à elles seules 18 % du CAC 40. © Marta NASCIMENTO/REA

Oxfam publie ce lundi 26 juin le second volet de son rapport sur les grandes entreprises françaises. Si le premier, paru en avril, montrait que les inégalités se creusaient entre les salariés et leurs patrons – le PDG de Teleperformance gagne 1 500 fois le revenu moyen dans son entreprise –, l’ONG se penche aujourd’hui plus particulièrement sur les actionnaires.

Ce rapport intitulé « L’inflation des dividendes » montre et documente le fait que les richesses créées sont toujours plus captées par le capital. Si, sur dix ans, les salaires dans les 100 plus grandes entreprises françaises ont augmenté de 22 %, les versements à leurs actionnaires ont, eux, bondi de 57 %.

« Le versement de dividendes aux actionnaires a augmenté presque trois fois plus vite que la dépense par salarié, on voit bien qu’il y a un vrai dérèglement dans le partage de la valeur au sein des grandes entreprises en France », pointe Léa Guérin, chargée de plaidoyer sur la régulation des multinationales chez Oxfam et principale autrice du rapport. Le constat est particulièrement cruel en ce contexte d’inflation. Continuer la lecture de Pourquoi le CAC 40 préfère verser 80,1 milliards d’euros aux actionnaires plutôt que d’investir dans la transition

Immigration : ce que propose la gauche

Encouragée par les postures outrancières de Gérald Darmanin, la droite multiplie les attaques contre les droits des étrangers. Au sein de la Nupes, les partis sont, au contraire, porteurs de propositions justes et positives.

Le 2 décembre 2022, à Paris. Quelque 200 migrants, mineurs non accompagnés, avaient installé leurs tentes devant le Conseil d’État pour réclamer leur prise en charge. Julie SEBADELHA / AFP

Le 2 décembre 2022, à Paris. Quelque 200 migrants, mineurs non accompagnés, avaient installé leurs tentes devant le Conseil d’État pour réclamer leur prise en charge. Julie SEBADELHA / AFP
 

Sur le terrain, qu’il s’agisse de solidarité aux frontières ou de lutte pour le respect des droits des travailleurs sans papiers, les militants des partis de la Nupes sont nombreux à être engagés sur la question de l’immigration. Pourtant, face à un débat public saturé par les thèses de l’extrême droite, la gauche semble inaudible et donne l’impression d’être incapable de porter des propositions concrètes sur le sujet.

« Pourtant, nous en avons et ce n’est pas nouveau, assure la sénatrice communiste Éliane AssassiLe PCF a publié, dès 2018, le Manifeste pour une France hospitalière et fraternelle. C’est une base solide. »

Le document, fruit d’un travail collectif entre élus, responsables associatifs et syndicaux, jetait les bases de politiques positives visant notamment à la mise en place de voies légales et sécurisées pour les migrations internationales, la défense de politiques d’intégration par le travail et l’accès facilité aux droits fondamentaux des personnes exilées. Continuer la lecture de Immigration : ce que propose la gauche

Pacte : l’arme ultime de destruction du Lycée Professionnel

Santé : « Il faut sortir le médicament de la logique de marché », selon Laurence Cohen

La sénatrice PCF Laurence Cohen appelle à la création d’un pôle public du médicament et à la reconquête de l’appareil industriel sanitaire français, au moment où Emmanuel Macron annonce, ce mardi, à l’occasion d’une visite en Ardèche, la relocation d’une « cinquantaine de médicaments essentiels » dont la moitié dans « les semaines à venir ».

Un laboratoire.

Un laboratoire. AFP

Du paracétamol à l’amo­xi­cilline cet hiver, ou plus récemment le misoprostol, molécule des pilules abortives, la raréfaction des stocks de produits pharmaceutiques inquiète. La pénurie fait peser de graves dangers sur la santé des Français. C’est dans ce contexte qu’Emmanuel­ Macron s’est rendu, mardi 13 juin, au laboratoire Aguettant (Ardèche) pour présenter un plan de « reconquête sanitaire ».

Parmi les annonces du chef de l’Etat figure la relocalisation d’une première « cinquantaine de médicaments essentiels pour lesquels notre dépendance aux importations extra-européennes est avérée », dont la moitié « verront leur production relocalisée ou augmentée significativement (…) dans les semaines à venir ».  Une liste « unique » et « évolutive » de 450 médicaments a également été évoquée par le président afin d’atteindre « l’objectif de sécurisation des chaînes d’approvisionnement de ces molécules au niveau français et européen ». « Un plan blanc du médicament sera développé », a-t-il ajouté, sans plus de détail sur ce dispositif déjà annoncé précédemment par le ministre de la Santé. Continuer la lecture de Santé : « Il faut sortir le médicament de la logique de marché », selon Laurence Cohen

Fret SNCF : comment le gouvernement organise la grande braderie

  • Dix-sept ans après l’ouverture à la concurrence, Fret SNCF est sous le coup d’une enquête de la Commission européenne pour les aides publiques perçues entre 2007 et 2019.
  • Le ministre Clément Beaune a fait le choix de liquider l’entreprise.
  • Les syndicats appellent à une journée de grève, ce jeudi 15 juin.
Le gouvernement organise un démantèlement de Fret SNCF. L’entreprise devra céder 30 % de ses activités et 20 % de son chiffre d’affaires à ses concurrents © Demian Letinois Taillant

Le gouvernement organise un démantèlement de Fret SNCF. L’entreprise devra céder 30 % de ses activités et 20 % de son chiffre d’affaires à ses concurrents
© Demian Letinois Taillant

C’est un dossier à 5,3 milliards d’euros. Ces aides publiques perçues par Fret SNCF entre 2007 et 2019 valent à l’entreprise l’ouverture d’une enquête par Bruxelles, après le dépôt de trois plaintes de ses concurrents.

«Fret SNCF a subi pendant une longue période des pertes annuelles très importantes couvertes par l’État au détriment des concurrents qui n’ont pas eu accès à un tel soutien», a fait savoir Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission européenne, dans de mercredi (article payant).

459 emplois, soit 10 % des effectifs de Fret SNCF, sont d’ores et déjà visés

Pour éviter de rembourser cette somme, en cas de condamnation, Clément Beaune a présenté, le 23 mai, un plan de«discontinuité économique» . En clair : Fret SNCF va disparaître, remplacée par de nouvelles entreprises, afin que «la Commission constate une discontinuité économique entre Fret SNCF et les nouvelles entités», écrit le ministre des Transports, dans un courrier adressé à Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF. Continuer la lecture de Fret SNCF : comment le gouvernement organise la grande braderie

Pacte : l’outil de la libéralisation de l’École in Caf. Péda. + Carnets Rouges n°29

Un projet de société révolutionnaire – Construire un système de sécurité de l’emploi et de la formation

Nous voulons rendre effectif pour chaque membre de la société, à tout moment, le droit à un emploi ou à une formation débouchant sur un emploi plus qualifié, dans une sécurité de revenu.

C’est une réponse à de profondes aspirations dans la société, et aux défis de notre époque – défis sociaux, écologiques, défis de paix et de co-développement.

Concrètement, chacun·e sera affilié·e, dès la sortie du système scolaire, à un service public de l’emploi et de la formation ayant pour mission de procurer à toutes et tous les moyens d’alterner périodes d’exercice d’un emploi et périodes de formation dans des domaines librement choisis, sans jamais passer par la case « chômage ». Continuer la lecture de Un projet de société révolutionnaire – Construire un système de sécurité de l’emploi et de la formation