Politique. Pourquoi la gauche doit-elle se ressaisir face au confusionnisme ambiant ?

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Rappel des faits Brouillage des repères de l’extrême droite jusqu’à la gauche, le confusionnisme est en train de s’installer. Pourquoi est-ce dangereux ?

Le feu au lac : le confusionnisme comme appui de l’extrême droitisation

Philippe Corcuff — WikipédiaPhilippe Corcuff Maître de conférences de science politique, Sciences-Po Lyon

Il y a le feu au lac et peu s’en rendent suffisamment compte à gauche ! Une gauche éparpillée « façon puzzle » et la notion même de « gauche » en crise. La possibilité qu’un candidat « postfasciste », plus à droite que Marine Le Pen mais potentiellement soutenu par des secteurs de la droite, devienne chef de l’État en avril. Un Trump, mais avec davantage de pouvoirs. La dynamique d’extrême droitisation idéologique dans les espaces publics, associant xénophobie, sexisme et homophobie dans un cadre nationaliste, a commencé en France dès le milieu des années 2000. Et le nez dans le guidon, nous l’avons peu perçue à gauche.

Or, Éric Zemmour en a été une des figures principales avant d’en devenir l’agent électoral. Continuer la lecture de Politique. Pourquoi la gauche doit-elle se ressaisir face au confusionnisme ambiant ?

M. Lopez a choisi son camp: collages et mascarades

A n’en pas douter, les « indiscrétions de la DDM » ont un train de retard dans l’analyse de la situation moissagaise. Nous l’avons déjà écrit ici, les collages des Zemmour’boys sont les collages des Lepen’boys…. Blanc bonnet et bonnet blanc!

Que chacun juge de la réalité des faits,…

Ce qui change la donne, c’est la présence de 2 élus de Moissac qui sont à la manœuvre. Faut-il avoir du temps libre et de l’argent pour pouvoir coller à tour de bras, un coup pour Zemmour, un coup pour M. Le Pen ou pour les 2 en même temps puisque les affiches ne se recouvrent pas. Peut être que nos apprentis « élus de la république » sont rémunérés? Pour notre part, nous avons mis les protagonistes d’accord en occultant toutes leurs affiches…

A voir et à suivre… Continuer la lecture de M. Lopez a choisi son camp: collages et mascarades

Essai. « Nous sommes en guerre », une mise à nu de la militarisation de la police

Après « l’Arme à l’œil », paru en 2016, Pierre Douillard-Lefèvre dresse, dans son nouvel ouvrage, un réquisitoire contre un État qui, depuis plusieurs décennies, se laisse gagner par une hégémonie sécuritaire. Mais l’auteur ne s’en tient pas là et interroge nos capacités de résistance.

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Nous sommes en guerre
Pierre Douillard-Lefèvre
Grevis, 250 pages, 12 euros

À 16 ans, Pierre Douillard-Lefèvre est grièvement blessé à l’œil par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) lors d’une manifestation lycéenne en 2007. Membre fondateur de l’Assemblée des blessés, le militant est aujourd’hui devenu chercheur en sociologie urbaine. Mais ce n’est ni le témoignage d’une victime, ni une historiographie universitaire que nous livre l’auteur dans son dernier ouvrage.

« Nous sommes en guerre » est un essai politique, la démonstration chapitre après chapitre du « processus de militarisation de la police » qui se mettrait « au service d’une terreur d’État », le tout dans une langue précise et incisive. Continuer la lecture de Essai. « Nous sommes en guerre », une mise à nu de la militarisation de la police

Squid Game : pas de gagnant sous le capitalisme

Donc dans les pays “émergents” on se tue à la tâche pour récupérer le différentiel de productivité avec les pays à plus forte capitalisation et par là, d’une productivité bien supérieure. Les “tigres”, les “dragons”, les jaguars” autoproclamés du tiers-monde deviennent des enfers sur terre pour ceux qui travaillent 60 heures par semaine en moyenne ou bien plus, n’ont presque pas de vacances, etc. et qui ne jouissent jamais d’un moment de tranquillité et doivent bourrer les crânes de leurs enfants pour conserver une position sociale très précaire car soumise à une concurrence de la force de travail, impitoyable.

Pour survivre dans cette jungle, ils s’endettent et avalent force stimulants et calmants alternativement afin de tenir “le rythme de travail” et voient passer toutes leurs “vies” au service des patrons. Le pays reste quand même dépendant des puissances technologiques impérialistes et tout sorte d’effets malfaisants se développent “pour tenir”. Continuer la lecture de Squid Game : pas de gagnant sous le capitalisme

Présidentielle 2022. Contre l’extrême droite, Fabien Roussel brandit la loi Gayssot

Le candidat PCF propose de rendre inéligibles les personnes condamnées pour racisme ou incitation à la haine.

Faut-il empêcher les condamnés pour racisme de candidater à l’Élysée ? C’est en tout cas la proposition de Fabien Roussel. Invité sur Radio J, dimanche, le candidat PCF à l’élection présidentielle a déclaré vouloir «renforcer la loi Gayssot en rendant inéligibles des personnes qui sont condamnées pour racisme, pour incitation à la haine raciale, pour discrimination en fonction de sa religion».

La loi Gayssot, adoptée en 1990, réprime tout acte raciste, antisémite ou xénophobe. L’article premier stipule que « toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite ». Pour le député du Nord, si «aujourd’hui, des juges d écident de rendre inéligibles des responsables politiques, des élus qui ont, par exemple, fait du détournement de fonds», il pourrait en être de même d’une condamnation pour discrimination raciale ou religieuse, puisque ces faits « portent atteinte aux valeurs de la République, à la cohésion nationale ».

Une référence à Zemmour, probable candidat

En effet, une peine complémentaire d’inéligibilité s’avère automatique pour tous les crimes et pour certains délits, qui n’incluent pas les délits d’incitation à la haine raciale, ni de discrimination raciale. Seul le juge peut aujourd’hui décider, de manière discrétionnaire, si une personne déclarée coupable de ces faits peut être interdite de se présenter à une élection.

Le communiste faisait référence à Éric Zemmour, probable futur candidat à la présidentielle. En effet, le polémiste d’extrême droite a été plusieurs fois condamné par la justice. Une première fois en 2011, pour provocation à la discrimination raciale lorsqu’il avait dit, en 2010, sur le plateau de Salut les Terriens (Canal Plus), à propos du contrôle au faciès : «Mais pourquoi on est contrôlé 17 fois ? Pourquoi ? Parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c’est comme ça, c’est un fait. »

Puis, en 2019, la Cour de cassation a confirmé la condamnation du polémiste pour provocation à la haine religieuse envers les musulmans, après qu’il eut évoqué une « invasion » de la France sur l’émission C à vous (France 5), en 2016.

Le 11 octobre, Éric Zemmour a réagi aux propos de Fabien Roussel au micro de Sud Radio : «C’est la vieille technique des communistes, c’est-à-dire on invente des délits d’opinion et puis, après, on fait condamner pour ces délits d’opinion qu’on a inventés.» Une référence à la loi Gayssot, qui porte le nom du député communiste qui l’a initiée, et qui serait une insupportable machine à censurer pour Éric Zemmour. On lui rappellera que le racisme ne saurait être une opinion, mais qu’il fait bel et bien de lui un délinquant au regard de la justice.

Grand remplacement, identité, sécurité, islam… : les thèmes de l’extrême droite sont partout

© Stéphane Audras/REA

Le phénomène n’est pas nouveau, mais il prend une ampleur décisive en ce début de campagne présidentielle : dans les discours et les propositions, les thèmes de l’extrême droite se répandent comme une traînée de poudre. Une course à l’échalote dangereuse qui prend sa source dans de multiples causes, à commencer par le confusionnisme et le vide laissé à gauche.

La fuite en avant semble sans fin. Pas un jour ou presque sans une parole haineuse, un article accusateur, un sondage fielleux. Pas un jour sans un irresponsable politique cherchant à surfer sur la dernière polémique, pour dénoncer les « immigrés trop nombreux », « l’islamogauchisme », « la guerre civile qui vient ». Les thèmes de l’extrême droite sont partout : identité, grand remplacement, sécurité, islam, immigration, jusque dans les bouches des ministres macronistes. Continuer la lecture de Grand remplacement, identité, sécurité, islam… : les thèmes de l’extrême droite sont partout

Moissac: schisme dans le populisme extrême droitiste

Les démocrates de Castelsarrasin-Moissac s’interrogent à juste raison sur la flambée d’affichage autour de la candidature de M. Zemmour. En effet, dans un partage des taches à priori concerté, à Moissac les affiches de Mme Le Pen, à Castelsarrasin les affiches Zemmour pullulent. Nous pensions qu’il s’agissaient des mêmes à la manœuvre…. Que nenni mes amis-es, et c’est M. Lopez qui nous éclaire de sa science politicienne sur les dessous de cet engouement soudain pour nos panneaux d’affichage…

Que ceux qui croient encore que M. Lopez  n’est pas de la droite la plus extrême, lèvent le doigt!

Ainsi, M. Lopez, dans la droite (extrême) ligne de sa maitresse à penser, Marion Maréchal Le Pen, vient de basculer dans le camp des Zemmouriens tout en animant par ailleurs les réseaux lepénistes locaux. Il devient donc le chef de file de l’extrême droite sur notre département après avoir évincé M. Viallon qui lui faisait de l’ombre. Et pour satisfaire son ambition, il joue sur les 2 tableaux du populisme nationaliste: un coup Le Pen, un coup Zemmour. Continuer la lecture de Moissac: schisme dans le populisme extrême droitiste

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Moissac : quand le maire et sa police provoquent in Les Nouvelles du 82

Le contrôle du port du masque sanitaire au centre ville de Moissac sert-il de prétexte au maire lepéniste et à sa police pour sanctionner et réprimer des habitants dont les engagements citoyens ne leurs conviennent pas ? On peut l’affirmer quand on sait la provocation dont a été victime Françoise Fontanier.

Active animatrice de plusieurs associations solidaires et culturelles, dont « Le Nouvel Amphi », elle organisait vendredi 13 août une déambulation musicale et poétique dans les rues de Moissac avec les enfants du quartier. Alors que les gosses défilaient, masqués et jouant aux côtés des animatrices, arrivent sur la place principale à l’angle de la rue de la République et de rue Sainte Catherine, deux policiers municipaux dont une femme qui intiment l’ordre à Françoise de placer immédiatement son masque sur le visage. Alors qu’elle demande aux policiers de patienter quelques instants, la policière trébuche et tombe au sol. Françoise qui n’est en rien responsable de cette chute est immédiatement saisie par les agents et plaquée au sol. En charge et responsable à ce moment là d’une quinzaine d’enfants, elle indique vouloir venir au poste de police dès l’initiative festive achevée.

Ce n’est pas tout. Pourtant absent de la scène, le maire Romain Lopez n’hésite pas à raconter des mensonges dans la Dépêche du mardi suivant en déclarant que Françoise Fontanier aurait tenu des propos agressifs. Des contres-vérités de la part du maire que Françoise dénonce fermement. Toujours profondément choquée et ébranlée par cette provocation, la présidente du « Nouvel Amphi » prévoit de porter plainte.

Promeneurs, attention ! A Moissac le danger peut venir de là ou on ne l’attend pas.

Alain Raynal

Moissac: Le contrôle de Police dérape in DDM + Communiqué de presse du PCF

Tarn-et-Garonne : obligation de port du masque: le contrôle de police dérape à Moissac

Françoise Fontanier en train de se relever, entourée des deux agents de la police municipale.
Françoise Fontanier en train de se relever, entourée des deux agents de la police municipale. Photo DDM

C’est en plein centre-ville, qu’un contrôle de police pour non-port du masque a mal tourné vendredi dernier. Une policière est tombée à terre et a déposé une plainte.

Que s’est-il passé vendredi dernier à l’angle de la rue Sainte-Catherine et de la rue de la République? Contrôlée par la police municipale, Françoise Fontanier, présidente de l’association Le Nouvel Amphi, a été maîtrisée au sol par l’un des agents. Une scène inhabituelle qui n’a pas manqué d’attiser la curiosité des passants. Une plainte a été déposée par la policière, tandis que Françoise Fontanier en aurait l’intention également.

Deux versions des faits s’affrontent en effet, et demandent une enquête approfondie.

Un contrôle pour non-port du masque Continuer la lecture de Moissac: Le contrôle de Police dérape in DDM + Communiqué de presse du PCF