Pédocriminalité, cyberviolence… Omegle, la plateforme de tous les dangers pour les jeunes

Après la publication d’une enquête sur la plateforme de messagerie Omegle, pouvoirs publics et acteurs de la protection de l’enfance s’inquiètent des risques numériques pour les adolescents. État des lieux.

Omegle, porte d’entrée de tous les vices pour les plus jeunes ? Ce site américain, qui permet à des millions d’inconnus d’échanger par message ou caméra interposée, vient de faire l’objet d’une enquête publiée par le média en ligne Kool Mag, consacré à la parentalité.

Celle-ci pointe notamment la présence d’exhibitionnistes d’âge mûr sur cette plateforme très fréquentée par les jeunes. Dans la foulée, le secrétaire d’État à l’Enfance, Adrien Taquet, a promis de signaler à la justice les faits relevant de l’exposition des mineurs à la pornographie et à la pédocriminalité.

Sur Omegle, comme sur ses équivalents Chatroulette ou Bazoocam, les comportements pédocriminels et de prédation seraient monnaie courante. Au-delà de ces messageries, les réseaux sociaux, grâce à l’anonymat, favoriseraient l’accès aux contenus pornographiques, aux situations d’escroquerie ou de harcèlement, posant la question du contrôle de ces sites. Continuer la lecture de Pédocriminalité, cyberviolence… Omegle, la plateforme de tous les dangers pour les jeunes

Juan Sebastian Carbonell : « Le contrôle ouvrier libère le travail du capital »

Dans son dernier ouvrage « le Futur du travail », le sociologue Juan Sebastian Carbonell conteste l’idée d’un « grand remplacement technologique ». Malgré l’automatisation et l’essor du capitalisme de plateforme, il estime que le travail et le salariat resteront la norme.

Lors des confinements liés à la pandémie de Covid-19, les tâches ne nécessitant pas d’être réalisées sur site ont subitement pu être effectuées à distance, parfois à des centaines de kilomètres du centre de production. Dans le sillage de la crise sanitaire et économique, les inquiétudes autour de l’avenir du travail se multiplient. Serons-nous, demain, tous remplacés par des robots, des algorithmes, des caisses auto­matiques ? Serons-nous voués à enfourcher notre vélo et nous convertir en livreurs ? À rebours de ces craintes, le sociologue du travail Juan ­Sebastian Carbonell, chercheur à l’ENS Paris-Saclay, estime que ni le travail, ni le salariat ne sont menacés d’extinction. Entretien.

Vous expliquez que certains discours prophétisent la disparition du travail sous le coup de l’automatisation et des avancées technologiques. Qu’est-ce qui explique cette angoisse ?

Il y a deux niveaux de réponse. Le premier est celui des textes d’économistes, de futurologues autoproclamés, d’entrepreneurs et de journalistes. Ces textes attisent l’anxiété autour de la disparition du travail sous le coup des nouvelles technologies, les robots et les intelligences artificielles. C’est ce qui explique le discours ambiant depuis le début de l’épidémie de Covid. Continuer la lecture de Juan Sebastian Carbonell : « Le contrôle ouvrier libère le travail du capital »

Comment endiguer la vague brune ?

Législatives Le passage du seuil des 30 % par l’extrême droite aux deux tours de la présidentielle laisse augurer une entrée en force à l’Assemblée nationale. Une perspective qui interpelle l’ensemble de l’arc politique républicain.

Sarah Bouillaud

Alain Hayot Ludivine Bantigny Alain Bergounioux Anthropologue, auteur de Face au FN, la contre-offensive (Arcane, 2014) Historienne, autrice de l’Ensauvagement du capital (Seuil, 2022) Historien, coauteur de Lettres sur la laïcité (Fondation Jean-Jaurès, 2019)

Qu’est-ce qui explique la popularité des idées avancées par l’extrême droite en France ?

Alain Hayot Depuis les années 1980, un nouveau discours d’extrême droite s’est progressivement imposé dans la société française au point de devenir, pour une part, hégémonique. De quoi est composé ce discours ? En premier lieu, d’un appel au peuple contre des « élites » aux contours si vagues, larges et confus que chacun peut s’y retrouver. D’un discours se voulant laïc mais en réalité raciste, xénophobe et néocolonialiste. Il est fondé sur la défense d’une identité nationale prétendument menacée par une immigration « massive » et « sauvage », et par un « grand remplacement » du Français, mâle, blanc et chrétien, au profit d’une croisade à l’envers venue du Sud et de l’Orient arabo-musulman. Cette nouvelle extrême droite va rayonner au-delà de ses rangs historiques et parvenir à gagner la bataille culturelle en « dédiabolisant » sa démarche et ses thèmes au point que les grands médias les reprennent comme des évidences. Continuer la lecture de Comment endiguer la vague brune ?

Comment tuer l’hôpital public

AFP

Ces dernières années, le gouvernement a largement favorisé le regroupement de cliniques privées à but lucratif par le biais d’autorisations d’activités octroyées par les agences régionales de santé (ARS) et de généreuses subventions. Ainsi, dans la plupart des grandes villes, ont été construits de grands établissements de plusieurs centaines de lits venant concurrencer les hôpitaux publics, notamment les CHU, en se concentrant sur les activités les plus rentables, comme la chirurgie ambulatoire et la radiologie. Des exemples ? La clinique Rhéna, à Strasbourg, les cliniques du Confluent et Santé Atlantique, à Nantes, la clinique Bezannes, à Reims, ou encore le Médipôle, à Lyon, regroupant près de 800 lits. Continuer la lecture de Comment tuer l’hôpital public

La gauche en mesure de viser la majorité

Sébastien Crépel

Sur la base des rapports de forces de la présidentielle, le « bloc de gauche » apparaît en capacité de briguer les sièges de députés dans près de 300 circonscriptions.

C’est l’un des grands enseignements de l’élection présidentielle : le « bloc » des voix de gauche a pesé presque autant au premier tour (31,95 %) que les deux autres « blocs » de droite (35,76 %) et d’extrême droite (32,29 %). Nous avons rapporté les scores obtenus par chacun de ces grands ensembles aux 577 circonscriptions du pays, de façon à dessiner la carte des rapports de forces politiques et idéologiques à la veille des législatives, en additionnant les résultats obtenus par les douze candidats à l’élection présidentielle : le « bloc de gauche », constitué du total des voix des six candidats de gauche (Mélenchon, Jadot, Roussel, Hidalgo, Poutou, Arthaud) ; le « bloc de droite » (Macron, Pécresse, Lassalle) ; et le « bloc d’extrême droite » (Le Pen, Zemmour, Dupont-Aignan).

Lettre du PCF à la France Insoumise et copie aux autres formations de gauche et écologistes

PCF ; Jeudi 28 avril 2022
À la direction de La France insoumise
Copie aux autres formations de gauche et écologistes
Chères et Chers Camarades,
Dans la dernière période, nos formations se sont rencontrées à de nombreuses reprises pour travailler à un accord en vue des élections législatives du mois de juin.
À cette étape pourtant, nous constatons que les discussions piétinent. Aussi, souhaitons-nous, par ce courrier, attirer votre attention sur les problèmes que nous avons à traiter.
Nous le regrettons d’autant plus qu’un large rassemblement nous paraît tout à fait possible, si nous nous en donnons les moyens, afin de faire élire le plus grand nombre de députés de gauche à l’Assemblée nationale et gagner une majorité nous permettant de gouverner ensemble le pays.
Le 24 avril, si l’élimination de la représentante de l’extrême droite a évité le pire au peuple de France, le meilleur reste à construire.
Emmanuel Macron reconduit à l’Élysée, c’est une nouvelle vague de violences néolibérale et d’injustices sociales et climatiques qui menace notre peuple, symbolisée par le passage à 65 ans de l’âge du départ à la retraite.
Le risque est grand, si une alternative crédible de progrès et de justice sociale ne voit pas le jour, qu’aux élections législatives de juin prochain, une fois encore, le Rassemblement national et ses cousins du parti de Zemmour parviennent à détourner la légitime colère des Françaises et des Français, dans plusieurs dizaines de circonscriptions.
Cette perspective n’a rien d’inéluctable.
La politique de Monsieur Macron est minoritaire dans le pays, et Madame Le Pen a été clairement battue au second tour de la présidentielle.
Notre peuple, le monde du travail, la jeunesse ont besoin d’espoir.
Ils attendent que l’on réponde enfin aux défis de la création d’emplois stables, de l’augmentation des salaires et des pensions, du développement des services publics, de la lutte contre la dictature de la finance, du dérèglement climatique et de la transition écologique, de la refondation démocratique et sociale de la République afin que citoyens et salariés disposent de nouveaux pouvoirs.
Pour répondre à ces attentes, la gauche doit se rassembler et faire de sa diversité une force. Il lui faut avoir pour objectif de refléter et respecter la réalité des opinions de nos concitoyennes et concitoyens qui se sont prononcés en faveur d’un changement progressiste.
Nous avons des différences. Elles ont d’ailleurs constitué une richesse dans l’activité de nos groupes parlementaires respectifs, chacune permettant de résister à la politique du pouvoir et à arracher des avancées pour notre peuple. Les communistes insistent ainsi particulièrement sur les moyens financiers permettant d’atteindre nos objectifs, ainsi que sur les pouvoirs décisionnels dont doivent disposer citoyens et salariés. N’en faisons pas un obstacle, mais faisons-les plutôt vivre comme une richesse. C’est notre volonté.
L’ensemble des forces de gauche a, au total, recueilli plus de 32% des suffrages exprimés au premier tour de l’élection présidentielle. Il est possible à la gauche réunie de battre simultanément la droite dont Emmanuel Macron a dorénavant pris la tête, et l’extrême droite qu’incarne Madame Le Pen. Celle-ci va tenter de faire élire de très nombreux députés dans la prochaine Assemblée nationale, et y conquérir une majorité de sièges.
Des millions et des millions de nos concitoyennes et concitoyens attendent que la gauche porte désormais l’ambition de cette nouvelle majorité et de ce nouveau gouvernement, pleinement représentatifs de toutes ses composantes et riches de leurs apports respectifs, Jean-Luc Mélenchon en tant que représentant de la formation sortie en tête de la gauche le 10 avril pouvant en prendre la direction.
Nous n’avons pas le droit de décevoir cette espérance. Nous avons, au contraire, la responsabilité de répondre ensemble aux attentes populaires, afin d’entraîner une nouvelle dynamique majoritaire dans le pays.
Le temps presse donc et il nous faut conclure pour partir en campagne afin de remobiliser le peuple de gauche.
C’est la raison pour laquelle nous pensons indispensable de changer de braquet. En clair, d’aller vers une véritable union respectueuse de chacun, d’entendre réellement les propositions que nous avons pour notre part formulées, ainsi que celles qu’ont avancées d’autres formations.
Pour aboutir au plus large rassemblement, il nous appartient en commun de travailler à la construction d’un front, d’un pacte, d’une coalition (peu importe le nom) de toute la gauche, sur la base du pluralisme auquel toutes les organisations concernées affirment être attachées.
Face aux enjeux particulièrement graves que nous avons à affronter, il ne peut en effet s’agir du seul ralliement à votre programme, votre logo, ou votre candidat à la présidentielle.
Nous avons déjà eu l’occasion de vous le dire et Fabien Roussel l’a dit publiquement à de très nombreuses reprises, pour enclencher une véritable dynamique de conquêtes et de victoire, le pacte, la coalition indispensable, doit s’établir sur un document programmatique présentant au pays ce que sera l’action de la nouvelle majorité politique tout au long de la mandature. Ce document, s’il doit évidemment prendre en compte les propositions de La France insoumise à laquelle les électeurs ont donné une responsabilité première à gauche, se devra d’intégrer les apports des autres tendances de l’accord, dont ceux de « La France des Jours heureux », défendus par Fabien Roussel tout au long de la campagne présidentielle.
Tel est le sens de la proposition de contrat de législature que nous vous avons soumis et de la centaine de mesures qu’il comprenait, qui visaient à donner à notre peuple une vision concrète de ce qui pourrait changer immédiatement dans la vie quotidienne avec l’arrivée d’une nouvelle majorité politique et d’un gouvernement qui en serait issu.
Travailler en ce sens peut permettre d’associer au nouvel élan progressiste indispensable les 11 millions de nos compatriotes qui ont voté à gauche le 10 avril, c’est-à-dire les 7,6 millions d’électeurs et électrices qui ont choisi le bulletin de Jean-Luc Mélenchon bien sûr, mais également les 3,5 millions qui ont choisi une autre candidature de gauche. Plus encore, l’objectif doit être de remobiliser les 13 millions d’hommes et de femmes qui se sont abstenus ou ont voté blanc et nul.
Le choix de nos candidates et candidats dans l’ensemble des départements de l’Hexagone doit répondre au même objectif, afin d’assurer la visibilité du pluralisme de la gauche, et de représenter pleinement la démocratie de proximité contre la logique présidentialiste qu’encouragent les institutions de la Ve République. Nos compatriotes s’y montrent particulièrement attachés lorsqu’ils choisissent, chaque fois qu’ils le peuvent, des personnalités dont ils connaissent les engagements de terrain. De plus, des forces citoyennes, n’ayant pas nécessairement de présence nationale, sont également à in- clure dans notre rassemblement pour arracher la victoire qui permettra d’arrêter les projets de Monsieur Macron.
En ce sens, nous avons proposé de nous attacher ensemble à la reconduction des députés sortants de toute la gauche engagés dans le combat contre la politique d’Em- manuel Macron. Nous vous avons également soumis une première liste d’hommes et de femmes qui, par leur influence dans les combats emblématiques des territoires, nous paraissent les mieux à même de conduire une bataille de conquête. Celle-ci va nécessiter des efforts considérables, puisque ce sont 289 circonscriptions au moins, qu’il nous faut faire basculer pour disposer d’une majorité au Palais Bourbon, et donc davantage encore dans toutes celles où notre rassemblement peut et doit se qualifier au second tour.
Des rencontres unitaires et citoyennes ont d’ailleurs commencé à se tenir dans de nombreux départements pour construire un élan conquérant dans de nombreuses circonscriptions. C’est une bonne chose.
Au final, l’objectif doit être de donner à chaque force la représentation nationale qui permettra à tous de disposer d’un groupe dans la prochaine Assemblée, et de for- mer sur cette base un intergroupe permettant à nos parlementaires de coordonner leurs actions.
Tel est, à notre sens, la seule manière de relever le défi institutionnel qui contraint les candidats à franchir la barre des 12,5% des inscrits pour accéder au second tour dans une circonscription, de battre l’extrême droite dans les très nombreuses circonscriptions qu’elle pourrait remporter si la gauche allait à la bataille divisée, d’empêcher dans le même mouvement le pouvoir macroniste d’arracher, une nou- velle fois, une majorité parlementaire entièrement soumise au président de la Ré- publique au lieu de représenter le peuple
.
Tout cela, encore une fois, nécessite de mobiliser de nouveau et de rassembler les électrices et électeurs qui se sont prononcés en faveur de chacune de nos forma- tions au premier tour de la présidentielle.
Pour prolonger les discussions que nos organisations ont eues jusqu’alors dans une configuration bilatérale, nous pensons indispensable que se tienne, dans les toutes prochaines heures, une rencontre plénière entre toutes les formations de gauche disposées à travailler à la constitution d’un tel cadre d’union.
Se mettre ensemble autour de la même table est encore la meilleure manière de construire du commun.
Il y a maintenant urgence à aboutir pour répondre aux aspirations du pays. En l’attente de votre réponse,
Soyez assurés, Chères et Chers Camarades, de nos fraternelles salutations.
Le comité exécutif national du PCF

Les trois raisons du troisième échec de Jean-Luc Mélenchon

Une excellente analyse de Pierre Alain MILLET…

Tout a été fait pour réduire le premier tour à ce qui était prévu pour le deuxième. Quelques mois qui donnent l’illusion d’un débat démocratique et puis la machine se met en marche pour conduire les citoyens dans le piège. Les temps de parole médiatique se concentrent sur quelques candidats, les sondages forment un vote utile concentré sur les trois premiers, écrasant tout le reste. Les partis politiques et leurs militants sont inutiles, les médias et leurs têtes d’affiches dominent.

A gauche l’impasse se referme. Plus Jean-Luc Mélenchon joue le vote utile, plus il réduit les autres forces de gauche pendant que le même vote utile fait grimper Macron pour ceux qui ne veulent pas de Le Pen et Le Pen pour ceux qui ne veulent pas de Macron… Les résultats de la Guadeloupe sont illustratifs de ce piège d’un vote utile qui n’a plus aucun sens, Mélenchon à 56% au premier tour et Le Pen à 70% au deuxième !

Au total, Mélenchon finit derrière Le Pen, et le le total gauche finit derrière le total d’extrême-droite, pour la première fois en France. Depuis le choc de 2002 et la première qualification d’un Le Pen au deuxième tour, l’extrême-droite n’a cessé de progresser, et la gauche est à son plus bas, 12% de moins en 2022 qu’en 2002.

Dès les résultats du premier tour, les dirigeants de la France Insoumise ont multiplié les condamnations des autres candidats de gauche qui auraient la responsabilité de l’échec de Jean-Luc Mélenchon. Ce n’est pas sans conséquence sur les débats entre citoyens, jusqu’à des violences contre des locaux du PCF.

Pourtant, dès qu’on regarde les résultats, on ne peut qu’être interrogatif sur les causes de ce deuxième tour que personne ne voulait. Comment penser que ce sont les 800 000 voix de Roussel qui expliquent ce troisième échec de Mélenchon quand il y a près de 13 millions d’abstentions ? que l’extrême-droite progresse à 11 millions de voix ? que même le président sortant pourtant rejeté est le premier président sortant de droite de la 5ème république qui progresse gagnant 1 million de voix ? Continuer la lecture de Les trois raisons du troisième échec de Jean-Luc Mélenchon

Un 1er mai offensif (appel)

Face à Macron, un 1er mai offensif

Emmanuel Macron ne doit sa victoire qu’au seul rejet de l’extrême droite. Son projet politique ne bénéficie pas du soutien de la population. Il doit entendre la colère que sa politique génère et doit commencer par retirer sa réforme instaurant la retraite à 65 ans.

Nous défilerons partout en France ce 1er mai, aux côtés des forces syndicales, pour faire entendre cette exigence.

A Montauban rassemblement dés 10h30 devant la maison du peuple à l’appel de la CGT, de Solidaires, et de la FSU, d’organisations de jeunesse et étudiante

Dans tout le pays, les militants communistes vendront le muguet de l’espoir.


1er Mai 2022 : Pas de progrès social sans paix !!!

L’ARGENT EXISTE POUR LE progrès SOCIAL :

137 Milliards d’€ de profits pour le CAC 40

70 Milliards versés aux actionnaires

400 Milliards d’Aides Publiques versés aux entreprises

80 Milliards d’évasion fiscale

Malgré cela, c’est aux travailleurs que les capitalistes et gouvernements à leurs bottes :

– demandent de se serrer la ceinture

– demandent de payer les milliards de cadeaux fiscaux

– demandent de payer les sales guerres via le « plan de résilience » ( Mali, Ukraine…) pendant que les profiteurs de guerres spéculent et engendrent des milliards sur les matières premières, la flambée des prix des produits…

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Les mêmes qui détournent les richesses que les travailleurs produisent pour réaliser toujours plus de profits, qui licencient, détruisent nos industries, nos services publics, notre Sécurité Sociale, s’attaquent à nos droits et conquis. Ce sont eux qui empêchent le progrès social par tous les moyens et y compris par la guerre et le fascisme s’il le faut.

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CE 1ER MAI 2022 SERA UN MOMENT DE LUTTE

– POUR LA PAIX ENTRE LES PEUPLES ET LE PROGRES SOCIAL,

– POUR IMPOSER UNE REPARTITION DES RICHESSES QUI REPONDE AUX   BESOINS DE TOUS !!!

TOUS ENSEMBLE POUR REVENDIQUER :

  • le SMIC à 2000 €
  • 300 € pour les salaires, pensions et minimas sociaux
  • l’arrêt des licenciements, des fermetures d’entreprises, des services publics
  • la retraite à 60 ans financée par les cotisations sociales
  • le 100% sécu
  • la semaine à 32 heures…

1er MAI 2022 – MANIFESTATION

10h30 devant la Maison du Peuple

(18 rue Michelet Montauban)

Ukraine. La Russie évoque une troisième guerre mondiale

En l’espace de 48 heures, le scénario d’un conflit qui dépasserait l’Ukraine a été avancé à deux reprises par Moscou. Simple invective ou véritable ultimatum vis-à-vis de l’Otan et des livraisons d’armes à Kiev ?

Sur la base aérienne américaine de Ramstein, dans l’ouest de l’Allemagne. Devant une quarantaine de pays, en présence de ses homologues, l’Ukrainien Oleksii Reznikov et l’Allemande Christine Lambrecht, le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin a réaffirmé le soutien des états-Unis pour un renforcement militaire de l’Ukraine. © Thomas Lohnes / Getty Images via AFP

Sur la base aérienne américaine de Ramstein, dans l’ouest de l’Allemagne. Devant une quarantaine de pays, en présence de ses homologues, l’Ukrainien Oleksii Reznikov et l’Allemande Christine Lambrecht, le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin a réaffirmé le soutien des états-Unis pour un renforcement militaire de l’Ukraine. © Thomas Lohnes / Getty Images via AFP

 

Plus de deux mois après l’invasion russe en Ukraine, le 24 février, les bombardements se sont poursuivis, mardi, dans l’est et le sud du pays : Kharkiv, Popasna, Zaporijjia, Sloviansk et Kramatorsk… La question de l’instauration de couloirs humanitaires a été discutée à Moscou à l’occasion de la visite du secrétaire général de l’ONU. « J’ai proposé la création d’un groupe de contact réunissant la Russie, l’Ukraine et les Nations unies afin de rechercher les possibilités d’ouverture de couloirs humanitaires », a déclaré Antonio Guterres lors d’une conférence de presse avec le ministre des Affaires étrangères.

La tonalité de l’échange surprend. Quelques heures auparavant, le même ministre avait mis en garde l’Otan et les États-Unis contre le danger « grave » et « réel » d’une troisième guerre mondiale. Car, expliquait-il, l’Alliance est « engagée dans une guerre avec la Russie par le biais d’un mandataire et arme ce mandataire ». Juste après cette sortie médiatique, Sergueï Lavrov a exprimé sa confiance en la « signature d’un accord » dont les modalités dépendraient des « combats sur le terrain » et de la bonne volonté de Kiev. Continuer la lecture de Ukraine. La Russie évoque une troisième guerre mondiale

Législatives : dépêchez-vous, il ne vous reste que plus que quelques jours pour vous inscrire sur les listes

Les élections législatives se tiendront les 12 et 19 juin prochains.
Les élections législatives se tiendront les 12 et 19 juin prochains. AFP – RICHARD BOUHET

La fin de l’élection présidentielle signe l’approche des élections législatives, qui se tiendront les 12 et 19 juin prochains. Vous avez jusqu’au mercredi 4 mai en ligne et jusqu’au 6 mai en mairie pour vous inscrire.

Il n’est pas trop tard pour s’inscrire sur les listes électorales en vue des élections législatives. Ces scrutins, qui se tiendront les 12 et 19 juin prochains, permettent aux Français d’élire les députés qui siégeront à l’Assemblée nationale.

Vous avez donc jusqu’au 4 mai en ligne et jusqu’au 6 mai en mairie pour vous inscrire sur les listes.

Comme le précise le ministère de l’Intérieur, les demandes d’inscription peuvent être déposées, au choix :

Par ailleurs, vous aurez besoin d’anticiper votre démarche si vous comptez vous inscrire en mairie ou par courrier.

Si vous optez pour une inscription en mairie ou par courrier, pensez à anticiper votre démarche.

À noter que les nouveaux électeurs de 18 ans qui ont effectué leur recensement citoyen sont automatiquement inscrits sur les listes électorales. C’est aussi le cas des personnes devenues françaises après 2018.

Si vous avez déménagé, vous devez vous réinscrire auprès de la mairie de votre nouveau domicile ou déclarer votre nouvelle adresse en cas de déménagement dans la même commune.

Pour vérifier si votre situation est à jour, rendez-vous sur le lien suivant : https://www.elections.interieur.gouv.fr/.