#Roussel2022: La logique de financement de notre programme « Les Jours Heureux »

Le fond de notre logique c’est l’emploi, les salaires et la formation « d’abord », appuyés par un investissement conçu autrement. Cela va développer efficacement (en baissant d’autres coûts, ceux du capital, et en répondant aux besoins) la production des entreprises et des services publics, et donc progressivement dégager de façon pérenne les moyens de « nouveaux jours heureux ».

Cela représente une révolution du travail, de l’emploi et du temps libre pour aller vers « une Sécurité d’emploi et de formation » dans une mobilité choisie, au lieu de la « précarité emploi mal payé et chômage », dans une mobilité imposée par le patronat et la loi du profit. Continuer la lecture de #Roussel2022: La logique de financement de notre programme « Les Jours Heureux »

J-15 pour s’inscrire sur les listes électorales ! ⌛️


🔎 Le saviez-vous ?

7,6 millions de français sont considérés comme mal-inscrits et 5,2 millions sont tout simplement non-inscrits.

Cela représente 25% des électeurs, soit 1 électeur français sur 4 qui ne pourra pas voter le 10 avril.

📌 Le 2 mars, il sera trop tard!

Il est possible de s’inscrire jusqu’au 2 mars en ligne et jusqu’au 4 mars inclus en mairie et par courrier. Après le 4, si vous êtes toujours mal-inscrit ou non-inscrit, vous ne pourrez plus faire entendre votre voix lors de l’élection présidentielle.

✊ J’agis en 5 étapes :

Si je ne suis pas inscrit :

ou :

Je télécharge et je remplis le formulaire Cerfa n°12669*02 : je me procure le formulaire.

  • 3/ Je transmets le formulaire accompagné d’un justificatif de domicile de moins de 3 mois et d’un justificatif d’identité.

Si je suis inscrit :

  • 4/ Je vérifie que ma famille et mes amis sont bien inscrits. S’ils ne le sont pas, je leur transmets le tutoriel pour s’inscrire sur les listes électorales : en cliquant ici.
  • 5/ Je partage l’image suivante sur les réseaux sociaux avec le hashtag #Roussel2022 et sur les boucles Whatsapp et Messenger.

Hugo, pour l’équipe de Fabien Roussel
http://www.fabienroussel2022.fr/

Jean-Luc Mélenchon : un « avenir en commun » soumis… à la bonne volonté du capital ? in ECO. & POL.

Oubliés le « bruit » et la « fureur » ! Désormais, Jean-Luc Mélenchon brandit avec fierté un brevet de respectabilité décerné par le président du MEDEF : « vous êtes prêt à gouverner », lui a confié Geoffroy Roux de Bézieux devant deux millions de téléspectateurs.

Gouverner, mais pour quoi faire ? Le programme du leader des « Insoumis » contient un grand nombre de propositions sociales et écologiques mais – à la différence du programme La France des jours heureux de Fabien Roussel qui consacre un chapitre entier aux moyens financiers d’atteindre six grands objectifs sociaux, écologiques et féministes – il est fort peu explicite sur les moyens de les réaliser.

Faute d’indiquer comment seront produits plusieurs centaines de milliards de richesses supplémentaires, la lecture de L’avenir en commun laisse le sentiment que ce programme n’est pas financé, qu’il s’agisse des dépenses publiques, de celles de la Sécurité sociale mais aussi de celles des entreprises. Pour y voir plus clair, on a consulté un document publié le 7 février sur le site melenchon2022.fr et intitulé Comment nous allons atteindre le plein emploi, qui a nourri le discours sur les questions économiques prononcé par le candidat en meeting à Montpellier le 13 février. Continuer la lecture de Jean-Luc Mélenchon : un « avenir en commun » soumis… à la bonne volonté du capital ? in ECO. & POL.

AG du comité de défense de l’Hopital intercommunal Castelsarrasin-Moissac: A l’offensive!


Vendredi 11 février 2022 à 18h salle de Gandalou à Castelsarrasin

Une cinquantaine de présents dont M. Durrens Serge et Lannes Serge représentant M.Bésiers excusé, Mme Hemmami élue moissagaise d’opposition et plus de 20 excusés ayant donné pouvoir.

Le président Gilles Neupont ouvre la séance en rappelant le principal problème qui a mobilisé la population à savoir la fermeture des urgences la nuit. De ce côté-là, rien de neuf, après une date de réouverture prévue le 1er février2022 l’échéance a été repoussée au mois d’avril, en fait la réouverture des urgences n’est plus d’actualité d’autant que le recrutement des médecins n’avance pas et pire, 3 médecins urgentistes hospitaliers démissionnent ! La mobilisation de la population a été importante et, si le nouveau CA en décide, le comité de défense organisera de nouvelles actions au mois de mars.

En tant que membres de la Fédération Nationale des comités de défense, nous recevons des informations qui montrent que cette situation se retrouve dans de nombreux hôpitaux en France.

La préfète ne souhaite pas nous recevoir, elle préfère poser pour des selfies sur des ronds-points ! Les députées sont intervenues à l’Assemblée Nationale sans obtenir d’engagement précis.

Nous refusons de supporter les conséquences de la politique de santé conduite depuis longtemps.

L’association est apolitique mais cela ne signifie pas qu’on n’a pas de sens politique et nous appelons les citoyens à voter pour sanctionner ceux qui nous ont amené à cette situation.

Devant le refus du directeur de l’hôpital et de l’ARS de mettre à disposition les documents de gestion, nous avons sollicité la CADA par le biais du tribunal administratif. Nous avons obtenu gain de cause, nous attendons que le directeur de l’hôpital s’exécute.

La réunion s’est poursuivie avec appel à candidature et vote pour le renouvellement d’un tiers des membres du CA adopté à l’unanimité

Remerciements pour Claude et Michel Beugin toujours membres de l’association et qui ont quitté la région.

Bilan financier ; 1700€ disponibles, dépenses en 2021 : 700€ et projet de dépenses pour l’acquisition de matériel sono, adhésion à la coordination nationale des comités de dépense,   Adopté

Réunion du prochain CA vendredi 18 février à 18h pour élire le prochain bureau qui travaillera en équipe.

S’engage ensuite un échange avec la salle

Une personne est très satisfaite des comptes rendus et informations qu’elle reçoit et en particulier de la coordination nationale mais elle a été contactée par certaines personnes qui ne viennent pas aux manifestations locales à cause du drapeau de la CGT.

Que chacun affiche ses engagements n’est pas un problème ! Le président a répondu en rappelant l’indépendance de l’association mais il arrive un moment où chacun doit faire ses choix. Le comité de défense comporte 3 composantes les élus, les personnels et leurs représentants et la population. Plusieurs intervenants rappellent la légitimité des syndicats qui défendent les personnels mais aussi, dans les faits, les conditions de l’accès aux soins pour les usagers. En conclusion le président rappelle que l’objectif est la défense de l’accès au soin pour tous, ce qui devrait être mobilisateur en dehors de toute autre considération, si d’aucuns ont des critiques à formuler, qu’ils rejoignent le Comité de défense pour débattre !!!

Quelqu’un rapporte qu’une clinique privée du 31 serait sanctionnée et de ce fait son personnel pourrait venir à Moissac, mais ce n’est qu’un bruit. A été aussi évoquée la localisation du futur hôpital de Montauban, la population et à fortiori les élus ne peuvent pas être tenus à l’écart de ce débat.  Beaucoup d’argent sur la table pour quel bénéfice ???

La séance est levée à 19h30

Gilbert TARDIN

Présidentielle. « Les jours heureux ? Évidemment que ça me parle ! »

Aux côtés des communistes, de nombreux sympathisants rejoignent les comités de campagne de Fabien Roussel, le candidat du PCF à l’Élysée crédité pour la première fois ce vendredi de 5 % par un sondage. À Marseille, Hélène, une jeune vendeuse et ancienne syndicaliste étudiante, et Pascal, un travailleur social et militant associatif, ont décidé de franchir le pas.

Hélène@ Nicolas Cleuet

Hélène@ Nicolas Cleuet

Peut-on encore s’intéresser à une élection présidentielle en 2022 sans être un militant de longue date ? Si les Français, selon les politologues, sont encore assez peu dans le bain de la campagne, Hélène et Pascal, eux, ont franchi le pas. Ils en sont même devenus acteurs à part entière en rejoignant le comité des Jours heureux des 9 e et 10 e arrondissements de Marseille.

Comme tous les communistes avec lesquels ils s’activent pour faire connaître leur candidat, ils se sentent encourager par les « Oh les cocos ne lâchez rien ! » entendus à la sortie d’une station de métro, trois jours avant le meeting de Fabien Roussel dans la cité phocéenne. Eux, ont choisi de ne pas adhérer mais ils mènent campagne tambour battant comme « compagnons de route ».

Elle, a 27 ans. Ancienne syndicaliste étudiante, et malgré un master 2 en physique chimie, elle travaille comme responsable d’étage dans une boutique. Lui, est mandataire judiciaire à la protection des majeurs. « C’est juste le nouveau terme pour tuteur », précise-t-il, bonnet rouge vissé sur la tête, avec un accent qui ressemble à s’y méprendre au chant des cigales. Elle a trouvé la suite de son engagement étudiant auprès des communistes. « Au-delà de leurs idées politiques, ils sont toujours aux côtés des populations. Par exemple, quand des sections organisent du soutien scolaire, ça me parle », assure Hélène. Lui ne se définit pas comme communiste. « Je laisse ça à ma femme !, s’amuse Pascal, elle a une façon de penser, de réfléchir. Devant la télévision, elle ne peut s’empêcher de tout décrypter. » Continuer la lecture de Présidentielle. « Les jours heureux ? Évidemment que ça me parle ! »

Privatisation de la campagne électorale par P. Le Hyaric

Décidément, avec cette élection présidentielle, tout est fait pour empêcher les électrices et les électeurs de choisir en connaissance de cause, à partir de leurs préoccupations immédiates, les contours d’un projet de société à porter.

C’est tout le sens de la stratégie du Président de la République sortant, à déclarer sa candidature. Il empêche ainsi toute confrontation alors que micros et caméras lui sont ouverts pour dérouler ses idées et promesses.
Ajoutons que ses moindres gestes et déclarations sont rapportés dans tous les médias. L’égalité de traitement des candidats qui devrait être la règle en démocratie est allègrement bafouée.
Pendant ce temps, on aura amusé cette semaine la galerie avec le grand mercato où de petites mouches quittent leurs ânes pour rejoindre l’écurie du voisin qu’ils critiquent encore la veille.
Rien de tel pour montrer la force de ses convictions qui s’arrêtent là où commencent la promesse d’un strapontin. Rien de tel pour dégouter toujours plus de la chose publique et de la politique. Et, que dire de ce grand suspense organisé autour du non-engagement de l’ancien Président de la République en faveur de la candidate du parti qu’il a créé.
Et voici qu’à quelques semaines des élections présidentielles, il parait qu’on va pouvoir délaisser le masque et le virus s’en ira. Mieux, le pouvoir aura mobilisé en urgence le parlement pour faire voter un passe vaccinal dont on dit aujourd’hui qu’il ne sera plus exigé. 
Peut-être que ceci évitera de mettre au centre de la campagne les enjeux de la santé pour toutes et tous. Quelle farce ! Il y a bien urgence à travailler à subvertir cette élection.
Pouvoir d’achat ou augmentation de la rémunération du travail et des retraites

Fabien Roussel aura fait surgir avec énergie et beaucoup de vitalité, les grandes urgences sociales sur le devant de la scène, de la rémunération du travail, de la santé, de la garantie d’un travail et d’une bonne formation pour chacune et chacun.

Pas seulement comme on dit désormais généralement, l’enjeu du pouvoir d’achat, mais celui de l’augmentation du smic, et de tous les petits et moyens salaires, de l’indice de rémunération des agents de la fonction publique et d’un blocage des prix.
Il propose une autre cohérence combinant dans un processus de transformation efficacité économique, efficacité sociale et efficacité écologique.
Trop souvent, les mots « pouvoir d’achat » restent dans le vague pour ne pas affronter les questions cruciales de l’augmentation des salaires et du blocage des prix.
Tout est fait pour masquer que les plus grandes entreprises qui exploitent le travail salarié et celui des salariés des entreprises sous-traitantes battent des records de profits et de distribution de dividendes à leurs actionnaires-propriétaires.
De même, au lieu de réduire la participation de ces mêmes entreprises au bien commun, sous forme d’exonérations fiscales et sociales, les rentrées d’argent issues de la trop lourde fiscalité indirecte devraient servir à améliorer le sort des agents de la fonction publique, à moderniser et développer les services publics.
Mais plus fondamentalement, c’est la question d’une révolution fiscale qui pointe à la porte. Rien de tout cela n’est en débat. Celui-ci est détourné de diverses manières.
Le blocage des prix reste possible
Rappelons d’abord, qu’il y a une quarantaine d’années, il existait une échelle mobile des salaires qui permettait d’indexer automatiquement les rémunérations sur l’évolution des prix.
C’est à la fin de l’année 1982 que les ministres socialistes décrétèrent dans un premier temps un blocage des prix et des salaires. Mais très vite, seuls les salaires ont été bloqués.
Ceci a été revendiqué puisque M. Pascal Lamy, responsable socialiste, commissaire européen, puis directeur général de l’organisation mondiale du commerce (autrement dit un cadre socialiste qui a participé au gouvernement du monde) a expliqué que « la désindexation des salaires a été la grande contribution de la gauche à la modernisation de l’économie française, et ça c’est Jacques Delors qui l’a fait ». Elle a surtout été une grande ponction imposée au monde du travail et aux familles !
De tels exploits se paient au prix fort aujourd’hui par la candidate héritière de cette « contribution ». Et le dire n’est pas s’en réjouir ! Pour éviter les augmentations des salaires réels (c’est à dire les salaires bruts), on assiste au grand festival des bonimenteurs.
L’escroquerie des droites
Ainsi des cercles du Président de la République, de Mmes Pécresse, Le Pen et de M. Zemmour vendent une chimère dont les travailleurs doivent être informés.
Leur opération consiste à décider vraisemblablement au début de l’été d’augmenter artificiellement la rémunération immédiate en abaissant encore la part des cotisations employeurs et en transférant une partie des cotisations salariales vers le salaire net.
Un tour de passe-passe que permettra l’annulation de la différence entre le salaire brut et le salaire net (le salaire différé) « généreusement » offerte en guise d’augmentation ! A terme, la sécurité sociale ne serait plus financée, le rêve de toujours des assurances privées.
Et ainsi disparaitrait une des exceptions françaises conquise de hautes luttes par les générations qui nous ont précédé, qui avait réussi qu’échappe à la domination du capital privé, une partie de la richesse produite par le travail salarié.
S’abstenir le 10 avril reviendrait à laisser les mains libres aux candidats qui portent ce projet néfaste. Augmenter les rémunérations du travail, bloquer les prix dont l’augmentation n’est que l’envers d’un transfert accru de ces rémunérations vers la valorisation du capital, comme on le voit pour l’industrie pétrolière ou la distribution alimentaire, est en soi un coup porté à l’accumulation incessante de la finance à un pôle de la société.
Elle est mise en évidence par les résultats financiers records des entreprises cotées en bourse. L’amorce d’une autre répartition des richesses, même s’il faut dans le même temps transformer les modes de production de ces richesses.
On comprend dès lors que ces candidats et surtout le Président de la République ne veuillent pas en débattre.
Ceci mettrait en cause les théories fondamentales qu’ils veulent faire partager par les exploités eux-mêmes, cette autre fumisterie selon laquelle beaucoup d’argent accumulé en haut permet de mieux vivre en bas.
Il fut un temps, le Premier ministre, Barre, leur avait fait croire à la sortie de crise car il fallait entrevoir « le bout du tunnel ». Depuis nous avons eu droit aux « profits d’aujourd’hui seront les emplois de demain ». Autant de balivernes, partie intégrante de la guerre sociale et idéologique.
Attention, ils veulent prendre le pays par surprise
M. Macron veut donc être réélu sans discussions sur son bilan et ses orientations futures. Il veut prendre le pays par surprise. En coulisse, il débauche cadres et élus de droite et élus et cadres socialistes pour poursuivre son œuvre dès l’été prochain.
Sa feuille de route pèse lourd. Elle vise à parachever ce qui a été détruit au cours du premier quinquennat. Jugez-en : la contre-réforme des retraites, l’assaut contre la sécurité sociale et le statut de la fonction publique, l’augmentation de la TVA et le remboursement de la dette par les salariés et les retraités, la privatisation plus grande de secteurs publics importants.
En ne déclarant pas sa candidature, M. Macron mène campagne avec tous les moyens de l’Etat et empêche la campagne électorale elle-même de prendre son envol, tout en ligotant la candidate des « Républicains » et les candidats de gauche.
Les médias, de leur côté, les poussent à s’écharper et à se faire Hara-Kiri en place publique.
Le Capital a besoin de la fracture civique et du déport vers l’abject
Il n’est nullement gêné par la fracture civique qui ainsi est en train de s’installer puisque le tiers du corps électoral déclare ne pas souhaiter voter.
Seuls 52% des citoyens en âge de le faire déclarent avoir déjà parlé des élections avec leurs proches. Parmi eux, seulement 39 % des ouvriers, tandis que ce chiffre monte à 64% chez les cadres et professions intellectuelles.
Pendant ce temps, les thèmes de l’extrême-droite infusent partout, parfois bruyamment, parfois aussi dans les interstices de la banalité d’exposés falsifiant les faits et l’histoire. Ainsi Zemmour peut raconter sur une radio publique sans être repris que les HLM « sont des terres d’islamisation « et que les policiers y menaient une guerre de civilisation ». « Il ne peut y avoir deux civilisations sur un même territoire », a-t-il pu tranquillement déblatérer. Dans cette même matinale, il a pu expliquer comme Le Pen, qu’il voulait privatiser « l’audio-visuel public » sans que personne ne lui fasse remarquer qu’une telle privatisation reviendrait aujourd’hui à offrir les fleurons de notre pôle public des médias et de la culture aux grands majors nord-américains.
De son côté, dans une autre émission, le chroniqueur du Figaro, M. Rioufol, a fait en toute tranquillité un parallèle entre le sort des « non-vaccinés » et celui des juifs enfermés dans le ghetto de Varsovie. Oui, nous en sommes là. De jour en jour, l’abject monte sournoisement les escaliers du vide de la pensée.
Et je ne relève pas ici les interventions du même calibre durant la semaine qui ne font l’objet d’aucune réplique. Tout ceci sert le dessein du Président et des forces du capital. Car, ce qui se joue dans ces cercles, ce n’est point le sort des hommes et des femmes, celui de l’avenir du climat ou de la biodiversité, celui de services publics modernisés et démocratisés, celui de la rémunération du travail et de la justice sociale, celui de la paix et du désarmement ou encore d’un plan de co-développement avec les pays du Sud.
Non, ce qui se joue, c’est l’après-présidentielle et la poursuite du processus de décomposition/recomposition. Les puissances d’argent souhaitent aboutir à deux pôles comme aux Etats-Unis. Un pôle de centre droit (avec l’apport de cadres socialistes et de cadres du parti « les Républicains ») avec l’actuel président et un pôle de droite intégrant les deux candidats d’extrême-droite et une partie de la droite actuelle.
Autrement dit, le projet de Zemmour et de Maréchal-le Pen, d’union des droites, travaille violemment les poutres de la droite. Ce scénario enfermerait pour longtemps les classes populaires dans une tenaille qui les broierait.
A cette étape de son développement, après la pandémie, mais aussi face aux enjeux climatiques et sociaux, à ceux de la compétition internationale qui pousseront à plus de tensions guerrières, le capitalisme a besoin de cette étape.
Y parvenir en France, serait pour lui une grande victoire. Raison de plus pour susciter rencontres et débats, sur la question qui doit être mis à l’ordre du jour de toutes celles et ceux qui souhaitent la justice, la liberté, la paix, le respect de l’autre et de la nature, un monde commun et non de guerre.
Bref, un projet de civilisation qui porte en lui une émancipation humaine que permet d’atteindre le niveau de développement actuel du capitalisme.
L’élection présidentielle, les élections législatives permettent de s’inscrire dans ce processus démocratique avec le vote communiste en faveur de Fabien Roussel.
Son début encourageant de progression dans les enquêtes de notoriété et de vote doit nous inciter à pousser plus loin encore le mouvement et créer les conditions de l’élection de nombreux députés communistes. Rien n’est joué.

PCF, la force militante en images

Les communistes et leurs amis-es sur le territoire de Castelsarrasin, Moissac, Lomagne Valence d’Agen et Pays de Serres se sont présentés auprès des citoyens-nes sous la forme de rencontres sur les marchés, mais aussi avec des boitages dans les quartiers et les villages et du tractage devant les entreprises. Des affichages ont eu lieu avec les 4 équipes constituées qui sillonnent nos routes pour porter la candidature de Fabien Roussel.

La force militante est en mouvement n’en déplaise aux fâcheux fachos et autres pince sans rire qui semblent découvrir que le PCF est bel et bien vivant, qu’il a des propositions à faire et que le programme porté par son candidat tient la route. Mieux encore, il redonne un élan aux idées communistes, progressistes, démocratiques et écologiques dans un débat qui jusqu’alors se cantonnait à une bataille de nom et d’égo.

Les communistes savent que rien n’est gagné et même si ils se réjouissent d’une montée dans les sondages (5%), ils connaissent la valeur des convictions lors des rencontres, l’intérêt de convaincre le plus grand nombre et surtout toutes celles et ceux « laissés-es pour compte » qui s’abstiennent, se taisent depuis de trop longues années. La poussée dans les sondages ne se fait pas au détriment d’autres noms dit « de gauche » et c’est un fait nouveau.

Il reste 2 mois, et si Fabien Roussel devenait la surprise de ce 1er tour? C’est ce à quoi nous travaillons sans relâche…..

 

Album photo de la semaine…. Continuer la lecture de PCF, la force militante en images

Industrie : la bataille des programmes est lancée

Stratégie Le secteur se retrouve au cœur de la présidentielle, où s’affrontent des logiques économiques antagonistes : retour de l’État stratège à gauche, laisser-faire à droite.

Gilles ROLLE/REA

 

C’est l’une des rares vertus des crises planétaires : les thématiques autrefois jugées ringardes ou utopistes reviennent au centre du jeu. En 2012, tous les candidats à la présidentielle – Nicolas Sarkozy en tête – n’avaient pas de mots assez durs pour fustiger les « excès » de la finance, dont certains s’accommodaient très bien cinq ans plus tôt. Le krach des subprimes était passé par là. En 2022, c’est le thème de la « souveraineté industrielle » qui se voit accommodé à toutes les sauces, crise sanitaire oblige : depuis que notre pays s’est retrouvé fort dépourvu, privé de masques, de réactifs pour tests et de respirateurs, plus personne ne peut se mettre la tête dans le sable. Continuer la lecture de Industrie : la bataille des programmes est lancée

Magyd Cherfi au soutien de Fabien Roussel : pour l’ex-chanteur de Zebda, « les communistes ont toujours eu une place à part »

Magyd Cherfi revendique son appartenance à « la grande famille de la gauche » même s’il ne croit pas à son rassemblement.
Magyd Cherfi revendique son appartenance à « la grande famille de la gauche » même s’il ne croit pas à son rassemblement. DDM – DDM-MICHEL VIALA

Artiste engagé, l’ancien chanteur du groupe toulousain Zebda a décidé de soutenir la candidature du communiste Fabien Roussel à l’élection présidentielle. Il nous dit pourquoi le PCF a toujours eu une place à part dans sa vie.

Pourquoi choisir de soutenir le candidat communiste à la présidentielle ?

Parce que les communistes sont des gens qui ont accompagné toute ma vie. Celle de mes parents d’abord dans la cité où ils vivaient. Les militants du PC étaient là pour le soutien scolaire ou pour nous proposer des loisirs lors de nos vacances d’été. Ils étaient aussi au quotidien un soutien moral pour mes parents. Puis, plus tard, avec Zebda, je ne vous dis pas le nombre de municipalités communistes, de festivals, d’associations qui nous ont permis de traverser la période la plus rude de notre épopée, en nous engageant toujours et en nous permettant de monter sur scène.

Avec les Motivé-e-s puis votre compagnonnage avec le PS, votre engagement était, disons, plus libertaire…

C’est vrai, mais je considère ces deux partis, socialiste et communiste, comme idéologiquement frères ou plutôt cousins. Il me plaît de croire qu’ils font partie de la famille de gauche, surtout localement où ils ont souvent avancé main dans la main. Comme ce fut le cas lors des élections municipales de 2001, à Toulouse, où les Motivé-e-s avaient fait liste commune avec eux au second tour, derrière François Simon, pour faire barrage à Philippe Douste-Blazy. On avait échoué de peu.

Mais vous gardez une dent contre le Parti socialiste…

Oui, ce qui m’a brisé avec le PS, et qui fut rédhibitoire, c’est la proposition de François Hollande, alors président de la République à propos de la déchéance de la nationalité, au moment des attentats terroristes. Déchéance qui s’adressait, sans le dire, aux Arabes et aux Noirs. C’était de la démagogie mortifère.

« Ce qui m’a brisé avec le PS, c’est la proposition de la déchéance de la nationalité, qui visait les Arabes et les noirs »

Que dites-vous à ceux qui vous reprochent de louvoyer politiquement, non pas de tomber, mais de changer la chemise ?

Donnez-moi leur nom que je ris un peu ! Trêve de plaisanterie, je me considère, avant toute chose, comme un compagnon de la gauche et je suis sensible à toutes les sensibilités progressistes, qui vont même jusqu’à l’ancienne Ligue communiste révolutionnaire (LCR), aujourd’hui nouveau parti anticapitaliste (NPA). Mais je n’ai jamais été encarté. Je me considère simplement comme un compagnon de route et non comme un militant, ce que je n’ai jamais été non plus.

Le PC c’est le nucléaire et le steack- frites, le côté franchouillard populiste ne vous dérange-t-il pas ?

Mais j’ai moi-même un côté franchouillard et populiste, comme j’ai aussi une sensibilité libertaire, je suis cette complexité-là !… J’aurais tout aussi bien pu soutenir La France insoumise (LFI), mais encore une fois je considère les socialistes, les communistes et les insoumis comme des mouvements frères qui ont plus de choses en commun que de différence.

En revanche, j‘ai toujours été gêné que l’écologie ne prenne pas assez en compte les classes populaires et je suis plus sensible à la misère sociale qu’aux progrès écologiques même si bien sûr l’urgence a sauvé la planète est plus palpable que jamais, je suis comme out un chacun tiraillé, mais il me semble qu’on en demande trop aux déclassés. Sur le nucléaire, je n’ai bien sûr pas d’expertise, mais l’idée qu’il faille en sortir par paliers ne me choque pas. Encore une fois je pense à la facture d’électricité insurmontable des plus fragiles.

La candidature de Fabien Roussel a peu de chance de décoller, pensez-vous qu’il est encore temps de réunir toutes les composantes de gauche ?

C’est bien mon idéal, un rassemblement de toutes les gauches, c’est une autre façon pour moi de vous répondre que j’appartiens à la grande famille progressiste, mais je sais malheureusement que ce ne sera pas le cas…

Recueilli par Gilles-R. Souillés

Saint-Valentin : un sexisme ordinaire ?

Relations sexuelles sociétalement programmées : la Saint-Valentin c’est 20 % de signalements supplémentaires pour violences, d’après une étude menée par l’université de Calgary ; sans parler des kilomètres d’avion que vont faire vos fleurs rouges pour atterrir en France. Derrière cette fête devenue essentiellement un événement commercial : sexisme et bilan carbone !

Pour sensibiliser à la question du consentement, l’association française En avant toutes avait mis en place des ateliers en ligne, invitant les 15-30 ans à s’interroger sur cette notion. Parmi les situations relatées, celle d’un homme qui « ne comprend pas  » pourquoi sa compagne refuse d’avoir des relations sexuelles avec lui, le jour de la Saint-Valentin. Selon Maïra Martin, directrice d’une association contre les violences faites aux femmes au Canada, un homme violent peut décider d’utiliser une date comme celle du 14 février, pour justifier de son comportement.

La Saint-Valentin donne l’occasion à des hommes violents de présenter la se Continuer la lecture de Saint-Valentin : un sexisme ordinaire ?