Marseille : Des directeurs en colère parlent in Caf. Peda.

Qui du président ou du candidat aux futures élections présidentielles s’est exprimé le 2 septembre dernier ? Une question qu’il est légitime de se poser à l’écoute des annonces faites lors du discours de clôture des trois jours de visite de la cité phocéenne. Loin d’apporter des réponses concrètes aux marseillais et marseillaises sur l’état de leurs écoles, Emmanuel Macron s’est prêté au jeu des slogans grandiloquents, « Marseille en grand », « École du futur » … Mais l’annonce de trop, celle qui fait sortir de leur gonds tous les syndicats, même les plus réformistes, c’est celle qui prévoit « plus de liberté aux directeurs » dans le choix de leur équipe pédagogique dans une cinquantaine d’écoles des quartiers nord marseillais. « Nos élèves ne sont pas des rats de laboratoire et n’ont pas besoin d’un traitement en dehors du cadre de la République » lui répond le SNUipp-FSU des Bouches-du-Rhône. Les remarques d’Anne Catherine Marigot et Benjamin – qui a préféré garder l’anonymat, tous deux directeurs d’école des quartiers nord, abondent dans le même sens.

L’état des écoles à Marseille, cela fait des années que tout le monde s’en offusque. Rats et cafards qui se baladent entre les chaises des élèves, plafond qui s’effondre à cause de la pluie… Il faudrait plus d’un milliard d’euros pour rénover toutes les écoles de la ville et reconstruire, les quelques 174 écoles vétustes, principalement situées dans les quartiers nord. Difficile de rattraper plus de trente ans d’abandon de l’ère Gaudin… En 2016, ce sont cinq millions d’euros qu’avait investi l’état dans la réhabilitation des écoles lors d’une visite de Najat Vallaud-Balkacem, alors ministre de l’Éducation nationale. Continuer la lecture de Marseille : Des directeurs en colère parlent in Caf. Peda.

Tambouilles, Magouilles et forfaiture (communiqué de PCF Castel/Moissac/Pays de Serres) + article DDM

Castelsarrasin le 03 septembre 2021

Tambouilles, Magouilles et forfaiture

 

L’annonce est faite aujourd’hui par un sobre article de la DDM : M. Benech démissionne de ses 2 mandats au sein du conseil municipal de Castelsarrasin et de Terres des Confluences. Il est accompagné dans cette démarche par Mme Chaouane (mais pas pour les mêmes raisons !).

Clap de fin donc, d’une séquence politique où se voulant le leader incontesté d’une gauche qui ne ressemblait qu’à lui-même, M. Benech et une grande partie de ses colistiers avaient enclenché la machine à perdre en refusant de s’associer avec les forces progressistes de Castelsarrasin. Le résultat était alors couru d’avance et nos concitoyens-nes ne s’y sont pas trompés.

Pour gagner des élections municipales, il faut un projet concerté, négocié, élaboré collectivement, non pas dans le bureau de M. Baylet mais bien avec les habitants, premiers concernés par l’évolution de leur ville et avec les forces vives qui la compose !

La tambouille pré-électorale qui a consisté à écarter des citoyens engagés (trop !), les magouilles visant à recycler sur la liste d’anciens élus, des notables locaux, des noms connus avec une étiquette un peu rouge au début sur une liste qui a fini par être de centre droit, sont autant d’éléments qui présageaient de la forfaiture* à venir.

Les castelsarrasinois-ses ne méritent pas cela et les communistes fidèles à leurs engagements appellent les nouveaux élus-es à faire montre de plus de démocratie, de plus de transparence et d’honnêteté car nous préparons déjà 2026 dans le cadre d’un véritable processus démocratique et les départementales de juin 2021 nous confortent dans notre démarche.

Ensemble avec celles et ceux qui s’engagent, les communistes proposent de relever « le défi des jours heureux ».

 

Pour les communistes de Castelsarrasin/Moissac/Pays de Serres

Maximilien Reynès-Dupleix, secrétaire de section PCF

 

*  Autrefois, tout crime commis par un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions. (Le nouveau Code pénal a supprimé cette incrimination, la qualité de fonctionnaire, d’agent public ou de personne investie d’une mission de service public entrant dans la définition de certaines infractions ou en constituant une circonstance aggravante.), et par extension tromperie publique commise…

 

 


Mairie de Castelsarrasin : Éric Benech et Amina Chaouane démissionnent

Le chef de file de la liste Castel Ensemble, Éric Benech et son binome Amina Chaouane démissionnent du conseil municipal de Castelsarrasin.
Le chef de file de la liste Castel Ensemble, Éric Benech et son binome Amina Chaouane démissionnent du conseil municipal de Castelsarrasin. Photo DDM, archives

 La trêve estivale n’a pas été propice au groupe de l’opposition municipale « Castel Ensemble ». Après la démission de son chef de file, Éric Benech en juillet, c’est Amina Chaouane qui a annoncé ce 26 août son départ du conseil municipal.

La trêve estivale n’a pas été propice au groupe municipal de l’opposition « Castel ensemble ». Composée de seulement deux élus sur les trente-trois que compte l’aréopage municipal (1), la formation a subi une vraie « hécatombe » depuis qu’Éric Benech, 58 ans et son binôme, Amina Chaouane, 50 ans, ont décidé consécutivement de donner leur démission entre juillet et août.

Joint par nos soins, l’ex chef de file de la liste, Éric Benech (DVG) nous a confirmé avoir donné sa démission de ses fonctions de conseiller municipal et de délégué à la communauté de communes Terres des confluences. Avant même la tenue du prochain conseil municipal, sa photo a d’ailleurs d’ores et déjà été retirée du trombinoscope du site communal et remplacer par celle de Michel Laborie troisième sur la liste du groupe. L’ex directeur des services techniques de la commune a hésité à donner son aval pour entrer au conseil municipal. « C’est vrai, j’ai réfléchi avant d’accepter, car je ne voulais pas être aussi délégué communautaire », avoue Michel Laborie ayant pris attaché avec Christophe Moretti, septième sur la liste qui ne souhaitait pas non plus être délégué communautaire. Avant lui, Michel Ruamps, quatrième sur la liste, avait aussi refusé.

Amina Chaouane, 50 ans, qui était le bras droit d’Éric Benech durant la campagne des municipales, nous a également annoncé, de son côté, sa décision de mettre fin à son mandat fin août. Absente lors des deux derniers conseils municipaux, l’élue qui ne fait pas de lien avec le départ de son coéquipier, relève des « problèmes de santé » pour expliquer sa démission concomitante. Dans l’ordre de la liste et afin de respecter la parité, c’est Lydie Bence, 50 ans, qui doit la remplacer. Contactée par nos soins, cette dernière a répondu positivement au courrier transmis par le maire. Les nouveaux élus qui découvriront après plus d’une année de mandat les arcanes de la vie municipale, devront vite s’entendre et se mettre à jour afin de jouer un rôle actif au sein du conseil.

(1) Vingt-six élus tenus par la majorité municipale sous la houlette du maire Jean-Philippe Bésiers et six autres pour l’autre groupe d’opposition « Tous pour Castelsarrasin » dirigé par André Angles.
Max Lagarrigue

Rentrée : La FAQ sanitaire arrive avec les élèves in Caf. Péda.

Encore une fois, les enseignants auront attendu longtemps et jusqu’au bout la Foire aux questions (FAQ), ce document qui décrit en détail le fonctionnement des établissements. Elle a été publiée dans la journée du 1er septembre. Par suite peu d’établissements ont pu informer leur personnel à temps pour que ceux-ci puissent informer les élèves ce 2 septembre. La FAQ traite notamment des capteurs de Co2 et des purificateurs d’air, des personnels à risque, des autorisations d’absence, des cas contacts et de nombreux points pour lesquels des réponses étaient attendues : gymnases des collectivités, réunions de parents, périodes de formation et restaurant d’application pour l’enseignement professionnel. Tout cela arrive bien tard…

Cours de récréation

La FAQ tranche définitivement le décalage entre la communication du premier ministre et de l’Education nationale sur le port du masque dans la cour de récération. Il n’est obligatoire que sur décision préfectorale locale. Le brassage des élèves doit être limité entre groupes différents. Ces groupes peuvent être des classes ou des niveaux , ce qui élargit beaucoup la donne. Il n’y a pas de distanciation à exiger des élèves en cours de récréation entre élèves du même groupe.

Aération et capteurs de Co2 Continuer la lecture de Rentrée : La FAQ sanitaire arrive avec les élèves in Caf. Péda.

Rentrée : Le bilan bidon de JM Blanquer in Caf. Peda.

Ne cherchez pas d’annonces dans la conférence de rentrée de JM Blanquer. Alors que traditionnellement, cette conférence dévoile des projets et des décisions, JM Blanquer n’avait pas grand chose à dire en ce domaine le 26 août et semble avoir déjà tourné la page. Devant les médias, il s’est livré à une campagne d’autopromotion, prenant parfois des libertés énormes avec la vérité. Un bel effort tout de suite contrarié par les reproches faits à la presse de trop écouter les syndicats. On ne se refait pas…

Spectacle

D’année en année, la conférence de rentrée perd en substance et gagne en spectacle. En 2018 JM Blanquer avait des décisions à annoncer et il le faisait de façon sobre. Cette année, le ministre n’avait rien à annoncer. Alors il multiplie les accessoires : ouvrages que l’on brandit sous les flashs, affiches que l’on déplie (mais qui restent illisibles), partenaires féminines de plus en plus nombreuses qui forment l’arrière plan (une ministre et deux secrétaires d’Etat). Continuer la lecture de Rentrée : Le bilan bidon de JM Blanquer in Caf. Peda.

Laurent Brun : une position de bon sens et surtout de classe…

Je voudrais dire mon accord à 100 % avec cette intervention de Laurent Brun qui reprend un texte de Lorenzo Battisti. C’est la première qui me donne le sentiment d’être entendue, ce qui n’est pas seulement une satisfaction personnelle mais le choix de la plupart de ceux qui animent ce blog autour de la perspective du socialisme. Le socialisme ne saurait être le résultat d’un complot de dirigeants mais bien le résultat d’un combat de classe dans lequel doit toujours plus s’élever la conscience de ceux qui luttent pour l’émancipation humaine. Je suis tout à fait d’accord avec le constat que Macron comme la plupart des dirigeants capitalistes certes ont des objectifs mais ils improvisent et doivent de plus en plus faire face à des difficultés et en ce moment il manœuvre en recul. (note de Danielle Bleitrach)

Il n’y a pas de pouvoir omnipotent et manipulateur, il y a des classes sociales qui s’affrontent dans des interactions complexes, des intérêts convergents des membres de ces classes, mais également des contradictions. Continuer la lecture de Laurent Brun : une position de bon sens et surtout de classe…

Fête de l’Humanité. Le bon de soutien, mode d’emploi

à Paris, place de la République, des mililtants à la rencontre des passants. Sadak Souici

Ce sésame vous ouvre les portes de la Fête de l’Humanité. L’acheter c’est aussi devenir un acteur de la préparation de cet événement.

Par Patrick Le Hyaric Directeur de l’Humanité

Voilà qui est réconfortant ! Bien que nous ayons lancé avec retard la campagne de bons de soutien à l’Humanité donnant droit à l’entrée de la Fête et malgré les incertitudes liées à l’évolution de la situation sanitaire, nous recevons chaque jour des centaines de paiements, soit directement à partir de notre plateforme numérique, soit par la vente par des militants communistes ou la Société des lectrices et lecteurs. Ceci confirme à quel point l’attachement à cet événement, partie prenante du patrimoine national, est fort et combien le désir de retrouvailles, d’échanges fraternels, de culture et de débats est puissant. Il est inséparable du plaisir de pouvoir assister à de beaux concerts sur les trois scènes qui accueilleront différents genres de musique, des artistes de renom comme de prometteuses jeunes pousses. Tout ceci pour une dépense de 30 euros, qui plus est déductible à hauteur de 66 % des impôts, en partenariat avec le fonds de dotation « Humanité en partage ». Ceci conduit de nombreux amis, dont quelques-uns savent qu’ils ne pourront se rendre à la Fête, à acheter plusieurs bons en soutien à l’Humanité.

Nous nous appliquons à préparer une Fête sécurisée. L’espace pour y circuler, assister à des débats ou à des concerts dans des conditions optimales sera très important.

Pour une édition 2021 réussie

Acheter et diffuser dès maintenant le bon de soutien permettra à l’Humanité de faire face aux coûteux frais de la Fête et d’assurer sa réussite, dans un contexte où sa tenue relève de la nécessité et d’un esprit de responsabilité partagée sans faille.

C’est le moyen de créer les conditions pour que notre presse puisse affronter les lourds défis de la rentrée et les prochaines échéances électorales, décisives pour le pays. L’enjeu est de peser plus encore dans le débat public pour que rayonne davantage le besoin de mises en commun, de justice et d’égalité, d’idées communistes qu’une pandémie mondiale a mises sur le devant de la scène parce qu’elles lient le devenir de chacune, de chacun à la sécurité de toutes et tous, sur toute la planète. L’internationalisme, l’exigence de transformations sociales, démocratiques et environnementales profondes seront au rendez-vous de La Courneuve. Il se veut celui des travailleuses et travailleurs de première et seconde lignes, ces « premiers de corvée » que le pouvoir a vite renvoyés aux oubliettes et méprise aujourd’hui comme hier.

Dès aujourd’hui, avec le bon de soutien, vous pouvez être les acteurs de la préparation d’une Fête qui ambitionne d’être celle du rassemblement et de la riposte populaire. Après près de deux années d’atonie sociale pour cause de pandémie, le pouvoir profite de la situation pour faire reculer les libertés et prépare une nouvelle offensive contre les droits sociaux des travailleurs, notre système de retraite et d’assurance-chômage. Il compte tout autant continuer à vendre à la découpe les piliers de la République sociale et la propriété collective des citoyens.

Acheter et placer des bons de soutien, c’est aussi participer à la solidarité avec les plus démunis : pour chaque bon de soutien placé, un euro sera reversé au Secours populaire français. Réussir cette édition de la Fête n’en est que plus urgent.

Alors, maintenant, ensemble, pour que vive la Fête de l’Humanité 2021.

Discours en hommage à Jean Jaurès – 31 juillet 2021 par Patrick Le Hyaric

Mesdames, Messieurs les élus,

Chers amis,

Chers camarades,

Merci à chacune et chacun d’entre vous d’avoir à nouveau répondu présent à ce traditionnel hommage à Jean Jaurès, assassiné ici même il y a 117 ans.

Un hommage que nous rendons chaque été contre l’oubli et les récupérations.

Un hommage que nous rendons pour entretenir la flamme de la République sociale, laïque et démocratique.

Une célébration qui, au-delà de la mémoire de Jaurès, entretient l’héritage du mouvement ouvrier, socialiste et communiste, de ses acteurs et actrices qui arrachèrent les conquêtes sociales et démocratiques sans lesquelles la République serait un vain mot.

« Pourquoi ont-ils tué Jaurès ? » demandait Jacques Brel. Cette question obsédante, lancinante, nous la posons toujours.

Pourquoi ont-ils perpétré ce crime qui laissa le mouvement ouvrier orphelin d’un de ses plus brillants représentants, et démuni face au tsunami de bombes, de gaz, de feu, de fer et de sang qui allait s’abattre sur l’Europe ?

Tuer Jaurès c’était, pour les forces nationalistes qui armèrent le bras de son assassin, remplir un double contrat : mettre à genoux le mouvement socialiste était une condition nécessaire pour engager les hostilités qui allaient, au nom des rivalités impérialistes et coloniales, détruire le vieux continent et engloutir la jeunesse paysanne et ouvrière dans d’innommables charniers. Cette jeunesse qui, reprenant le flambeau de ceux qui y restèrent, releva la tête grâce au mouvement communiste qui, comme une fleur au milieu des cendres, donna espoir et vigueur aux ouvriers et paysans de tous pays.

Célébrer Jaurès aujourd’hui, c’est aussi se souvenir de l’effort gigantesque mené par le mouvement ouvrier pour que la République sorte de l’étroit carcan dans lequel elle était maintenue par la bourgeoisie française, pour progresser et devenir indissociablement sociale et démocratique.

Quand la République devient un signifiant vidé de toute sa substance révolutionnaire, sociale et démocratique, quand elle est réduite en un « mot gourdin » que l’on assène sur la tête des classes populaires pour qu’elles se conforment à un ordre injuste, c’est le principe même de la souveraineté populaire qui tend à s’évanouir au profit de la souveraineté actionnariale et patronale.

Jaurès, déjà, observait la déchéance que provoquait la mainmise de la finance sur les affaires de l’Etat. Cette confiscation avait pour principale conséquence constatait-il, en plus de freiner les réformes sociales, de faire reculer la démocratie politique.

Lors de l’affaire de Panama qui allait éclabousser le pouvoir économique et politique au début des années 1880, le jeune député encore radical observait, je le cite, « que la puissance de l’argent avait réussi à s’emparer des organes de l’opinion et à fausser à sa source, c’est-à-dire dans l’information publique, la conscience nationale ». Il observait ainsi « qu’un Etat nouveau, l’Etat financier, a surgi dans l’Etat démocratique, avec sa puissance à lui, ses ressorts à lui, ses organes à lui ».

L’histoire ne bégayerait-elle pas ?

N’est pas ce le point où nous sommes aujourd’hui rendus ?

Celui où l’Etat se déleste de ses missions sociales et démocratiques pour n’être réduit qu’au rôle de béquille du capital ? Mieux, un Etat qui ne garantit plus l’intérêt général, mais qui se met à un point tel à disposition du capital, que ses compétences, sa force, ses lois servent chaque jour un peu plus les puissances d’argent ?

« Ce que nous défendons contre ces manœuvres louches des banquiers arrivés au pouvoir, ce n’est pas le prolétariat ouvrier seul, c’est l’ensemble des forces productrices de notre pays. J’ose dire que c’est aussi l’honneur du pays et de la France elle-même », clamait Jaurès dans sa plaidoirie devant la cour d’assises de la Seine en défense du journaliste Gérault-Richard, accusé d’outrages à Jean Casimir-Perier, ancien banquier devenu président de la République. Décidément, l’Histoire bégaye bel et bien…

Le taux vertigineux d’abstention qui s’accroit de scrutins en scrutins, indique la profondeur du malaise, le poids du divorce entre le peuple et ses représentants, entre les citoyens, leurs institutions, entre les travailleurs et la politique telle qu’elle est aujourd’hui menée. De démocratique, notre République tend à n’avoir plus que le nom.

Ce que l’on nous a vendu comme « fin de l’Histoire » ou « absence d’alternatives » ne sont, au fond, que les noces célébrées entre le capitalisme et l’Etat. Le citoyen, les travailleurs et travailleuses tantôt réduits au rang de consommateurs, tantôt à des forces de travail exploitables à merci ne l’acceptent plus et le font savoir, même en quand ils utilisent le silence des urnes. Un silence qui, du reste, n’a aucune portée révolutionnaire car il ne modifie en rien les rapports de force en leur faveur. 

« Dans une société paralysée, l’idéal social serait comme une fleur emprisonnée et stérile », prévenait Jaurès en 1911 du continent sud-américain où il donnait d’importantes conférences. Quand les institutions ne correspondent plus aux attentes populaires, quand le divorce se consume entre le peuple et ses représentants, quand l’évolution même des rapports sociaux se heurte aux privilèges, aux prébendes, aux dominations installées, c’est tout l’idéal social qui se meurt.

Voilà le but ultime et absolu des puissances d’argent : détruire dans l’œuf toute forme d’alternative au système de prédation des êtres humains et de la nature qui prévaut et nous menace désormais gravement.

C’est la raison pour laquelle la République est tant dénaturée, attaquée, vidée de ses contenus transformateurs, alors que l’issue aux actuelles impasses appelle un processus post-capitaliste, un processus communiste de transformations structurelles, sociale, démocratique, écologique. C’est Engels qui écrivait « la République démocratique est la seule forme politique dans laquelle la lutte entre la classe ouvrière et la classe capitaliste peut d’abord s’universaliser et puis arriver à son terme par la victoire décisive du prolétariat »

Fidèle au concept d’« évolution révolutionnaire » qu’il emprunte à Marx et en historien scrupuleux de la Révolution française, Jaurès avait saisi l’importance de la démocratie politique, nécessaire prélude à la démocratie sociale et à la société qu’il appelait alternativement socialiste ou communiste.

Aujourd’hui ,l’heure est à redoubler d’efforts dans les combats pour la reconquête et la conquête de nouveaux droits sociaux et démocratiques, qui impliquent de sortir de cette monarchie présidentielle, pour faire respecter un parlement élu à la proportionnelle, pour démocratiser les médias, pour que les travailleurs disposent de nouveaux pouvoirs d’intervention dans l’orientation et la gestion de leurs entreprises et services publics ; Oui , il est urgent de créer les conditions pour que le peuple puisse prendre son destin en main.

Aujourd’hui, de divers côtés, on se gargarise du mot « République ». Tout le monde se réclame d’elle, jusqu’à ses ennemis d’hier.

« Quand les hautes cimes ardentes et éclatantes s’éteignent », écrivait Jaurès en conclusion de son Histoire socialiste de la Révolution française, « quand la Révolution démocratique et populaire de 1793 et de 1794 pâlit et s’éclipse, quand la généreuse Révolution de 1848 est brutalement supprimée, on peut croire que la nuit est complète ; mais ceux qui regardent au fond des esprits, au fond des âmes, s’aperçoivent que dans la conscience ouvrière l’idéal survit secrètement, et à la moindre ouverture des évènements, la lumière jaillit de nouveau ». Il ajoutait aussitôt : « grande leçon pour tous les gouvernements de répression, quels qu’ils soient et de quelque nom qu’ils s’appellent. »

Loin de désarmer, c’est à cet espoir, assis sur l’histoire d’un peuple qui a défait les tyrannies et fait les révolutions, que nous nous raccrochons toujours. Le peuple français refuse la mise au pas capitaliste, le profilage de son pays aux normes du marché mondialisé, la dépossession de sa souveraineté.

Il le refuse confusément et ses colères ne trouvent pas encore de prolongements dans le sillon progressiste qu’il a toujours su tracer.

Les potentiels débouchés pour qu’émerge un puissant rassemblement populaire se perdent dans les méandres d’un jeu politique verrouillé, cadenassé que le pouvoir économique et politique organise autour d’une monarchie présidentielle renforcée.

Dans ses évolutions, le capitalisme menace désormais jusqu’aux conquêtes que l’on croyait les plus solidement ancrées dans le patrimoine politique de notre société. Le suffrage se fait censitaire, les peuples vivent sous le joug d’états d’urgence qui, de sécuritaires, deviennent sanitaires, pénètrent le droit commun et suspendent indéfiniment l’état de droit, aussi imparfait soit-il  ; les multinationales du numériques et les Etats collaborent pour ériger une société de surveillance qui bride les libertés individuelles et collectives, comme en témoigne le scandale Pegasus, du nom de ce logiciel espion vendu par l’Etat d’Israël aux mains de despotes et qui s’est immiscé dans le téléphone de l’une de nos journalistes reporter, Rosa Moussaoui.

C’est bien le développement actuel du capitalisme qui menace les libertés individuelles et collectives. « Le socialisme, au contraire », disait Jaurès en 1895 dans un essai saisissant titré Socialisme et Libertés, « et j’entends le socialisme collectiviste ou communiste, donnera le plus large essor à la liberté, à toutes les libertés : il en est, de plus en plus, la condition nécessaire. »

A une bourgeoise retranchée derrière ses jouissances égoïstes et sa liberté d’exploiter, il rétorquait : « Ils oublient que l’humanité n’épuise pas en une forme sociale, c’est-à-dire en une forme particulière et passagère d’action, ses ressources de désir et de bonheur. Demain, de la grande humanité communiste, monteront de nouvelles espérances et de nouveaux songes, comme des nuées aux formes inconnues montant de la vaste mer. »

Non, l’Histoire n’est pas finie. Mais, prenons garde qu’en se réveillant et guidée par les intérêts capitalistes, elle ne balaie à nouveau l’humanité d’une furie guerrière comme lors du siècle passé.

Lorsque Jaurès nous met en garde contre un capitalisme « qui porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage », il pointe ces infernales contradictions qui laissent l’humanité à la porte de son histoire, dans une préhistoire faite d’inégalités, de privations, d’exploitation, de prévarications, de folles courses aux armements, de modifications climatiques et de saccages de la nature aux conséquences incalculables pour l’humanité, d’impérialismes desquels naissent les conditions de déflagrations guerrières.

« Il faut, disait-il, résoudre les contradictions d’une société qui, en «mettant le travail d’un côté, le capital de l’autre», ne peut qu’« enfanter le désordre et l’agitation». Cette contradiction ne peut être résolue que dans ce qu’il appelait « le travail souverain », juste et logique continuation d’une citoyenneté souveraine. Mais sans citoyens souverains, le travail et la production resteront, eux aussi, les esclaves de la poignée de ceux qui en disposent par d’iniques titres de propriété.

« Il faut assurer à tous, disait-il, les moyens de liberté et d’action. (…) Il faut donner à tous une égale part de droit politique, de puissance politique, afin que dans la Cité aucun homme ne soit l’ombre d’un autre homme, afin que la volonté de chacun concoure à la direction de l’ensemble et que, dans les mouvements les plus vastes des sociétés, l’individu humain retrouve sa liberté. Enfin, il faut assurer à tous un droit de propriété sur les moyens de travail, afin qu’aucun homme ne dépende pour sa vie même d’un autre homme, afin que nul ne soit obligé d’aliéner, aux mains de ceux qui détiennent les forces productives, ou une parcelle de son effort ou une parcelle de sa liberté. » Écrivait-il encore en 1898.

Les libertés individuelles, démontre Jaurès, ne peuvent être assurées que par l’établissement de libertés collectives. C’est en cheminant vers la République sociale que se fortifie la République démocratique jusqu’à se fondre l’une, l’autre dans un nouveau régime. Et, a contrario, c’est en abandonnant son ambition à pénétrer dans l’arène du travail et de l’économie selon ses principes de liberté, d’égalité et de fraternité que la République rebrousse chemin et trahit ses vertus démocratiques.

« La République, insistait-il devant la chambre des députés en 1904 lors des débats sur la loi de séparation des églises et de L’Etat, la République n’est pas un dogme. Je dirais presque qu’elle n’est pas une doctrine ; elle est avant tout une méthode. Elle est une méthode pour obtenir la plus haute efficacité possible de toutes les énergies humaines par la plénitude de la liberté. »

Aujourd’hui, la République se fige, se dogmatise comme un instrument non plus de liberté, mais de contraintes. Que l’extrême droite qui, il y a seulement quelques années, lui vouait sa haine, puisse aujourd’hui s’en réclamer  sans rougir et en toute tranquillité, témoigne des abandons successifs, des glissements à l’œuvre.

« Depuis que la Révolution française a fait la patrie une et indivisible, le patriotisme consiste à subordonner l’intérêt particulier à l’intérêt général. Mais lorsqu’une oligarchie puissante abuse de son pouvoir d’argent pour subordonner au contraire l’intérêt général à l’intérêt particulier (…) qu’on ne parle plus de patriotisme, qu’on ne souffle plus avec emphase dans des clairons fêlés. »

Combien sont celles et ceux qui s’époumonent aujourd’hui dans ces « clairons fêlés » en criant le mot République, baptisant pour les uns leur parti les Républicains, pour les autres la République en marche, nous rebattant les oreilles d’une conception frelatée et indigne d’une patrie vendue à la découpe au capital international.

Dans la bouche de nombre de responsables politiques, de ministres, mais aussi des agitateurs de la droite extrémisée, la République n’est plus que le carcan d’un peuple fantasmé ; une sorte de moule ethnique auquel chacun devrait se conformer, de gré ou de force. Cette propagande chauvine et xénophobe sert à détourner les regards, non sans succès, de la destruction méthodique de tous les piliers de la République sociale et démocratique.

La République « comme méthode », comme contrat social et démocratique, écologique et féministe, politique donc au sens le plus noble du terme, permettant à chacun de ses membres de se projeter dans un collectif pour inventer ensemble un destin commun, est peu à peu remplacée par un régime de coercition : contre les travailleurs, contre la jeunesse, contre nos concitoyens d’origine étrangère, contre une religion.

« L’humanité (…) n’a pas le droit de se désintéresser du nombre et de manifester son excellence seulement en quelques élus. Elle n’est pas une beauté idéale, se contemplant au miroir de quelques âmes privilégiées. Elle ne vaut pour l’individu humain que dans la mesure où il participe lui-même à la liberté, à la science et à la joie. », Écrivait-t-il toujours en 1898.

Chers amis, chers camarades,

Oui, Jaurès aura cherché sa vie durant et jusqu’à ce que son assassin ne l’empêche de poursuivre sa grande œuvre, à donner à la République française toute sa plénitude, à résoudre les contradictions qui enfermaient ses splendides principes de Liberté, d’Egalité et de Fraternité dans les abstractions bourgeoises.

Cette recherche incessante n’aura pas été vaine. Quelques vingt années après son assassinat, le Front populaire érigera les grandes lois sociales dont nous sommes encore tributaires, avec l’appui du peuple travailleur rassemblé. Et trente ans plus tard, le Conseil national de la Résistance formulera les grandes lignes de cette République sociale et démocratique dont Jaurès aura posé les jalons décisifs, rétablissant les libertés démocratiques en même temps qu’elle ôtait au capital une part considérable de son pouvoir.

Ce furent le système de retraites par répartition, géré par les travailleurs eux-mêmes, la nationalisation de grands moyens de production et d’échanges, la création d’une Sécurité sociale universelle et financée par les cotisations, le droit de vote enfin accordé aux femmes et l’institution des comités d’entreprises. Autant de conquêtes sociales et démocratiques aujourd’hui menacées au cœur d’une crise politique inédite. Voilà qui tend, une nouvelle fois, à valider l’intuition de Jaurès : quand la République sociale se meurt, les libertés démocratiques vacillent. Leur lien est absolu et quiconque cherche à les isoler, trahit la République.

Cet héritage de Jaurès, ce furent également les ordonnances garantissant, selon le programme du Conseil national de la Résistance, « la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent et des influences étrangères ». Ces ordonnances traduites en une loi, la loi Bichet votée à l’initiative du député communiste Fernand Grenier, qui garantissait l’égalité des éditeurs face à la distribution et la solidarité entre éditeurs et coopérateurs, afin d’empêcher la mainmise des capitalistes sur le sésame de l’information.

La création du puissant outil d’information, du moyen d’éducation et de l’arme de combat qu’il nous lègue, l’Humanité fondée au printemps 1904, répondait déjà de cette exigence à libérer l’information des intérêts capitalistes et oligarchiques.  Un legs que nous avons le devoir de défendre et de développer.

En 1912, alors que la Bande à Bonnot multiplie ses méfaits, il écrit dans l’Humanité : « Je ne sais rien de plus ignominieux que l’exploitation journalistique et politique qui a été faite des crimes des bandits (…). Mais quelle abjection dans cette propagande de la peur ! Toute la presse a donné dans cette campagne de délire et de bassesse. Elle a donné aux bandits, dans des millions de cerveaux, des proportions formidables. » N’y a-t-il pas, pour aujourd’hui, quelques échos avec cette information continue et continuellement orientée pour maintenir le citoyen dans la tétanie, au moment où nous venons de célébrer, il y a deux jours, le 140ème anniversaire de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.

La concentration de la presse dans les mains de l’oligarchie financière accouchait, selon ses mots, d’un « régime d’avilissement universel » qui « [empoissonne] toutes les sources de l’information publique ».

Face à une presse transformée en « organe des hommes d’argent » en « instrument payé des émissions menteuses », Jaurès redoutait qu’un journal pleinement indépendant ne devienne, toujours selon ses mots, « un des grands luxes de la pensée humaine ». Faut-il aujourd’hui le redouter à nouveau, 117 ans plus tard et alors qu’en haut lieu l’on a cherché à ôter l’Humanité à ses lecteurs et au courant révolutionnaire et communiste dont elle est l’héritière ?

La création de l’Humanité est bel et bien un legs politique de toute première importance qui participe aujourd’hui, comme il participait hier, du combat général pour l’édification d’une République indissociablement sociale et démocratique, pour la conquête de la souveraineté des travailleurs et des travailleuses sur leurs outils de production, et des citoyens sur le travail, pour la grande paix universelle pour laquelle Jaurès aura laissé sa vie.

Les moyens nous manquent pour faire chaque jour, chaque semaine le journal que nous souhaiterions offrir à nos lectrices et lecteurs.

Mais l’Humanité comme l’Humanité Dimanche restent des outils de débat, d’éducation et de combat à nul autre pareil l’émancipation humaine. Evoquant l’indispensable autonomie de la classe ouvrière, Jaurès écrivait en 1906, deux ans après la création de l’Humanité : « cette autonomie ils doivent l’exercer aussi dans l’ordre de la pensée en soumettant à leur libre critique, toutes les théories, toutes les tactiques, toutes les formes d’émancipation qui leurs sont proposés par des esprits libres ». C’est en ce sens qu’à la mi-novembre, nous allons considérablement rénover nos journaux, les relancer avec vous toutes et tous, avec la Société des lectrices et lecteurs, celle des Amis de l’Humanité et les comités de diffusion.

Une presse libre, le journalisme et la presse libre doivent former l’un des piliers de la nouvelle République que nous avons le devoir, avec les générations futures, de faire advenir.

Je vous remercie de votre attention.

La vaccination des enseignants en débat in Caf Péda

Faut-il rendre obligatoire ou non la vaccination des enseignants et des élèves ? Le débat est lancé dans la majorité, sondage à l’appui. Le gouvernement tergiverse mais promet de « mettre le paquet » pour la vaccination des élèves. Pour les enseignants, il semble difficile de passer du refus de vacciner les enseignants en priorité à l’obligation vaccinale… Et on attend toujours le fameux protocole de rentrée promis pour début juillet…

Comment vacciner collégiens et lycéens dans les établissements ?

« A la rentrée nous allons mettre le paquet dans les collèges et les lycées pour vacciner à l’intérieur des établissements ». Sur Tf1 le 21 juillet, J Castex a promis de lancer la vaccination des collégiens et lycéens à grande échelle. Mais sans donner de détails sur l’organisation.

C’est que JM Blanquer est resté à peu près muet sur ce sujet. Le 18 janvier dans Le Figaro il a juste annoncé que « des dispositifs de vaccination seront installés dans les établissements scolaires » en ajoutant que ce serait « avec des personnels de santé externes au ministère de l’éducation nationale ».

La promesse lancée par E Macron le 12 juillet devra se contenter de ces formules vagues alors que l’on est à un mois de la rentrée. On ne sait ni par qui, ni comment les élèves pourront être vaccinés. Continuer la lecture de La vaccination des enseignants en débat in Caf Péda

Pourquoi je m’oppose à des mesures aussi inefficaces que liberticides (A. Chassaigne)

Publié le par André Chassaigne

 

 Le 12 juillet, le Président de la République a pris la parole devant les Françaises et les Français parce qu’une quatrième vague épidémique s’apprête à déferler sur notre pays et le continent européen. Une nouvelle vague prévisible puisque, dès le 12 mai, le variant Delta avait été classé préoccupant par l’OMS. Deux mois après, pour tenter d’amoindrir sa virulence, le Gouvernement annonce brutalement des mesures engendrant de graves tensions et déconnectées des réalités du terrain, soumises à partir d’aujourd’hui au Parlement, devenu simple chambre d’enregistrement.
Les solutions préconisées par le chef de l’État tiennent en trois points : la vaccination obligatoire pour toutes les personnes qui travaillent dans le soin, un élargissement considérable du « pass » sanitaire et la fin du remboursement des tests.

L’élargissement du « pass » sanitaire, assorti d’un contrôle généralisé, et la fin du remboursement des tests convergent de fait pour rendre la vaccination obligatoire pour tous. Mais cette obligation ne veut pas dire son nom. Et elle est instaurée par le pire des détours : celui de la contrainte individuelle en mettant en avant une vision utilitariste et consumériste du vaccin. Il n’y a pas de doute sur le message envoyé par le Président de la République : vaccinez-vous pour pouvoir consommer, manger, vous distraire et voyager ! La protection des plus fragiles et l’immunité collective suivront. Continuer la lecture de Pourquoi je m’oppose à des mesures aussi inefficaces que liberticides (A. Chassaigne)

Mobilisation pour Cuba (PCF)

 

Le PCF se mobilise contre le blocus de Cuba ! Le peuple cubain traverse un moment difficile. La crise sanitaire, la crise économique et sociale frappent fort et les effets sont particulièrement aggravés à cause du blocus économique et financier inacceptable imposé par les Etats-Unis depuis bientôt 60 ans.

Les difficultés sociales du peuple cubain sont extrêmement compliquées à surmonter dans de telles conditions.Ne laissons pas les ennemis de Cuba manipuler ce mouvement de la population, utiliser les difficultés sociales pour déstabiliser le gouvernement et la révolution cubaine.Il est urgent de lever le blocus ! La nouvelle résolution de l’ONU du 23 juin ne peut pas être une nouvelle lettre morte.En contact permanent avec nos camarades cubains, le Parti communiste français appelle à différentes mobilisations de solidarité pour le peuple cubain, pour la levée du blocus

1°) SAMEDI 24 JUILLET à 14H30 rassemblement Champ de Mars (Place Jacques Rueff) à PARIS

2°) Occupons aussi les réseaux sociaux #stopblocus#Cubasansblocus pour la fête nationale de Cuba le 26 juillet.

Postez sur les réseaux un message de solidarité au peuple cubain et l’exigence de lever le blocus avec les 2 hashtags initiés par le PCF..Le peuple cubain a besoin de notre solidarité, mobilisons-nous !

Vie Militante http://www.pcf.fr Parti communiste français2, place du Colonel Fabien75019 Paris