Alors que la France s’enlise dans la pandémie, économistes, syndicalistes et partis politiques mettent sur la table des propositions innovantes pour sortir de l’ornière et dessiner un nouvel avenir.
« Relancer l’économie. » A priori, le mot d’ordre tombe sous le sens – qui peut être « pour » la récession ? – et, malgré tout, c’est une proposition à ne surtout pas prendre au pied de la lettre : relancer l’existant, sans imagination ni discernement, c’est remettre sur les rails la machine qui nous a envoyés dans le mur, et préparer le terrain à la prochaine catastrophe.
« Le concept est piégeux, désamorce Mireille Bruyère, économiste à l’université de Toulouse. Car cela implique de relancer les rapports sociaux existants, c’est-à-dire le système capitaliste, avec tous les dégâts que cela comporte, notamment en matière d’écologie. Pour ma part, je préfère parler de relance de l’activité, plutôt que de relance de l’économie : quelles activités doit-on soutenir, pour quelles finalités ? Et avec quel mode d’organisation ? »








Les enseignants ont vécu le 6 avril ce qu’ils avaient vécu le 16 mars lors de la première fermeture de tous les établissements scolaires. Tous les serveurs utilisés pour assurer l’enseignement à distance ont flanché. Les ENT d’Ile-de-France, des Hauts de France, du Grand Est, d’Aquitaine, d’Occitanie ont flanché, certains (les premiers) plus longtemps que d’autres. Pronote a connu aussi quelques instants de défaillance avant de se reprendre. Les sites du Cned, Ma classe virtuelle et La classe à la maison ont été hors service la plus grande partie de la journée.

