À droite et à son extrême, de Jean-Michel Blanquer à Éric Zemmour en passant par Valérie Pécresse et Marine Le Pen, tous veulent réformer les programmes d’histoire et d’éducation civique.
La France n’échappe pas aux tentatives des partis politiques les plus réactionnaires de modifier les contenus des cours d’histoire et d’éducation civique. Valérie Pécresse, candidate « Les Républicains » à l’élection présidentielle, se réfère ainsi régulièrement à un « récit national » qu’il s’agirait de « remettre au centre des programmes ».
Marine Le Pen et Éric Zemmour évoquent plutôt le « roman national », avec cette même idée : réapprendre ce que sont la France et sa grandeur, quitte à la fantasmer et à occulter des passages de l’histoire nationale et mondiale, tout en bridant les réflexions. Des offensives qu’ils justifient par le mythe d’un « endoctrinement » des élèves par des professeurs aux idées de gauche, mais aussi par la supposée « pénétration grandissante de l’islamisme dans les écoles », dixit Christian Jacob, président LR. Deux arguments que l’actuel ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, a aussi pris à son compte.
Un climat qui inquiète Laurence de Cock, spécialiste des instrumentalisations politiques de l’histoire. Continuer la lecture de Manuels scolaires. Laurence de Cock : « le signal d’un retour à une vision très nationaliste de l’histoire »










