Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon en réponse au courrier de la France Insoumise au PCF par Pierre-Alain Millet

 

Pour faire simple: l’idée de MELENCHON de devenir premier ministre n’a qu’une finalité : poursuivre le siphonnage du vote utile en créant un leurre dans lequel se jetteront toutes les têtes folles du coin et qui n’a qu’un objectif détruire la gauche et singulièrement le PCF pour imposer son “programme” complètement opportuniste en particulier sur l’énergie. Il a la grosse tête et est totalement nocif, il est clair qu’avec trois premiers de cet acabit, la FRANCE n’est pas sortie de l’auberge et nous non plus, pauvres Français. Cette mégalomanie, cette impossibilité à rassembler font la preuve de l’inutilité radicale du vote “utile” en sa faveur autant qu’en faveur des deux autres, c’est tabler dans tous les cas sur le mépris de ce qu’on peut attendre de l’électeur français. (note de danielle bleitrach pour histoireetsociete)

Lundi 18 avril 2022, par  Pierre-Alain Millet président du groupe communiste de Vénissieux et de la métropole de Lyon

La France Insoumise vient de publier une lettre au Parti Communiste Français proposant un échange sur la présidentielle et un label commun aux prochaines législatives dans la perspective d’une majorité gouvernementale. Le ton déterminé, les reproches faits aux autres, l’absence de toute ouverture sur les sujets qui divisent… la forme ne laisse que peu de chance à un échange positif. Cependant, les discussions sont encours, et il est important d’aider à un débat franc et en vérité. Permets donc que nous commencions par une lecture critique de cette lettre qui ressemble plus à une injonction au ralliement qu’à la recherche des conditions d’un rassemblement. Continuer la lecture de Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon en réponse au courrier de la France Insoumise au PCF par Pierre-Alain Millet

Présidentielle : le vote, le territoire et la classe sociale (analyse de R. Martelli)

Mélenchon, Le Pen ou Macron ? Comment ont voté les Français des métropoles et ceux des hameaux ? Quel a été leur choix selon qu’ils soient cadres, employés ou ouvriers ? Roger Martelli plonge dans les abysses du premier tour pour entrevoir avec plus de pertinence les dynamiques et la complexité des ancrages territoriaux et sociaux.

 

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Les analyses qui suivent reposent sur un fichier d’un peu plus de 24.600 communes, soit la quasi-totalité des communes de la France métropolitaine. Elles portent sur les présidentielles de 2017 et 2022 et sur le profil démographique des communes établi par l’Insee (recensement de 2017). Continuer la lecture de Présidentielle : le vote, le territoire et la classe sociale (analyse de R. Martelli)

Reportage. Loin des clichés du film : une Segpa, c’est ça !

Éducation. Quand certains font de ces classes adaptées le sujet d’un film surfant sur les stéréotypes, la Segpa du collège parisien Hector-Berlioz livre une autre réalité. Loin du mépris social, on y permet à des enfants abîmés par la vie de se construire un avenir.

Les élèves des sections d’enseignement général et professionnel adapté sont pris en charge par des professeurs des écoles, des enseignants du collège et des professeurs de lycée pro.

Les clichés ont la vie dure. À plus forte raison lorsqu’ils sont entretenus par des médias aussi puissants que la télévision, le cinéma ou les réseaux sociaux. Et plus encore lorsqu’ils visent celles et ceux qui sont du mauvais côté de la barrière, celui où l’on n’est pas armé – socialement, culturellement, économiquement, linguistiquement – pour se défendre.

Les élèves des sections d’enseignement général et professionnel adapté sont de ce côté-là. Eux qu’on appelle trop souvent « les Segpa », comme pour nier ce qu’ils sont : d’abord et avant tout des élèves. Comme pour mieux se persuader qu’ils ne sentent pas le regard que l’on pose sur eux et qui, seul, les constitue en élèves « différents ». Continuer la lecture de Reportage. Loin des clichés du film : une Segpa, c’est ça !

J’ai choisi…

J’AI CHOISI!
Je ne mêlerai pas ma voix à celles des (in)soumis et des fachos, ceux-là même qui depuis des années restent derrière leurs écrans, ne font jamais gréve ou seulement le samedi matin et passent tant de temps à m’insulter ainsi que mes camarades.
J’AI CHOISI!
J’utiliserai le vote Macron pour empêcher MLP de prendre le pouvoir, sans illusions et sans adhésion à son programme ultra-libéral que je combat avec force.
J’AI CHOISI!
Je continuerai à me battre pour porter l’idée communiste avec
nos propositions anticapitalistes, loin des nébuleuses populistes avec les candidats que je choisi pour chaque élection.
J’AI CHOISI!
Je serais toujours là dans les manifs, aux portes des entreprises avec les travailleurs en lutte, pour les droits des femmes, pour le droit à la santé, à l’école, pour une République laïque, solidaire, sociale, démocratique et écologique.
J’AI CHOISI… Je suis plus que jamais communiste!
Maximilien Reynès-Dupleix, secrétaire de la section PCF Castel/Moissac/Pays de Serres, Syndicaliste, Libre Penseur
NDLR de MAC: « Ce texte parut sur FaceBook a été supprimé car soi-disant contraire aux standards de la plateforme… La Censure est toujours là! »

Mort de Federico Martin Aramburu : Dupont, Ntamack et plusieurs joueurs du Stade Toulousain dénoncent un assassinat « d’idéologie d’extrême droite » In DDM

Le 26 mars dernier, le club de Biarritz (où Aramburu a évolué de 2004 à 2006) a rendu un hommage à son ancien joueur lors d'une rencontre de Top 14 face à Montpellier.
Le 26 mars dernier, le club de Biarritz (où Aramburu a évolué de 2004 à 2006) a rendu un hommage à son ancien joueur lors d’une rencontre de Top 14 face à Montpellier. AFP – SYLVAIN THOMAS

De nombreux acteurs du monde du rugby – joueurs, anciens joueurs et sélectionneurs – signent ce mardi 19 avril une tribune dans le journal L’Equipe, tout juste un mois après le décès de l’ancien joueur de Biarritz tué par balles à Paris le 19 mars dernier.

« Assassiné parce qu’il s’est opposé à des idées extrémistes et fascistes. » Les premiers mots d’une longue tribune publiée ce mardi 19 avril dans les colonnes du journal L’Equipe. Une pleine page « écrite en accord avec la famille de Federico Martin Aramburu », précise le quotidien.

A lire aussi : RECIT. Mort de Federico Martin Aramburu : bagarre, fusillade, traque… on vous raconte l’affaire du rugbyman abattu en plein Paris Continuer la lecture de Mort de Federico Martin Aramburu : Dupont, Ntamack et plusieurs joueurs du Stade Toulousain dénoncent un assassinat « d’idéologie d’extrême droite » In DDM

Avec Marine Le Pen, l’état de droit en péril

PRÉSIDENTIELLE La candidate du RN prétend vouloir « revivifier nos institutions et notre fonctionnement démocratique ». Son projet piétine pourtant l’État de droit.

Le 3 mars, lors de l’émission télévisée Élysée 2022. Christophe ARCHAMBAULT/AFP

Le 3 mars, lors de l’émission télévisée Élysée 2022. Christophe ARCHAMBAULT/AFP

L’extrême droite avance masquée.

La méthode n’est pas nouvelle et s’est constatée partout où elle est récemment arrivée au pouvoir. Marine Le Pen la connaît sur le bout des doigts. De la même manière qu’elle se prétend « sociale » malgré un projet profondément inégalitaire et libéral, la candidate du Rassemblement national (RN) se revendique « probablement la plus respectueuse de la démocratie et la plus attentive aux libertés individuelles ». Elle l’a répété mardi lors d’une conférence de presse consacrée à la question. Face à un adversaire qui a pendant cinq ans miné la démocratie, Marine Le Pen étend ainsi sa stratégie du « tout sauf Macron ». Continuer la lecture de Avec Marine Le Pen, l’état de droit en péril

Et si votre vote changeait vraiment la donne ?

Présidentielle. L’abstention pourrait être en hausse, dimanche, selon les sondages. Pourtant, les bonnes raisons de se rendre aux urnes sont nombreuses.

Le programme

©Denis ALLARD/Leextra via opale.photo

L’abstention sera-t-elle le choix le plus partagé dimanche ? Avec des prévisions oscillant entre 28,5 et 30 %, « il existe un risque sérieux, le 10 avril, de dépasser le record du 21 avril 2002, à 28,3 % », pointe le directeur général de l’Ifop, Frédéric Dabi, qui souhaite toutefois rester prudent puisque « c’est un comportement électoral difficile à identifier parce que ce n’est pas valorisant de dire qu’on va s’abstenir ».

Après la première qualification du FN au second tour en 2002, un sursaut avait suivi en 2007 (16,23 %), mais depuis, de scrutin en scrutin, l’abstention est repartie à la hausse : 20,52 % en 2012 et 22,23 % en 2017. « Plus la participation sera faible, dimanche, plus se creuseront les inégalités de représentation en termes de territoire, d’âge et de classe sociale, ajoute le sociologue Vincent Tiberj. Ceux qu’on aura entendus, c’est la France qui va bien, des quartiers riches, des plus âgés… Au détriment de toutes les autres. » Mais il est encore temps de donner de la voix. Pour s’en convaincre, voici six bonnes raisons d’aller à la piscine seulement après avoir fait un petit tour au bureau de vote, dimanche. Continuer la lecture de Et si votre vote changeait vraiment la donne ?

Le 5 avril, l’Humanité aux côtés du Secours populaire français… Découvrez le programme

Fidèle à sa longue tradition de solidarité et aux valeurs pacifistes et humanistes qui l’animent depuis sa création, le journal l’Humanité remettra, mardi 5 avril prochain, au Secours populaire français (SPF) le fruit de la collecte de dons, engagée, le 9 mars, auprès de ses lectrices et lecteurs, afin de contribuer à l’action conduite sur le terrain par le SPF pour venir en aide aux réfugié.es dans les pays proches de l’Ukraine.

La remise de ces dons, d’un montant conséquent, se fera à l’occasion d’une soirée exceptionnelle ouverte au public sur réservation, à laquelle participeront de nombreuses personnalités du monde politique, associatif, culturel et syndical. Découvrez le programme.

AU PROGRAMME  DE LA SOIREE

Table-ronde « Comprendre le conflit. Faire taire les armes »

Avec :

Anna COLIN LEBEDEV, enseignante-chercheuse, spécialiste des sociétés postsoviétiques,

Francis WURTZ, député européen honoraire,

Vadim KAMENKA, journaliste à l’Humanité envoyé spécial en Ukraine

Iryna DMYTRYCHYN, historienne, traductrice et maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales, spécialiste de l’Ukraine (sous réserve)

Des témoignages

Une famille ukrainienne réfugiée en France et Marie-Christine VERGIAT, ancienne députée européenne, Vice-Présidente de la Ligue des droits de l’Homme

Culture et solidarité

Laurent GAUDÉ, écrivain, Prix Goncourt 2004,

Olivier RABOURDIN, comédien

Philippe MARTINEZ, secrétaire général de la CGT,

 et un tour de chant de GARANCE

Remise des dons de l’Humanité au Secours populaire français

Henriette STEINBERG, secrétaire générale du Secours populaire français, et Fabien GAY, directeur de l’Humanité

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VRAI OU FAUX. Présidentielle 2022 : précarité énergétique, riches qui polluent plus… On a vérifié les chiffres de Fabien Roussel in DDM

Fabien Roussel, candidat PCF, était l'invité de FranceInfo mardi 29 mars. Photo d'illustration
Fabien Roussel, candidat PCF, était l’invité de FranceInfo mardi 29 mars. Photo d’illustration AFP – THOMAS COEX

 

Invité sur FranceInfo mardi 29 mars au matin, le candidat PCF Fabien Roussel a évoqué le « 12 millions de Français en précarité énergétique ».

Réagissant aux propos de la directrice générale de GRDF sur des efforts à fournir par les Français pour éviter une crise du gaz, Fabien Roussel, invité de FranceInfo mardi 29 mars, a évoqué un nombre conséquent : « Douze millions de nos concitoyens sont en précarité énergétique ». Le candidat PCF à la présidentielle a également évoqué « les 10 % les plus riches » qui émettraient « plus de pollution que la majorité » des Français. D’où viennent ces données ?

« Douze millions » de Français « concernés par la précarité énergétique » ? Continuer la lecture de VRAI OU FAUX. Présidentielle 2022 : précarité énergétique, riches qui polluent plus… On a vérifié les chiffres de Fabien Roussel in DDM

Les milliards de l’évasion à portée de vote

Enjeu de campagne Quasi absente du débat présidentiel jusqu’ici, la lutte contre la fraude fiscale se réinvite dans le débat public, après les révélations sur le cabinet de conseil McKinsey. Au point mort depuis cinq ans, elle pourrait permettre à l’État d’encaisser plusieurs milliards d’euros.

Ugue patumm ea utpatumm ea min ue min utpatumm ea ue min utpatumm ea min min ue min utpatumm ea min ue min ut. CREDIT PHOTO/AGENCE

Près de 80 milliards d’euros par an. L’équivalent du PIB de l’Uruguay. Plus que les dépenses publiques cumulées pour le versement des allocations-chômage et de tous les minima sociaux. Ce « pognon de dingue », c’est le coût annuel estimé de la fraude fiscale en France. En cinq ans, Emmanuel Macron n’aura rien fait pour réduire l’ampleur de ce scandale perpétuel qui mine le consentement à l’impôt. Désormais, le président de la République est même soupçonné d’avoir été rémunéré par son ancien employeur, la banque Rothschild, sur un compte opaque dans un paradis fiscal, comme l’envisage le journaliste Jean-Baptiste Rivoire (voir son entretien, page 4). Son nom est aussi associé au scandale des cabinets de conseil privés dont ses gouvernements ont été friands. Parmi eux McKinsey, qui n’a payé aucun impôt sur les sociétés en France depuis au moins dix ans grâce au transfert d’une partie de ses bénéfices à son siège, situé dans le paradis fiscal du Delaware (États-Unis). Une révélation de la commission d’enquête dédiée du Sénat, qui a saisi la justice, vendredi, pour faux témoignage du responsable français du cabinet, Karim Tadjeddine. Continuer la lecture de Les milliards de l’évasion à portée de vote