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Mais encore….

Catégorie : En Macronie

Histoire. 4 août 1789, la nuit du nouveau monde

Histoire. 4 août 1789, la nuit du nouveau monde

NDLR de MAC: Il y a tant de privilèges à abolir encore.

Florent LE DU

Il y a 232 ans, les députés de l’Assemblée nationale constituante, sous la pression populaire, proclamaient l’abolition des droits féodaux et de divers privilèges.

Une nuit qui bouleversa l’histoire et instaura un monde nouveau. Celle du 4 au 5 août 1789, lorsque, entre 8 heures du soir et 2 heures du matin, le système féodal qui corsetait la France depuis les Carolingiens s’effondre en quelques heures.

Cette rupture fondamentale, marquant la fin inattendue de la société d’ordres, n’aurait pas eu lieu sans la Grande Peur, période qui suit la prise de la Bastille. Dans toute la France, les paysans craignent les conséquences des événements du 14 juillet, une réaction nobiliaire comme il s’en est déjà produit des années plus tôt, avec la réactivation de vieux droits féodaux tombés en désuétude. Dans de nombreuses campagnes, des rumeurs se répandent, laissant croire que des attaques et pillages ordonnés par les aristocrates se préparent. Des paysans s’arment et se rendent dans les châteaux seigneuriaux, parfois avec violence. La grande peur des paysans est devenue celle des possédants, qui craignent désormais l’insurrection. Continuer la lecture de Histoire. 4 août 1789, la nuit du nouveau monde

Publié le 4 août 2021Auteur macCatégories Education, En Macronie, ici on signe, on tracte, on soutient, Le monde et nous, Le PCF, Mots d'Humeur, Photos de Campagne, Polémiques, Presse et MédiasMots-clés actualité, Citoyen-ne, Culture, Democratie, Ecole, Education, Egalité, Histoire, Mémoire, monde, PCF, République, Utile et PratiqueLaisser un commentaire sur Histoire. 4 août 1789, la nuit du nouveau monde
Discours en hommage à Jean Jaurès – 31 juillet 2021 par Patrick Le Hyaric

Discours en hommage à Jean Jaurès – 31 juillet 2021 par Patrick Le Hyaric

Mesdames, Messieurs les élus,

Chers amis,

Chers camarades,

Merci à chacune et chacun d’entre vous d’avoir à nouveau répondu présent à ce traditionnel hommage à Jean Jaurès, assassiné ici même il y a 117 ans.

Un hommage que nous rendons chaque été contre l’oubli et les récupérations.

Un hommage que nous rendons pour entretenir la flamme de la République sociale, laïque et démocratique.

Une célébration qui, au-delà de la mémoire de Jaurès, entretient l’héritage du mouvement ouvrier, socialiste et communiste, de ses acteurs et actrices qui arrachèrent les conquêtes sociales et démocratiques sans lesquelles la République serait un vain mot.

« Pourquoi ont-ils tué Jaurès ? » demandait Jacques Brel. Cette question obsédante, lancinante, nous la posons toujours.

Pourquoi ont-ils perpétré ce crime qui laissa le mouvement ouvrier orphelin d’un de ses plus brillants représentants, et démuni face au tsunami de bombes, de gaz, de feu, de fer et de sang qui allait s’abattre sur l’Europe ?

Tuer Jaurès c’était, pour les forces nationalistes qui armèrent le bras de son assassin, remplir un double contrat : mettre à genoux le mouvement socialiste était une condition nécessaire pour engager les hostilités qui allaient, au nom des rivalités impérialistes et coloniales, détruire le vieux continent et engloutir la jeunesse paysanne et ouvrière dans d’innommables charniers. Cette jeunesse qui, reprenant le flambeau de ceux qui y restèrent, releva la tête grâce au mouvement communiste qui, comme une fleur au milieu des cendres, donna espoir et vigueur aux ouvriers et paysans de tous pays.

Célébrer Jaurès aujourd’hui, c’est aussi se souvenir de l’effort gigantesque mené par le mouvement ouvrier pour que la République sorte de l’étroit carcan dans lequel elle était maintenue par la bourgeoisie française, pour progresser et devenir indissociablement sociale et démocratique.

Quand la République devient un signifiant vidé de toute sa substance révolutionnaire, sociale et démocratique, quand elle est réduite en un « mot gourdin » que l’on assène sur la tête des classes populaires pour qu’elles se conforment à un ordre injuste, c’est le principe même de la souveraineté populaire qui tend à s’évanouir au profit de la souveraineté actionnariale et patronale.

Jaurès, déjà, observait la déchéance que provoquait la mainmise de la finance sur les affaires de l’Etat. Cette confiscation avait pour principale conséquence constatait-il, en plus de freiner les réformes sociales, de faire reculer la démocratie politique.

Lors de l’affaire de Panama qui allait éclabousser le pouvoir économique et politique au début des années 1880, le jeune député encore radical observait, je le cite, « que la puissance de l’argent avait réussi à s’emparer des organes de l’opinion et à fausser à sa source, c’est-à-dire dans l’information publique, la conscience nationale ». Il observait ainsi « qu’un Etat nouveau, l’Etat financier, a surgi dans l’Etat démocratique, avec sa puissance à lui, ses ressorts à lui, ses organes à lui ».

L’histoire ne bégayerait-elle pas ?

N’est pas ce le point où nous sommes aujourd’hui rendus ?

Celui où l’Etat se déleste de ses missions sociales et démocratiques pour n’être réduit qu’au rôle de béquille du capital ? Mieux, un Etat qui ne garantit plus l’intérêt général, mais qui se met à un point tel à disposition du capital, que ses compétences, sa force, ses lois servent chaque jour un peu plus les puissances d’argent ?

« Ce que nous défendons contre ces manœuvres louches des banquiers arrivés au pouvoir, ce n’est pas le prolétariat ouvrier seul, c’est l’ensemble des forces productrices de notre pays. J’ose dire que c’est aussi l’honneur du pays et de la France elle-même », clamait Jaurès dans sa plaidoirie devant la cour d’assises de la Seine en défense du journaliste Gérault-Richard, accusé d’outrages à Jean Casimir-Perier, ancien banquier devenu président de la République. Décidément, l’Histoire bégaye bel et bien…

Le taux vertigineux d’abstention qui s’accroit de scrutins en scrutins, indique la profondeur du malaise, le poids du divorce entre le peuple et ses représentants, entre les citoyens, leurs institutions, entre les travailleurs et la politique telle qu’elle est aujourd’hui menée. De démocratique, notre République tend à n’avoir plus que le nom.

Ce que l’on nous a vendu comme « fin de l’Histoire » ou « absence d’alternatives » ne sont, au fond, que les noces célébrées entre le capitalisme et l’Etat. Le citoyen, les travailleurs et travailleuses tantôt réduits au rang de consommateurs, tantôt à des forces de travail exploitables à merci ne l’acceptent plus et le font savoir, même en quand ils utilisent le silence des urnes. Un silence qui, du reste, n’a aucune portée révolutionnaire car il ne modifie en rien les rapports de force en leur faveur. 

« Dans une société paralysée, l’idéal social serait comme une fleur emprisonnée et stérile », prévenait Jaurès en 1911 du continent sud-américain où il donnait d’importantes conférences. Quand les institutions ne correspondent plus aux attentes populaires, quand le divorce se consume entre le peuple et ses représentants, quand l’évolution même des rapports sociaux se heurte aux privilèges, aux prébendes, aux dominations installées, c’est tout l’idéal social qui se meurt.

Voilà le but ultime et absolu des puissances d’argent : détruire dans l’œuf toute forme d’alternative au système de prédation des êtres humains et de la nature qui prévaut et nous menace désormais gravement.

C’est la raison pour laquelle la République est tant dénaturée, attaquée, vidée de ses contenus transformateurs, alors que l’issue aux actuelles impasses appelle un processus post-capitaliste, un processus communiste de transformations structurelles, sociale, démocratique, écologique. C’est Engels qui écrivait « la République démocratique est la seule forme politique dans laquelle la lutte entre la classe ouvrière et la classe capitaliste peut d’abord s’universaliser et puis arriver à son terme par la victoire décisive du prolétariat »

Fidèle au concept d’« évolution révolutionnaire » qu’il emprunte à Marx et en historien scrupuleux de la Révolution française, Jaurès avait saisi l’importance de la démocratie politique, nécessaire prélude à la démocratie sociale et à la société qu’il appelait alternativement socialiste ou communiste.

Aujourd’hui ,l’heure est à redoubler d’efforts dans les combats pour la reconquête et la conquête de nouveaux droits sociaux et démocratiques, qui impliquent de sortir de cette monarchie présidentielle, pour faire respecter un parlement élu à la proportionnelle, pour démocratiser les médias, pour que les travailleurs disposent de nouveaux pouvoirs d’intervention dans l’orientation et la gestion de leurs entreprises et services publics ; Oui , il est urgent de créer les conditions pour que le peuple puisse prendre son destin en main.

Aujourd’hui, de divers côtés, on se gargarise du mot « République ». Tout le monde se réclame d’elle, jusqu’à ses ennemis d’hier.

« Quand les hautes cimes ardentes et éclatantes s’éteignent », écrivait Jaurès en conclusion de son Histoire socialiste de la Révolution française, « quand la Révolution démocratique et populaire de 1793 et de 1794 pâlit et s’éclipse, quand la généreuse Révolution de 1848 est brutalement supprimée, on peut croire que la nuit est complète ; mais ceux qui regardent au fond des esprits, au fond des âmes, s’aperçoivent que dans la conscience ouvrière l’idéal survit secrètement, et à la moindre ouverture des évènements, la lumière jaillit de nouveau ». Il ajoutait aussitôt : « grande leçon pour tous les gouvernements de répression, quels qu’ils soient et de quelque nom qu’ils s’appellent. »

Loin de désarmer, c’est à cet espoir, assis sur l’histoire d’un peuple qui a défait les tyrannies et fait les révolutions, que nous nous raccrochons toujours. Le peuple français refuse la mise au pas capitaliste, le profilage de son pays aux normes du marché mondialisé, la dépossession de sa souveraineté.

Il le refuse confusément et ses colères ne trouvent pas encore de prolongements dans le sillon progressiste qu’il a toujours su tracer.

Les potentiels débouchés pour qu’émerge un puissant rassemblement populaire se perdent dans les méandres d’un jeu politique verrouillé, cadenassé que le pouvoir économique et politique organise autour d’une monarchie présidentielle renforcée.

Dans ses évolutions, le capitalisme menace désormais jusqu’aux conquêtes que l’on croyait les plus solidement ancrées dans le patrimoine politique de notre société. Le suffrage se fait censitaire, les peuples vivent sous le joug d’états d’urgence qui, de sécuritaires, deviennent sanitaires, pénètrent le droit commun et suspendent indéfiniment l’état de droit, aussi imparfait soit-il  ; les multinationales du numériques et les Etats collaborent pour ériger une société de surveillance qui bride les libertés individuelles et collectives, comme en témoigne le scandale Pegasus, du nom de ce logiciel espion vendu par l’Etat d’Israël aux mains de despotes et qui s’est immiscé dans le téléphone de l’une de nos journalistes reporter, Rosa Moussaoui.

C’est bien le développement actuel du capitalisme qui menace les libertés individuelles et collectives. « Le socialisme, au contraire », disait Jaurès en 1895 dans un essai saisissant titré Socialisme et Libertés, « et j’entends le socialisme collectiviste ou communiste, donnera le plus large essor à la liberté, à toutes les libertés : il en est, de plus en plus, la condition nécessaire. »

A une bourgeoise retranchée derrière ses jouissances égoïstes et sa liberté d’exploiter, il rétorquait : « Ils oublient que l’humanité n’épuise pas en une forme sociale, c’est-à-dire en une forme particulière et passagère d’action, ses ressources de désir et de bonheur. Demain, de la grande humanité communiste, monteront de nouvelles espérances et de nouveaux songes, comme des nuées aux formes inconnues montant de la vaste mer. »

Non, l’Histoire n’est pas finie. Mais, prenons garde qu’en se réveillant et guidée par les intérêts capitalistes, elle ne balaie à nouveau l’humanité d’une furie guerrière comme lors du siècle passé.

Lorsque Jaurès nous met en garde contre un capitalisme « qui porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage », il pointe ces infernales contradictions qui laissent l’humanité à la porte de son histoire, dans une préhistoire faite d’inégalités, de privations, d’exploitation, de prévarications, de folles courses aux armements, de modifications climatiques et de saccages de la nature aux conséquences incalculables pour l’humanité, d’impérialismes desquels naissent les conditions de déflagrations guerrières.

« Il faut, disait-il, résoudre les contradictions d’une société qui, en «mettant le travail d’un côté, le capital de l’autre», ne peut qu’« enfanter le désordre et l’agitation». Cette contradiction ne peut être résolue que dans ce qu’il appelait « le travail souverain », juste et logique continuation d’une citoyenneté souveraine. Mais sans citoyens souverains, le travail et la production resteront, eux aussi, les esclaves de la poignée de ceux qui en disposent par d’iniques titres de propriété.

« Il faut assurer à tous, disait-il, les moyens de liberté et d’action. (…) Il faut donner à tous une égale part de droit politique, de puissance politique, afin que dans la Cité aucun homme ne soit l’ombre d’un autre homme, afin que la volonté de chacun concoure à la direction de l’ensemble et que, dans les mouvements les plus vastes des sociétés, l’individu humain retrouve sa liberté. Enfin, il faut assurer à tous un droit de propriété sur les moyens de travail, afin qu’aucun homme ne dépende pour sa vie même d’un autre homme, afin que nul ne soit obligé d’aliéner, aux mains de ceux qui détiennent les forces productives, ou une parcelle de son effort ou une parcelle de sa liberté. » Écrivait-il encore en 1898.

Les libertés individuelles, démontre Jaurès, ne peuvent être assurées que par l’établissement de libertés collectives. C’est en cheminant vers la République sociale que se fortifie la République démocratique jusqu’à se fondre l’une, l’autre dans un nouveau régime. Et, a contrario, c’est en abandonnant son ambition à pénétrer dans l’arène du travail et de l’économie selon ses principes de liberté, d’égalité et de fraternité que la République rebrousse chemin et trahit ses vertus démocratiques.

« La République, insistait-il devant la chambre des députés en 1904 lors des débats sur la loi de séparation des églises et de L’Etat, la République n’est pas un dogme. Je dirais presque qu’elle n’est pas une doctrine ; elle est avant tout une méthode. Elle est une méthode pour obtenir la plus haute efficacité possible de toutes les énergies humaines par la plénitude de la liberté. »

Aujourd’hui, la République se fige, se dogmatise comme un instrument non plus de liberté, mais de contraintes. Que l’extrême droite qui, il y a seulement quelques années, lui vouait sa haine, puisse aujourd’hui s’en réclamer  sans rougir et en toute tranquillité, témoigne des abandons successifs, des glissements à l’œuvre.

« Depuis que la Révolution française a fait la patrie une et indivisible, le patriotisme consiste à subordonner l’intérêt particulier à l’intérêt général. Mais lorsqu’une oligarchie puissante abuse de son pouvoir d’argent pour subordonner au contraire l’intérêt général à l’intérêt particulier (…) qu’on ne parle plus de patriotisme, qu’on ne souffle plus avec emphase dans des clairons fêlés. »

Combien sont celles et ceux qui s’époumonent aujourd’hui dans ces « clairons fêlés » en criant le mot République, baptisant pour les uns leur parti les Républicains, pour les autres la République en marche, nous rebattant les oreilles d’une conception frelatée et indigne d’une patrie vendue à la découpe au capital international.

Dans la bouche de nombre de responsables politiques, de ministres, mais aussi des agitateurs de la droite extrémisée, la République n’est plus que le carcan d’un peuple fantasmé ; une sorte de moule ethnique auquel chacun devrait se conformer, de gré ou de force. Cette propagande chauvine et xénophobe sert à détourner les regards, non sans succès, de la destruction méthodique de tous les piliers de la République sociale et démocratique.

La République « comme méthode », comme contrat social et démocratique, écologique et féministe, politique donc au sens le plus noble du terme, permettant à chacun de ses membres de se projeter dans un collectif pour inventer ensemble un destin commun, est peu à peu remplacée par un régime de coercition : contre les travailleurs, contre la jeunesse, contre nos concitoyens d’origine étrangère, contre une religion.

« L’humanité (…) n’a pas le droit de se désintéresser du nombre et de manifester son excellence seulement en quelques élus. Elle n’est pas une beauté idéale, se contemplant au miroir de quelques âmes privilégiées. Elle ne vaut pour l’individu humain que dans la mesure où il participe lui-même à la liberté, à la science et à la joie. », Écrivait-t-il toujours en 1898.

Chers amis, chers camarades,

Oui, Jaurès aura cherché sa vie durant et jusqu’à ce que son assassin ne l’empêche de poursuivre sa grande œuvre, à donner à la République française toute sa plénitude, à résoudre les contradictions qui enfermaient ses splendides principes de Liberté, d’Egalité et de Fraternité dans les abstractions bourgeoises.

Cette recherche incessante n’aura pas été vaine. Quelques vingt années après son assassinat, le Front populaire érigera les grandes lois sociales dont nous sommes encore tributaires, avec l’appui du peuple travailleur rassemblé. Et trente ans plus tard, le Conseil national de la Résistance formulera les grandes lignes de cette République sociale et démocratique dont Jaurès aura posé les jalons décisifs, rétablissant les libertés démocratiques en même temps qu’elle ôtait au capital une part considérable de son pouvoir.

Ce furent le système de retraites par répartition, géré par les travailleurs eux-mêmes, la nationalisation de grands moyens de production et d’échanges, la création d’une Sécurité sociale universelle et financée par les cotisations, le droit de vote enfin accordé aux femmes et l’institution des comités d’entreprises. Autant de conquêtes sociales et démocratiques aujourd’hui menacées au cœur d’une crise politique inédite. Voilà qui tend, une nouvelle fois, à valider l’intuition de Jaurès : quand la République sociale se meurt, les libertés démocratiques vacillent. Leur lien est absolu et quiconque cherche à les isoler, trahit la République.

Cet héritage de Jaurès, ce furent également les ordonnances garantissant, selon le programme du Conseil national de la Résistance, « la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent et des influences étrangères ». Ces ordonnances traduites en une loi, la loi Bichet votée à l’initiative du député communiste Fernand Grenier, qui garantissait l’égalité des éditeurs face à la distribution et la solidarité entre éditeurs et coopérateurs, afin d’empêcher la mainmise des capitalistes sur le sésame de l’information.

La création du puissant outil d’information, du moyen d’éducation et de l’arme de combat qu’il nous lègue, l’Humanité fondée au printemps 1904, répondait déjà de cette exigence à libérer l’information des intérêts capitalistes et oligarchiques.  Un legs que nous avons le devoir de défendre et de développer.

En 1912, alors que la Bande à Bonnot multiplie ses méfaits, il écrit dans l’Humanité : « Je ne sais rien de plus ignominieux que l’exploitation journalistique et politique qui a été faite des crimes des bandits (…). Mais quelle abjection dans cette propagande de la peur ! Toute la presse a donné dans cette campagne de délire et de bassesse. Elle a donné aux bandits, dans des millions de cerveaux, des proportions formidables. » N’y a-t-il pas, pour aujourd’hui, quelques échos avec cette information continue et continuellement orientée pour maintenir le citoyen dans la tétanie, au moment où nous venons de célébrer, il y a deux jours, le 140ème anniversaire de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.

La concentration de la presse dans les mains de l’oligarchie financière accouchait, selon ses mots, d’un « régime d’avilissement universel » qui « [empoissonne] toutes les sources de l’information publique ».

Face à une presse transformée en « organe des hommes d’argent » en « instrument payé des émissions menteuses », Jaurès redoutait qu’un journal pleinement indépendant ne devienne, toujours selon ses mots, « un des grands luxes de la pensée humaine ». Faut-il aujourd’hui le redouter à nouveau, 117 ans plus tard et alors qu’en haut lieu l’on a cherché à ôter l’Humanité à ses lecteurs et au courant révolutionnaire et communiste dont elle est l’héritière ?

La création de l’Humanité est bel et bien un legs politique de toute première importance qui participe aujourd’hui, comme il participait hier, du combat général pour l’édification d’une République indissociablement sociale et démocratique, pour la conquête de la souveraineté des travailleurs et des travailleuses sur leurs outils de production, et des citoyens sur le travail, pour la grande paix universelle pour laquelle Jaurès aura laissé sa vie.

Les moyens nous manquent pour faire chaque jour, chaque semaine le journal que nous souhaiterions offrir à nos lectrices et lecteurs.

Mais l’Humanité comme l’Humanité Dimanche restent des outils de débat, d’éducation et de combat à nul autre pareil l’émancipation humaine. Evoquant l’indispensable autonomie de la classe ouvrière, Jaurès écrivait en 1906, deux ans après la création de l’Humanité : « cette autonomie ils doivent l’exercer aussi dans l’ordre de la pensée en soumettant à leur libre critique, toutes les théories, toutes les tactiques, toutes les formes d’émancipation qui leurs sont proposés par des esprits libres ». C’est en ce sens qu’à la mi-novembre, nous allons considérablement rénover nos journaux, les relancer avec vous toutes et tous, avec la Société des lectrices et lecteurs, celle des Amis de l’Humanité et les comités de diffusion.

Une presse libre, le journalisme et la presse libre doivent former l’un des piliers de la nouvelle République que nous avons le devoir, avec les générations futures, de faire advenir.

Je vous remercie de votre attention.

Publié le 2 août 2021Auteur macCatégories Calendrier pour AGIR, Culture, Demain reste à construire, Education, En Macronie, Le monde et nous, Le PCF, Luttes et communiqués, Mots d'Humeur, Photos de Campagne, Polémiques, Presse et Médias, Réflexions et Propositions, Sur nos territoires, Utile & pratiqueMots-clés actualité, Culture, Democratie, Droit social, Droite extrème, Ecologie, Economie, Education, Egalité, Féminisme, FN/RN, Justice, Laicité, Mémoire, monde, PCF, rassemblement, République, Services Publics, Travail, Utile et PratiqueLaisser un commentaire sur Discours en hommage à Jean Jaurès – 31 juillet 2021 par Patrick Le Hyaric
3e samedi de mobilisation : le mouvement anti-passe prend de l’ampleur

3e samedi de mobilisation : le mouvement anti-passe prend de l’ampleur

Une foule nombreuse et hétéroclite a défilé le 31 juillet contre la « dictature sanitaire ».
Cyprien Caddeo

Plus de 200 000 personnes ont manifesté le 31 juillet. L’hétérogénéité et l’atmosphère parfois confusionniste de la mobilisation risquent de profiter à l’extrême droite.

Pour son troisième samedi consécutif, la mobilisation contre le passe sanitaire n’a pas faibli, témoignant de l’enracinement de cette nouvelle colère dans le paysage sociopolitique français. Ils étaient, selon le ministère de l’Intérieur, 205 000 dans toute la France – dont 15 000 à Paris – à défiler contre le projet de loi samedi 31 juillet, contre 160 000 le samedi d’avant. Ce qui confirme que l’opposition prend de l’ampleur.

Icon VideoEn vidéo Les témoignages que nous avons recueillis dans le principal cortège parisien

Trois cortèges différents à Paris Continuer la lecture de 3e samedi de mobilisation : le mouvement anti-passe prend de l’ampleur

Publié le 2 août 2021Auteur macCatégories Combattre le RN/FN, Dérapages, En Macronie, Le monde et nous, Mots d'Humeur, Photos de Campagne, Polémiques, Presse et Médias, Réflexions et Propositions, Sante, Sur nos territoiresMots-clés actualité, Citoyen-ne, Conso'acteur, Democratie, Derapages, Droit social, Droite extrème, Education, Egalité, FN/RN, Justice, Laicité, Mémoire, PCF, République, Services Publics, Utile et PratiqueLaisser un commentaire sur 3e samedi de mobilisation : le mouvement anti-passe prend de l’ampleur
La vaccination des enseignants en débat in Caf Péda

La vaccination des enseignants en débat in Caf Péda

Faut-il rendre obligatoire ou non la vaccination des enseignants et des élèves ? Le débat est lancé dans la majorité, sondage à l’appui. Le gouvernement tergiverse mais promet de « mettre le paquet » pour la vaccination des élèves. Pour les enseignants, il semble difficile de passer du refus de vacciner les enseignants en priorité à l’obligation vaccinale… Et on attend toujours le fameux protocole de rentrée promis pour début juillet…

Comment vacciner collégiens et lycéens dans les établissements ?

« A la rentrée nous allons mettre le paquet dans les collèges et les lycées pour vacciner à l’intérieur des établissements ». Sur Tf1 le 21 juillet, J Castex a promis de lancer la vaccination des collégiens et lycéens à grande échelle. Mais sans donner de détails sur l’organisation.

C’est que JM Blanquer est resté à peu près muet sur ce sujet. Le 18 janvier dans Le Figaro il a juste annoncé que « des dispositifs de vaccination seront installés dans les établissements scolaires » en ajoutant que ce serait « avec des personnels de santé externes au ministère de l’éducation nationale ».

La promesse lancée par E Macron le 12 juillet devra se contenter de ces formules vagues alors que l’on est à un mois de la rentrée. On ne sait ni par qui, ni comment les élèves pourront être vaccinés. Continuer la lecture de La vaccination des enseignants en débat in Caf Péda

Publié le 26 juillet 2021Auteur macCatégories Calendrier pour AGIR, Education, Elus(es) en direct, En Macronie, Le monde et nous, Mots d'Humeur, Polémiques, Presse et Médias, Réflexions et Propositions, Sante, Sur nos territoires, Utile & pratiqueMots-clés actualité, Citoyen-ne, Conso'acteur, Democratie, Ecole, Education, Egalité, Justice, Laicité, République, Santé, Services PublicsLaisser un commentaire sur La vaccination des enseignants en débat in Caf Péda
Pourquoi je m’oppose à des mesures aussi inefficaces que liberticides (A. Chassaigne)

Pourquoi je m’oppose à des mesures aussi inefficaces que liberticides (A. Chassaigne)

Publié le 21 juillet 2021 par André Chassaigne

 

 Le 12 juillet, le Président de la République a pris la parole devant les Françaises et les Français parce qu’une quatrième vague épidémique s’apprête à déferler sur notre pays et le continent européen. Une nouvelle vague prévisible puisque, dès le 12 mai, le variant Delta avait été classé préoccupant par l’OMS. Deux mois après, pour tenter d’amoindrir sa virulence, le Gouvernement annonce brutalement des mesures engendrant de graves tensions et déconnectées des réalités du terrain, soumises à partir d’aujourd’hui au Parlement, devenu simple chambre d’enregistrement.
Les solutions préconisées par le chef de l’État tiennent en trois points : la vaccination obligatoire pour toutes les personnes qui travaillent dans le soin, un élargissement considérable du « pass » sanitaire et la fin du remboursement des tests.

L’élargissement du « pass » sanitaire, assorti d’un contrôle généralisé, et la fin du remboursement des tests convergent de fait pour rendre la vaccination obligatoire pour tous. Mais cette obligation ne veut pas dire son nom. Et elle est instaurée par le pire des détours : celui de la contrainte individuelle en mettant en avant une vision utilitariste et consumériste du vaccin. Il n’y a pas de doute sur le message envoyé par le Président de la République : vaccinez-vous pour pouvoir consommer, manger, vous distraire et voyager ! La protection des plus fragiles et l’immunité collective suivront. Continuer la lecture de Pourquoi je m’oppose à des mesures aussi inefficaces que liberticides (A. Chassaigne)

Publié le 22 juillet 2021Auteur macCatégories Calendrier pour AGIR, Dérapages, Education, Elus(es) en direct, En Macronie, Le PCF, Mots d'Humeur, Polémiques, Réflexions et Propositions, Sante, Sur nos territoires, Utile & pratiqueMots-clés actualité, Citoyen-ne, Democratie, Droit social, Economie, Education, Egalité, Emploi, Jeunesse, Justice, PCF, rassemblement, République, Santé, Services Publics, Travail, Utile et PratiqueLaisser un commentaire sur Pourquoi je m’oppose à des mesures aussi inefficaces que liberticides (A. Chassaigne)
Mobilisation pour Cuba (PCF)

Mobilisation pour Cuba (PCF)

     

    Le PCF se mobilise contre le blocus de Cuba ! Le peuple cubain traverse un moment difficile. La crise sanitaire, la crise économique et sociale frappent fort et les effets sont particulièrement aggravés à cause du blocus économique et financier inacceptable imposé par les Etats-Unis depuis bientôt 60 ans.

    Les difficultés sociales du peuple cubain sont extrêmement compliquées à surmonter dans de telles conditions.Ne laissons pas les ennemis de Cuba manipuler ce mouvement de la population, utiliser les difficultés sociales pour déstabiliser le gouvernement et la révolution cubaine.Il est urgent de lever le blocus ! La nouvelle résolution de l’ONU du 23 juin ne peut pas être une nouvelle lettre morte.En contact permanent avec nos camarades cubains, le Parti communiste français appelle à différentes mobilisations de solidarité pour le peuple cubain, pour la levée du blocus

    1°) SAMEDI 24 JUILLET à 14H30 rassemblement Champ de Mars (Place Jacques Rueff) à PARIS

    2°) Occupons aussi les réseaux sociaux #stopblocus#Cubasansblocus pour la fête nationale de Cuba le 26 juillet.

    Postez sur les réseaux un message de solidarité au peuple cubain et l’exigence de lever le blocus avec les 2 hashtags initiés par le PCF..Le peuple cubain a besoin de notre solidarité, mobilisons-nous !

    Vie Militante http://www.pcf.fr Parti communiste français2, place du Colonel Fabien75019 Paris

    Publié le 22 juillet 2021Auteur macCatégories Calendrier pour AGIR, Culture, En Macronie, Le monde et nous, Le PCF, Luttes et communiqués, Mots d'Humeur, Photos de Campagne, Presse et Médias, Utile & pratiqueMots-clés actualité, Citoyen-ne, Culture, Democratie, Histoire, Mémoire, monde, PCF, rassemblement, RépubliqueLaisser un commentaire sur Mobilisation pour Cuba (PCF)
    Décryptage : Pegasus, le virus qui avale tout sur les smartphones qu’il cible

    Décryptage : Pegasus, le virus qui avale tout sur les smartphones qu’il cible

    Pegasus avale tous les contenus des smartphones qu’il vise : comment fonctionne ce virus espion ? La démocratie est-elle en danger ? On vous explique tout, avec les journalistes de l’Humanité : Rosa Moussaoui, grand reporter, cible de cet espionnage pour le compte du Maroc, et Pierric Marissal, spécialiste du numérique.

    #espionnage #pegasus #maroc #Israel #pegasusproject

    Publié le 21 juillet 2021Auteur macCatégories Demain reste à construire, Dérapages, En Macronie, Mots d'Humeur, Photos de Campagne, Polémiques, Presse et Médias, Réflexions et Propositions, Sur nos territoires, Utile & pratiqueMots-clés actualité, Citoyen-ne, Democratie, Derapages, Droite extrème, Egalité, Fascisme, Justice, Mémoire, République, Utile et PratiqueLaisser un commentaire sur Décryptage : Pegasus, le virus qui avale tout sur les smartphones qu’il cible

    L’éducation nationale gère mal les ruptures conventionnelles et le harcèlement  IN Caf. Péda.

    L’éducation nationale semble ne réussir ni à protéger ses agents ni à s’en séparer en de bons termes. C’est ce qui résulte du rapport annuel de la médiatrice de l’Education nationale, Catherine Becchetti-Bizot. Dans un contexte de très forte progression des saisines des médiateurs de l’Education nationale, elle attire l’attention sur le déficit de gestion des cas de harcèlement et sur les réticences de cette administration à user de la rupture conventionnelle.

    Une forte hausse des saisines d’élèves

    Stables de 2013 à 2017, les saisines des médiateurs de l’Education nationale ont fortement augmenté depuis 2018, passant de 14 000 à près de 20 000 en 2020. Pour cette seule année on enregistre une hausse de 18% qui interroge la gestion ministérielle. 80% des saisines sont le fait d’élèves et de leurs parents. Près d’un tiers renvoie aux aménagements des examens et concours (+91% en un an), particulièrement aux notes des élèves du hors contrat, malgré (ou à cause ?) les conditions très favorables faites aux clients de ces écoles privées. Continuer la lecture de L’éducation nationale gère mal les ruptures conventionnelles et le harcèlement  IN Caf. Péda.

    Publié le 20 juillet 2021Auteur macCatégories Calendrier pour AGIR, Demain reste à construire, En Macronie, Le monde et nous, Mots d'Humeur, Photos de Campagne, Polémiques, Presse et Médias, Réflexions et Propositions, Sante, Sur nos territoires, Utile & pratiqueMots-clés Citoyen-ne, Derapages, Droit social, Ecole, Economie, Education, Egalité, Justice, République, Santé, Services Publics, Travail, Utile et PratiqueLaisser un commentaire sur L’éducation nationale gère mal les ruptures conventionnelles et le harcèlement  IN Caf. Péda.
    Covid-19. Projet de loi sanitaire : l’analyse de Serge Slama, professeur de droit public

    Covid-19. Projet de loi sanitaire : l’analyse de Serge Slama, professeur de droit public

    © Pau Barrena/AFP

    © Pau Barrena/AFP
    Naïm Sakhi

    Renforcement des restrictions, extension du passe sanitaire… Le nouveau projet de loi du gouvernement doit être examiné ce lundi par le Conseil d’État, puis en Conseil des ministres. Le professeur de droit public de l’université Grenoble-Alpes, Serge Slama, détaille les problématiques que posent le texte. Entretien.

    Face au variant Delta et à un relâchement dans la vaccination, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé un renforcement des contraintes sanitaires notamment à travers un passe sanitaire pour accéder aux activités en public… Ce passe comporte-t-il un risque de rupture d’égalité, donc d’inconstitutionnalité ?

    Serge Slama est professeur de droit public à l'université Grenoble-Alpes.

    Serge Slama L’élargissement du passe sanitaire pose plusieurs difficultés. D’abord, le premier élargissement prévu fin juillet se fait dans le cadre de la loi du 31 mai qui ne prévoyait un passe sanitaire que pour les grands rassemblements de personnes dans le domaine des loisirs. Or, l’extension aux discothèques et aux activités culturelles de plus de 50 personnes ne rentre pas dans ce cadre légal.

    Ensuite, la seconde extension, celle dans le projet de loi soumis au Conseil d’État, qui une fois adopté pourrait être soumis au Conseil constitutionnel. Elle pose des enjeux d’égal accès aux activités de la vie courante, tout comme la question de la proportionnalité des mesures. Tout dépend du risque sanitaire et de la balance bénéfice/risque face au variant Delta. C’est donc compliqué d’affirmer que le passe est conforme ou non à la Constitution, mais les 15 ou 20 millions de personnes qu’il reste à vacciner d’ici août n’auront pas tous accès au vaccin et leur vie en sera rendue très compliquée. Continuer la lecture de Covid-19. Projet de loi sanitaire : l’analyse de Serge Slama, professeur de droit public

    Publié le 19 juillet 2021Auteur macCatégories Calendrier pour AGIR, Elus(es) en direct, En Macronie, Le monde et nous, Polémiques, Presse et Médias, Réflexions et Propositions, Sante, Sur nos territoires, Utile & pratiqueMots-clés actualité, Citoyen-ne, Conso'acteur, Culture, Democratie, Derapages, Droit social, Economie, Egalité, Justice, République, Santé, Services Publics, Utile et PratiqueLaisser un commentaire sur Covid-19. Projet de loi sanitaire : l’analyse de Serge Slama, professeur de droit public
    Evénement. Préparons une belle Fête de l’Humanité !

    Evénement. Préparons une belle Fête de l’Humanité !

    Par Patrick Le Hyaric
    • Louis Chedid

      Louis Chedid

    Boulevard des airsAlain Souchon

    TryoSoso ManessIAM

     

     

     

     

     

     

    Les 10, 11, 12 septembre prochains, la Fête de l’Humanité vous ouvrira ses bras et ses portes au parc de La Courneuve-Le Bourget. Évidemment, nous tenons compte des incertitudes dues à la pandémie, à son évolution et aux variants du Covid-19. Les espaces et les jauges de participants seront réduits. Nous travaillons en lien étroit avec les autorités sanitaires et préfectorales afin de sécuriser les participants par la mise en place d’un important et strict dispositif sanitaire comme pour tous les événements qui se tiennent actuellement.

    Nous avons d’autant plus l’ambition de tenir la Fête de l’Humanité que l’année écoulée a été marquée par des épreuves, des restrictions et par la solitude que certains ont éprouvée douloureusement. Le besoin de se retrouver, de partager des moments de joie, de rire, de danser, mais aussi de débattre, de discuter sans écrans interposés, celui d’envisager les luttes à venir, tout commande de maîtriser ensemble les conditions exceptionnelles de son organisation pour que l’esprit de la Fête l’emporte : la convivialité, le sens du partage, la franchise des échanges fraternels. Il réside dans le bonheur des découvertes artistiques et musicales, les émotions et vibrations des corps vivants et mêlés. Continuer la lecture de Evénement. Préparons une belle Fête de l’Humanité !

    Publié le 16 juillet 202116 juillet 2021Auteur macCatégories Cultures et Copinages, Demain reste à construire, En Macronie, Le monde et nous, Le PCF, Photos de Campagne, Presse et Médias, Réflexions et Propositions, Sur nos territoiresMots-clés actualité, Citoyen-ne, Conso'acteur, Democratie, Economie, Egalité, Féminisme, Jeunesse, Mémoire, monde, PCF, rassemblement, République, Utile et PratiqueLaisser un commentaire sur Evénement. Préparons une belle Fête de l’Humanité !

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