Face à l’explosion des cas de Covid-19 dans les établissements scolaires, le président Emmanuel Macron a annoncé mercredi soir leur fermeture pendant quatre semaines avec une réouverture prévue le 3 mai pour les collèges et les lycées.
Dans le détail, la semaine du 5 au 12 avril, les cours pour les écoles, collèges et lycées se feront à la maison, sauf pour les enfants des soignants et de quelques autres professions, de même que les enfants en situation de handicap », a-t-il précisé.
Elle sera suivie de deux semaines de vacances à partir du 12 avril, pour toutes les zones, avant une rentrée le 26 avril en présentiel dans les écoles et en distanciel pendant une semaine de plus dans les collèges et lycées.
Un cruel constat d’échec
« On touche enfin à l’école, avec des mesures de fermeture, qui jusqu’ici étaient complètement écartées. C’est donc un cruel constat d’échec car rien n’a été mis en place en amont dans les établissements pour l’éviter », a réagi Sophie Vénétitay, du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire.
Depuis des mois, le Snes-Fsu rappelle qu’il fait régulièrement des propositions pour sécuriser les établissements scolaires d’un point de vu sanitaire et jamais Jean-Michel Blanquer n’a voulu les entendre, souligne la responsable syndicale.
Des tests salivaires inexistants
Elle précise également que des mesures concrètes sur le fonctionnement de la cantine scolaire, qui reste un moment où les étudiants ne portent pas de masques auraient dû être prises, ainsi que la mise en place d’actions efficaces pour favoriser une bonne aération des salles de classe.
« Les tests salivaires restent inexistants dans les collèges et les lycées et ils auraient permis de casser les chaînes de contamination bien plus rapidement…donc si vous ne pouvez pas tester, la stratégie alerter-protéger n’existe pas », souligne Sophie Vénétitay.
La Foire Aux Questions (FAQ) du ministère a été mise à jour pour préciser la situation dans les établissements. Elle indique d’abord le principe de fermeture y compris pour les BTS, CPGE, GRETA et CFA. » L’enseignement à distance est mis en place de manière à garder un contact régulier entre l’élève et ses professeurs. Ce service de continuité pédagogique peut notamment s’appuyer sur le dispositif « Ma classe à la maison » du CNED, les espaces numériques de travail (ENT) et les ressources pédagogiques produites en lien avec France Télévision ». Autrement dit ces services ne sont pas obligatoires.
« On a pu anticiper », nous dit Johann Nallet, professeur d’histoire-géographie au collège de Gemozac (17). « Je sais que mes élèves de 4ème et 3ème n’ont pas tous un ordinateur à la maison. D’autres n’ont pas Internet. Mais tous ont un smartphone. Ils peuvent retirer le travail à faire facilement sur Pronote avec un smartcode et renvoyer leur travail fat sur papier en le photographiant. Ils sont partis avec un fond de carte photocopié ».



remis Romain Lopez à sa place après la virulente intervention de M. Dupuy maire de Castelferrus devenu un allié objectif du maire de Moissac. Les oppositions de Castelsarrasin et de Moissac par les voix de M. Angles et de Mme Hemmami joignaient alors leurs votes à la contestation. Le budget finissait tout de même par être adopté par 39 voix contre 22.
« Oui, le virus circule dans les établissements scolaires. Mais pas plus qu’ailleurs », a dit Emmanuel Macron le 31 mars en présentant les nouvelles mesures de confinement. Une affirmation immédiatement démentie par le fait que le seul confinement total décidé par le président de la République concerne les écoles. « L’éducation de nos enfants, elle, n’est pas négociable. L’école n’est pas négociable. C’est pourquoi nous devons prendre nos responsabilités. Oui, il faut freiner le virus. Aussi, nous aller fermer durant trois semaines les crèches, les écoles, les collèges et les lycées », poursuit E Macron dans un racoirci où la logique se perd.


La semaine fut bien délicate pour nos arboriculteurs et ils sont peu nombreux à avoir pu dormir en toute tranquillité avec ces variations de températures en dessous de zéro qui faisaient sonner les alarmes.