Ventes d’armes : +44 % en 4 ans, le business florissant de la France

NDLR de MAC: Plus que jamais, la folie guerrière des hommes pèse de tout son poids dans le monde et le bruit des bottes s’intensifie chaque jour. Ou en est le mouvement pacifiste mondial? Grèce, Syrie, Lybie, Amérique Latine, Birmanie, Sub-Sahara, Yémen…. Partout, ce sont les peuples qui subissent et qui payent un lourd tribu!Le 7 janvier au Yémen, les chars Leclerc de fabrication française sont déployés, lors d’une opération militaire contre des rebelles houthis et leurs alliés. © Saleh Al-Obeidi/AFP

Le 7 janvier au Yémen, les chars Leclerc de fabrication française sont déployés, lors d’une opération militaire contre des rebelles houthis et leurs alliés. © Saleh Al-Obeidi/AFP

La stagnation du commerce des armes, une première depuis le début du siècle, selon l’Institut international de recherche sur la paix (Sipri), cache une explosion des ventes chez les principaux fournisseurs, dont la France, ainsi qu’une augmentation de la production locale. Les chiffres d’un marché où règne la plus grande opacité.

Le commerce international des armes se serait stabilisé au cours des cinq dernières années, une première depuis le début du siècle et la période 2001-2005, indique le dernier rapport de l’Institut international de recherche sur la paix (Sipri), basé à Stockholm (Suède), et qui fait autorité sur la question, en dépit de l’opacité qui règne généralement dans ce secteur.

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Le PCF franchit une nouvelle étape vers 2022

Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel. © Charly Triballeau/AFP

Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel. © Charly Triballeau/AFP

En vue de sa conférence nationale du mois d’avril, le conseil national du PCF a adopté ce samedi un projet de texte d’orientation pour les élections présidentielle et législatives. La direction de la formation s’est majoritairement prononcée en faveur d’une candidature communiste. Fabien Roussel a confirmé sa disponibilité.

Le PCF prépare activement sa conférence nationale du mois d’avril durant laquelle sa stratégie pour les élections présidentielle et législatives de 2022 sera débattue. Ce samedi, son Conseil national a adopté le texte qui servira de socle à ces échanges. Le document propose une candidature communiste pour la présidentielle et un « pacte d’engagements » aux autres forces de gauche en vue des législatives. Avec un objectif : « contribuer au surgissement du très grand mouvement populaire qui fait défaut au pays depuis tant d’années pour le débarrasser du pouvoir en place, battre la droite et l’extrême droite, créer les conditions du changement tant attendu par des millions d’hommes et de femmes ».

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Césars. Dupontel triomphe, le monde du cinéma crie à l’aide

L'actrice Corinne Masiero nue sur la scène des 46e César le 12 mars 2021 pour dénoncer la fermeture des lieux culturels en pleine épidémie de Covid-19. @ BERTRAND GUAY / AFP

L’actrice Corinne Masiero nue sur la scène des 46e César le 12 mars 2021 pour dénoncer la fermeture des lieux culturels en pleine épidémie de Covid-19. @ BERTRAND GUAY / AFP

Sept trophées au total: Albert Dupontel, qui décroche pour la première fois à 57 ans le «meilleur film» pour Adieu les cons, est le grand gagnant de la 46e cérémonie des César, qui a eu lieu ce vendredi soir, sur fond de pandémie. Un écérémonie marquée par de nombreuses interpellations de la ministre de la Culture.

Cette édition 2021 a sans surprise pris une tournure très politique, alors qu’en pleine épidémie de Covid-19 les cinémas restent fermés depuis des mois, sans perspective de réouverture. Roselyne Bachelot, a été apostrophée de très nombreuses fois depuis la scène des César par des acteurs, réalisateurs ou producteurs lui demandant qu’elle agisse pour leur assurer un avenir en pleine pandémie.

Marina Foïs, maîtresse de Cérémonie de la soirée, a donné le ton. “Comme on est en France et que le virus touche surtout les vieux, on a enfermé les jeunes et fermé les cinémas, les théâtres, les musées et interdit les concerts” dit-elle d’emblée. Un ton vif, incisif, avec des piques bien senties à l’égard de la ministre de la Culture, qui font mouche. Si la soirée a fait la fête au cinéma, Roselyne Bachelot ne fût pas à la fête…

Moment fort de la soirée,  l’actrice Corinne Masiero, entrée sur scène avec un costume sanguinolent de Peau d’âne et se mettant à nu, dans une figuration de la nudité de la culture abandonné par le gouvernement. Sur sa poitrine, le slogan : « No culture, no future ». Sur son dos, l’inscription « Rend nous l’art Jean ! » s’adressait cette fois au Premier ministre Jean Castex. « Maintenant, on est comme ça, tout nus », a conclu la comédienne, défendant les intermittents, fragilisés par des mois d’inactivité en raison de la fermeture des lieux culturels.

Jean-Pascal Zadi césarisé comme Meilleur espoir masculin dans Tout simplement noir a déclaré citant Frantz Fanon que « Chaque génération doit trouver sa mission, l’accomplir ou la trahir », « Ma mission, c’est la mission de l’égalité », a-t-il ajouté, soulignant que son film parlait « avant tout d’humanité », et remerciant des acteurs et cinéastes noirs ou issus de la diversité qui ont « ouvert la brèche » avant lui, d’Omar Sy à Ladj Ly.

Mais Jean-Pascal Zadi est allé plus loin en  interrogeant cette « humanité », en citant des affaires emblématiques : Adama Traoré, mort en 2016 après son arrestation par des gendarmes, Michel Zecler, le producteur de rap victime de violences policières en novembre 2020, ou encore l’esclavage et ses figures ayant encore des statues et des rues à leur nom, et le scandale sanitaire du chlordécone aux Antilles.

Remettant le prix du Meilleur second rôle féminin, Jeanne Balibar a dénoncé, avec classe, la disparition des actrices à l’écran dès lors qu’elles franchissent le seuil fatidique de la quarantaine. A l’exception des deux ministres du travail à la manœuvre de la réforme de l’assurance-chômage (dans l’ordre d’apparition, Muriel Pénicaud et Elisabeth Borne). Peut-être ces deux-là mériteraient-elles un césar de la Casse sociale ?

Chiara Mastroianni, venue remettre un César, actuellement en répétition au théâtre de l’Odéon occupé, a laissé la  parole à Denis Gravouil, secrétaire de la CGT-Spectacle qui a ainsi exposé les raisons de ce mouvement d’occupation qui s’étend à de nombreux théâtres en France. Roselyne Bachelot, présente à l’Olympia mais invisible, a dû ronger son frein…


Voici le palmarès complet de la cérémonie :

Meilleur film: Adieu les cons d’Albert Dupontel

Meilleure réalisation: Albert Dupontel pour Adieu les cons

Meilleure actrice: Laure Calamy dans Antoinette dans les Cévennes

Meilleur acteur: Sami Bouajila dans Un fils

Meilleure actrice dans un second rôle: Emilie Dequenne dans Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait

Meilleur acteur dans un second rôle: Nicolas Marié dans Adieu les cons

Meilleur espoir féminin: Fathia Youssouf dans Mignonnes

Meilleur espoir masculin: Jean-Pascal Zadi dans Tout simplement noir

Meilleur premier film: Deux de Filippo Meneghetti

Meilleur scénario original: Albert Dupontel pour Adieu les cons

Meilleure adaptation: Stéphane Demoustier pour La fille au bracelet

Meilleure musique originale: Rone pour La nuit venue

Meilleur film étranger: Drunk de Thomas Vinterberg

Meilleur film d’animation: Josep d’Aurel


Meilleur documentaire: Adolescentes de Sébastien Lifshitz

Meilleur décor: Carlos Conti pour Adieu les cons

Meilleur costume: Madeline Fontaine pour La bonne épouse

César des lycéens: Adieu les cons d’Albert Dupontel

Accès à la santé des immigrés: le rôle des centres de santé… Par Dr Eric May

 

La question de l’accès à la santé des immigrés, et plus précisément, celle de leur accès au système de soins et de protection sociale réapparaissent régulièrement dans le débat public en France. Elles sont portées idéologiquement de façon accusatrice par le camp des droites les plus extrêmes  mais aussi par les femmes et hommes politiques qui ont besoin d’occuper le terrain médiatique et qui pensent flatter – et séduire – une partie de l’électorat: la droite dénonce ainsi depuis longtemps son coût et l’appel d’air que constituerait le modèle social et sanitaire français trop généreux. Les débats fumeux s’appuient souvent sur des données fausses, mal expliquées et en fait ignorent tout simplement la réalité, le vécu des personnes immigrées et de leurs soignants.

Tout d’abord, rappelons que tout être humain a le droit d’être soigné quand il est malade. Du serment d’Hippocrate à la constitution de l’OMS[1], en passant par la déclaration de Genève de l’Association Médicale Mondiale en 1948, le droit de toutes et tous à accéder aux meilleurs soins est une obligation déontologique qui s’impose à tous les médecins et de ce fait à toutes les structures qui les emploient[2]. Ce point de vue éthique n’est pas négociable aujourd’hui. Ceci règle en grande partie la question de savoir si un immigré – particulièrement sans papier – a le droit à l’accès aux soins. Évidemment, les professionnels de santé le constatent chaque jour, le pouvoir politique utilise depuis toujours d’autres subterfuges pour contourner ces obligations qui lui sont faites et réduire, contrôler, limiter cet accès.  Ainsi l’Aide Médicale d’Etat (AME), dont l’obtention est un parcours du combattant pour beaucoup, n’ouvre pas droit à tous les soins.

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Dans le Sud-Ouest, des milliers de porcs, deux présidents, et un ancien camp de concentration … in REPORTERRE + Lettre de MER

Celia Izoard (Reporterre)

Dans le Tarn-et-Garonne, l’extension d’une porcherie industrielle là où furent internés des républicains espagnols à la fin des années 1930 rencontre une farouche résistance. D’une part, pour la préservation de ce lieu de mémoire ; de l’autre, contre l’élevage intensif, qui soulève ici un parallèle historique plus que morbide.

Lundi 15 mars, Emmanuel Macron se rendra à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, pour une rencontre au sommet avec Pedro Sánchez, président du gouvernement espagnol. Ce sera certainement pour les deux chefs d’État l’occasion de se recueillir sur la tombe de Manuel Azaña, président de la République espagnole de 1936, mort en exil à Montauban en 1940, un an après la défaite contre Franco.

Emmanuel Macron ne le sait peut-être pas, mais il s’apprête à mettre le pied dans une situation où il pourrait lui être difficile de célébrer tranquillement la mémoire de l’Espagne républicaine. Depuis quelque temps, sur les marchés du Tarn-et-Garonne, surgissent des personnes affublées de masques de cochon qui entonnent à pleine voix les célèbres chants de la Guerre d’Espagne : El ejército del Ebro! Rum balarum balarum bam bam! Cette vision loufoque reflète en miroir l’obscénité d’un projet qui voit le jour à trente kilomètres de Montauban : un élevage intensif de porcs sur un ancien camp d’internement de républicains espagnols.

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Éducation. InserJeunes, la voie pro livrée à la concurrence (Dossier)

L’apprentissage pratique un tri social non avoué, mais bien réel, qui, au final, dope ses résultats en termes d’insertion. Christophe Morin/IP3

L’apprentissage pratique un tri social non avoué, mais bien réel, qui, au final, dope ses résultats en termes d’insertion. Christophe Morin/IP3

Au motif d’aider à l’orientation des jeunes élèves de troisième, le gouvernement a ouvert un site aux informations orientées, qui veut pousser les jeunes vers l’apprentissage au détriment du lycée professionnel.

Le site s’appelle InserJeunes (1). Il a été lancé le 9 février par les ministères de l’Éducation nationale et du Travail. Le but, selon la communication de la Rue de Grenelle : apporter « une aide aux élèves de troisième qui envisagent une orientation en voie professionnelle », et favoriser leur insertion sur le marché du travail. Rien que de très louable en apparence. Surtout quand on sait les difficultés des familles à s’y retrouver dans la jungle des offres de formation, en particulier depuis la fermeture des CIO (centres d’information et d’orientation) par ce même gouvernement.

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Dépêche du Midi : Mais en êtes-vous capable…

DDM du 7 mars 2021

le rédacteur de la dépêche ne se grandit pas : additionner les bassesses et jeter l’opprobre sur une personne de gauche est plus facile que combattre les effets délétères de la politique RN de M. Lopez.

Et ce d’autant plus que le billet de ce dimanche ne porte pas de signature et a valeur de « blague de comptoir ». Vivement que les cafés rouvrent, cela laissera à M. le fâcheux le temps de transposer ses indiscrétions en bons mots pour quidam aviné.

Au demeurant, il est évident que la dernière séquence qui a vu M. Le Rédacteur de la DDM épinglé par son propre syndicat pour son manque de déontologie dans la séquence « Barèges » a laissé des traces. Après avoir été mis à en difficultés par ses pairs (mais là pas d’indiscrétion) au cours au moins d’une réunion de rédaction, il ne doute pas une seconde que ses amalgames nauséabonds font le lit du RN dans nos contrées. Pour preuve, il y a quelques semaines, il fallut une intervention auprès du médiateur de la DDM pour que soient supprimés des commentaires diffamatoires à l’égard de M. Reynès-Dupleix qui ont depuis fait l’objet d’une plainte. M. Le Rédacteur a mis presque 2 jours avant de s’en excuser.

Ses diatribes répétées et son anti-communisme qui fleure bon les années passées, semblent être ses seules armes pour débattre. Son aveuglement est tel, qu’il va jusqu’à fragiliser le potentiel retour de son mentor sur la scène politique Tarn et Garonnaise, M. Baylet qui semble ne pas vouloir se lancer dans la bataille des départementales (nous l’apprenons ce dimanche soir mais cela est à vérifier !).

Tout à sa hargne, M. le Rédacteur en sait plus sur le fonctionnement du parti communiste que les militants qui le composent eux-mêmes. Il annonce des aspects minoritaires, se gausse de comparaisons inutiles pour finalement livrer la sentence : « il s’autolike » en parlant du responsable de gauche qui combat (et pas seul !) sur le terrain les effets de la politique du Rassemblement National et la désastreuse dérive libérale du gouvernement LREM.

Finalement, ses indiscrétions sont bien pratiques car elles ne permettent pas un droit de réponse et limitent le débat au niveau des poubelles si chères à M. Lopez. Encore un point qui les rassemble tous les deux. Au moins nous comprenons la modification des choix d’abonnements à la bibliothèque de la ville de Moissac ou la Dépêche trône désormais entre le Petit Journal et le Figaro puisque le Monde, entre autres, a été jugé inutile en ce lieu (peut-être trop à gauche ?).

Enfin, sachez M. le discoureur du dimanche, que le poids d’une action politique ne se mesure pas à l’aune d’une élection mais plutôt à l’émergence d’idées et d’outils de compréhension et d’actions mis à disposition de nos concitoyens-nes pour leur propre émancipation. L’école et la santé, sécurité au travail de ses acteurs, la santé avec la défense de l’hôpital et la création de Centres de Santé Publics, la défense de l’environnement avec le combat contre les décharges sauvages et les nuisances industrielles, l’action culturelle et le soutien aux travaux de mémoires et d’histoire… sont autant d’éléments qui pèsent sur la vie publique et qui confortent les actions collectives dans lesquelles le « Che Guevarra », comme vous dites, prend toutes ses responsabilités.

Merci de braquer le projecteur ainsi, il met en lumière vos choix contestables, contestés et vous pouvez continuer à ménager le RN/FN qui vous le rend si bien, cela ne vous grandit pas. A force de couplets plus ou moins bien tournés, vous finissez par croire à vos propres écrits, c’est bien ! Mettre votre plume au service de combats plus nobles, contre l’ignorance, le populisme et la haine, serait mieux ! Mais en êtes-vous capable…

Maximilien Reynès-Dupleix, Responsable départemental et Secrétaire de la section PCF Castel/ Moissac/Pays de Serres, Syndicaliste FSU, Libre Penseur

autre exemple de ce même jour:

Lire aussi:

« Dépêche du Midi »: Arrangements… Par Alain Raynal in Les nouvelles 82 N°605

Un billet indigne à «La Dépêche du Midi»: Pas en notre nom, ni en celui de la démocratie! (SNJ)


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Grève féministe. Pour le 8 mars, les « premières de corvée » vont donner de la voix + Appel Montauban

La première grève féministe en Espagne, le 8 mars 2018 a mobilisé des millions de personnes afin d’exiger plus de parité et d’égalité entre les femmes et les hommes(AFP PHOTO / Pau Barrena)

La première grève féministe en Espagne, le 8 mars 2018 a mobilisé des millions de personnes afin d’exiger plus de parité et d’égalité entre les femmes et les hommes(AFP PHOTO / Pau Barrena)

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, lundi 8 mars, une trentaine d’organisations appelle à une « Grève féministe ». L’occasion de mettre en avant des travailleuses sous-payées, peu considérées et pourtant indispensables, comme l’a montré la crise sanitaire.

Plus que jamais cette année, la mobilisation prend tout son sens. La pandémie de Covid-19 a exacerbé les inégalités entre femmes et hommes. « Les femmes sont indispensables au fonctionnement de la société et invisibilisées en permanence », explique le collectif de 37 organisations rassemblées sous le mot d’ordre « Grève féministe ». « La crise sanitaire a mis en lumière le rôle fondamental des femmes dans la société mais les premières de corvée ne sont toujours pas reconnues », appuie Anne Leclerc, du mouvement On arrête toutes. La mobilisation réunit un éventail large d’associations (dont Osez le féminisme, Les Effronté-es, Le Planning familial…) de syndicats (CGT, FSU, Solidaires, UNEF…) et de partis politiques (PCF, France insoumise, Générations, EELV, NPA…).

Le 8 mars, des manifestations sont d’ores et déjà prévues dans plusieurs villes de France, notamment à Paris, Toulouse, Le Mans, Nantes, Strasbourg, Lyon, Lille et Marseille. Dans la capitale, le cortège s’élancera à 13 heures de Port-Royal. Soutien au monde de la culture et aux étudiants actuellement en difficulté, dénonciation des violences sexistes au travail, mise en avant du travail des caissières… Plusieurs animations sont prévues jusqu’au point d’arrivée, place de la République. Les soignantes seront à l’honneur, placées en tête de la manifestation. Au cœur des revendications : la hausse des salaires et une meilleure reconnaissance de leurs métiers peu valorisés.

Plus largement, les inégalités salariales persistantes selon le sexe seront rappelées. Oscillant entre temps partiels, précarité et petits boulots, les femmes continuent d’être moins bien payées que les hommes. Un appel à la grève a d’ailleurs été lancé par la CGT, FSU et Solidaires. Dans la fonction publique, des préavis ont aussi été déposés dans différents secteurs, dont ceux de la santé, de l’éducation, de l’énergie, du rail et à La Poste, indique Sophie Binet, de la CGT.

Dans le contexte de libération de la parole et de dénonciation des abus sexuels, les organisations féministes demandent également une meilleure prise en charge des victimes. « 45 % des universités n’ont pas de cellule de veille et d’écoute », regrette Mélanie Luce, la présidente de l’UNEF. Dans les entreprises, même combat. « Nous dénonçons l’oppression sexiste à McDo, résume Maylis, porte-parole du collectif McDroits. Et nos actions peuvent mener à des victoires, puisque depuis novembre, le port de la jupe n’est plus obligatoire pour les employées de McDo France. » Un premier rassemblement, « festif et politique », aura lieu dès le dimanche 7 mars, place de la République, de 13 heures à 17 heures. « Il alternera prises de parole et moments d’expressions artistiques, danses, chorales, théâtre, tout en affirmant sa solidarité avec les femmes du monde entier », ont précisé les organisateurs. Un premier tour de chauffe avant la mobilisation du lendemain.

Marceau Taburet


8 mars #metoo je vais manifester !

Dans le cadre de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, l’UD CGT 82, la FSU et Solidaires organisent  ce 8 mars un débat autour des violences sexistes et sexuelles dans et hors de l’entreprise, de même que l’égalité entre les hommes et les femmes !

 

C’est pourquoi nous organisons un débat autour de ces questions et bien d’autres le :

 

Lundi 8 mars 2021 de 9h00 à 12h00 dans les locaux de la CGT 17 rue d’Albert à Montauban, suivi d’un rassemblement devant la préfecture à 12h30.

Quelle(s) politique(s) culturelle(s) dans les municipalités Front/Rassemblement National ? Et à Moissac?

« NDLR de MAC: suite a l’annonce municipale RN de Moissac de la fin du « Festival des voix, des lieux et des mondes » qui disparait de fait avec le non renouvellement de la subvention à MCV (Moissac Culture Vibrations) et la reprise en main de toute la programmation culturelle, il est intéressant de se pencher sur le bilan culturel effectué en juin 2020 dans les 11 communes tenues depuis 2014 par le RN. L’article parut sur le site Culture G est a ce titre édifiant et laisse présager les mêmes dérives pour la commune de Moissac et ses habitants: la mise en place d’une culture dévoyée au service de la cause identitaire de la nouvelle majorité municipale. Ici pas de « fête du cochon » mais un recentrage sur des valeurs locales : le Chasselas et uniquement le Chasselas!

Et dire que certains contradicteurs vont encore applaudir la fin de la diversité culturelle qui fait la richesse des rencontres. Moissac se recroqueville sur elle même et perd petit à petit sa splendeur culturelle…. Quel appauvrissement et M. Lopez n’a même pas pour lui la palme de l’originalité! »

 

 

Hôtel de ville d’Hayange, dans le Grand-Est

 

Au dernières Municipales, le Front/Rassemblement National rafle la mise avec 11 mairies. Observés à la loupe pendant les six dernières années, ces maires ont cherchés à marquer la ville de leur empreinte non sans scandale. Souvent oubliées les politiques culturelles sont pourtant un excellent biais pour analyser les politiques publiques et leur politisation et instrumentalisation. Qu’en est-t-il à Hénin-Beaumont, Hayange, Mantes-la-Ville ?

En 2014, au lendemain du premier tour des élections municipales à Avignon qui place le candidat Front National (FN), Philippe Lottiaux, de quelques centièmes de points devant la candidate union de gauche (PS-EELV), Cécile Helle, en tête (29,63% contre 29,54%), Olivier Py, directeur du Festival d’Avignon déclare à France Info (24 mars 2014) “Je ne me vois pas travailler avec une mairie Front national. Cela me semble tout à fait inimaginable. Donc je pense qu’il faudrait partir. Il n’y aurait aucune autre solution”. Olivier Py complète sa pensée lors d’un entretien donné au Nouvel Observateur le 26 mai 2014 : “rester, travailler avec le Front national, c’est le cautionner. Je ne le ferai pas, je ne prendrai pas la responsabilité historique d’asseoir Marine Le Pen et Jean Vilar à une même table. Oui, j’ai du mépris pour les idées du FN. Front national, ce nom veut bien dire quelque chose, non ?”.

Avec cette déclaration, Olivier Py s’engage fortement. Il marque une rupture entre le monde culturel et le Front National, et questionne de fait la relation qu’entretient le Front National avec les politiques culturelles. Continuer la lecture de Quelle(s) politique(s) culturelle(s) dans les municipalités Front/Rassemblement National ? Et à Moissac?

Revalorisation : Blanquer promet des arbitrages fin mars in Caf. Péda.

« C’est au mois de mars qu’on va pouvoir préciser certaines choses ». Interrogé sur France Inter le 2 mars, JM Blanquer a promis de rendre ses arbitrage sur la revalorisation avant la fin mars. Il a signé le 2 mars le décret instituant la revalorisation des enseignants en début de carrière. Il promet de nouvelles avancées sous conditions. Qu’en penser ?

Une revalorisation 2021 limitée à 12€ pour  la grande majorité des enseignants

« C’est au mois de mars qu’on va pouvoir préciser certaines choses. Il y a des augmentations qui ont déjà eu lieu comme la prime informatique mais aussi la prime d’attractivité pour les enseignants jeunes qu’ils verront à partir de mai », a déclaré JM BLanquer sur France Inter le 2 mai. « On prépare le budget 2022 dans une perspective ambitieuse pour continuer la revalorisation. Il est important d’avoir une augmentation des salaires mais aussi une augmentation qualitative. J’invite à aller voir le document sur le professeur du 21ème siècle pour voir ce qui peut nous moderniser ».

Ainsi JM BLanquer ne se limite pas à faire le point de la revalorisation 2021. Alors que les résultats du Grenelle de l’éducation sont attendus depuis début février, il semble avoir fait ses arbitrages et affirme être en situation d’annoncer les conditions d’une revalorisation.

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