Liste des candidat.e.s PCF dans le cadre de la NUPES

Candidatures ratifiées lors du Conseil national du 14 mai 2002

Circonscription

Titulaire

Suppléant.e

204

SOISSONS-CHAUNY

M. Aurélien Gall Mme Estelle Legrand

301

MOULINS

M. Yannick Monnet M. Jean-Paul Dufregne

604

MENTON-BEAUSOLEIL

Mme Sophie Bournot Mme Fabienne Revillet

1313

MARTIGUES-ISTRES

M. Pierre Dharréville Mme Magalie Giorgetti

1404

HONFLEUR-PONT-L’EVEQUE

M. Pierre Mouraret Mme Jocelyne Ambroise

1802

BOURGES OUEST-VIERZON

M. Nicolas Sansu M. Yvon Beuchon (DVG)

2105

BEAUNE

Mme Isabelle de Almeida Mme Carole Bernhard (EELV)

2503

MONTBELIARD

Mme Virgine Dayet M. Matthieu Guinebert

3003

BAGNOLS-PONT-ST-ESPRIT

Mme Sabine Oromi M. Elian Cellier

3308

ARCACHON-LATESTE

Mme Marylene Faure M. Samuel Cazeaux (PS)

3407

SETE-AGDE

M. Gabriel Blasco Mme Florence Cordier (LFI)

3705

TOURS NORD-OUEST

Mme Françoise Langlade M. Christian Gouron

3807

ROUSSILLON

Mme Dominique Dichard M. Laurent Brosselin (LFI)

3902

ST-CLAUDE-CHAMPAGNOLE

Mme Evelyne Ternant M. Nail Yalcin

4002

DAX-TARNOS

M. Jean-Marc Lespade Mme Christelle Lalanne (DVG)

4102

ROMORANTIN-LANTHENAY

M. Jeremie Demaline Mme Touria Dehmej (PS)

4203

SAINT-CHAMOND

M. Vincent Bony Mme Ramona Gonzalez – Grail (PS)

4407

LABAULE-GUERANDE

Mme Véronique Mahé M. Christophe Rouxel

4504

MONTARGIS

M. Bruno Nottin Mme Francine Phesor

4904

SAUMUR SUD-VIHIERS

Mme Caroline Rabault Mme Catherine Leloup-Cottin

5003

COUTANCES

Mme Gaëlle Verove M. William Bouton (LFI)

5103

EPERNAY

Mme Chantal Berthélémy M. Cédric Lattuada

5604

PLOERMEL

Mme Lhéa Le Flecher M. Florian Marteau

5704

SARREBOURG

Mme Hélène Girardot M. Antoine Villard (EELV)

5916

MARCHIENNES-ANICHE

M. Alain Bruneel Mme Maryline Lucas

5919

DENAIN-TRITH-ST-LEGER

M. Patrick Soloch Mme Isabelle Choain

5920

ANZIN-ST-AMAND-LES-EAUX

M. Fabien Roussel Mme Mathilde Valembois

6001

BEAUVAIS NORD

Mme Roxane Lundy (G.s) M. Thierry Aury

6007

CREIL-NOGENT-CLERMONT

M. Loïc Pen Mme Mirjana Jakovljevic

6203

LENS AVION

M. Jean-Marc Tellier Mme Donata Hochar (PS)

6305

AMBERT-THIERS

M. André Chassaigne M. Julien Brugerolles

6908

TARARE

Mme Cécile Bulin M. Yoann Avril

6911

GIVORS

M. Abdel Yousfi Mme Pia Boizet

7102

CHAROLLES-GUEUGNON

Mme Céline Vinauger M. Maxence Jouhandeaud

7301

AIX LES BAINS

Mme Christel Granata M. Grégory Pineau

7402

ANNECY NORD-EST-SEYNOD

Mme Loris Fontana Mme Corinne Baro (ND)

7512

PARIS 15e7e

Mme Céline Malaisé Mme Léa Michaut

7603

SOTTEVILLE-LES-ROUEN

M. Hubert Wulfranc M. Edouard Benard

7606

DIEPPE

M. Sébastien Jumel M. Laurent Jacques

7608

LE HAVRE-GONFREVILLE

M. Jean-Paul Lecoq Mme Nathalie Nail

8003

AULT-GAMACHES

M. Arnaud Petit Mme Catherine Massalon

8306

BRIGNOLES-CUERS

M. Alain Bolla Mme Sylvie Vinceneux

8403

CARPENTRAS-SUD

Mme Muriel Duenas M. Olivier Safon

8504

LES HERBIERS-MONTAIGU

Mme Céline Sauvêtre M. Valentin Rondeau

9104

LIMOURS-LONGJUMEAU

M. Amadou Deme Mme Marie Colson (PS)

9201

COLOMBES-GENNEVILLIERS

Mme Elsa Faucillon Mme Evelyne Bouchouicha

9302

ST-DENIS-PIERREFITTE

M. Stéphane Peu M. Farid Aïd

9304

STAINS-BLANC-MESNIL

Mme Soumya Bourouaha Mme Marie-George Buffet

9405

CHAMPIGNY-LEPERREUX

M. Julien Léger Mme Julie Schwarz (EELV)

ZZ11

FRANCAIS ETABLIS HORS DE FR 11

Mme Dominique Vidal M. Franck Pajot (PS)
TOTAL

50 circonscriptions

 

Le vote a-t-il mis en évidence une fracture générationnelle ? 2/2

Lors de l’élection présidentielle, les jeunes se sont davantage abstenus ou ont préféré Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Les plus âgés se sont plutôt tournés vers Emmanuel Macron.

Une rupture générationnelle a bel et bien émergé au cours des dernières années au sein de l’électorat, mais elle s’articule avec une fracture sociale.

Mathieu Gallard Directeur d’études à l’Ipsos

La tripartition du paysage politique français qui a émergé en 2017 et s’est confirmée lors de la présidentielle de 2022 a conduit à une recomposition des électorats des principales familles politiques, en termes sociaux, géographiques ou générationnels. C’est probablement ce dernier aspect qui a le plus retenu l’attention des observateurs à la suite du premier tour, non sans raisons. Certes, les logiques traditionnelles de la participation électorale restent d’actualité : les jeunes, plus sceptiques vis-à-vis de nos institutions très verticales et considérant le vote comme un moyen d’action parmi bien d’autres, sont toujours nettement moins enclins à se rendre aux urnes : seuls 56 % des moins de 35 ans ont voté au premier tour de l’élection présidentielle, contre 81 % des 60 ans et plus. Continuer la lecture de Le vote a-t-il mis en évidence une fracture générationnelle ? 2/2

D’où viennent les 80 milliards que vont distribuer les groupes du CAC40 à leurs actionnaires ?

Selon l’Observatoire des multinationales, les fastueux résultats annoncés pour 2021 débouchent sur une gargantuesque distribution de capital, en hausse de 57 % par rapport à 2021. Au bénéfice de qui ? Et d’où vient cet argent ? Explications.

Les grands patrons du CAC 40 empochent près de 237 millions d’euros rien qu’en rémunération, soit une moyenne de 5,9 millions d’euros pour chacun. © Éric Piermont/AFP

Les grands patrons du CAC 40 empochent près de 237 millions d’euros rien qu’en rémunération, soit une moyenne de 5,9 millions d’euros pour chacun. © Éric Piermont/AFP

L’Observatoire des multinationales a fait les comptes. Après épluchage minutieux des rapports financiers 2021 des multinationales françaises, l’organisme qui scrute à la loupe le CAC 40 manque de superlatifs pour qualifier, dans sa note publiée ce mercredi (1), le niveau historique de captation des bénéfices enregistré l’an dernier par les actionnaires et grands patrons de ces grands groupes : « Records de bénéfices, records de dividendes, records de rachats d’actions, records de rémunérations patronales… Cela ressemble à une véritable curée, rendue possible par l’argent public avec la bénédiction du pouvoir exécutif. »

Les fastueux résultats annoncés pour 2021 débouchent sur une gargantuesque distribution de capital. Aux 57,5 milliards d’euros de dividendes versés s’ajoutent les 23 milliards d’euros de rachats d’actions réalisés pour augmenter les cours des titres restants. En tout, 80 milliards d’euros (+ 57 % par rapport à 2021) vont être captés par les porteurs de parts. Continuer la lecture de D’où viennent les 80 milliards que vont distribuer les groupes du CAC40 à leurs actionnaires ?

Le vote a-t-il mis en évidence une fracture générationnelle ? 1/2

Lors de l’élection présidentielle, les jeunes se sont davantage abstenus ou ont préféré Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Les plus âgés se sont plutôt tournés vers Emmanuel Macron.

Au-delà des écarts entre les générations, c’est la faille de la défiance démocratique que mettent en lumière les résultats des deux tours.

Agathe Cagé Docteure en science politique

Chaque génération a-t-elle désormais son camp politique ? C’est en tout cas le paysage que paraissent dessiner les résultats de la présidentielle 2022 : au premier tour (selon l’enquête Ipsos-Sopra Steria), les 18-24 et les 24-35 ans ont placé Jean-Luc Mélenchon en tête (31 et 34 %) ; les 35-49 et les 50-59 ans, Marine Le Pen (28 et 30 %) ; enfin, la confiance des 60-69 ans et des plus de 70 ans (30 et 41 %) s’est d’abord portée sur Emmanuel Macron. Au-delà de l’apparent paradoxe de voir le plus jeune des candidats plébiscité par les plus âgés des électeurs et le plus âgé par les plus jeunes, les trois grandes classes d’âge se sont prononcées en faveur d’un bloc politique différent. Ces résultats s’inscrivent dans la lignée du premier tour de 2017, où déjà Jean-Luc Mélenchon virait en tête chez les 18-24 ans et Marine Le Pen, chez les 35-59 ans. Continuer la lecture de Le vote a-t-il mis en évidence une fracture générationnelle ? 1/2

Pédocriminalité, cyberviolence… Omegle, la plateforme de tous les dangers pour les jeunes

Après la publication d’une enquête sur la plateforme de messagerie Omegle, pouvoirs publics et acteurs de la protection de l’enfance s’inquiètent des risques numériques pour les adolescents. État des lieux.

Omegle, porte d’entrée de tous les vices pour les plus jeunes ? Ce site américain, qui permet à des millions d’inconnus d’échanger par message ou caméra interposée, vient de faire l’objet d’une enquête publiée par le média en ligne Kool Mag, consacré à la parentalité.

Celle-ci pointe notamment la présence d’exhibitionnistes d’âge mûr sur cette plateforme très fréquentée par les jeunes. Dans la foulée, le secrétaire d’État à l’Enfance, Adrien Taquet, a promis de signaler à la justice les faits relevant de l’exposition des mineurs à la pornographie et à la pédocriminalité.

Sur Omegle, comme sur ses équivalents Chatroulette ou Bazoocam, les comportements pédocriminels et de prédation seraient monnaie courante. Au-delà de ces messageries, les réseaux sociaux, grâce à l’anonymat, favoriseraient l’accès aux contenus pornographiques, aux situations d’escroquerie ou de harcèlement, posant la question du contrôle de ces sites. Continuer la lecture de Pédocriminalité, cyberviolence… Omegle, la plateforme de tous les dangers pour les jeunes

Juan Sebastian Carbonell : « Le contrôle ouvrier libère le travail du capital »

Dans son dernier ouvrage « le Futur du travail », le sociologue Juan Sebastian Carbonell conteste l’idée d’un « grand remplacement technologique ». Malgré l’automatisation et l’essor du capitalisme de plateforme, il estime que le travail et le salariat resteront la norme.

Lors des confinements liés à la pandémie de Covid-19, les tâches ne nécessitant pas d’être réalisées sur site ont subitement pu être effectuées à distance, parfois à des centaines de kilomètres du centre de production. Dans le sillage de la crise sanitaire et économique, les inquiétudes autour de l’avenir du travail se multiplient. Serons-nous, demain, tous remplacés par des robots, des algorithmes, des caisses auto­matiques ? Serons-nous voués à enfourcher notre vélo et nous convertir en livreurs ? À rebours de ces craintes, le sociologue du travail Juan ­Sebastian Carbonell, chercheur à l’ENS Paris-Saclay, estime que ni le travail, ni le salariat ne sont menacés d’extinction. Entretien.

Vous expliquez que certains discours prophétisent la disparition du travail sous le coup de l’automatisation et des avancées technologiques. Qu’est-ce qui explique cette angoisse ?

Il y a deux niveaux de réponse. Le premier est celui des textes d’économistes, de futurologues autoproclamés, d’entrepreneurs et de journalistes. Ces textes attisent l’anxiété autour de la disparition du travail sous le coup des nouvelles technologies, les robots et les intelligences artificielles. C’est ce qui explique le discours ambiant depuis le début de l’épidémie de Covid. Continuer la lecture de Juan Sebastian Carbonell : « Le contrôle ouvrier libère le travail du capital »

Adresse aux composantes de la NUPES82

Voici le courrier adressé à l’ensemble des composantes de la NUPES82 que nous rendons public. En ce ce dimanche 8 mai, EELV et le pôle écologiste ainsi que le PS ont répondu par l’affirmative.

« Chers ami.e.s,

Les principaux partis de gauche ont signé un accord dans le cadre des élections législatives. Le Parti communiste français est partie prenante de cette nouvelle union populaire, écologiste et sociale.

Ainsi, le PCF 82 s’inscrit pleinement dans cet accord et soutiendra les candidats et candidates désigné.e.s sur notre territoire afin de porter à l’Assemblée Nationale le plus grand nombre d’élu.e.s  en capacité d’empêcher Emmanuel Macron de mettre en œuvre ses politiques de casse sociale.

D’autre part, nous gardons à l’esprit le résultat du Rassemblement national dans notre département au soir du 1er tour de la présidentielle et sommes convaincus que la bataille sera rude pour éviter l’élection d’un député d’extrême droite sur l’une de nos circonscriptions.

Afin de dessiner ensemble les contours de la campagne que nous mènerons collectivement partout sur en Tarn et Garonne, nous proposons à toutes les organisations de la « Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale » de nous rencontrer dans les plus brefs délais. Cette rencontre permettrait un premier échange sur les apports que chacune des organisations est en mesure de proposer et la mobilisation militante que cela suppose.

Persuadés que notre boussole doit être l’espoir d’un changement de vie pour des millions de nos concitoyens et qui a travers l’accord de nos organisations est à porté de main, nous saurons les uns et les autres trouver le chemin du commun pour une dynamique de campagne à la hauteur des espérances.

Rencontrons-nous, échangeons et travaillons ensemble pour demain.

Fraternellement.

Pour le Conseil départemental du PCF 82

Catherine PHILIPPE »

 

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Comment endiguer la vague brune ?

Législatives Le passage du seuil des 30 % par l’extrême droite aux deux tours de la présidentielle laisse augurer une entrée en force à l’Assemblée nationale. Une perspective qui interpelle l’ensemble de l’arc politique républicain.

Sarah Bouillaud

Alain Hayot Ludivine Bantigny Alain Bergounioux Anthropologue, auteur de Face au FN, la contre-offensive (Arcane, 2014) Historienne, autrice de l’Ensauvagement du capital (Seuil, 2022) Historien, coauteur de Lettres sur la laïcité (Fondation Jean-Jaurès, 2019)

Qu’est-ce qui explique la popularité des idées avancées par l’extrême droite en France ?

Alain Hayot Depuis les années 1980, un nouveau discours d’extrême droite s’est progressivement imposé dans la société française au point de devenir, pour une part, hégémonique. De quoi est composé ce discours ? En premier lieu, d’un appel au peuple contre des « élites » aux contours si vagues, larges et confus que chacun peut s’y retrouver. D’un discours se voulant laïc mais en réalité raciste, xénophobe et néocolonialiste. Il est fondé sur la défense d’une identité nationale prétendument menacée par une immigration « massive » et « sauvage », et par un « grand remplacement » du Français, mâle, blanc et chrétien, au profit d’une croisade à l’envers venue du Sud et de l’Orient arabo-musulman. Cette nouvelle extrême droite va rayonner au-delà de ses rangs historiques et parvenir à gagner la bataille culturelle en « dédiabolisant » sa démarche et ses thèmes au point que les grands médias les reprennent comme des évidences. Continuer la lecture de Comment endiguer la vague brune ?

Comment tuer l’hôpital public

AFP

Ces dernières années, le gouvernement a largement favorisé le regroupement de cliniques privées à but lucratif par le biais d’autorisations d’activités octroyées par les agences régionales de santé (ARS) et de généreuses subventions. Ainsi, dans la plupart des grandes villes, ont été construits de grands établissements de plusieurs centaines de lits venant concurrencer les hôpitaux publics, notamment les CHU, en se concentrant sur les activités les plus rentables, comme la chirurgie ambulatoire et la radiologie. Des exemples ? La clinique Rhéna, à Strasbourg, les cliniques du Confluent et Santé Atlantique, à Nantes, la clinique Bezannes, à Reims, ou encore le Médipôle, à Lyon, regroupant près de 800 lits. Continuer la lecture de Comment tuer l’hôpital public

Accord entre la France Insoumise et le PCF pour les prochaines élections législatives (communiqué)

Communiqué de presse du mardi 3 mai 2022

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La France insoumise et le PCF se sont rencontrés ce mardi 3 mai dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives. Nous avons convenu des points d’accords suivants dans la continuité des échanges ayant déjà eu lieu depuis deux semaines entre la France insoumise et le PCF.

1) Nous voulons faire élire des député·es dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale (RSA sous condition de travail gratuit et retraite à 65 ans) et battre l’extrême-droite. Les 12 et 19 juin, par leurs votes, nous proposons aux Françaises et aux Français de mettre en place un large rassemblement s’appuyant sur la dynamique de la campagne présidentielle ouvrant la voie à une majorité à l’Assemblée nationale. Dans cette perspective, le Premier ministre serait issu du plus grand groupe à l’Assemblée, soit Jean-Luc Mélenchon.

2) Pour le permettre, nous souhaitons fédérer sur la base d’un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie. Pour la clarté, nous souhaitons le faire autour d’une bannière commune “Nouvelle union populaire écologique et sociale” ; pour faire vivre la pluralité, nous construirons un parlement de campagne rassemblant les forces politiques et des personnalités du monde syndical, associatif, culturel, intellectuel. La majorité pluraliste que nous voulons constituer, reposera sur des groupes parlementaires de chacune des composantes et se dotera d’un intergroupe pour compléter et poursuivre après l’élection ce travail commun.

3) Nous partageons des objectifs programmatiques communs qui constitueront la base d’un programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions.

Nous défendrons notamment :

  • La hausse immédiate du SMIC à 1400 euros net et des salaires, le retour à la retraite à 60 ans pour toutes et tous, la garantie d’autonomie pour les jeunes, le blocage des prix sur les produits de première nécessité et l’éradication de la pauvreté.
  • La reconquête des services publics et de nouvelles créations d’emplois publics : dans la santé avec la fin des déserts médicaux ; dans l’éducation avec la gratuité réelle de l’école et des cantines ; dans le transport et le fret ferroviaire, avec la réouverture des petites lignes ; la construction de logements publics aux normes écologiques, l’encadrement des loyers à la baisse.
  • La renationalisation d’EDF, d’ENGIE, des autoroutes et des aéroports.
  • De nouveaux droits d’intervention et de décision des salariés dans les entreprises.
  • La justice fiscale : rétablissement de l’ISF, taxation du capital au même niveau que le travail et lutte contre l’évasion fiscale.
  • La formation d’un grand pôle public financier avec la nationalisation de banques généralistes, dans l’objectif d’assurer la transformation sociale et écologique de la France.
  • Une véritable planification écologique et démocratique, par l’application de la règle verte.
  • L’instauration d’une 6ème République pour en finir avec la monarchie présidentielle et introduire des droits nouveaux pour les citoyens, notamment le référendum d’initiative citoyenne.
  • La désobéissance aux règles de l’Union européenne qui seraient en contradiction avec l’application de notre programme, en se libérant du carcan budgétaire, des directives d’ouverture à la concurrence, et en introduisant un principe de non-régression sociale et écologique; la construction d’un nouveau projet au service de la construction écologique et sociale
  • Une diplomatie au service de la paix, préservant l’intégrité territoriale de tous les pays, grâce à des coopérations altermondialistes, en solidarité avec les peuples, pour un monde qui respecte les droits humains, la démocratie et lutte contre le dérèglement climatique.

4) Pour que cet accord soit efficace et pour répondre à l’immense attente de nos concitoyen·nes, nous nous donnons tous les moyens pour que les discussions entamées avec les autres forces aboutissent et nous nous appuierons sur les mobilisations populaires. En finalisant cet élargissement au plus vite, nous pourrions tenir un événement commun de lancement le samedi 7 mai.

 

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