Affaire Pegasus. Le Maroc attaque l’Humanité en justice

Cible du logiciel espion Pegasus, notre journal est aujourd’hui convoqué pour diffamation et organise une soirée pour la liberté d’informer, le 25 octobre.

Bienvenue dans le 21 e arrondissement de Paris, l’annexe orientaliste de l’entre-soi. C’est à l’ombre des grenadiers du jardin d’inspiration arabo-andalouse, à la fraîcheur des fontaines de l’hôtel Royal Mansour, qu’anciens présidents de la République et ministres en exercice entretiennent leurs réseaux, à l’invitation de Sa Majesté Mohammed VI. À Marrakech, personne ne déboursera les 35 000 euros nécessaires – majordome compris – au séjour dans le plus luxueux des 53 riads construit sur un ancien jardin public. Confidentialité assurée : tous sont accessibles depuis des tunnels souterrains qui « permettent au personnel d’œuvrer en toute discrétion, ajoutant au confort et à l’intimité de nos hôtes », précise l’hôtel. Seulement, personne n’échappe aux moukhabarat 2.0, aux mouchards des services de renseignements marocains. Pas même le président Macron, qui aurait lui-même fait l’objet d’un espionnage ciblé.

Je soutiens l’huma

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Présidentielle 2022. Contre l’extrême droite, Fabien Roussel brandit la loi Gayssot

Le candidat PCF propose de rendre inéligibles les personnes condamnées pour racisme ou incitation à la haine.

Faut-il empêcher les condamnés pour racisme de candidater à l’Élysée ? C’est en tout cas la proposition de Fabien Roussel. Invité sur Radio J, dimanche, le candidat PCF à l’élection présidentielle a déclaré vouloir «renforcer la loi Gayssot en rendant inéligibles des personnes qui sont condamnées pour racisme, pour incitation à la haine raciale, pour discrimination en fonction de sa religion».

La loi Gayssot, adoptée en 1990, réprime tout acte raciste, antisémite ou xénophobe. L’article premier stipule que « toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite ». Pour le député du Nord, si «aujourd’hui, des juges d écident de rendre inéligibles des responsables politiques, des élus qui ont, par exemple, fait du détournement de fonds», il pourrait en être de même d’une condamnation pour discrimination raciale ou religieuse, puisque ces faits « portent atteinte aux valeurs de la République, à la cohésion nationale ».

Une référence à Zemmour, probable candidat

En effet, une peine complémentaire d’inéligibilité s’avère automatique pour tous les crimes et pour certains délits, qui n’incluent pas les délits d’incitation à la haine raciale, ni de discrimination raciale. Seul le juge peut aujourd’hui décider, de manière discrétionnaire, si une personne déclarée coupable de ces faits peut être interdite de se présenter à une élection.

Le communiste faisait référence à Éric Zemmour, probable futur candidat à la présidentielle. En effet, le polémiste d’extrême droite a été plusieurs fois condamné par la justice. Une première fois en 2011, pour provocation à la discrimination raciale lorsqu’il avait dit, en 2010, sur le plateau de Salut les Terriens (Canal Plus), à propos du contrôle au faciès : «Mais pourquoi on est contrôlé 17 fois ? Pourquoi ? Parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c’est comme ça, c’est un fait. »

Puis, en 2019, la Cour de cassation a confirmé la condamnation du polémiste pour provocation à la haine religieuse envers les musulmans, après qu’il eut évoqué une « invasion » de la France sur l’émission C à vous (France 5), en 2016.

Le 11 octobre, Éric Zemmour a réagi aux propos de Fabien Roussel au micro de Sud Radio : «C’est la vieille technique des communistes, c’est-à-dire on invente des délits d’opinion et puis, après, on fait condamner pour ces délits d’opinion qu’on a inventés.» Une référence à la loi Gayssot, qui porte le nom du député communiste qui l’a initiée, et qui serait une insupportable machine à censurer pour Éric Zemmour. On lui rappellera que le racisme ne saurait être une opinion, mais qu’il fait bel et bien de lui un délinquant au regard de la justice.

Grand remplacement, identité, sécurité, islam… : les thèmes de l’extrême droite sont partout

© Stéphane Audras/REA

Le phénomène n’est pas nouveau, mais il prend une ampleur décisive en ce début de campagne présidentielle : dans les discours et les propositions, les thèmes de l’extrême droite se répandent comme une traînée de poudre. Une course à l’échalote dangereuse qui prend sa source dans de multiples causes, à commencer par le confusionnisme et le vide laissé à gauche.

La fuite en avant semble sans fin. Pas un jour ou presque sans une parole haineuse, un article accusateur, un sondage fielleux. Pas un jour sans un irresponsable politique cherchant à surfer sur la dernière polémique, pour dénoncer les « immigrés trop nombreux », « l’islamogauchisme », « la guerre civile qui vient ». Les thèmes de l’extrême droite sont partout : identité, grand remplacement, sécurité, islam, immigration, jusque dans les bouches des ministres macronistes. Continuer la lecture de Grand remplacement, identité, sécurité, islam… : les thèmes de l’extrême droite sont partout

« Pandora Papers » : des milliers de milliards de dollars toujours à l’abri dans des paradis fiscaux

La nouvelle enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et ses partenaires, dont la cellule investigation de Radio France, démontre que de nombreuses personnalités fortunées échappent toujours à l’impôt en ayant recours aux paradis fiscaux.

Article rédigé par l‘ICIJ et ses partenaires, Jacques Monin de la cellule investigation de Radio France – franceinfo

Radio France
Les Pandora Papers, nouvelle enquête du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ)

Le mot « Pandora » parle de lui-même. Si les « Panama Papers » avaient été un électrochoc, cette nouvelle enquête planétaire est une confirmation. Plus on creuse, et plus on trouve. En dépit des changements de règlementation, l’évasion fiscale semble être un puits sans fond, et un sport qui se pratique dans la plupart des pays du monde. Continuer la lecture de « Pandora Papers » : des milliers de milliards de dollars toujours à l’abri dans des paradis fiscaux

Disparition. Bernard Tapie, itinéraire d’un «vrai capitaliste» (dossier complet)

Le 26 mars 1996, Bernard Tapie arrive sous escorte au palais de justice de Béthune (Pas-de-Calais) pour son procès pour abus de biens sociaux dans l'affaire Testut. © Gérard Cercle / AFP

De ses premières affaires dans les années 1970 au ministère de la Ville en passant par l’OM, le parcours de cet homme aux multiples casquettes accompagne l’avènement du « fric » comme valeur cardinale. Un chemin qui croisera souvent celui de la justice.

À la fois homme d’affaires, de politique, de sport et de média, devenu symbole des « années fric » et de toutes leurs dérives, Bernard Tapie est décédé ce dimanche 3 octobre des suites d’un cancer à l’âge de 78 ans.

Né en 1943 d’un père ouvrier et d’une mère aide-soignante, le futur ministre de la Ville de François Mitterrand commence à se faire connaître dès la fin des années 1970. Après s’être essayé à la chanson sous le nom de Tapy et avoir déjà eu maille à partir avec la justice pour sa première société, Cœur Assistance, un service d’aide aux cardiaques, ou encore l’achat des châteaux de Bokassa, il se lance dans la reprise d’entreprises au bord du gouffre à l’aube des années 1980. Manufrance, Terraillon, Testut, Wonder… Continuer la lecture de Disparition. Bernard Tapie, itinéraire d’un «vrai capitaliste» (dossier complet)

Guislaine David : Le travail collégial va être mis à mal par la loi Rilhac in Caf. Péda.

Si la question des directeurs d’école divise les syndicats enseignants, le premier syndicat des professeurs des écoles, le Snuipp Fsu, a bataillé contre la loi Rilhac. Après son adoption par l’Assemblée, quels consignes le syndicat va t-il donner ? Comment explique t-il la mobilisation insuffisante des enseignants qui avaient pourtant obtenu le retrait du projet Rilhac en 2019 et 2020 ? Guislaine David, co-secrétaire générale du Snuipp Fsu fait le point.

La loi Rilhac est passée. Que va t-elle changer pour les directeurs d’école ?

Ce qui est certain c’est qu’elle ne va pas améliorer leurs conditions de travail. Elle va plutôt alourdir leur charge de travail. Avec l’autorité fonctionnelle de nouvelles compétences vont leur être attribuées. Or ils n’ont aucune assurance d’avoir une aide administrative car la loi n’oblige ni l’Etat ni les communes à en fournir. Certaines communes le feront et on aura encore plus d’inégalité entre les écoles. La loi ne dit pas non plus qu’il y aura moins d’enquêtes et de taches administratives. Il n’y a plus d’assurance d’avoir des décharges en fonction du nombre de classes. La loi prévoit de les attribuer en fonction des « spécificités » des écoles. Elles pourront donc varier selon les écoles même dans une même commune sans critère objectif. C’est inquiétant. Et cela ne répond pas aux besoins du terrain. Continuer la lecture de Guislaine David : Le travail collégial va être mis à mal par la loi Rilhac in Caf. Péda.

Pas de hiérarchie dans l’école ! J’écris à mes député·es (pétition)

SNUipp-FSU

Les député·es de la commission des affaires culturelles et de l’éducation viennent d’examiner la proposition de loi Rilhac et ouvrent la possibilité de placer le·la directeur·trice en position de supérieur·e hiérarchique dans les écoles. Il lui serait ainsi confiée une autorité fonctionnelle définie par le·la DASEN.

Pour faire barrage à ce bouleversement anoncé du fonctionnement de l’école, le SNUipp-FSU appelle les enseignant·es,(NDLR de MAC mais aussi les citoyens-nes) à interpeller leur député·e avant le mercredi 29 septembre, date du vote de cette proposition de loi dans l’hémicycle. Ce bouleversement envisagé entre en résonance avec les annonces présidentielles sur les 50 écoles de Marseille et les conclusions du Grenelle faites par le ministre.

Castelsarrasin. Clap de fin pour le conseiller municipal Éric Bénech (F. Tardin)

NDLR: nous publions le communiqué de Mme Tardin, tête de la liste citoyenne aux dernières élections municipales de Castelsarrasin.

Après une campagne riche de promesses, intensément soutenue par La Dépêche du Midi, et une petite année de participation aux travaux du nouveau Conseil Municipal, dans l’opposition, Mr Benech abandonne son mandat électoral !

Qui l’eut cru, vue la démonstration de combativité (ou volontarisme) qu’il a donné pendant la préparation des élections où il prétendait représenter la gauche castelsarrasinoise, écartant toute proposition de rassemblement des diverses sensibilités de la gauche démocratique, sociale et écologiste.
A l’égard de la liste citoyenne que je conduisais avec J-P Pabanel, Mr É. Bénech a maintenu ses distances avec un certain mépris, feignant de nous ignorer…

Terminer son « aventure » en démissionnant aussi rapidement témoigne, me semble-t-il, d’un manque de respect à l’égard des électeurs qui lui ont accordé leur suffrage. Que de voix de gauche perdues !!!

Mais aussi quelle amertume pour les membres de notre liste qui ont une autre conception de la participation à la vie de la cité.

De cet épisode de la vie politique de notre commune, une leçon à retenir : ambition personnelle et défense des intérêts collectifs ne vont pas de pair.

Françoise Tardin.

 

Abattoir de Castel : Un nécessaire service public (communiqué du PCF) + article DDM

Abattoir de Castel : Un nécessaire service public

Depuis plus de vingt ans, les communistes et leurs élus-es (dans la majorité ou dans l’opposition) ont défendu la pérennité d’un abattoir dans la 2ème ville du Tarn et Garonne. Aujourd’hui cet outil public au service du plus grand nombre est en danger de fermeture, ainsi que 5 emplois.

Il ne s’agit pas pour nous de rentrer dans une énième polémique politicienne entre le maire de Castel et ces détracteurs mais bien de redonner du sens à l’enjeu du moment. Cet abattoir public est indispensable et nous formulons qu’avec l’aide de l’état (plan de relance, aides européennes), cet espace technique se tourne résolument vers les circuits courts, la filiarisation BIO et la mise en œuvre d’un label qualité.

Il n’est pas question de laisser les petits exploitants, les paysans de l’ouest du département et du Nord sans structure. Ce serait la porte ouverte à tous les trafics et le retour des abattages clandestins.

Il n’est pas question non plus d’offrir cette structure à M. Iches et consort représentants les élevages intensifs et industriels, bien loin de la filière qualité demandée par les citoyens. N’est ce pas M. Iches qui installe une porcherie géante sur les lieux mêmes du camp de Judes à Septfond ?

Les communistes, fidèles à leurs convictions appellent les élus de Castelsarrasin Mardi prochain lors de la table ronde avec l’état, les représentants de l’agriculture (et nous ne sommes pas invités), à proposer un projet ambitieux pour une modernisation de l’abattoir en orientant cette installation de service public vers une ouverture plus grande à la proximité, aux petits éleveurs, en favorisant le BIO, un abattoir en lien avec la salle de découpe de Montbeton. Ils proposent également la création d’un CAP boucher, filière lycée, qui fait tant défaut.

Avec 2 abattoirs privés (Caussade et Montauban), un abattoir d’excellence à Castelsarrasin à toute sa place.

Les communistes combattront résolument toute idée de fermeture.

Ensemble avec celles et ceux qui s’engagent, les communistes proposent de relever « le défi des jours heureux ».

Maximilien Reynès-Dupleix, secrétaire de la section Castel/Moissac/Pays de serres


INFO LA DEPECHE. Castelsarrasin : le maire veut fermer l’abattoir municipal

ABATTOIR MUNICIPAL CASTELSARRASIN

ABATTOIR MUNICIPAL CASTELSARRASIN DDM – DDM MAX LAGARRIGUE

Le président de la chambre d’agriculture  et les éleveurs de Tarn-et-Garonne  sont vent debout contre la décision de fermer cet abattoir de proximité qui bénéficiait pourtant de l’agrément européen.

Le couperet est tombé… Le maire de Castelsarrasin entend fermer l’abattoir de sa commune d’une capacité de 600 t. Jean-Philippe Bésiers a annoncé la mesure cette semaine au président de la chambre d’agriculture de Tarn-et-Garonne, Alain Iches, ainsi qu’au principal usager de cet établissement public, Eric Sazy, éleveur et négociant de bovins qui abat, à lui seul et par an, 400 t dans cette structure. Selon les deux responsables, les motifs du maire sont à la fois financiers et liés à des difficultés de recrutement pour remplacer un des cinq salariés du site.

Contacté ce vendredi, le maire de Castelsarrasin n’a pas souhaité répondre clairement à la question, se contentant d’indiquer qu’il « n’y a pas de sujet sur  la fermeture de l’abattoir municipal. »
Pas le sujet : d’accord ! Mais alors pourquoi tenir, mardi prochain 14 septembre, à 17 heures, à la salle Descazeaux, une réunion de la plus haute importance sur l’abattoir. Un rendez-vous aux allures de rendez-vous de la dernière chance. L’État, la mairie, la chambre d’agricultures, les éleveurs… seront autour de la table pour tenter de sauver le dernier abattoir public dans le département, les sites de Montauban et Caussade étant aujourd’hui exploités par des privés.

« Des élus qui tiennent deux discours »

Le président de la chambre d’agriculture n’en revient toujours  pas. Une fermeture ne sera pas sans
conséquences sur l’économie agricole tarn-et-garonnaise, les éleveurs de bovins, de veaux et de moutons, les bouchers et grossistes. « On ne peut pas avoir des élus qui tiennent deux discours : un discours qui prône, d’un côté, les circuits courts et la proximité et un discours qui conduit, d’un autre côté, à la fermeture des outils », explique Alain Iches.

Dans ce dossier, Géraldine Sazy parle de gâchis. Selon la responsable de la SAS Sazy, « on entend fermer un outil qui a l’agrément européen, qui est considéré par les contrôleurs sanitaires comme un bijou qu’il faut conserver… Il faut quand même penser au territoire, à la salle de découpe qui va bientôt ouvrir à Montbeton, et où les éleveurs ne pourront plus venir faire abattre leurs animaux à Castelsarrasin. »

Au-delà du fond, c’est encore sur la forme que la décision est dure à avaler. « La mairie nous avait réunis cet été pour nous demander si ça ne nous gênait pas trop de fermer l’abattoir au mois d’août en raison de la démission d’un agent et des difficultés rencontrées pour le remplacer en plein mois d’août. On s’est adapté. On a fait abattre ailleurs nos bêtes. La mairie a décidé ensuite, toujours pour les mêmes rasons, de prolonger la fermeture en septembre. Lors d’un échange, ils nous ont proposé de nous louer l’abattoir. Mais ce n’est pas notre métier  », indique Géraldine.

Enfin, le coup de grâce a été porté ce jeudi : « Le discours a été totalement différent. Là, on nous a parlé d’un investissement à réaliser avant la fin de l’année, un piège d’abattage pour les moutons. On nous a surtout dit que c’était la fin, que l’abattoir ne rouvrira pas », assure la responsable de la SAS Sazy.

Tambouilles, Magouilles et forfaiture (communiqué de PCF Castel/Moissac/Pays de Serres) + article DDM

Castelsarrasin le 03 septembre 2021

Tambouilles, Magouilles et forfaiture

 

L’annonce est faite aujourd’hui par un sobre article de la DDM : M. Benech démissionne de ses 2 mandats au sein du conseil municipal de Castelsarrasin et de Terres des Confluences. Il est accompagné dans cette démarche par Mme Chaouane (mais pas pour les mêmes raisons !).

Clap de fin donc, d’une séquence politique où se voulant le leader incontesté d’une gauche qui ne ressemblait qu’à lui-même, M. Benech et une grande partie de ses colistiers avaient enclenché la machine à perdre en refusant de s’associer avec les forces progressistes de Castelsarrasin. Le résultat était alors couru d’avance et nos concitoyens-nes ne s’y sont pas trompés.

Pour gagner des élections municipales, il faut un projet concerté, négocié, élaboré collectivement, non pas dans le bureau de M. Baylet mais bien avec les habitants, premiers concernés par l’évolution de leur ville et avec les forces vives qui la compose !

La tambouille pré-électorale qui a consisté à écarter des citoyens engagés (trop !), les magouilles visant à recycler sur la liste d’anciens élus, des notables locaux, des noms connus avec une étiquette un peu rouge au début sur une liste qui a fini par être de centre droit, sont autant d’éléments qui présageaient de la forfaiture* à venir.

Les castelsarrasinois-ses ne méritent pas cela et les communistes fidèles à leurs engagements appellent les nouveaux élus-es à faire montre de plus de démocratie, de plus de transparence et d’honnêteté car nous préparons déjà 2026 dans le cadre d’un véritable processus démocratique et les départementales de juin 2021 nous confortent dans notre démarche.

Ensemble avec celles et ceux qui s’engagent, les communistes proposent de relever « le défi des jours heureux ».

 

Pour les communistes de Castelsarrasin/Moissac/Pays de Serres

Maximilien Reynès-Dupleix, secrétaire de section PCF

 

*  Autrefois, tout crime commis par un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions. (Le nouveau Code pénal a supprimé cette incrimination, la qualité de fonctionnaire, d’agent public ou de personne investie d’une mission de service public entrant dans la définition de certaines infractions ou en constituant une circonstance aggravante.), et par extension tromperie publique commise…

 

 


Mairie de Castelsarrasin : Éric Benech et Amina Chaouane démissionnent

Le chef de file de la liste Castel Ensemble, Éric Benech et son binome Amina Chaouane démissionnent du conseil municipal de Castelsarrasin.
Le chef de file de la liste Castel Ensemble, Éric Benech et son binome Amina Chaouane démissionnent du conseil municipal de Castelsarrasin. Photo DDM, archives

 La trêve estivale n’a pas été propice au groupe de l’opposition municipale « Castel Ensemble ». Après la démission de son chef de file, Éric Benech en juillet, c’est Amina Chaouane qui a annoncé ce 26 août son départ du conseil municipal.

La trêve estivale n’a pas été propice au groupe municipal de l’opposition « Castel ensemble ». Composée de seulement deux élus sur les trente-trois que compte l’aréopage municipal (1), la formation a subi une vraie « hécatombe » depuis qu’Éric Benech, 58 ans et son binôme, Amina Chaouane, 50 ans, ont décidé consécutivement de donner leur démission entre juillet et août.

Joint par nos soins, l’ex chef de file de la liste, Éric Benech (DVG) nous a confirmé avoir donné sa démission de ses fonctions de conseiller municipal et de délégué à la communauté de communes Terres des confluences. Avant même la tenue du prochain conseil municipal, sa photo a d’ailleurs d’ores et déjà été retirée du trombinoscope du site communal et remplacer par celle de Michel Laborie troisième sur la liste du groupe. L’ex directeur des services techniques de la commune a hésité à donner son aval pour entrer au conseil municipal. « C’est vrai, j’ai réfléchi avant d’accepter, car je ne voulais pas être aussi délégué communautaire », avoue Michel Laborie ayant pris attaché avec Christophe Moretti, septième sur la liste qui ne souhaitait pas non plus être délégué communautaire. Avant lui, Michel Ruamps, quatrième sur la liste, avait aussi refusé.

Amina Chaouane, 50 ans, qui était le bras droit d’Éric Benech durant la campagne des municipales, nous a également annoncé, de son côté, sa décision de mettre fin à son mandat fin août. Absente lors des deux derniers conseils municipaux, l’élue qui ne fait pas de lien avec le départ de son coéquipier, relève des « problèmes de santé » pour expliquer sa démission concomitante. Dans l’ordre de la liste et afin de respecter la parité, c’est Lydie Bence, 50 ans, qui doit la remplacer. Contactée par nos soins, cette dernière a répondu positivement au courrier transmis par le maire. Les nouveaux élus qui découvriront après plus d’une année de mandat les arcanes de la vie municipale, devront vite s’entendre et se mettre à jour afin de jouer un rôle actif au sein du conseil.

(1) Vingt-six élus tenus par la majorité municipale sous la houlette du maire Jean-Philippe Bésiers et six autres pour l’autre groupe d’opposition « Tous pour Castelsarrasin » dirigé par André Angles.
Max Lagarrigue