L’interdiction des expulsions locatives est levée ce lundi 31 mars. La perspective de leur reprise inquiète d’autant plus que le nombre de familles jetées de force à la rue a déjà augmenté de 26 % entre 2023 et 2024 et que la situation économique de nombreux ménages se dégrade.
Ian Brossat, le communiste qui entend succéder à Anne Hidalgo : mais comment est-ce tolérable, dit l’extrême-droite?
Après Roussel, c’est Ian Brossat que l’on accuse de ne pas se conformer aux « conventions » : vous remarquerez à quel point ici comme pour la LFI, les arguments de fond se résument à l’indignation de l’existence des communistes. Après tout ce qu’on a dit sur eux, il existe encore des communistes, et ils poussent la folie jusqu’à défendre y compris en plein Paris le droit des travailleurs à ne pas être exclus d’un espace français… Des prolétaires dans le XVIe en dehors des concierges et encre, c’est un peu les chars de l’armée rouge avec de surcroit le péril jaune déjà là… Et ces gens n’ont pas le moindre doute, c’est ça l’extrême droite celle qui prétend défendre le petit peuple « blanc » en lui faisant haïr le petit peuple basané, et vice versa pour la LFI… Ce que prétend le PCF c’est en finir avec cet affrontement communautariste et poser pour tous les questions de classe… en tous les cas c’est le communisme tel qu’il nous a manqué ces derniers temps et nous sommes contents de le voir revenir. Sur cette ligne tomberont d’autres barricades que le pouvoir des marchés financiers et des marchands d’armes ont érigé autour d’eux et peut-être la masse des supporters de LFI et du RN rejoindra-t-elle le combat de classe antiraciste et pour l’émancipation des individus dans leur droit à aimer, à la dignité, et à pratiquer la religion de leur choix ou ne pas en avoir. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Une semaine après avoir obtenu l’éviction de Luc Rémont à la tête de l’opérateur historique, les patrons des grandes sociétés énergivores poursuivent leur lobbying auprès de l’État pour contraindre EDF à leur fournir du courant à prix bas.
Cette 20e Semaine pour les alternatives aux pesticides (SPAP) se tient dans un contexte très défavorable au progrès environnemental, de la loi d’orientation agricole qui vient d’être promulguée à l’abaissement des normes au sein de la directive Omnibus portée par la Commission européenne. Pour le Parti communiste français, ces choix politiques sont à voir comme un soutien à l’intégration croissante de l’agriculture dans et par le capitalisme agraire alors qu’il y a urgence à transformer notre agriculture. Il est indispensable de protéger nos agriculteurs et l’environnement face à l’ouverture des marchés agricoles. Continuer la lecture de L’agroécologie comme projet communiste pour sortir de la dépendance aux produits phytosanitaires
L’un des députés les plus costauds de l’Assemblée nationale, tant par sa carrure massive que par sa grande connaissance du Parlement, a décidé de passer la main. André Chassaigne, figure centrale du PCF, connu pour ses bons mots, ses coups de gueule, sa moustache devenue blanche comme la neige, et sa défense acharnée de la justice sociale, des services publics, de la ruralité et de Cuba, quittera fin mars son siège au Palais Bourbon.
Dans un contexte où on assiste à une baisse du nombre de permis de construire, une vingtaine d’associations ont déposé plainte contre l’État, l’accusant d’inaction face au fléau du mal-logement.
Le modèle français du logement social fait face à une déstructuration sans précédent, accélérée par la politique macroniste et ses penchants systématiques pour la privatisation. Depuis 2017, on assiste notamment à une baisse drastique des permis de construire qui conduit à un manque de logements abordables. Il y a urgence à remettre la question du logement au cœur des politiques publiques.
Le 11 mars, trois jours après la journée internationale des femmes, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de a Souveraineté alimentaire, tenait une conférence de presse pour annoncer « le lancement d’un groupe de travail relatif à la place des femmes en agriculture». Elle inaugurait, en même temps, une exposition photographique intitulée «Femmes et Agriculture ».
À l’heure où les bouleversements géopolitiques se multiplient depuis l’investiture de Donald Trump, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, dénonce le discours belliciste d’Emmanuel Macron et plaide pour une stratégie industrielle et sociale européenne, qui renouerait avec un multilatéralisme en direction du Sud global.
« Il n’existe aucune paix durable sans justice sociale, comme l’a rappelé l’Organisation internationale du travail lors de sa création, en 1919. », rappelle Sophie Binet
Sophie Binet dénonce par ailleurs la stratégie d’évitement du patronat visant à ne pas revenir sur la réforme des retraites de 2023. Alors que l’idée d’une dose de retraite par capitalisation est avancée par le patronat, une ligne rouge pour la CGT, la confédération entend maintenir la pression sur le « conclave » organisé par le premier ministre.
Le pari de la campagne du PCF contre l’austérité, pour une nouvelle industrialisation et de nouveaux services publics est qu’on peut se lancer dans une séquence politiquement mobilisatrice en dehors des périodes électorales.
C’est dans ce contexte et afin d’en faire la démonstration que Fabien Roussel est venu en Sarthe le 4 mars 2025.
Cette journée bien remplie a débuté par une rencontre avec les syndicalistes du centre hospitalier du Mans, plus gros employeur de la ville, et des salarié·es de la protection de l’enfance. Les échanges ont porté sur la crise de l’hôpital public, la nécessité d’une mobilisation citoyenne pour le défendre, et les mesures concrètes que les communistes proposent aux côtés des autres forces du NFP. La présence de travailleurs de la protection de l’enfance a permis aussi de rappeler que le PCF a décidé en novembre dernier de lancer ses assises de la protection de l’enfance, dans un contexte de dégradation continue des conditions d’accueil et d’accompagnement des mineurs en danger.
À midi avait lieu un buffet fraternel à Allonnes à l’invitation de Gilles Leproust, maire communiste de la commune. De nombreux camarades de la coopérative des élus communistes et républicains étaient présents. Les sujets de préoccupation ne manquent pas : effondrement des financements culturels dans la région Pays-de-la-Loire, contraintes budgétaires pesant sur les exécutifs locaux. Le communisme municipal est frappé de plein fouet par une mutation du capitalisme qui considère de moins en moins les collectivités locales comme des soupapes à la colère sociale.
Une délégation du Parti menée par Fabien Roussel rencontrait en début d’après-midi l’intersyndicale des salarié·es de NTN, un gros sous-traitant de l’automobile installé à Allonnes, et qui vient d’annoncer un «plan de sauvegarde de l’emploi», expression curieuse quand il s’agit de supprimer plus de 120 postes. Si le directeur de l’usine prétend dans la presse qu’il ne s’agit pas d’une première étape avant la fermeture du site, l’inquiétude est forte. Une des fonctions du PCF est bien de donner le plus d’écho possible à des combats syndicaux qui relèvent de l’affrontement direct avec les logiques capitalistes.
Il fallait ensuite interpeller les donneurs d’ordres : à 16 h, une centaine de communistes, de syndicalistes CGT et de salariés de Renault se sont retrouvés devant l’entrée de l’usine emblématique de l’automobile sarthoise, plus ancien site du groupe encore en activité. Après avoir compté près de 10 000 salariés dans les années 1970, l’usine compte dorénavant un peu plus de 1 500 travailleurs. Un échange nourri entre le responsable du syndicat CGT et Fabien a ainsi pu se tenir devant les caméras et les micros.
Une réunion publique a clos la journée. 250 personnes se sont massées dans une salle du Mans pour interroger notre secrétaire national, et l’échange fécond avec le public a requinqué plus d’un participant.
Pour la fédération de la Sarthe, cette visite a plusieurs intérêts. D’abord elle fait le lien entre industrie et services publics. Or le sentiment de relégation que partagent beaucoup de nos concitoyens tient à la disparition accélérée des deux secteurs d’activité. De plus, la section du Mans a identifié le centre hospitalier comme son lieu de militantisme privilégié dans le cadre de la campagne. La réunion avec les syndicalistes a donc permis de reprendre contact avec une structure dans laquelle nous disposons aujourd’hui de peu d’adhérents, c’est donc un point d’appui utile pour l’avenir. Enfin, notre parti est identifié par les autres formations politiques et les médias locaux comme incontournable sur les questions automobiles. L’idée est donc de continuer à creuser un nombre réduit de sillons plutôt que de s’éparpiller, tout en adaptant nos combats à la réalité locale du Parti.
Annie Genevard, ministre en charge de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, tient parfois des propos cohérents sur l’avenir de notre agriculture. Elle laisse entendre que cela suppose une meilleure rémunération du travail des paysans. Mais, selon le sénateur communiste Gérard Lahellec, la manière dont le gouvernement légifère ne pas en ce sens.
Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire « La France Agricole » le 21 février, veille d l’ouverture du Salon de l’Agriculture, Annie Genevard, affirmait que ce salon devait permettre de « poser la première pierre d’une reconquête agricole et alimentaire. Il faut qu’on affirme que nous sommes entrés dans une nouvelle ère géopolitique qui requiert la reconquête de notre de notre puissance alimentaire(…) l’alimentation est aujourd’hui une arme géopolitique. Je refuse que nous laissions une dette alimentaire à nos enfants. Il est temps de reconquérir notre assiette », affirmait la ministre. Continuer la lecture de Guerre économique ou souveraineté alimentaire ? par Gérard Le Puill