À la Fête de l’Humanité, l’ancienne base militaire du Plessis-Pâté a résonné de tous les appels à la justice pour le peuple palestinien. Un combat total où la reconnaissance d’un État doit s’accompagner de sanctions économiques, politiques et judiciaires.
Un jour, on ne peut qu’en être convaincu, le travail que découvre ce chercheur sur l’infiltration par le FBI de Hoover, du parti communiste des Etats-Unis, on fera les mêmes recherches sur les partis communistes en particulier ceux de l’eurocommunisme et le PCF encore aujourd’hui, la presse communiste. Comment ils se sont acharnés et ont créé des rumeurs sur des gens honnêtes pour assurer la permanence des indicateurs infiltrés. Comment menacés d’être découverts ils savaient changer de ligne pour conserver la place… A été appliqué en France méthodiquement et ça continue un modèle qui était celui des USA (1). Le premier travail pour l’efficacité d’une telle destruction systématique est de couper le parti du monde du travail, des cellules d’entreprise, de le soumettre à une organisation coupée des masses, de les laisser à un syndicalisme acquis au patronat, de développer les divisions raciales et de l’opposer aux luttes anti-impérialistes au plan international en transformant en ennemis nationaux irréductibles ceux qui étaient socialistes, des tyrannies que l’on doit haïr et que les infiltrés dénoncent d’un point de vue de « gauche ». (note et traduction d’histoireetsociete)
Le Parti communiste des États-Unis (CPUSA) a souvent été décrié par ceux qui se trouvaient à sa gauche et à sa droite. Pour l’observateur occasionnel, les attaques de la droite semblent normales, tandis que celles de la gauche pourraient les amener à s’interroger sur les raisons d’un tel acharnement. Idéalement, cette curiosité conduirait les curieux à explorer plus profondément le gauchisme et ses multiples nuances. Habituellement, cependant, ceux qui sont assez curieux pour en arriver là ont tendance à reculer, ils aboutissent alors intellectuellement au constat que la querelle est la nature de la gauche. Cette réponse semble être particulièrement vraie dans la nation la plus puissante et, à mon avis, la plus réactionnaire du monde – les États-Unis. Continuer la lecture de Les communistes défendaient la liberté d’expression que menaçait le FBI
NDLR de MAC: une analyse marxiste de cette évènement sans commune mesure qui « mouche » les détracteurs et contempteurs du Gourou qui croient encore que la seule présence de JLM fait un projet et une victoire de la gauche… Arrêtons de leur laisser autant de place, ces coucous sans vergogne qui n’existent que parce qu’ils sont les idiots utiles du Capital et du patronat!
Le discours de Fabien Roussel à la fête de l’Humanité n’avait pas lieu ni sur la grande scène, ni aux heures de grande écoute habituelles de l’après-midi, mais sur le modeste stand du Conseil National du PCF à 11h30 du matin. Il a pourtant retenu toute l’attention. Les propositions du PCF autour de la paix, de la réindustrialisation, de l’unité à construire dans le mouvement qui s’est amorcé le 10 septembre et se poursuivra le 18 apportent un regard nouveau dans la crise dans laquelle s’enfonce la France et l’affluence de la Fête de l’Humanité montre que l’envie de débattre et de trouver des réponses aux multiples questions qui se posent se tourne progressivement vers le Parti Communiste Français.
C’est pour moi la première leçon de cette fête : l’énergie militante des communistes, les idées qui ont été corrigées au cours des deux derniers congrès et qui lentement (parfois trop lentement à nos yeux) infusent l’expression politique du parti sont en train de rencontrer le peuple qui se met en mouvement. C’est le signe d’une étape importante. Jusqu’ici, face aux déceptions multiples de la gauche, émergeait toujours une nouvelle force issue de la social-démocratie, comme nouvelle incarnation de l’espoir. Cette logique inscrivait le mouvement populaire dans la voie tracée par François Mitterrand : il n’est possible d’agir qu’en « gouvernant », il n’est admissible pour les forces progressistes de gouverner que si la social-démocratie prend le dessus sur le parti communiste.
Pour parvenir à prendre le dessus, le PS s’était en quelque sorte radicalisé à travers le programme commun, qui lui avait apporté cette caution. La radicalité du PS a fait long feu, mais a été prolongée par une longue série de rééditions, il y eut la « gauche plurielle » jospinienne. Dans la foulée du référendum de 2005, les collectifs anti-libéraux avaient validé la candidature PCF de Marie-Georges Buffet mais les forces de gauche n’en tinrent pas compte et imposèrent la candidature supplémentaire de José Bové. Suite à cette expérience, le PCF lui-même accepta alors de se mettre en retrait, et cela créa l’opportunité du mélenchonisme, dans la continuité mitterrandienne. On eut également les frondeurs du PS, puis toute une série de groupuscules pilotés par tel ou tel ancien ministre tentèrent leur chance.
Lorsque le PCF, dans son 38ème congrès, annonça son retour comme force politique aussi légitime que les autres à présenter des candidats à toutes les élections et potentiellement à prendre la direction de l’alternative, c’est donc un pari très audacieux qui a été lancé et incarné par Fabien Roussel. Pari dont l’accouchement a été long et difficile, rien n’a été épargné, ni en interne, ni en externe. Ni les élus communistes de haut niveau qui préfèrent soutenir la candidature mélenchonienne que celle choisie par les communistes, ni les abandons de circonscriptions perpétuels au profit de la gauche social-démocrate, y compris dans des villes communistes, y compris en réduisant les chances de victoire, ni les campagnes et coups bas contre le PCF et son secrétaire national, ni la difficulté à se saisir réellement d’une ligne radicale assumée et le besoin permanent de se justifier, menant parfois à des positions ubuesques par excès de prudence, comme sur les questions internationales, laissant par exemple la FI prendre sans coup férir la position historique du PCF comme premier acteur et dirigeant de la lutte pour la cause palestinienne, et isolant sans raison le parti par des refus inexplicables de signer les communiqués collectifs.
Mais les communistes se sont battus, sur l’ensemble de ces questions.
Le travail idéologique, le combat idéologique a été mené. Les décisions de congrès sur la paix, sur la nécessaire sortie de l’OTAN sont entrées comme pièce centrale du discours du parti. Samedi, l’opposition à la militarisation de l’économie et à la trajectoire de guerre de la soi-disant « coalition des volontaires » a été exprimée très clairement. Un travail de fond sur les questions industrielles a été réalisé. La question du travail, des salaires, l’opposition travail / capital, portées inlassablement par Fabien Roussel sont devenues des références claires. La question des nationalisations, comme reprise de l’outil de production par les travailleurs a cessé d’être taboue. La perspective de la transformation révolutionnaire de la société (l’établissement d’une société socialiste, donc) a même été reprise dans la dernière conférence nationale. Et tout en acceptant de passer sous les fourches caudines imposées par la situation, de la NUPES et du NFP, le PCF, par la voix de son secrétaire national, n’a jamais perdu une occasion d’appeler au dépassement de ces alliances temporaires et limitées.
C’est encore modeste, mais perce l’idée que les communistes ont un rôle à jouer qui n’est plus subalterne et des propositions qui sont radicalement différentes et que cela peut sortir le mouvement progressiste de la répétition des espoirs déçus. Quelles que soient les limites, il y a là quelque chose de nouveau et fondateur, un fil ténu mais réel dans la profonde période de crise de perspective que nous avons traversée depuis plusieurs décennies et dans le champ de ruine qu’est devenu la gauche au fil de ses échecs.
Le combat reste entier, et nul n’entretient la moindre illusion à cet égard : pendant encore longtemps, rien ne nous sera non plus épargné.
Mais dans ce combat, chacun se ragaillardit. Le parti se ressaisit de son histoire. C’est par exemple l’immense stand de la section de Vitry sur Seine, qui porte fièrement la continuité historique du PCF, c’est avec une gigantesque banderole « Vitry sur Seine : Un siècle de communisme municipal ».
Et en fond de stand, une autre non moins belle et non moins porteuse de la continuité historique du PCF.
Dans ce combat, notre travail de production idéologique a trouvé sa modeste place. Notre ouvrage était présent sur le stand de l’éditeur, Delga et s’est très bien vendu et j’ai animé un débat sur le stand de l’association Livres en luttes. Comme chaque fois que nous intervenons, c’est l’occasion, bien sûr de vendre des livres et de nouer des contacts qui déboucheront sur de nouveaux débats, deux contacts pris cette fois. Mon agenda commence à être bien rempli …
Le 25e sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) s’est tenu les 31 août et 1er septembre en Chine, à Tianjin. Cet événement, défini comme le plus grand sommet de l’OCS depuis sa création en 2001, s’est voulu une démonstration spectaculaire et historique à la hauteur des revendications exprimées par les participants à un nouvel ordre mondial affranchi de la domination occidentale et de l’hégémonisme états-unien. Continuer la lecture de Sommet de l’OCS à Tianjin – L’émergence de l’Eurasie
Ce mardi 9 septembre, des têtes de cochon ont été retrouvées aux pieds de mosquées dans la capitale et ses alentours. Des actes antimusulmans « abjects », rapidement dénoncés par le ministre de l’Intérieur. Une enquête est en cours.
Découvertes matinales sidérantes ce mardi 9 septembre. Certains fidèles venus prier dans les mosquées de Paris et sa banlieue ont découvert des têtes de cochons, déposées aux pieds des édifices religieux. Rapidement informé de cet outrage à la communauté musulmane, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a dénoncé des « actes abjects » sur le réseau social X. « Une enquête a immédiatement été ouverte », a-t-il ajouté, assurant que « tout est mis en œuvre pour [en] retrouver les auteurs ». Continuer la lecture de Des têtes de cochon déposées dans la nuit devant plusieurs mosquées franciliennes
Ce texte pourrait figurer dans la catégories « Si on vous le dit », tant les propos rapportés de Merkel font écho à ce que nous avons dit dès le début. La cible était d’abord l’Europe, avant d’être la Russie. La priver de son autonomie énergétique, casser la compétitivité de son industrie en la privant des sources d’énergie bon marché. Comme le souligne Merkel, la Pologne et l’Ukraine ont joué le rôle des alliés les plus atlantistes, au service d’un bloc Angleterre-USA qui fut uni tant que Biden était à la Maison Blanche. Ces deux pays contrôlent à eux seuls l’ensemble des routes terrestres qui relient la Russie à l’Europe continentale. Les « changements de régime » y ont placé des amis des intérêts atlantistes au pouvoir. Les gazoducs NordStream et TurkStream avaient pour but de contourner ce blocage qui se traduisait, comme le souligne Merkel, par des frais de passages exorbitants. L’arrivée de Trump a poussé la logique, demandant et obtenant de l’UE qu’elle se sacrifie financièrement et industriellement, pour payer les frais de cette guerre qui a mal tourné. Ce que n’explique pas Merkel, c’est pourquoi elle-même a consenti à cette politique, par exemple en bloquant jusqu’au bout sous la pression de la Pologne et des USA, l’ouverture du gazoduc NordStream 2, pourtant financé par les industriels allemands et français ? Elle ne fait pas part (peut-être cela viendra-t-il) des pressions et des menaces qui ont abouti à cette situation d’automutilation de l’industrie. Quel est ce contrôle politique qui s’exerce sur les gouvernements au détriment des choix démocratiques ? (note de Franck Marsal pour Histoire&Société). Continuer la lecture de LES JEUX GAZIERS DE L’ALLEMAGNE: Merkel sort du silence
Pas de sectorisation, sélection des élèves et exclusion des élèves à profil éducatif spécifique, non mixité sociale, et répartition des moyens qui ne prend pas compte des points précédents : c’est ce que pointe Fabienen Fédérini dans Enseignement privé catholique. Comment l’Etat brise l’école de la République. La docteure en sociologie, professionnelle des questions éducatives et des politiques publiques des territoires prioritaires décrypte des décennies de choix politiques menant à une concurrence déloyale des écoles privées sous contrat au détriment du service public d’éducation. Ces écoles privées sont financées à 75% d’argent public et relèvent pour 96% d’entre elles, de l’enseignement catholique. Fabienne Fédérini répond aux questions du Café pédagogique à l’occasion de la sortie de son ouvrage publié aux éditions au Bord de l’eau. Continuer la lecture de Fabienne Fédérini : « L’Etat privilégie l’enseignement privé au détriment de l’enseignement public de trois manières »
La représentante de l’UE n’a pas apprécié la célébration du 80e anniversaire de la victoire sur le fascisme à Pékin, en présence des présidents Poutine, Kim Jun-Un et Pezeshkian. Il paraît que ceci remettrait en cause les « règles » du système international. Suivant ces « règles » il est naturel d’embrasser fraternellement un président non élu, corrompu jusqu’aux os, représentant direct des bandes néo nazies nostalgiques de Stepan Bandera. Par contre les nations victimes du fascisme japonais ne devraient pas célébrer sa défaite.
Kaja Kallas avait fait cette déclaration : “J’ai participé à une réunion de l’ANASE et ce qui était intéressant, c’est que la Russie s’adressait à la Chine en disant : nous avons fait la deuxième guerre, nous avons vaincu les nazis, et je me suis dit, d’accord, c’est quelque chose de nouveau. Mais vous pouvez voir, si vous connaissez l’histoire, que cela soulève de nombreux points d’interrogation dans votre tête. Mais, vous savez, je peux vous dire qu’aujourd’hui, les gens ne lisent et se souviennent pas tant que ça de l’histoire, c’est-à-dire que, vous savez, on peut voir qu’ils achètent ces récits ».
De quels « points d’interrogation dans votre tête» s’agit-il ?
Kaja Kallas, qui épousa successivement un homme d’affaire et ministre du gouvernement Parks, puis un banquier et investisseur, a des raisons personnelles de détester l’URSS à travers la Russie, puisque ses grands parents furent déportés par l’armée rouge en 1940 après que l’URSS eût pénétré en Estonie. Son grand-oncle avait fondé la Ligue de Défense Estonienne en 1918, et son grand-père dirigé la police de sécurité et de renseignement anti communiste et anti soviétique en 1921. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les membres de cette ligue dissoute ont participé aux exactions nazies et à la Shoah. Puis elle fut intégrée à la 20e division SS.
Aujourd’hui Kaja Kallas applique la même haine anti soviétique à la Russie que les nostalgiques de Stepan Bandera. Mais sa déclaration au sujet du 80e anniversaire de la victoire anti fasciste lui a valu une mise au point de Global Times.
L’édito de Global Times rappelle que l’Europe actuelle résulte du front uni mondial anti fasciste, et que pratiquer le révisionnisme historique salit la mémoire des combattants antifascistes européens eux-mêmes.
Alors que l’EVARS devrait se mettre en place dès cette rentrée 2025, on appréciera de pouvoir se reporter à la carte interactive « Cartographie – Les croisé·es anti-Évars : qui a peur du genre à l’école ? ». Téléchargeable sur le site coopératif « Questions de classe(s) », elle fait le point sur les discours anti-Evars, religieux, politiques, complotistes… et les personnalités ou médias les portant. Parce que pour combattre la désinformation, il faut savoir d’où elle vient et comment elle cherche à se diffuser.
Le conseil national du PCF appelle à la mobilisation et au rassemblement autour d’un « pacte d’avenir pour la France » pour préparer l’après-Bayrou. Un congrès se tiendra les 3, 4 et 5 juillet 2026.
Pour les communistes « l’heure est à changer de gouvernement mais aussi et surtout de politique ». PHOTO B.K.
Alors que le gouvernement Bayrou devrait tomber ce lundi, la direction communiste se réunissait samedi place du Colonel Fabien. À l’ordre du jour : les initiatives à prendre dans cette période d’instabilité politique, l’hypothèse d’une nouvelle dissolution, mais aussi l’adoption d’un cahier thématique sur la Sécurité sociale du XXIe siècle, 80 ans après sa création.
Dans son introduction, Fabien Roussel ne retient pas ses coups contre le gouvernement Bayrou et son budget qu’il qualifie de « déclaration de guerre sociale ». Les députés communistes et leurs partenaires d’Outre-mer voteront donc contre la confiance demandée par l’hôte actuel de Matignon.
« Nous n’accepterons aucune ponction supplémentaire sur le pouvoir d’achat des salariés, des retraités, aucun compromis sur ce sujet. Pas touche à la santé, aux salaires, aux pensions, aux allocations », affirme le secrétaire national du PCF avant de prévenir : « nous sommes prêts à voter une nouvelle censure, à faire tomber un nouveau gouvernement s’il s’entête à taper sur les Français et donc nous sommes prêts à une nouvelle dissolution même si nous ne souhaitons pas qu’il y en est une ».