RN : dénoncer l’imposture sociale

Dans tous les pays de l’Union européenne, l’extrême droite progresse, emporte des élections, participe à des gouvernements, ou influe sur la vie et le débat politique dans de nombreux. Le risque est donc bien réel à l’échelle de l’Europe, et dans de nombreux pays dans le monde, de voir l’extrême droite conquérir le pouvoir.

C’est la raison pour laquelle le PCF a mis sur pied un groupe de travail d’analyse et de riposte, tant sur le fond, combattre les idées d’extrême droite, que sur les enjeux électoraux et politiques. Continuer la lecture de RN : dénoncer l’imposture sociale

Tags antisémites dans les Hauts-de-France : Fabien Roussel réagit face à la montée de l’extrême droite

Le monument aux morts d’Escautpont a été souillé par des tags nazis et homophobes, tandis qu’à Mulhouse, des affiches de Léon Deffontaines ont été recouvertes de menaces de mort. Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, se dresse face à la montée de l’extrême droite.

 

L’antisémitisme et l’extrême droite ne doivent pas être banalisés. Très tôt ce 8 mai, des croix gammées et des insultes homophobes ont été taguées sur le monument aux morts d’Escautpont près de Valenciennes (Nord). La commune « se réveille sous le choc, peut-on lire sur le post Facebook de la mairie d’Escautpont, c’est le souvenir de nos Morts pour la France qui est insulté ». Pour Fabien Roussel, député PCF de cette circonscription du Nord, ces tags sont « l’expression complètement décomplexée d’une extrême droite dangereuse qui gagne du terrain en Europe et en France. » Selon le secrétaire national du PCF, le tag homophobe inscrit sur le devant de la stèle est une attaque qui s’adresse certainement au maire, Raphaël Kruszynski. Continuer la lecture de Tags antisémites dans les Hauts-de-France : Fabien Roussel réagit face à la montée de l’extrême droite

MALI, BURKINA, NIGER ET SÉNÉGAL + Vidéo conférence D. Pagani

 

DES EXPÉRIENCES SOUVERAINISTES COMPLÉMENTAIRES par Roland Diagne


Roland Diagne a parfaitement raison sur l’invite qu’il adresse à ceux qui croient encore être les maîtres de l’Afrique : n’interprétez pas avec vos critères qui conduisent la démocratie capitaliste au fascisme quand vous perdez pied, l’Afrique cherche les voies de sa souveraineté et pas plus qu’en Amérique latine on ne peut opposer les solutions anti-impérialistes, écoutez ce que les peuples ont à vous dire. A ce propos, en matière d’anniversaire je voudrais reprendre le propos d’un lecteur sur l’anniversaire de Dien Ben Phu auquel Le Cornu a été invité… Quel chemin depuis ce temps où on joue avec le nucléaire: “L’histoire bégaie, au moment ou certains s’agitent sur le comment utiliser le nucléaire dans le conflit ukraino/russe, rappelons que Foster Dulles proposa à Georges Bidault, président du Conseil, d’utiliser la bombe atomique à Dien Bien Phu. La réponse fut négative, la bombe ne regarde pas qui sont les bons et les méchants.
Certains s’attarderont sur les erreurs de l’état-major français, le général Navarre en tête. Le colonel De Castries commandant le camp retranché ira jusqu’à provoquer le général Giap ” tu attaques quand? viens je t’attends”. Quelle outrecuidance ! Même sans ces erreurs, la défaite eut été consommée. La décolonisation était inéluctable. L’Algérie suivra…
.” Oui il serait temps de s’en pénétrer “la défaite est consommée” (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)


Les chantres du néocolonialisme françafricain, eurafricain et usafricain s’évertuent à opposer le souverainisme sénégalais issu des urnes et celui issu du parachèvement militaire des luttes des peuples du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Leur doxa doctrinaire dans le sillage de leurs maîtres impérialistes est l’apologie décontextualisée de la « démocratie des urnes » tout comme la « démocratie multipartite » est érigée comme l’unique critère opposable aux démocraties populaires socialistes cubaine, vietnamienne, chinoise et coréenne. Leur credo permanent est « régime démocratique » versus « régime autoritaire » même si le monde entier voit de plus en plus la supercherie du double standard permanent et que la chimère opposant systématiquement « les institutions fortes et les hommes forts » laisse voir la réalité scandaleuse des Etats hors la loi dans les pays impérialistes, les pays dépendants et les néocolonies.

En effet l’histoire montre que la « démocratie » capitaliste engendre en temps de crise le fascisme, c’est-à-dire que la forme démocratique cède la place en temps de crise à la forme terroriste de la dictature de classe du capital.

Forme démocratique ou fasciste sont les moyens institutionnels (la superstructure) pour préserver coûte que coûte la propriété privée des moyens de productions et d’échanges sous le capitalisme en particulier à son stade suprême l’impérialisme dont la caractéristique tendancielle selon Lénine est « la réaction sur toute la ligne ».

Aux USA, dans les pays de l’UE, on assiste à la manifestation de cette tendance réactionnaire avec la fascisation des pouvoirs libéraux, sociaux libéraux, écologistes faisant le lit électoral des partis fascistes qui y redressent partout la tête. La fascisation se manifeste par l’islamophobie, la négrophobie, la rromophobie, les nombreux assassinats racistes policiers, les interdictions arbitraires des manifestations de solidarité avec la Palestine, la criminalisation de l’anti-sionisme, les atteintes liberticides au droit de grève, la soumission de plus en plus flagrante des pouvoirs législatif et judiciaire au pouvoir exécutif, l’économie de guerre et les guerres, etc.

Le néocolonialisme, qui n’est qu’un capitalisme sous développé dépendant, ne fait que répercuter ces caractéristiques anti-démocratiques inhérentes à la dictature de classe de la bourgeoisie sous la forme multipartite ou militariste comme l’Afrique l’a connu avec les coups d’états françafricains post-1960. Les seules exceptions dans cette période furent les coups d’État souverainistes de Thomas Sankara et jusqu’à un certain point de Jerry Rawlings.

Mali, Burkina, Niger renouent avec le souverainisme Sankariste

Sankara disait fort justement qu’un « militaire sans conscience politique est un criminel en puissance ». Est-on au Mali, Burkina, Niger en présence d’un retour au retour des putschs des Eyadéma assassin de Olympio, Mobutu assassin de Lumumba, Moussa Traoré assassin de Modibo, etc ? Ou avons-nous plutôt affaire au retour des coups d’états souverainistes types Sankara ou Rawlings ?

Pour éviter le piège doctrinaire libéral bourgeois néocolonial opposant systématiquement et par principe coups d’états et urnes, il est indispensable de prendre en compte les facteurs suivants : – le rapport réel des forces atteint par les luttes populaires contre les pouvoirs néocoloniaux, le contexte et les objectifs pour lesquels la fraction du peuple dans l’armée est intervenue.

Au Mali, Burkina, Niger, les peuples se sont insurgés contre la « démocratie multipartite » des corrupteurs et des corrompus engendrée par le prétendu « vent de la démocratie » vendu par l’impérialisme françafricain, eurafricain et usafricain dans les années 90 contre les putschistes militaristes qu’ils avaient soutenu dans la période précédente pour renverser les pouvoirs souverainistes (Olympio, Modibo, Lumumba, etc) qui avaient été portés au pouvoir lors de la première phase de la lutte indépendantiste en Afrique.

La « démocratie multipartite » et « l’individualisme technocratique » devenaient ainsi les deux mamelles principales de l’intégration des gouvernances libérales néocoloniales dans la mondialisation libérale pilotée par le Fond Monétaire Internationale, la Banque Mondiale et l’OMC.

Le « there is no alternativ » au libéralisme était la pensée unique sous le vernis de la « démocratie multipartite » devenue des « démocratures » qui affament le peuple et enrichissent en milliards de francs cfa des bureaucraties d’États néocoloniales.

Le chemin le plus court pour devenir milliardaire est d’être ministre ou PDG des multiples agences parapubliques pendant que les secteurs stratégiques (eau, électricité, télécoms, ports, chemins de fer, aviation, le foncier, les mines, etc) étaient bradés aux privés surtout impérialistes par suite de la dévaluation du franc cfa.

Ces politiques libérales livraient les économies nationales aux privés étrangers au nom de la « croissance du PIB » tout en interdisant les recrutements dans la fonction publique finirent par conduire aux tragédies de l’émigration piroguière meurtrière et aux sans papiers traqués et surexploités par l’économie souterraine des pays de l’UE, des USA, du Canada, etc.

Vient se surajouter l’insécurité permanente provoquée par le djihado-terrorisme dans le Sahel à partir de la destruction criminelle de la Libye. Cette infestation du Mali, du Burkina, du Niger est consécutive de la stratégie US/UE/Otanienne des « guerres de religions, des cultures, des civilisations » n’ayant d’autres objectifs réels que la mainmise des firmes capitalistes impérialistes sur les richesses du sol et du sous sol africain.

« Démocratures » et insécurité djihado-terroriste ont été le terreau des révoltes populaires au Mali, Burkina, Niger et de la découverte puis la prise de conscience dans ces peuples et la fraction nationaliste des armées de ces pays de la duplicité des impérialistes faisant semblant de soutenir les États néocoloniaux tout en étant complices des terroristes séparatistes comme l’a révélé au grand jour le refus par l’armée française que l’armée malienne entre dans Kidal.

Les luttes populaires ont renversé au Burkina l’assassin de Sankara, ci-devant dictateur de la « démocratie multipartite ». Ce fut le cas au Mali d’ ATT, puis IBK et au Niger de Bazoum. Tous ces « présidents élus démocratiquement » par la fraude ont été chassés du pouvoir de la « démocrature » après avoir réprimé de façon sanglante la résistance populaire. Les militaires de terrain qui ont défendu au quotidien l’intégrité territoriale, l’unité nationale contre l’insécurité endémique du terrorisme et la duplicité des impérialistes ont décidé de parachever la volonté populaire en renversant les apatrides.

Ces régimes militaires de transition se sont fixés comme tâche principale de rétablir l’intégrité et l’unité territoriale et nationale contre les menées spoliatrices des impérialistes et contre la servilité de l’UEMOA/CEDEAO. Ce faisant, ils ont été amenés à forger leur union panafricaine sur le plan militaire, puis œuvrent maintenant à le prolonger sur les plans politique et économique tout en développant une coopération souveraine avec les BRICS+ contre l’hégémonisme prédateur séculaire de l’impérialisme françafricain, eurafricain, usafricain.

Après deux alternances libérales, le Sénégal s’oriente vers l’alternative souverainiste

Par deux fois l’espérance de changement au Sénégal a été déçue, de surcroît avec, comme au Mali et au Burkina, des trahisons de la gauche révolutionnaire communiste qui a jeté le bébé souverainiste avec l’eau du bain de la participation à des pouvoirs sociaux libéraux (PS) et libéraux (PDS, APR/BBY). Les renégats de la gauche communiste considérant que «le mouvement est tout, le but n’est rien » ont tout simplement jeté aux orties l’enseignement suivant de Engels : « Après la victoire commune, on pourrait nous offrir quelques sièges au nouveau gouvernement – mais toujours en minorité. Cela est le plus grand danger. Après février 1848, les démocrates socialistes français (…) ont commis la faute d’accepter des sièges pareils. Minorité au gouvernement des républicains purs, ils ont partagé volontairement la responsabilité de toutes les infamies votées et commises par la majorité, de toutes les trahisons de la classe ouvrière à l’intérieur. Et pendant que tout cela se passait, la classe ouvrière était paralysée par la présence au gouvernement de ces messieurs, qui prétendaient l’y représenter » (La révolution italienne à venir et le Parti Socialiste – P.486). C’est là que réside la source de cette scandaleuse absence du mouvement syndical dans la lutte qui a débouché au Sénégal sur la victoire électorale du camp souverainiste.

La nature ayant horreur du vide, la jeunesse souverainiste désillusionnée par l’immensité de la mal-gouvernance et ayant marre de risquer sa vie dans l’émigration piroguière meurtrière a rempli le vide politique contre la « démocrature multipartite » des corrupteurs et des corrompus comme au Mali, Burkina, Niger et bientôt dans les autres pays d’Afrique.

Ayant gagné l’hégémonie culturelle du souverainisme dans la jeunesse, puis dans le peuple, l’offre politique patriotique avec un parti-front rassemblant les courants souverainistes libéral, conservateur et révolutionnaire dans Pastef/Les Patriotes et doté des leaders charismatiques comme Sonko, Diomaye, Guy Marius, etc est devenue majoritaire dans le pays. Le camp souverainiste est entré en résistance contre les complots, embastillements, tortures, assassinats de l’État hors la loi de Macky/APR/BBY rejoints un moment par le PDS et d’autres concurrents transfuges avant que le peuple ne le fasse triompher dans les urnes.

La différence entre la victoire du souverainisme au Mali, Burkina, Niger et le Sénégal réside dans les formes d’accès au pouvoir déterminées par les trajectoires historiques distinctes. Dans les trois premiers pays, les coups d’État françafricains ont favorisé une tradition d’intervention des militaires dans les conflits politiques qui ont ouvert la voie à des contre-exemples souverainistes types Sankara et/ou Rawlings. Au Sénégal, le seul coup d’État fut civil, celui de LS Senghor contre Mamadou Dia en 1962 sans intervention directe de l’armée. Dans tous nos pays, les alternances néocoloniales ont montré que changer les hommes au pouvoir soumis aux diktats libéraux du FMI, de la Banque Mondiale, ce n’est ni changer de politique, donc la vie des populations, ni retrouver notre indépendance nationale.

Le nécessaire panafricanisme des transitions militaires et élections souverainistes

Les trajectoires et formes différentes ne doivent pas nous cacher le lien dialectique entre « mouvement et but » dans la quête du souverainisme dans cette seconde phase de libération nationale et panafricaine. Les expériences en cours frayent des chemins reflétant tout simplement des histoires nationales spécifiques à chacun des pays. Il n’y a pas et ne peut y avoir de modèle unique par lequel chaque pays doit passer. Les formes nationales dans lesquelles s’expriment les lois des processus de transformations révolutionnaires sont incontournables conformément aux lois du matérialisme dialectique. Pour comprendre cela il faut comme l’enseignement le matérialisme dialectique séparé « l’apparent de l’essence » selon la juste expression de Lénine. L’apparent ici réside dans les formes nationales propres, l’essence est dans l’option souverainiste de chaque expérience en cours manifestant la tendance historique actuelle de la lutte du monde du travail et des peuples contre la « mondialisation » libéral du capitalisme impérialiste.

Les expériences de l’AES et du Sénégal vont devoir converger en fonction de l’avancée de la consolidation du souverainisme dans chacun des pays. En effet, dans chacun d’eux, le nouveau pouvoir souverainiste de transition militaire ou élu a hérité d’un État néocolonial qui perdure depuis des décennies. L’assainissement progressif de l’appareil d’État néocolonial, la lutte contre la bourgeoisie bureaucratique compradore et la force des habitudes serviles pro-impérialistes, la pénétration peu à peu de l’esprit du « don de soi » souverainiste et l’exemplarité, l’éthique, la morale dans la gouvernance des responsables seront des facteurs importants pour la consolidation du souverainisme d’État.

Au Mali, Burkina, Niger, la transition militaire peut et doit relever le défi d’associer les vraies forces vives politiques, syndicales, associatives et populaires souverainistes du pays dans le cadre des politiques d’union nationale démocratique des nationalités composant le peuple tout en poursuivant la lutte armée sans concession contre l’insécurité djihado-terroriste et les manigances des impérialistes. Le nécessaire passage de la transition militaire à l’élection civile doit assurer la poursuite et la transmission de l’expérience souverainiste en cours. Une recomposition politique est à l’horizon portée par la jeunesse, y compris au sein de la fraction de la gauche qui n’a pas trahi son engagement révolutionnaire.

Au Sénégal, la consolidation du souverainisme passe par le congrès du parti-front Pastef/Les Patriotes avant et pour préparer les législatives pendant que se poursuivent les audits de la gestion calamiteuse voleuse du pouvoir néocolonial déchu. Le Congrès de Pastef/Les Patriotes doit à la fois concrétiser du sommet à la base les fusions annoncées, dépasser la nature provisoire des organes, structures, responsables du parti pour le mettre en rang de bataille pour gagner les législatives puis les locales. Le parti doit être la cheville ouvrière de la poursuite de la mobilisation du peuple pour préparer l’inévitable bras de fer avec les impérialistes au moment de la concrétisation du souverainisme économique.

Pastef/Les Patriotes et les Organisations de la Société Civile (OSC) souverainistes doivent continuer leur travail de liaison avec les masses populaires pour contrer la propagande néocoloniale et impérialiste qui fera tout pour faire échouer l’expérience en cours.

Il n’y a donc aucune raison sérieuse d’opposer les expériences souverainistes nationales en cours et celles à venir qui épouseront toutes des formes nationales spécifiques mais s’orientent nécessairement, si elles veulent tenir les promesses indépendantistes, vers l’union panafricaine des pays souverains d’Afrique sans et contre les bourgeoisies compradores valets de l’impérialisme sur fond d’avènement du monde multilatéral versus le monde unilatéral sous hégémonie de l’impérialisme US/UE/Otan.

Refaisons revivre le chemin de fer Dakar/Bamako pour retrouver la voie de la Fédération du Mali et de la fondation du RDA au congrès d’octobre 1946 à Bamako sabotées par le néocolonialisme françafricain.

05/05/24


 

Parlement européen : contre les minorités, le RN revient aux fondamentaux

Immigrés, racisés, LGBTQI + et même personnes en situation de handicap : derrière la dédiabolisation, les votes du RN au Parlement européen rappellent la véritable nature de ce parti.

La mandature des eurodéputés du Rassemblement national a été marquée par leur discours anti-migrants, leur refus de reconnaître les discriminations et le racisme structurel, et une opposition à tout progrès pour les droits des personnes LGBTQI +. Y compris vis-à-vis des personnes en situation de handicap, le RN ferme les yeux. Ses parlementaires se sont abstenus concernant un rapport pourtant consensuel sur « l’égalité des droits pour les personnes handicapées ». Le rejet des différences reste bien l’ADN du RN.

1. Immigration : des députés dans la caricature

Élus sur cette thématique en 2019, les eurodéputés RN n’ont pas relâché leurs efforts dans cette mandature pour mener bataille contre ce que Jordan Bardella appelle « l’immigrationnisme européen ». Le président du parti comme Jean-Paul Garraud, leur référent sur le sujet à Strasbourg, prétendent, discours après discours, que « pour l’Union européenne, l’immigration est un projet ». Jusqu’à « encourager la submersion de nos nations », a aussi plaidé le député RN Jean-Lin Lacapelle dans une prise de parole rappelant la théorie raciste du « grand remplacement ». Continuer la lecture de Parlement européen : contre les minorités, le RN revient aux fondamentaux

Assan Lakehoul : « La laïcité est un combat de gauche »

Violemment attaqué sur les réseaux sociaux, Assan Lakehoul, secrétaire général du MJCF, répond à ses agresseurs. Le retour des religieux parmi la jeunesse est, selon lui, la source des violences.

« Arabe de service », « collabeur », « cousin de Damien Rieu »… Le secrétaire général des Jeunes communistes (MJCF), Assan Lakehoul, est l’objet de violentes attaques sur les réseaux sociaux après avoir dénoncé deux influenceurs religieux intégristes, l’un catholique, l’autre musulman. Il dénonce un clivage dangereux et regrette qu’une partie de la gauche abandonne le combat pour la laïcité.

Quel était votre objectif en dénonçant les influenceurs religieux ? Continuer la lecture de Assan Lakehoul : « La laïcité est un combat de gauche »

CHOIX DE LA DÉFAITE ET FASCISME FRANÇAIS : le grand capital dans les années 1930 (Conférence Vidéo)

par Annie LACROIX-RIZ

Un éclairage de la situation d’aujourd’hui en explorant les causes historiques de la montée du fascisme français dans les années 30 et d’une défaite annoncée de la France, voulue par un capitalisme à la manœuvre au mépris des peuples et de la démocratie comme de sa représentation.

Une exploration méthodique du rôle des élites françaises qui ont opté pour le camp de l’argent et du pouvoir aux côtés de la classe dirigeante allemande  (mais aussi des dirigeants américains, anglais…) et que l’on peut retrouver dans l’ouvrage éponyme de Mme Lacroix-Riz, disponible en version poche et donc abordable.

Annie LACROIX-RIZ est professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Paris VII. Elle a publié « Les Origines du Plan Marshall » en octobre dernier. Ce livre montre, archives à l’appui, que le Plan Marshall n’avait pas pour but d’aider les pays d’Europe occidentale mais bien de les vassaliser.

Aujourd’hui, nous recevons Annie LACROIX-RIZ à l’occasion de la réédition augmentée de son ouvrage majeur « Le Choix de la défaite : Les élites françaises dans les années 1930 », qui sort en format poche ce 24 avril 2024.

00:00:00 : Présentation

00:01:51 : Pourquoi avoir écrit ce livre ?

00:32:11 : Le contexte économique international au début des années 1930

00:45:57 : Le capital financier dominait-il vraiment toute la politique française ?

01:10:56 : Le fascisme français

01:42:23 : La réconciliation franco-allemande et le choix de la défaite Références de l’ouvrage :

https://www.dunod.com/histoire-geogra… Pour vous abonner à notre chaîne : http://bit.ly/3A8CubJ N’oubliez pas d’activer la 🔔 pour ne manquer aucune vidéo. Pour nous suivre : – Youtube : http://bit.ly/3A8CubJ – Telegram : https://t.me/cafe_marxiste – Twitter :   / cafe_marxiste   – Tiktok :   / cafe_marxiste   – Facebook :   / cafemarxiste   – Instagram :   / cafe_marxiste   Pour nous écrire : cafemarxiste@gmail.com

La dette, la dette, la dette… Parlons-en ! (Video)


Le péril c’est la finance, pas la dette ! Une contribution de Frédéric Boccara

1. On répète en boucle qu’il faut absolument tailler dans nos dépenses publiques pour rembourser « la » dette publique.

Mais c’est la hausse des taux d’intérêt par la BCE qui vient de mettre à mal les finances publiques, pas la dette. Avec cette hausse des taux jusqu’à 4 %, la charge d’intérêt de la dette s’est accrue d’un coup de 18 Md€ en 2023. Elle est supérieure à 50 Md€ pour 2023 contre 33 Md€ en 2022. C’est autant qu’un second budget de l’enseignement scolaire (écoles + lycées !)… versé aux marchés financiers, c’est-à-dire à BlackRock, BNPParibas, Crédit Agricole Asset management, et avec notre argent.

2. On prétend qu’il faut dépenser moins pour aller mieux. Que la priorité doit être donnée au remboursement de la dette.

Donc on sabre dans les services publics. Mais ils sont déjà à l’os ! Nos hôpitaux sont exsangues, les médecins de ville se raréfient, la santé est de moins en moins bien remboursée. Dans l’éducation, les élèves, les profs et les parents sont révoltés. C’est tout l’avenir de notre pays qui est menacé. C’est comme si on nous disait : « Il faut se couper un bras pour être plus léger ». Or le sang va couler, les plaies sont terribles. Et il va nous manquer un bras et on ne prépare pas l’avenir !

3. Il faut au contraire se développer avec des avances massives, pour « avaler » la dette

C’est toujours comme cela qu’on a fait. Notamment après 1944-1945, pour financer les jours heureux, la sécurité sociale, la reconstruction de la France, l’expansion des services publics (santé, enseignement, recherche…), et progressivement durant les années 1950 on a « avalé » la dette et on s’est développés.

« Avaler la dette », cela veut dire : diminuer son poids dans le PIB, parce que le PIB augmente et parce que les taux sont à 0 %, et progressivement résorber les déficits. Mais ne pas faire de la résorption des déficits un préalable. Cela reviendrait à se tuer en prétendant qu’on pourra vivre demain ! En réalité, c’est faire le lit du fascisme.

Plutôt que de parler de « dette », qui porte un jugement moral, il faut parler « d’avances ». Donc : à quelles conditions (quel coût, notamment) ? Pour faire quoi ?

Le préalable, c’est de développer efficacement l’emploi et la formation, particulièrement dans les services publics. Ce sont des dépenses aujourd’hui, mais pour créer davantage de richesses dans l’avenir, car c’est le travail humain qui crée les richesses d’où sont ensuite tirés des revenus, des cotisations sociales, des impôts, et finalement de l’épargne. C’est pour amorcer cet enchaînement vertueux qu’on a besoin d’avances.

4. Pour cela, il faut :

Dépenser plus (les besoins sont immenses), donc on a besoin d’avances, d’avances pour se développer. Le pôle public bancaire français existant (CDC, la poste) peut les faire. La Banque centrale européenne (BCE) doit les refinancer à 0 %. Mais, au-delà, nous proposons de créer un Fonds européen pour les services publics, alimenté par la création monétaire de la BCE.

– Avances massives à 0 %, par création monétaire, si elles développent l’emploi, les services publics, les investissements des entreprises porteurs d’emploi et d’écologie. C’est possible immédiatement. C’est la priorité.

Dépenser autrement : pour développer les services publics et pour une nouvelle industrialisation

– En donnant la prééminence à l’emploi et à la formation, pas au capital : pré-recrutements dans la santé (hôpital), l’éducation, les transports, etc.

– Réorienter les 200 Mds d’aides publiques aux entreprises : 1. en leur mettant d’autres critères que les critères actuels qui sont de pratiquer de bas salaires (c’est le cas de toutes les exonérations de cotisations sociales, dont l’ex-CICE) ; 2. en mettant de la démocratie, un droit de suivi et d’alerte sur les aides aux entreprises, par les salariés, les citoyens et leurs représentants, pas de la bureaucratie.

Sur cette base, on pourra engager un changement de la fiscalité, pour un impôt plus progressif sur les ménages ; faire contribuer le capital et la finance ; pour pénaliser, par un taux d’imposition sur les bénéfices, modulé à la hausse pour les entreprises qui utilisent leurs bénéfices pour servir des dividendes et spéculer, modulé à la baisse pour celles qui développent suffisamment l’emploi et les salaires, base de développement de la réponse aux besoins de la société et de recettes fiscales étendues, saines et pérennes.

On peut aussi compléter les avances par l’épargne des Français, abondant le Fonds et souscrivant à des titres de dette non négociables sur le marché, en tout cas pour la partie disponible de cette épargne.

5. La droite, l’extrême droite et E. Macron proposent le remède des années 1930 !

– en 1935 déflation française contre les services publics (par Pierre Laval, alors socialiste indépendant, qui impose -10 % de dépenses publique) ;

– en 1930-32, déflation allemande (Heinrich Brüning, -10 % sur les salaires des fonctionnaires).

Les deux ont amené la montée des fascistes et, en Allemagne, les fascistes au pouvoir.

Pourtant Macroniens, droite et extrême droite font assaut de surenchère pour baisser les dépenses.

B. Le Maire, G. Attal et E. Macron imposent un plan d’austérité de 10 Md€ et veulent durcir l’austérité de 20 Md€ encore en 2025 ! Tandis que l’ancien dirigeant socialiste P. Moscovici réclame 50 Md€ d’austérité ! F.-X. Bellamy et la droite dénoncent « l’excès de dépense publique », tout en faisant mine de pleurer sur l’absence de soignants ou sur le recul de l’école.

Mais aussi M. Le Pen écrit dans Les Échos : « La dette est le principal péril pour notre souveraineté ». Elle y propose de baisser les dépenses, et tout particulièrement de taper sur les étrangers (-16 Mds, prétend-elle) ; baisser les dépenses sociales et allocations chômage (les salariés menacés n’ont qu’à bien se tenir) ; ne pas financer les dépenses «de fonctionnement» des services publics par des avances. C’est-à-dire réserver les avances aux seules dépenses en capital (dépenses d’investissement) !! Pas d’avances pour des pré-recrutements et des embauches à l’école ou à l’hôpital !!

Et le très Macronien ministre du Budget, Th. Cazenave, lui répond en insistant à quel point lui et Macron dépenseront moins ! Leur logique est folle ! Elle nous mène dans le mur. D’autant qu’ils veulent dépenser plus… pour la guerre.

F. Bayrou prétend se dissocier de cela en disant « ne pas casser la croissance brutalement ». « ON a besoin de reconstruire, reconstruire, cela se fait par la croissance »… tout en persistant à dire qu’il faut baisser les dépenses. « Oui, il faut dépenser moins », dit-il ! Contradiction totale et tartufferie.

Pour nous le principal péril pour notre souveraineté, c’est la finance ! Il faut la faire reculer, s’y attaquer.

6. Un axe commence à se faire jour sur l’idée : « Il faut dépenser plus, ne pas casser la croissance ».

Cet axe s’entend en France, c’est intéressant ! De la part d’économistes comme de responsables politiques.

Mais à partir de cette idée, certains (tels R. Glucksmann ou F. Bayrou) poussent les feux d’une Europe fédérale dans les mains des marchés financiers en réclamant un emprunt européen… sur les marchés financiers ! C’est un remède empoisonné, aussi nocif que le mal qu’il prétend combattre.

7. Nous proposons de créer un Fonds européen pour les services publics, alimenté par une création monétaire de la BCE à 0 %, pour les dépenses des États SI elles vont au développement des services publics et – surtout – de leur emploi.

Ce serait une sorte de nouveau « quoiqu’il en coûte ». Mais d’un tout autre type que celui expérimenté durant la pandémie : il sera efficace car ayant pour critère le développement et pour pilotage la démocratie, la souveraineté populaire, avec des critères précis.

C’est possible dès à présent avec les Traités existants (l’article 123.2 autorise le financement direct des États par une institution financière publique… ce serait ce Fonds) ! Donc, si les dirigeants actuels ne veulent pas le mettre en place, c’est qu’ils ne veulent pas, et non qu’ils ne pourraient pas ! La question est politique !

Nous appelons les usagers du système de soin et les soignants ; les usagers des services publics, les parents d’élèves et les jeunes ; les citoyennes et citoyens soucieux d’écologie, voulant un développement du Fret ferroviaire ; les usagers et acteurs de tous les services publics ; les jeunes en quête d’avenir et d’emploi, à l’exiger avec nous !

Nous le portons et le porterons dans la campagne des européennes avec Léon Deffontaines et la gauche unie rassemblée sur la liste qu’il conduit.

8. Pourquoi au niveau européen ?

– Parce que dans le monde de mastodontes financiers, et face au dollar, c’est l’UE qui a la surface et la force suffisante pour faire ces avances. Nous pouvons mettre nos forces en commun… Mais pour le social ! Pas pour le capital. Pour de nouveaux jours heureux, pas pour la guerre.

– Parce que tous les peuples d’Europe et de l’UE souffrent au même titre. Même les Allemands : il manque 100 000 soignants à l’hôpital en Allemagne et 14 000 enseignants, expliquent nos camarades et amis de Die Linke. Les Grecs, les Français, les Irlandais, les Italiens… ne sont plus seuls !

9. C’est pourquoi nous portons cette proposition en commun avec le PGE (parti de la gauche européenne).

Avec nos camarades allemands (Die Linke), espagnols (PCE-Izquierda Unida), autrichiens du PCA, italiens de Rifondazzione Communista, irlandais du Sinn Fein, grecs de Syriza et de Nouvelle gauche, hongrois du Parti du travail, tchèques de Levitse, etc.

Nous nous battrons pour cela au Parlement européen. Nous pouvons obtenir des majorités – en commençant par la santé ou par le fret ferroviaire – pour sortir ainsi du piège mortel de la déflation et de la souffrance sociale sans fin !

Nous sommes ouverts à toutes celles et tous ceux qui veulent aller avec nous dans ce sens. Nous ne mettons pas d’exclusive (on l’a vu sur le CETA au Sénat), au contraire : qui veut venir soutenir et porter cette proposition ?

Ni suivre les marchés et les dogmes dominants en faisant des aménagements mineurs et courir vers le fédéralisme, comme les sociaux-libéraux,

Ni annoncer qu’on va renverser la table ou alimenter le souverainisme, mettre les traités comme préalable à tout changement substantiel… et finalement ne rien changer.

Telle est notre conception politique pour réorienter profondément l’Union européenne, qui sinon entraîne tous les peuples de l’UE dans le mur !

Article publié dans CommunisteS, N°991, 10 avril 2024.

 

Faites connaissance avec “centuria”, l’armée néo nazie ukrainienne entraînée par l’occident… Le boomerang…

A partir d’un article du journal marxiste allemand Junge Welt, que je ne saurais trop vous recommander, the Grayzone a poursuivi l’enquête sur qui sont ces gens dits “légion étrangère” dont aujourd’hui BFMTV et le gouvernement français ne font plus mystère, tentant de les transformer en héros. Ils peuvent d’autant moins le faire qu’ils interviennent dans leur recrutement et leur formation. Il faut également souligner qu’en dehors de notre enrôlement dans la guerre mondiale entre puissances nucléaires, le second thème de ces élections européennes est l’immigration et la sécurité. L’article insiste sur la manière dont ces gens-là, fanatiques mais liés aux trafics d’armes et de drogue, ils ont été formés au terrorisme contre des populations civiles, ils sont un véritable danger, des grenades dégoupillées, liés à des réseaux dont les chefs mafieux jouissent de l’impunité. Ce qu’ils expérimentent partout à savoir l’interpénétration entre les services de renseignement, les trafics et l’impunité de leurs bailleurs d’ordre sont le véritable pourrissoir dans lequel sont pris les populations sans autres ressources que cette économie parallèle et violente, c’est encore et toujours le boomerang… (note et traduction de danielle bleitrach histoireetsociete)

KIT KLARENBERG·7 AVRIL 2024

Une souche ukrainienne unique du néonazisme se répand dans toute l’Europe, qui prône ouvertement la violence contre les minorités tout en recherchant de nouvelles recrues. Alors que l’armée de Kiev s’effondre et que le récit de la trahison occidentale prend de l’ampleur, l’horreur infligée aux habitants du Donbass pendant une décennie pourrait très bientôt arriver dans une ville près de chez vous.

Centuria, une faction néonazie ukrainienne ultra-violente, s’est implantée dans six villes d’Allemagne et cherche à étendre sa présence locale. D’après Junge Welt, un quotidien marxiste basé à Berlin, la croissance de l’organisation nazie n’a pas été entravée par les services de sécurité locaux.

Junge Welt retrace les origines de Centuria à un sommet néonazi en août 2020 « à l’orée d’une forêt près de Kiev ». Là-bas, un ultranationaliste du nom d’Igor « Tcherkas » Mikhailenko a exigé que les « centaines de combattants d’autodéfense présents, pour la plupart masqués », qui étaient membres de la milice nationale fasciste de Kiev, « fassent des sacrifices pour l’idée de la ‘Grande Ukraine’ ». En tant qu’ancien chef de la division néonazie des Patriotes ukrainiens de Kharkiv et commandant du bataillon Azov parrainé par l’État de 2014 à 2015, Mikhailenko a professé son désir de « détruire tout ce qui est anti-ukrainien ». Continuer la lecture de Faites connaissance avec “centuria”, l’armée néo nazie ukrainienne entraînée par l’occident… Le boomerang…

21 avril 1944 : les femmes obtiennent le droit de vote, et le suffrage devient universel

Le 21 avril 1944, l’amendement présenté par le communiste Fernand Grenier est adopté : « Les femmes seront électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes. »

 

La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, publiée en 1791 par Olympe de Gouges affirme que « la femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ». En 1909, après la Ligue française pour le droit des femmes, pionnière dans la lutte pour le suffrage féminin, l’Union française pour le suffrage des femmes est créée. Les revendications se limitent cependant aux élections municipales.

À l’image de plusieurs pays européens, l’après-Première Guerre mondiale aurait pu être le tournant que les femmes étaient en droit d’attendre, mais la France s’y refuse, notamment sous la pression des radicaux-socialistes. Le rôle des femmes avait été pourtant décisif à ce qui a été si mal nommé « l’arrière », faisant tourner le pays et les foyers pendant que les hommes étaient sur le front de la guerre. En 1916, Maurice Barrès dépose une proposition de loi pour accorder le droit de vote aux veuves et mères de soldats tués à la guerre, au nom du « suffrage des morts ». Le cynisme de la proposition ne nous échappera pas : la femme est une suppléante. Continuer la lecture de 21 avril 1944 : les femmes obtiennent le droit de vote, et le suffrage devient universel

Réfléchissez à la société que vous souhaitez… Par D. B.

Non seulement à l’extrême-droite mais à ceux qui l’utilisent depuis des décennies pour se maintenir au pouvoir… comme”repoussoir” mais aussi “éclaireur” vers le conservatisme, le racisme, l’antisémitisme, le sexisme tout ce à quoi ils feignent de s’opposer tout en entretenant la rupture entre les couches populaires et le “sociétal”, le mépris de fait de la classe ouvrière devenue des incultes et des brutes… C”est aussi en fonction de cette démocratie, de cette émancipation des individus, son ancrage dans et pour le peuple que l’on asphyxie que je vais voter pour la liste conduite par le PCF. Non que je sois d’accord sur toutes les orientations, en particulier je la voudrais plus libérée d’alliances avec les Glucksmann mais si l’on veut que le PCF puisse se dégager de la NUPES, pour devenir la colonne vertébrale d’une gauche véritable, ce qui est urgent, c’est la seule perspective même si elle reste largement à construire pour rassembler pour notre liberté réelle et surtout réfléchissez quel état réel de notre société on cherche à vous cacher par ce conservatisme, cet appel aux stéréotypes de la domination “légitime”. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)

Petit à petit, l’Italie de Giorgia Meloni restreint l’accès à l’avortement. Et cela passe aussi par cette décision qui doit permettre de dissuader de nombreuses femmes de recouvrir à l’IVG.

Petit à petit, l’Italie de Giorgia Meloni restreint l’accès à l’avortement. Et cela passe aussi par cette décision qui doit permettre de dissuader de nombreuses femmes de recouvrir à l’IVG.© Fournis par Le Huffington Post

ITALIE – Une nouvelle plus qu’inquiétante pour les droits des femmes. La décision des députés italiens d’autoriser la présence de militants ou d’organisations anti-avortement au sein des cliniques et centres médicaux qui délivrent les attestations médicales pour avorter provoque l’indignation de l’opposition de gauche ce mercredi 17 avril.

Cette décision, adoptée par amendement dans un paquet de lois voulues par le gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni, donne encore un sérieux coup d’accélérateur à la volonté de la Première ministre de réduire l’accès à l’IVG dans le pays en en dissuadant les Italiennes par tous les moyens. Quitte à ce que les associations anti-avortement occupent une place de choix dans les cliniques italiennes. Continuer la lecture de Réfléchissez à la société que vous souhaitez… Par D. B.