Discours de politique générale | Stéphane Peu (GDR)

Lors de la Déclaration de politique générale du Premier ministre Sébastien Lecornu, Stéphane Peu, député communiste et président du groupe GDR, dénonce la continuité du macronisme et la soumission du gouvernement aux intérêts du capital. Aucune rupture, aucune justice fiscale : toujours plus de cadeaux aux plus riches, toujours plus de sacrifices pour les salariés, retraités et chômeurs. Face à un pouvoir qui méprise le peuple et abîme la démocratie, les députés communistes défendent la justice sociale, la République et la souveraineté populaire.

Séance du 14 octobre 2025 – Assemblée nationale  Groupe Gauche démocrate et républicaine

Les privilèges fiscaux des grandes entreprises coûtent 10 milliards d’euros chaque année aux Français

En plein débat sur le budget, une note publiée par Attac montre à quel point les grands groupes pourraient contribuer au renflouement des caisses de l’État, s’ils étaient taxés au même niveau que les PME.

La note d’Attac chiffre à 10 milliards le manque à gagner découlant des niches fiscales et des déductions dont bénéficie les grands groupes français. © Laurent GRANDGUILLOT/REA

 

Voilà une note qui risque d’horripiler Patrick Martin, le président du Medef, très remonté dès que l’on parle de justice fiscale ces derniers temps. À la mi-septembre, ce dernier menaçait le gouvernement d’organiser un grand meeting patronal pour faire barrage aux « théories dangereuses » (sic) qui visent à taxer le capital pour ramener de l’argent dans les caisses de l’État. Continuer la lecture de Les privilèges fiscaux des grandes entreprises coûtent 10 milliards d’euros chaque année aux Français

« Macron est l’artisan du Chaos », F. Roussel

Macron, l’ingénieur du chaos ! Il est le responsable de la crise dans laquelle nous sommes. C’est la honte !

Notre analyse du gouvernement Lecornu 2 et de ses chances de survivre à la censure (Vidéo)

Aurélien Soucheyre & Raphaël Godechot

Nommé dans la soirée du dimanche 12 octobre, le second gouvernement Lecornu est déjà visé par plusieurs motions de censure, déposées par la France insoumise et le Rassemblement national. Des Écologistes au Parti communiste, la majorité de la gauche appelle à une sortie prochaine de ce énième casting macroniste, tandis que le Parti socialiste et les Républicains préfèrent jouer la carte de la patience. On fait le point avec Aurélien Soucheyre, chef du service politique.

Face au méprisant de la République, construisons l’alternative pour le progrès et la paix (résolution du PCF + vidéo)

 

Publié le 11 octobre 2025

Le Président de la République a décidé de renommer Premier Ministre Sébastien Lecornu, Premier Ministre démissionnaire, avec un mandat clair : faire adopter un budget 2026 conforme à sa politique.

Alors que sa politique a été battue aux dernières élections législatives, cette décision est un nouveau déni démocratique d’une exceptionnelle gravité.

Face à cette provocation, les communistes partagent l’inquiétude, la colère et la lassitude de nos concitoyennes et concitoyens devant les manœuvres politiciennes qui ne répondent pas à leurs immenses attentes sociales et démocratiques. Continuer la lecture de Face au méprisant de la République, construisons l’alternative pour le progrès et la paix (résolution du PCF + vidéo)

La gauche met Macron au défi d’une cohabitation

Les forces progressistes hors LFI ont réclamé, ce mardi, à Emmanuel Macron, la nomination d’un gouvernement de gauche, dont la feuille de route serait notamment l’abrogation de la réforme des retraites. Les insoumis, eux, demandent le départ du chef de l’État.

Les partis de gauche hors-LFI exhortent Emmanuel Macron à nommer un Premier ministre de gauche au lieu de dissoudre à nouveau l’Assemblée nationale. 

Le premier ministre le plus éphémère de la Ve République, désormais négociateur, a été chargé de recoller les morceaux du vase qu’il a lui-même cassé. Mais alors que Sébastien Lecornu s’arrache les cheveux, depuis sa démission, pour savoir dans quel nuancier de droite s’inscrira le prochain exécutif, un autre scénario est désormais de retour sur la table : la nomination d’un premier ministre de gauche, dans le cadre d’une cohabitation. Continuer la lecture de La gauche met Macron au défi d’une cohabitation

Démission de Sébastien Lecornu : nous appelons à un gouvernement de gauche pour répondre aux exigences populaires ! (Fabien Roussel)

Publié le 06 octobre 2025
La France affronte une crise de régime, précipitée par le refus du pouvoir d’entendre l’exigence exprimée par les Françaises et les Français d’un changement profond de cap politique.

Les principaux responsables de cette situation sont le Président de la République, sa coalition présidentielle et les actionnaires des grandes multinationales qui agissent de concert depuis huit ans au service exclusif du capital.

Depuis début septembre des millions de travailleurs et travailleuses se mobilisent pour les salaires, les retraites, l’emploi, l’industrie, les services publics. Il faut les entendre !

C’est pourquoi la priorité est d’appeler le Président de la République à nommer enfin un Premier Ministre et un gouvernement de gauche qui mettront le plus rapidement possible à l’ordre du jour du Parlement des mesures d’urgences :

  • 100 euros de plus immédiatement pour les salarié·es et les retraité·es
  • l’abrogation de la réforme des retraites et une meilleure sécurité sociale
  • la taxation des hauts revenus et des revenus du capital, des critères sociaux et environnementaux sur les 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises 
  • un fonds d’avances de 100 milliards d’euros pour l’investissement, l’emploi et la formation dans l’industrie et les services publics
Le Rassemblement national, absent des mobilisations sociales, et en opposition à ces mesures de justice, n’est en rien une alternative et approfondirait la crise en aggravant les fractures du pays par son projet xénophobe et raciste.

Au regard de la forte mobilisation des forces du capital pour que rien ne change, l’heure est à la mobilisation la plus large des citoyennes et citoyens, des travailleurs et travailleuses, des forces vives du pays pour le progrès et la paix, forces de gauche, forces syndicales et associatives.

Le PCF échangera dans les jours qui viennent avec les forces de gauche sur ces objectifs.

Paris, le 6 octobre 2025

Fabien Roussel, Secrétaire national du PCF


C’est maintenant qu’il faut agir, je rejoins le PCF!

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80 ans de la Sécurité sociale : comment retrouver son ambition originelle ?

Quatre-vingts ans après sa création, la Sécurité sociale est toujours au cœur d’une bataille politique. Nos trois invités retracent cette histoire. Ils appellent à renouer avec les principes fondateurs de la Résistance et à s’inspirer de la figure marquante d’Ambroise Croizat.

A l’occasion du 80ème anniversaire de la Sécurité sociale, Pierre Caillaud-Croizat, Léo Rosell et Emmanuel Defouloy, ont participé à une rencontre le vendredi 12 septembre au Village du livre de la Fête de l’Humanité 2025.
©Guillaume CLEMENT.

 

Deux ouvrages très importants paraissent afin de comprendre les enjeux, d’hier à aujourd’hui, de cette création originale de notre pays qui célèbre cette année son 80e anniversaire. L’historien Léo Rosell publie la Sécu, une ambition perdue ? De la solidarité à la rentabilité, chez Lattès. Le journaliste Emmanuel Defouloy propose une biographie intitulée Ambroise Croizat. Justice sociale et humanisme en héritage aux Geai bleu Éditions. Continuer la lecture de 80 ans de la Sécurité sociale : comment retrouver son ambition originelle ?

Fabien Roussel | 80 ans de la Sécurité sociale : un combat d’hier et d’aujourd’hui + Pétition

 

Notre ambition communiste pour la Sécurité sociale

Quatre-vingts ans de création… et de vie pour notre Sécurité sociale ! On peut parler aujourd’hui d’un véritable défi, face à la domination et au pouvoir du capital sur la production de richesses et sur sa répartition.

PETITION

Défi de prolonger ce principe fondamental : « contribuer selon ses moyens et recevoir selon ses besoins », car il constitue une avancée énorme, considérable, révolutionnaire, au cœur de la lutte des classes. C’est une réponse aux besoins sociaux des populations et au développement des capacités humaines.

Le défi de prolonger le choix par ses fondateurs d’un financement par la cotisation sociale est central. C’est le choix d’un partage des richesses produites en faveur des salarié·es, au détriment des profits, c’est le choix de la solidarité, de la responsabilisation des entreprises, le choix d’une Sécurité sociale gérée par les assurés sociaux. C’est véritablement un choix de société. Et c’est bien là le nœud du problème pour le capital et le grand patronat !

Ce financement de la Sécurité sociale par la cotisation est présenté comme un coût qui pèse sur l’entreprise, un frein à leur efficacité productive, un frein au développement économique du pays.

Ainsi, dès le début de sa création et tout au long de ses 80 ans d’existence, les plans de démantèlement de la Sécurité sociale et les réformes libérales associées ont visé successivement, la gestion démocratique, la modification du financement par un accroissement de la fiscalisation (CSG) et une limitation des dépenses par une mainmise sur leur régulation (PLFSS). Imposer son application et son contrôle en fonction de la dette publique, du coût du travail, de sa part dans le PIB et donc de la place qu’elle occuperait dans l’économie relève d’une imposture, à l’opposé des bases fondatrices voulues par les initiateurs du projet de Sécurité sociale. La baisse organisée des recettes, conjuguée à la hausse du chômage, est aujourd’hui à la source des déficits de la Sécurité sociale et justifie les politiques de réduction des dépenses.

Les enjeux de la protection sociale font l’objet de débats cruciaux : handicap pour l’économie ou atout majeur ! Pour nous, communistes, il est capital de mettre en œuvre les moyens d’accroître les ressources de la Sécurité sociale à partir de l’emploi.

PETITION

Nous présentons des réformes de progrès qui nous semblent à la fois possibles et indispensables.

– Développer les cotisations sociales, contre la fiscalisation et ses effets néfastes notamment la CSG.

– Appliquer une contribution additionnelle sur les revenus financiers des entreprises. Ceux-ci ne contribuent pas au financement de la dépense sociale. Si on appliquait les taux de cotisation patronale globale à ces revenus financiers des entreprises, cette contribution additionnelle représenterait 171,8 Mds.

– Supprimer progressivement les exonérations de cotisations patronales. En 2024, 80 Mds d’aides publiques ont été donnés aux entreprises pour ces exonérations.

– Moduler les taux de cotisations sociales patronales en fonction des politiques d’emploi et de salaire des entreprises.

-Sécuriser le socle du financement de la Sécurité sociale à partir des cotisations sociales en fonction de l’emploi et des salaires avec la Sécurité d’emploi ou de formation.

– Faire de la dépense de Sécurité sociale un moteur, au lieu de la considérer comme un frein à la croissance et à l’emploi. L’urgence d’un développement massif des services publics.

– Rétablir la démocratie sociale en redonnant la parole et les pouvoirs aux cotisant·es par le retour des élections.

PETITION

Être fidèles à celles et ceux qui nous ont précédé, c’est oser innover ! Comme eux, en leur temps, il nous faut inventer pour s’émanciper des règles de l’exploitation capitaliste et de toutes les dominations, pour se donner les moyens de répondre aux besoins sociaux dans le cadre d’une nouvelle efficacité économique, tout en portant des exigences immédiates. C’est notre ambition communiste pour une Sécurité sociale du XXIe siècle.

Maryse Montangon, membre du CEN

REPORTAGE in DDM. Grève du 18 septembre : « Il faut une révolution », entre 1 300 et 3 000 personnes dans les rues de Montauban

Une semaine après le mouvement « Bloquons tout », qui avait rassemblé 400 personnes dans les rues de Montauban, une nouvelle journée de mobilisation avait lieu ce jeudi 18 septembre, après l’appel des syndicats (CFDT, CGT, CFE-CGC, Unsa, FSU, Solidaires, Confédération paysanne) à manifester.

Montauban a concentré l’essentiel de la mobilisation tarn-et-garonnaise du 18 septembre 2025. Un seul mouvement d’ampleur s’est formé dans le département à l’appel de la grève intersyndicale. Le rendez-vous était fixé à 10 heures sur la place Prax-Paris. Selon les organisateurs, 3 000 personnes ont défilé dans les rues, 1 300 d’après les chiffres de la préfecture. Continuer la lecture de REPORTAGE in DDM. Grève du 18 septembre : « Il faut une révolution », entre 1 300 et 3 000 personnes dans les rues de Montauban