Une semaine après avoir obtenu l’éviction de Luc Rémont à la tête de l’opérateur historique, les patrons des grandes sociétés énergivores poursuivent leur lobbying auprès de l’État pour contraindre EDF à leur fournir du courant à prix bas.
Cette 20e Semaine pour les alternatives aux pesticides (SPAP) se tient dans un contexte très défavorable au progrès environnemental, de la loi d’orientation agricole qui vient d’être promulguée à l’abaissement des normes au sein de la directive Omnibus portée par la Commission européenne. Pour le Parti communiste français, ces choix politiques sont à voir comme un soutien à l’intégration croissante de l’agriculture dans et par le capitalisme agraire alors qu’il y a urgence à transformer notre agriculture. Il est indispensable de protéger nos agriculteurs et l’environnement face à l’ouverture des marchés agricoles. Continuer la lecture de L’agroécologie comme projet communiste pour sortir de la dépendance aux produits phytosanitaires
Donzac, 20 mars 2025 – Ce jeudi soir, les communistes de Castelsarrasin, Valence et Lomagne ont tenu une rencontre publique à Donzac, marquant l’aboutissement de plusieurs mois de mobilisation auprès des agriculteurs et des maires ruraux de l’ouest du Tarn-et-Garonne. Plus de 70 personnes, dont de nombreux agriculteurs locaux, ont répondu présents pour discuter des propositions du PCF pour une agriculture durable, rémunératrice et productive. Continuer la lecture de Succès de la Rencontre Publique des Communistes à Donzac (avec les vidéos)
Dans un contexte où on assiste à une baisse du nombre de permis de construire, une vingtaine d’associations ont déposé plainte contre l’État, l’accusant d’inaction face au fléau du mal-logement.
Le modèle français du logement social fait face à une déstructuration sans précédent, accélérée par la politique macroniste et ses penchants systématiques pour la privatisation. Depuis 2017, on assiste notamment à une baisse drastique des permis de construire qui conduit à un manque de logements abordables. Il y a urgence à remettre la question du logement au cœur des politiques publiques.
Par Julien Sueres, Défense des locataires HLM et du logement social avec la CNL Chef de file du PCF pour les élections municipales à Castelsarrasin (82)
Le logement est l’un des grands défis sociaux de notre époque. Dans de nombreuses villes françaises, l’accès à un logement abordable devient de plus en plus difficile, en particulier pour les familles aux revenus modestes, les jeunes et les retraités.
C’est dans ce contexte que s’inscrit le projet de réhabilitation de la caserne Banel à Castelsarrasin, une commune du Tarn-et-Garonne, qui prévoit la création de logements sociaux. Un projet qui, à l’instar de bien d’autres en France, suscite des débats, notamment en raison des attaques du Rassemblement National. Ce qui m’intéresse ici, ce n’est pas tant la politique locale de Castelsarrasin que l’instrumentalisation de la question du logement par l’extrême droite. Le RN a récemment distribué un tract dénonçant ce projet en des termes alarmistes, allant jusqu’à parler de « ghetto pour pauvres ». Ce type de rhétorique est malheureusement devenu une constante : au lieu d’aborder la question du logement avec sérieux, le RN préfère jouer sur les peurs et les préjugés.
Le 11 mars, trois jours après la journée internationale des femmes, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de a Souveraineté alimentaire, tenait une conférence de presse pour annoncer « le lancement d’un groupe de travail relatif à la place des femmes en agriculture». Elle inaugurait, en même temps, une exposition photographique intitulée «Femmes et Agriculture ».
Dans le cadre d’un tour de France entamé depuis près de deux ans, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti Communiste Français, a fait étape à Figeac lundi soir pour une réunion d’échange ouverte à tous. Plus de 250 personnes ont participé au débat.
Après avoir passé la journée de lundi dans l’Aveyron où il a notamment visité le musée Soulages à Rodez, un centre de santé et un élevage de chèvres, Fabien Roussel est arrivé en fin de journée à Figeac. Plus de 250 personnes l’attendaient salle Balène pour une réunion d’échange qui a tenu toutes ses promesses. Au beau milieu du public et en présence de nombreux élus – dont le maire de Figeac, le député Proença, la conseillère régionale Marie Piqué ou encore le président du Grand Figeac Vincent Labarthe –, le secrétaire national du Parti Communiste Français n’a pas boudé son plaisir d’animer cette rencontre à laquelle ont afflué les militants locaux et qui était retransmise en direct sur Youtube. Continuer la lecture de Figeac: plus de 300 personnes ont écouté et interpellé Fabien Roussel, le leader du PCF, venu « donner de l’espoir » in DDM + vidéo
Hier sur BMTV Fabien Roussel s’est montré un des rares politiciens courageux dans cette période de collaboration à la guerre. Nous ne partageons pas toutes les analyses du secrétaire du PCF, et nous avons, est-il besoin de le noter, un différend aux conséquences multiples sur l’origine de la guerre en Ukraine. Mais désormais nos points d’accord l’emportent largement.
« Il y a urgence d’en finir avec Parcoursup et enfin d’investir dans l’enseignement supérieur » pour Sophie Vénétitay, la secrétaire générale du SNES-FSU. Si la journée du jeudi 13 mars était le jour de clôture de la première phase de formulation des vœux des lycéennes et lycéens sur Parcoursup, elle a aussi été marquée par une mobilisation étudiante contre les coupes budgétaires entrainant « des suppressions de places à l’université, de filières et un renforcement de la sélection ». Continuer la lecture de Parcoursup : du stress au business in Caf. Péda.
Le pari de la campagne du PCF contre l’austérité, pour une nouvelle industrialisation et de nouveaux services publics est qu’on peut se lancer dans une séquence politiquement mobilisatrice en dehors des périodes électorales.
C’est dans ce contexte et afin d’en faire la démonstration que Fabien Roussel est venu en Sarthe le 4 mars 2025.
Cette journée bien remplie a débuté par une rencontre avec les syndicalistes du centre hospitalier du Mans, plus gros employeur de la ville, et des salarié·es de la protection de l’enfance. Les échanges ont porté sur la crise de l’hôpital public, la nécessité d’une mobilisation citoyenne pour le défendre, et les mesures concrètes que les communistes proposent aux côtés des autres forces du NFP. La présence de travailleurs de la protection de l’enfance a permis aussi de rappeler que le PCF a décidé en novembre dernier de lancer ses assises de la protection de l’enfance, dans un contexte de dégradation continue des conditions d’accueil et d’accompagnement des mineurs en danger.
À midi avait lieu un buffet fraternel à Allonnes à l’invitation de Gilles Leproust, maire communiste de la commune. De nombreux camarades de la coopérative des élus communistes et républicains étaient présents. Les sujets de préoccupation ne manquent pas : effondrement des financements culturels dans la région Pays-de-la-Loire, contraintes budgétaires pesant sur les exécutifs locaux. Le communisme municipal est frappé de plein fouet par une mutation du capitalisme qui considère de moins en moins les collectivités locales comme des soupapes à la colère sociale.
Une délégation du Parti menée par Fabien Roussel rencontrait en début d’après-midi l’intersyndicale des salarié·es de NTN, un gros sous-traitant de l’automobile installé à Allonnes, et qui vient d’annoncer un «plan de sauvegarde de l’emploi», expression curieuse quand il s’agit de supprimer plus de 120 postes. Si le directeur de l’usine prétend dans la presse qu’il ne s’agit pas d’une première étape avant la fermeture du site, l’inquiétude est forte. Une des fonctions du PCF est bien de donner le plus d’écho possible à des combats syndicaux qui relèvent de l’affrontement direct avec les logiques capitalistes.
Il fallait ensuite interpeller les donneurs d’ordres : à 16 h, une centaine de communistes, de syndicalistes CGT et de salariés de Renault se sont retrouvés devant l’entrée de l’usine emblématique de l’automobile sarthoise, plus ancien site du groupe encore en activité. Après avoir compté près de 10 000 salariés dans les années 1970, l’usine compte dorénavant un peu plus de 1 500 travailleurs. Un échange nourri entre le responsable du syndicat CGT et Fabien a ainsi pu se tenir devant les caméras et les micros.
Une réunion publique a clos la journée. 250 personnes se sont massées dans une salle du Mans pour interroger notre secrétaire national, et l’échange fécond avec le public a requinqué plus d’un participant.
Pour la fédération de la Sarthe, cette visite a plusieurs intérêts. D’abord elle fait le lien entre industrie et services publics. Or le sentiment de relégation que partagent beaucoup de nos concitoyens tient à la disparition accélérée des deux secteurs d’activité. De plus, la section du Mans a identifié le centre hospitalier comme son lieu de militantisme privilégié dans le cadre de la campagne. La réunion avec les syndicalistes a donc permis de reprendre contact avec une structure dans laquelle nous disposons aujourd’hui de peu d’adhérents, c’est donc un point d’appui utile pour l’avenir. Enfin, notre parti est identifié par les autres formations politiques et les médias locaux comme incontournable sur les questions automobiles. L’idée est donc de continuer à creuser un nombre réduit de sillons plutôt que de s’éparpiller, tout en adaptant nos combats à la réalité locale du Parti.