L’Assemblée nationale a entamé cette semaine l’examen de la proposition de loi « visant à protéger les logements contre l’occupation illicite ». Le texte prévoit surtout de renforcer les peines de prison encourues par les squatteurs, et d’en créer pour les locataires ne quittant pas un logement soumis à expulsion. La gauche dénonce un texte de loi qui balaye le droit fondamental au logement.
Plutôt que de s’attaquer au mal logement, plutôt que de défendre propriétaires et locataires dans le cadre d’une garantie universelle des loyers, la Macronie préfère s’en prendre aux locataires les plus précaires. C’est-ce que vise le texte de loi « antisquat » défendu cette semaine par le député Renaissance Guillaume Kasbarian, qui prévoit de tripler les peines de prison et les amendes encourues par les squatteurs (jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros de pénalités), et surtout d’en créer pour les locataires en difficulté, en plus de réduire la procédure judiciaire d’expulsion sans avoir recours à un juge, en la faisant passer de trois ans maximums à un an. Continuer la lecture de Une loi « antisquat » qui criminalise les locataires en difficulté