De la classe ouvrière aux classes populaires ?

En débat

En partenariat avec la Fondation Gabriel-Péri, une rencontre s’est déroulée le 15 septembre à l’Agora de la Fête de l’Humanité. L’échange a permis de mesurer les évolutions du travail dans notre pays à travers l’histoire, la sociologie et l’action politique.

 

Notre partenaire, la Fondation Gabriel-Péri, réalise un travail de longue haleine avec la tenue de nombreuses rencontres organisées sous la forme de colloques et de cycles de conférences, mais aussi à travers la parution de publications, de revues ou d’actes. En 2022, le colloque « Les classes populaires à l’écart du politique ? » a réuni de nombreux chercheurs.

Dans sa continuité, un débat se déroulait, le 15 septembre dernier, à la Fête de l’Humanité. La juriste Louise Gaxie, directrice de la Fondation Gabriel-Péri, coanimait la rencontre. En conclusion, elle a convié le public à venir fêter, le 9 novembre, à l’Espace Niemeyer, les vingt années d’existence de la fondation, engagée dans la bataille des idées.

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« Une France de seconde zone » : des tours aux bourgs, une France abandonnée par les services publics + video

Privatisation, réduction des coûts, suppression de guichets d’accueil, sous-traitance… En Indre-et-Loire, la population rurale du bassin savignéen autant que les habitants du quartier de la Rabaterie, dans l’est de la métropole de Tours, souffrent au quotidien du désinvestissement de l’État.

 

Tours, Savigné-sur-Lathan (Indre-et-Loire), envoyée spéciale.

Sous une pluie battante, la Loire a viré au brun, ce mardi 8 octobre. Face à la gare routière de Tours (Indre-et-Loire), le chassé-croisé cadencé des autocars Rémi a commencé, en ce début de soirée, heures de pointe. Savigné-sur-Lathan, Channay-sur-Lathan, Avrillé-les-Ponceaux, Château-la-Vallière, Langeais… les véhicules aux couleurs criardes absorbent leurs passagers engourdis pour les acheminer dans la vingtaine de villages enclavés au cœur du Nord-Ouest Touraine, bassin de vie de 10 000 habitants.

Quai 6, départ de la ligne P : des grappes de lycéens, capuche sur la tête, attendent debout sous l’averse. Parmi eux, Léa*, 17 ans, en terminale, patiente face aux portes encore closes de l’autocar. Scolarisée au lycée François-Clouet de Tours, la jeune fille s’apprête à entamer, après un premier trajet de vingt minutes en bus, la seconde étape de son voyage vers Cléré-les-Pins, soit encore une heure trente de car avant de rentrer chez elle, au moment où le trafic est le plus dense.

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Aide sociale à l’enfance : le Cese alerte sur le désengagement institutionnel

Le Conseil économique, social et environnemental publie mardi 8 octobre un avis sur la protection des mineurs. Il insiste sur la nécessité de renforcer la coordination entre l’État et les départements.

 

C’est une bonne nouvelle : jamais la société civile ne s’est autant préoccupée du sort des enfants. Les lois de 2007, 2016 et 2022 sont venues affirmer et réaffirmer leurs droits. Pourtant, les chiffres restent effarants. Vingt ans. C’est le nombre d’années d’espérance de vie en moins des enfants maltraités.

Plus de 2 000 enfants vivent dans la rue, dont 500 de moins de 5 ans, selon le dernier baromètre de l’Unicef. Le Syndicat de la magistrature, lui, révèle que 70 % des juges n’ont pas prononcé de décisions de protection parce qu’ils savaient qu’elles ne seraient pas mises en œuvre. Et il faudrait 38 000 professionnels supplémentaires afin que les structures dédiées à la protection de l’enfance fonctionnement correctement. Continuer la lecture de Aide sociale à l’enfance : le Cese alerte sur le désengagement institutionnel

Électricité : comment le gouvernement veut récupérer 6 milliards d’euros en taxant les usagers

Alors que le projet de loi de finances 2025 doit être présenté en Conseil des ministres ce 10 octobre, Bercy planche sur l’augmentation d’une taxe sur l’électricité. Celle-ci pourrait être doublée au 1er février 2025.

 

Pour ramener le déficit public à 5 % du PIB en 2025, alors attendu à plus de 6 % cette année, le nouveau gouvernement semble déterminé à repousser les limites… du pouvoir d’achat des Français. Lors de son discours de politique générale, mardi 1er octobre, le premier ministre Michel Barnier avait pourtant évoqué un relèvement de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR), laissant entrevoir une mise à contribution significative des plus aisés.

Mais économiser la somme de 60 milliards d’euros, que s’est fixée l’exécutif fraîchement nommé, ne se fera pas sans douleur pour le contribuable. En effet, le nouveau ministre de l’Économie, Antoine Armand, envisage de profiter d’une retombée du prix de l’électricité sur les marchés internationaux pour augmenter la taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité (TICFE) au-delà de 32,44 euros par mégawattheure, qui était le niveau de taxation d’avant la crise inflationniste. Continuer la lecture de Électricité : comment le gouvernement veut récupérer 6 milliards d’euros en taxant les usagers

Budget : priorité à l’austérité, 4000 postes de professeurs en moins in Caf. Péda.

UNSS: Pas d’effet Jeux Olympiques pour l’EPS et le sport scolaire

« Ils ont donné un livre à lire aux enfants et puis c’est tout » : depuis la rentrée, des 3e n’ont pas de cours de français dans ce collège de Moissac in DDM

Certains élèves n’ont plus de cours de française depuis la rentrée au collège Mitterrand de Moissac./ DDM, GSD
Certains élèves n’ont plus de cours de français depuis la rentrée au collège Mitterrand de Moissac./ DDM, GSD

 

l’essentiel Une classe de 3e de la cité scolaire François-Mitterand de Moissac (Tarn-et-Garonne) se retrouve sans professeur de français, à quelques mois du brevet des collèges. Suscitant la colère de certains parents.

L’indignation ne cesse de grandir dans les rangs des parents d’élèves d’une classe de 3e au collège François-Mitterand de Moissac. Depuis le 2 septembre 2024, date de la rentrée scolaire, ces adolescents se retrouvent sans professeur de français. Alors que la discipline est une épreuve majeure du brevet des collèges. Les élèves le préparent malgré l’absence d’un enseignant attitré. Continuer la lecture de « Ils ont donné un livre à lire aux enfants et puis c’est tout » : depuis la rentrée, des 3e n’ont pas de cours de français dans ce collège de Moissac in DDM

Pénuries des enseignants : austérité vs attractivité du métier

Castelsarrasin : Permanence du conseiller régional Rodolphe Portolès

Le conseiller régional Rodolphe Portolès viendra rencontrer les castelsarrasinois sur le marché le jeudi 10 octobre prochain. L’ensemble des acteurs associatifs, économiques et sociaux du territoire sont invités à venir le rencontrer à l’Espace Métais, rue de la Révolution à Castelsarrasin à partir de 10h jusqu’à 12h.

« Il est important pour moi de venir régulièrement, au moins une fois par trimestre, rencontrer nos concitoyens dans les territoires afin de pouvoir répondre à leurs sollicitations concernant les travaux du conseil régional mais aussi pour faire un point sur les dossiers plus spécifiques, notamment sur les sujets comme la santé, les transports ou l’éducation », tient à souligner Rodolphe Portolès.

« Nous tenons tout particulièrement à inviter nos élus locaux mais aussi tous nos concitoyens à venir profiter pleinement de cette opportunité. A l’heure où notre démocratie est parfois bien malmenée, il nous semble toujours intéressant d’avoir un élu régional qui prenne l’initiative de visiter les territoires pour expliquer les tenants et aboutissants de son mandat », explique de son côté Maximilien Reynès Dupleix, secrétaire de la section locale du PCF.

Pour la paix au Proche-Orient : il faut des actes concrets !

Publié le 02 octobre 2024

L’armée israélienne a violé les frontières libanaises. Cela fait suite à des bombardements massifs qui touchent la population civile, faisant plusieurs milliers de morts. Ce sont pour le Liban les journées les plus sanglantes depuis la fin de la guerre civile en 1990. Le gouvernement libanais estime à un million le nombre de déplacés. C’est dans une logique de guerre régionalisée que s’est aujourd’hui engagée le pouvoir d’extrême-droite israélien.

Ce 1er octobre, l’Iran a décidé de lancer une vague de missiles sur plusieurs villes d’Israël et leurs populations. L’évènement est sans précédent. L’embrasement n’est plus une possibilité. Il est là, sous nos yeux. Continuer la lecture de Pour la paix au Proche-Orient : il faut des actes concrets !