En Ukraine comme en France, il y a urgence à renforcer la lutte contre toutes les marchandisations du corps des femmes (PCF)

Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, la France découvre les exactions commises contre les femmes ukrainiennes, le caractère massif de la GPA et l’absolu cynisme des « clients ». Le PCF demande que des actions concrètes de diplomatie féministe, dont le gouvernement s’est tant vanté mais qui ne fait rien dans cette crise, soient mises en œuvre. Il y a urgence à agir pour l’accueil, la protection et le refuge en France des ukrainiennes victimes de violences.

En France aussi, il faut regarder en face la responsabilité de ceux qui promeuvent les actes de barbarie et de torture, de violences faites aux femmes au travers de la promotion de la prostitution. Et de ceux qui, en promouvant la GPA, se rendent complice de de l’aliénation des corps des femmes. Nous rappelons que la GPA est interdite en France et condamnée par des peines d’emprisonnement.

Les communistes, leurs élu.es, leurs parlementaires, et notre candidat Fabien Roussel à travers le programme des « Jours heureux », défendent sans réserve, l’abolition de la prostitution et de la GPA.

Notre programme présidentiel prévoit d’affecter les moyens nécessaires à l’application de la loi de 2016 pour l’abolition de la prostitution. Cela inclura le financement des parcours de sortie, l’hébergement d’urgence et la régularisation des personnes en situation dite irrégulière. Un volet spécifique, portant sur la lutte contre la prostitution des mineur·e·s, accompagnera ces dispositions, adossé à la politique de protection de l’enfance.

Comme Fabien Roussel l’a dit lors de son meeting consacré aux droits des femmes à Merignac :

« Nous refusons la marchandisation du corps et nous ferons tout pour abolir la prostitution car aujourd’hui, 95% des femmes qui se prostituent sont en fait des femmes d’origines étrangères, exploitées par rien d’autre que des esclavagistes ! Derrière cette prostitution, il y a des réseaux de pédocriminalité, une industrie du sexe, et des enfants.

Nos enfants, qui sont totalement détournés de tout ce qu’il y a de plus beau dans une relation amoureuse, faite de respect, de respect du corps, faite de découverte, faite de tendresse et d’amour ! Les Jours Heureux, c’est dire non à la prostitution ! »

Présidentielle. Fabien Roussel lance la mobilisation pour la « dernière étape »

En meeting à Nantes, devant une salle comble, le candidat PCF a appelé ses soutiens à organiser tous les soirs, à 18 heures, des « Apé’Roussel » pour convaincre les indécis et les abstentionnistes.

Le communiste a choisi Nantes pour déclarer «   l’urgence culturelle    » et proposer des états généraux. sébastien salom-gomis/afp

Le communiste a choisi Nantes pour déclarer « l’urgence culturelle » et proposer des états généraux. sébastien salom-gomis/afp

On s’amasse dans le hall de la Cité des congrès devant l’écran installé pour la soirée. à Nantes, ce lundi soir, la salle prévue pour le meeting de Fabien Roussel ne peut pas accueillir les quelque 1 500 participants, certains encore indécis, venus des quatre coins des Pays de la Loire ou de Bretagne. Aux militants communistes des premières heures se mêlent désormais ceux qui ont été séduits par le candidat des « jours heureux ». Romain est de ceux-là, il a fait le déplacement depuis le Finistère. « J’étais dégoûté et puis je l’ai entendu sur France Inter, depuis je ne le quitte plus », raconte le jeune étudiant.

D’autres sont curieux, comme Benjamin, venu avec son père Sami, qui salue un candidat « du quotidien », « proche de la réalité », « clair, franc et qui rend heureux ». Ces deux Nantais se laissent encore un peu de temps pour réfléchir à un vote qui sera celui des idées, mais aussi de « la reconstruction de la gauche » dans laquelle « les communistes et Fabien Roussel pourraient peser », estime le plus jeune, qui hésite avec la candidature insoumise. Continuer la lecture de Présidentielle. Fabien Roussel lance la mobilisation pour la « dernière étape »

Présidentielle. Le programme de 10 personnalités pour redonner la priorité à la Culture

Transmission, éducation, accès aux œuvres et aux savoirs… L’Humanité donne carte blanche à dix personnalités du monde culturel pour penser les missions d’un futur ministère et remettre au centre des préoccupations ce thème oublié de la campagne électorale.

Où est passée la culture ? À trois semaines du scrutin, elle reste dramatiquement absente de la campagne présidentielle. C’est malheureusement devenu une habitude. Depuis près de trois décennies, les politiques culturelles souffrent d’un manque d’élan et peinent à prendre la mesure des enjeux d’un secteur indispensable à l’émancipation de tous et qui, de surcroît, emploie directement 650 000 personnes et représente 3,5 % du PIB.

Cantonnée au chapitre « éducation » ou « patrimoine »

La valse incessante des ministres (six en dix ans) n’a certainement pas aidé à construire une politique culturelle durable et ambitieuse. Dans les programmes des différents candidats, elle reste trop souvent reléguée, cantonnée au chapitre « éducation » ou « patrimoine », sans faire l’objet d’une attention propre. Continuer la lecture de Présidentielle. Le programme de 10 personnalités pour redonner la priorité à la Culture

Extrême droite. Le Pen et Zemmour : entre intérêts et admiration pour Poutine

Depuis l’accession au pouvoir du chef de l’État russe, la galaxie de l’extrême droite française, à commencer par Marine Le Pen et Éric Zemmour, a développé avec le régime des liens profonds, politiques, idéologiques et financiers.

Marine Le Pen, à son QG de campagne, à côté de son portrait et ceux de Vladimir Poutine et Donald Trump. © Gilles Bassignac

Marine Le Pen, à son QG de campagne, à côté de son portrait et ceux de Vladimir Poutine et Donald Trump. © Gilles Bassignac

Le 4 juin 2018, à la Douma, la chambre basse russe, invité à un fumeux Forum international du développement du parlementarisme, Stéphane Ravier, alors sénateur RN, pose fièrement avec Bruno Gollnisch. « À l’invitation de la Douma, je participe à Moscou au Forum international, aux côtés de Bruno Gollnisch, Nicolas Bay et Louis Aliot », écrit-il sur Twitter. « Démocratie parlementaire, sécurité, identité, développement économique : le soleil se lève à l’Est ! » poursuit-il dans un éloge du régime de Poutine. Car ce raout d’influence russe est organisé par le président de la Douma, Viatcheslav Volodine, qui reçoit ses amis, avec en guest star Sergueï Lavrov, le puissant ministre des Affaires étrangères. Continuer la lecture de Extrême droite. Le Pen et Zemmour : entre intérêts et admiration pour Poutine

VIDEO. En campagne avec les jeunes militants lotois : Clément Gazal, les jours heureux du PCF

Chaque mardi, La Dépêche du Lot propose le portrait d’un jeune militant lotois engagé dans la campagne des élections présidentielles. Sept portraits jusqu’au premier tour. Aujourd’hui, le militant du Parti Communiste Français (PCF).

Être militant c’est parfois prendre des risques, le collage des affiches de campagne en est l’un des exemples flagrants. De jour comme de nuit, les militants bravent les conditions météo, les interdictions d’afficher et doivent parfois faire quelques centaines de mètres à pied au bord des routes au son de quelques klaxonnes. Cet après-midi, Clément Gazal, 29 ans, se balade avec son seau de colle, son pinceau et ses affiches sur la départementale 653 aux alentours de Saint-Géry-Vers. Le visage de Fabien Roussel et son slogan « Le défi des jours heureux » flottent dans l’air. Pour ce professeur de SVT, le militantisme c’est l’action de terrain. « Ça permet de montrer qu’on est là, qu’il y a encore des militants et qu’on est très actifs, surtout pour un parti qui garde ce cliché d’un parti un peu mort, un peu vieillissant » sourit-il. Continuer la lecture de VIDEO. En campagne avec les jeunes militants lotois : Clément Gazal, les jours heureux du PCF

Santé: Castelsarrasin, Montech, la mobilisation nécessaire le 24 mars

Manifestation pour la réouverture des URGENCES de notre CHIC, jeudi 24 mars à 18h00 devant la sous-préfecture à Castelsarrasin et départ collectif à 18h30 pour la rencontre à Montech.

 

Discussion avec Paul Guillibert : vers un « communisme du vivant » ? In Revue Ballast

 Entretien inédit pour le site de Ballast temps de lecture 12 minutes

Ballast

« Tenir tête, fédérer, amorcer »

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Il faut commencer par noter les continuités. On pourrait dire, de manière très générale, que les écosocialismes désignent les courants de pensée qui font du capitalisme la cause principale de la catastrophe environnementale et des projets socialistes sa solution hégémonique. Comme son nom l’indique, il s’agit de l’inscription dans la tradition des politiques d’émancipation sociale du XIXe siècle. À cet égard, le terme d’écosocialisme recoupe des traditions, des courants et des pratiques très diverses qui vont de l’écologie sociale de Murray Bookchin à l’écosocialisme marxiste de Michael Löwy ou Daniel Tanuro. Mon travail s’inscrit évidemment dans cette dernière tradition. Mais le « communisme du vivant » est une spécification de l’écosocialisme. Je crois que la tradition marxiste gagnerait à revendiquer plus explicitement l’horizon du communisme. Ceci dit, il existe trois inflexions importantes. La première tient à l’importance qu’on accorde aux mutations cosmologiques ou aux réflexions ontologiques sur la nature. En parlant de communisme du vivant, je prends comme point de départ l’idée que nos manières de percevoir le monde sont en train de se modifier peu à peu. Les catégories qui nous permettent d’identifier les êtres politiques et leur place dans l’espace des discours subissent de profondes transformations sous l’effet du changement climatique, des luttes écologistes et des hybridations postcoloniales. Le communisme du vivant élargit donc la perspective de l’écosocialisme en s’interrogeant sur nos modes d’identification de la nature et donc sur la composition écologique des subjectivités politiques. Continuer la lecture de Discussion avec Paul Guillibert : vers un « communisme du vivant » ? In Revue Ballast

Destruction de l’école : Macron prêt à tirer la deuxième rafale

Le volet éducatif du programme d’Emmanuel Macron n’est pas le moins important. Une proposition qui ne vise rien moins qu’à réaliser la « révolution » libérale de l’école, promise en 2017 et esquissée dernièrement à Marseille. Une régression générale qui concerne aussi bien les élèves que les personnels.

Emmanuel Macron compte bien continuer l’œuvre destructrice de Blanquer dans l'éducation nationale.

Emmanuel Macron compte bien continuer l’œuvre destructrice de Blanquer dans l’éducation nationale.Ludovic MARIN / POOL / AFP

Après la conférence de presse du 17 mars, c’est une forme de sidération qui s’exprimait dans les milieux enseignants. À l’image de Guislaine David, la combative porte-parole du Snuipp-FSU (premier syndicat du primaire), qui avouait sans ambages le lendemain une « sensation de gueule de bois »… Pourtant le programme révélé par le candidat-président ne comporte aucune idée nouvelle. Au contraire : il semble avoir raclé les fonds de tiroir pour en sortir les propositions les plus réactionnaires émises pour l’école ces 30 dernières années.

Mais c’est finalement assez logique : le reste, son homme de main Jean-Michel Blanquer l’a déjà réalisé ou enclenché. Il s’agit donc, dans l’éventualité d’un deuxième quinquennat, de parachever une « œuvre » dont l’aboutissement ne serait, ni plus ni moins, que l’effacement du service public d’éducation au profit d’un marché scolaire. Continuer la lecture de Destruction de l’école : Macron prêt à tirer la deuxième rafale

Gagner la paix et changer la société

Patrick Le Hyaric

Dans toutes les conversations revient une question angoissante : jusqu’où ira la folie guerrière du maître du Kremlin ? En Ukraine, des tapis de bombes russes rasent les villes et les habitations, frappent les populations civiles jetées à la rue, dans des caves ou sur les routes cabossées de l’exil.

Les bâtiments des services publics, des écoles, des hôpitaux et des maternités, sont détruits sans ménagement. L’eau et l’électricité sont coupées. La nourriture manque au point que la famine menace en plusieurs points d’Ukraine.

 Répétons-le sans cesse : tout doit être entrepris pour obtenir que les armes se taisent, le retrait des troupes russes, l’ouverture de discussions et l’accueil des réfugiés. Continuer la lecture de Gagner la paix et changer la société

Macron règle leur compte aux enseignants in Caf. Péda.

« Vous avez des enseignants qui pendant le covid se sont occupés des élèves  et des enseignants qui ont disparu… Dans une école on va avoir un professeur qui va changer les résultats des élèves et un autre non ». Emmanuel Macron n’a pas épargné les enseignants lors de la présentation de son programme. S’il est réélu, il proposera de nouveaux contrats aux enseignants avec une rémunération au mérite, sous la surveillance des parents qui auront les évaluations de chaque classe. La révolution libérale de l’Ecole, à l’anglaise, annoncée à Marseille sera mise en oeuvre par E Macron s’il est élu. Le candidat président compte sur les parents pour l’aider à l’imposer.

Comme revalorisation, la paye au mérite

« Nous sommes à un moment de bascule où nous pouvons changer les choses ». C’est la conviction exprimée par Emmanuel Macron le 17 mars. Après avoir laché quelques pistes dans les médias ces jours derniers, E Macron a présenté le programme de son deuxième quinquennat. Apparemment sur d’être réélu, il a décidé de pousser ses réformes jusqu’au bout. Continuer la lecture de Macron règle leur compte aux enseignants in Caf. Péda.